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BRICH59
28 novembre 2005

Le froid qui tue !

"La vague de froid et de neige a déjà tué cinq sans-abris."
C'est ce que dit une dépêche de l'AFP d'hier, 19h34...
ronsard2Dame Nature que chantait si joliment Pierre de Ronsard est vraiment pas sympa ! Du froid en novembre ! Elle exagère. Pourtant la chasse au profit capitalistique aurait plutôt tendance à réchauffer la planète ! Voyez-vous donc, tout ce progrès accumulé puis cette nature qui reprend la main. Sauvage, va ! Elle résiste et n'en fait qu'à sa tête. Juste pour emm... les sans-abrits !
descartes1Car le libéralisme des hommes et des femmes, lui, n'y est pour rien. Bien sûr ! Il tente contre vents et marées, d'être toujours mieux "maître et posses- seur" de la Nature, comme aurait dit ce bon vieux Descartes dans son "poële" ("Le commencement de l'hiver m'arrêta en un quartier où, ne trouvant au- cune conversation qui me divertît, et n'ayant par bonheur aucuns soins ni passions qui me troublas- sent, je demeurai seul dans un poële où j'avais tout loisir de m'entretenir de mes pensées")...
Et il est tellement obsédé par cette option de se rendre "maître et possesseur" de la Nature, le libéralisme, qu'il en oublie les hommes et les femmes...


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27 novembre 2005

Pauvres de nous ! (encore)

"Un homme de 48 ans, sans domicile fixe, a été retrouvé mort samedi dans un garage à Calais (Pas-de-Calais), probablement victime du froid [...]. cheneneigeIl s'agit du troisième SDF retrouvé mort en France depuis jeudi. Le corps d'un sans domicile fixe de 57 ans, mort de froid, avait été retrouvé vendredi matin par la police municipale sous un pont de Seyssins (Isère), dans la banlieue de Grenoble. Un homme de 38 ans, sans domicile fixe, avait également été retrouvé mort fri- gorifié à la Grande Resie près de Gray (Haute-Saône) jeudi matin, dans sa voiture."

[dépêche NOUVELOBS.COM | 27.11.05 | 10:16]

Trois jours et trois nuits.
Trois hommes morts frigorifiés.

rtlPour conforter Monsieur le Maire UMP dont je parlais hier et avant-hier, certaines officines de presse vont aller jusqu'à montrer comment ces hommes victimes du froid n'étaient en fait que victimes d'eux-mêmes, de leur refus d'être intégrés dans une société si bonne et si juste et si attentive au progrès. Allez voir sur le site de RTL : les commentaires audio notamment sont édifiants ! Une des principales vertus du libéralisme ambiant n'est-elle pas de faire endosser à l'individu maltraité la responsabilité de cette maltraitance ? Ainsi les morts pour raison économique, tout comme les licenciés pour raison économique, n'ont que ce qu'ils méritent...
Ça me rappelle étrangement une scène ancienne de ma pauvre vie. C'était lors de mon service militaire, pendant mes "classes", à Fontai- nebleau, en août-septembre 1977. Nous avions tous été rassemblés dans une salle où était installé un appareil de projection. On nous fit voir un documentaire sur la bombe atomique - dont la bombeatomiquemorale (car il y a toujours une morale à l'armée, n'est-ce pas ?) pouvait se résumer en cette phrase :   

si vous mourez lors de l'explosion d'une bombe atomique, c'est de votre faute :
vous n'avez pas su vous protéger !

Je m'en souviens comme si c'était hier.
Une morale pareille, ça vous fait un homme !


26 novembre 2005

Pauvres de nous ! (suite)

"No comment !" ? En fait, c'est trop vite dit !

Oui ! Arrêtons de nous plaindre de la mauvaise information de nos élus ! Cessons d'accepter, par lâche défaitisme, leur cécité sociale (volontaire ou pas [?]) et leur autisme politique ! Soyons civiques et proposons- leur sans relâche les remèdes à leur cécité... Par exemple, pourrais-je conseiller à Monsieur le Maire UMP de Levallois-Perret de lire mon blog ? Ou plutôt, à partir de mon blog (dans la colonne de droite) d'aller voir sur le site de l'Observatoire des inégalités ?

observatoirein_galit_sIl pourra lire, par exemple, un article récent : "La pauvreté en France", posté le 16 octobre 2005. On y lit que, "selon la définition de la pauvreté que l’on utilise, la France comptait en 2001 entre 3,6 millions et 7,1 millions de personnes pauvres. Entre 1,5 millions et 2,9 millions de ménages étaient dans cette situation. La part de personnes pauvres serait comprise entre 6 et 12 %." Et partant du principe que la pauvreté serait plutôt en augmentation, quelle que définition de la pauvreté qu'on adopte, ça fait quand même pas mal de monde, Monsieur le Maire ! Tenez, je suis sympa et vous offre le lien qui vous permettra de suivre le sujet sur ce superbe site : il vous suffira, quand vous le souhaitez, de cliquer sur le visuel de l'Observatoire (que j'ai mis en tête de paragraphe) pour connaître les derniers travaux présentés sur ce sujet - qui vous est si cher...
Vous me direz que les gens, sûrement des soviets ou des anarchistes, qui alimentent l'Observatoire des inégalités sont de parti pris, voire de mauvaise foi !
inseeAlors regardez à l'INSEE, organisme ministériel : une des pages de son site s'intitule "
Niveau de vie, revenu disponible et pauvreté en France"... Allez-y lire, Monsieur le Maire UMP !
Bon ! Je vais être encore sympa : en cliquant sur l'image INSEE (à droite), vous aurez les pages du site gouvernemental qui abordent la question de la pauvreté. Ce 26 novembre 2005, le moteur affiche 524 liens qui, exclusivement dans les pages de ce site gouvernemental, pointent le mot 'pauvreté' ! Vous avez de quoi vous informer, dans un premier temps du moins !
À moins, que comme un de vos amis politiques qui siègent au gouvernement, vous ne déclariez que les scientifiques sont forcément de parti pris. Surtout quand les données qu'ils mettent en avant, après les avoir patiemment - c'est-à-dire avec méthode et déontologie - construites, contrarient le discours gouvernemental...
Ou alors, à moins que la question ne soit bientôt définitivement réglée sous peu : le gouvernement ne prépare-t-il pas une "loi sur l'égalité des chances", comme l'a déclaré notre Premier Sinistre à Meaux, hier ?


25 novembre 2005

Pauvres de nous !

Quand on lui parle des pauvres, voici ce que répond le maire UMP de Levallois-Perret :

pauvres_fau14"Ce que vous appelez les pauvres, je suis désolé de vous le dire, c'est des gens qui gagnent un peu moins d'argent. Mais comme ils gagnent moins d'argent, ils ont les mêmes logements que les autres, sauf que eux les payent moins cher. Et ils vivent très bien. Nous n'avons pas de misère en France. Il n'y a pas ce que vous [l'interviewé pense s'adresser à des américains] appelez les pauvres. Bien sûr, il y a bien quelques sans domicile fixe qui eux ont choisi de vivre en marge de la société. Et même ceux-là, croyez moi, on s'en occupe: il y a des foyers d'accueil parce que en hiver en France aussi, il fait froid et il n'est pas question de laisser dehors les gens qui sont dans la misère donc nous leur donnons des asiles (...) on leur donne tout ce dont ils ont besoin. Mais ce sont des gens relativement rares qui ont décidé une bonne fois pour toute qu'ils étaient en marge de la société, qu'ils ne voulaient pas travailler ou qu'ils avaient été rejetés par la société."

Source : Le Nouvel Observateur du 23 nov.

No comment !


23 novembre 2005

Salaires : qui dit moins ?

Je me souviens qu'au tout début de ce qu'on a appelé à l'époque l'industrialisation de la formation, au temps où le mot "multimédia", vecteur de l'infini progrès humain, faisait rêver à tort et à travers (fin des années quatre-vingt-début des années quatre-vingt-dix), le maître-mot, qui sonnait comme un slogan incantatoire dans les cabinets ministérielles et les divers groupes de travail de délégations diverses, était simple : "faire plus et mieux" avec autant de ressources financières (c'est-à-dire pas plus de ressources = moins de ressources rapportées au produit)...

Si vous adossez ça au contemporain leitmotiv lancinant et appuyé sur la nécessaire motivation de l'apprenant, avec ses avatars économiques - les seuls qui me semblent historiquement justifier l'insistance en question - _cornedebrume_comdu style co-investissement formation, vous avez la libéralisation du marché de la formation. Et quand je dis 'libéralisation', je ne veut surtout pas dire que la liberté règne enfin sur le monde de la formation des hommes et des femmes sous-qualifiés et exploités en tant que tels. Sauf à dire que ces gens-là, s'ils veulent se former, ils le peuvent - en application de l'adage bien connu : "quand on veut on peut !". Ce qui serait faire fi de l'aspect économique des choses...

traite_europeBref on est en plein dans le cercle vicieux de la fameuse économie sociale de marché. Vous savez ! Ce dont parle l’article I-3-3 du Traité dont les français n'ont pas voulu en mai dernier : "L'Union œuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économi- que équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement. Elle promeut le progrès scientifique et technique." Mais, comme disait si bien Liêm Hoang-Ngoc, cette phrase, à première vue porteuse de progrès, ne résiste pas à l'analyse : "décortiquée, elle transpire de la nouvelle pensée unique, celle qui veut appuyer la marche du néo-libéralisme sur des béquilles morales et éthiques".

Le progrès ! Mais quel progrès ? Le progrès pour arranger les bidons de qui ? Souvenez-vous du sous-texte et de ce que Jean Duvignaud et François Brune peuvent dire du progrès !

En tout cas, il y a une occasion où le "progrès" montre son vrai visage un peu plus franchement, je veux parler de la floraison du dumping salarial. Comme fait remarquer Arnaud Duvillard, dans son texte du 21 novembre, "on attendait une version française du site d'emploi allemand Jobdumping.de, c'est finalement un site français qui est arrivé, Jobdealer.net, lancé le 2 novembre dernier. progres__image_sud_aerien.org_Son concept s'inspire toutefois bien de son confrère allemand, à savoir que les candidats peuvent répondre à une proposition de poste en baissant leurs salaires les uns après les autres. Un système d'enchères inversées."

J'aurai beau entendre les dénégations des promoteurs du système, une seule question me vient à l'esprit, lancinante, "à quand les soldes ?"


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12 novembre 2005

Surtout Monsieur, dîtes bien à Madame que ...

pour mon ami Grégoire

Quel plaisir de lire le compte rendu d'une étude tout à fait sérieuse énoncer, avec méthode et scientificité, ce que vous pensez à part vous et avec le sentiment de contrer l'opinion depuis des années !
Ce que je pensais ?
Que les femmes sont en partie mais très activement responsables du "désintérêt relatif des hommes" pour de nombreuses tâches familiales comme laver les sols, faire la lessive, repasser le linge de toute la famille (et pas seulement ses propres chemises !), faire la cuisine, s'occuper de leur progéniture etc. etc. Tiens, justement ! La progéniture, parlons-en, avec Sophie Odena et Thierry Blöss, sociologues du travail à l’Université de Provence (LEST), qui ont publié l'article « Idéologies et pratiques sexuées des rôles parentaux » dans Recherches et Prévisions de juin 2005 (p.77-91) - article que pointe l'Observatoire des inégalités.

  • Premier cran de l'histoire

« La petite enfance est un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Les différentes étapes de la délégation de la garde de son enfant à un tiers, telles que la prise de décision, la procédure d’inscription, etc., soulignent l’omniprésence des femmes et le désintérêt relatif des hommes. Ce partage inégal des rôles parentaux se confirme dans les relations courantes instaurées avec le service de garde, les mères assurant la majorité des tâches et interactions quotidiennes liées à l’enfant, alors que les pères se singularisent par le caractère ponctuel de leurs interventions, signe manifeste et permanent de leur autorité.» (début de l'article de Sophie Odena et Thierry Blöss)
Effectivement, nous avons tous tant que nous sommes constaté cela un jour ou l'autre. Hélas !
Deux fois hélas, parce que ce n'est qu'un des aspects de la partie de l'iceberg du machisme triomphant !

Quand on enquête un tant soit peu sur les racines profondes de ce machisme triomphant, racines européennes (je ne connais pas les autres), on se rend vite compte que le triomphe en question est économique. Il est de l'ordre de l'avoir, pas de l'être. Il y a vingt-cinq siècles déjà, les athéniens avaient réglé leur compte aux femmes, pour ce qui concernait la transmission du patrimoine (pas le "matri-moine", mais bien le patri-moine), en déclarant "épiclère" la fille unique, qui, en tant qu'épiclère, ne disposait pas du patrimoine en héritage mais ne pouvait que le transmettre (à ses enfants mâles...). Essayez de faire le lien entre l'épiclère athénienne du cinquième siècle avant notre ère et la femme telle que la situe nos chercheurs provençaux, et vous verrez peut-être les choses d'un regard nouveau... Et même quand il n'y a pas de fortune en héritage, les femmes ne sont pas à la "bonne place", c'est-à-dire ne sont pas, de droit, les égales des hommes ...
Mais, en vivant dans le bassin minier lensois (il y a vingt-cinq ans), j'ai commencé à bien comprendre la manipulation idéologique qui fait sous-texte à toute cette histoire des relations contemporaines entre les hommes et les femmes.

  • Second cran de l'histoire

Quand on est étranger à la culture minière du bassin lensois (je suis parisien de parents francs-comtois : personne n'est parfait !), et qu'on entend dire "femme de mineur, femme de seigneur", on cherche à comprendre et on va voir de plus près ce que cela signifie dans la réalité. C'est ce que j'ai fait, alors même que l'industrie minière s'arrêtait et qu'une forme de cristallisation culturelle se produisait comme dans une volonté de survivre culturellement quand la vie économique fout le camp.
Ce que j'ai constaté, c'est que dans la famille de mineurs, le femme avait beau se dire femme de seigneur, elle n'en constituait pas moins le pôle économique référent de la famille : c'est elle qui tenait le porte-monnaie, c'est elle qui décidait des achats, etc. !
Alors pourquoi se clamer "femme de seigneur", manifestant ainsi un devoir de corvéabilité. Hypothèse d'un étranger néophyte en matière historienne : le rythme de travail du mineur et la pénibilité extrême de son labeur au fond étaient tels que sa femme ne pouvait que tout organiser à partir d'eux. Bref, il y a sans doute là une explication à la contradiction entre le pouvoir domestique et économique de la femme, d'une part, et son allégeance au mari, d'autre part.

Reste que j'ai poussé mes investigations plus loin et sortant de la condition minière. Observant en silence, je suis arrivé à la conclusion que le cantonnement des femmes dans les tâches domestiques est, pour elles, une position de force dans les relations femme/mari et leur assure un pouvoir impressionnant et invincible... Ce message est déjà trop long pour un blog, et nous rediscuterons de cela ensemble si vous le voulez bien. Mais quand je lis l'article de Sophie Odena et Thierry Blöss, je jubile : enfin, la machination féminine est mise à jour. En effet, cet article montre « comment les institutions de socialisation de la petite enfance - les crèches collectives et les assistantes maternelles - [toutes institutions dirigées par la gente féminine, si je ne m'abuse !], contribuent à leur manière à reproduire cette division sexuée des rôles parentaux. La survalorisation du rôle maternel » qu’elles pratiquent, en s’appuyant sur des arguments psychologiques, affectifs ou médicaux, conforte ainsi la hiérarchie sexuelle des responsabilités entre parents.» Sous couvert de se plaindre que les hommes leur laissent tout le sale boulot à la maison, elles entretiennent leur propre pouvoir domestique - sans partage. On dit bien langue maternelle - et non paternelle - pour désigner la langue que les enfants apprenent dans leur prime quotidien ! Quel pouvoir ! Et le reste suit... Et j'ai à votre disposition des exemples puisées dans ma vie personnelle qui a eu le bonheur de connaître une rupture conjugale et où la justice - qui se dit au féminin concernant les affaires familiales - a eu à trancher, à trancher abusivement dans le vif de la relation entre un père et ses enfants...

Bref, j'ai toujours été convaincu que le machisme des hommes arrangeait bien les affaires des femmes et qu'elles avaient donc objectivement intérêt à entretenir ce machisme - que par ailleurs elles dénonçaient dans leur parole publique... Le problème, c'est que, disant cela, je me faisais taxer de je ne sais quel défaut congénitalement masculin !


10 novembre 2005

L'informatique militaire est-elle au-dessus des lois ?

Un projet de centralisation des systèmes d'information de l'armée pourrait lui donner accès aux données de la gendarmerie concernant les justiciables.

C'est ce que Nicolas Arpagian écrit dans l'édito de 01 Informatique, ce 10/11/2005.Voici le début de l'édito :

Dans un louable effort de rationalisation à la fois technologique et budgétaire, la Direction des armées françaises planche depuis la fin des années 90 sur la centralisation de ses systèmes d'information. Cette réflexion devrait finalement aboutir, le 1er  janvier prochain, à la fu- sion de la Direction centrale des télécommunications et de l'informati- que et de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (Dirisi)... (suite)

à suivre


9 novembre 2005

Histoire de réenchanter le monde... des laissés pour compte ?

warningLors de la première séance des négociations sur l’assurance-chômage mardi 8 novembre, le Medef a placé la barre très bas sur l’échelle de l’indemnisation des chômeurs...
La suite est sur actuchomage.org, le site autorisé sur le sujet du réenchantement du monde des laissés pour compte par le MEDEF.


8 novembre 2005

Sarkozy ne recule jamais...

L'UMP renchérit sur «racaille» pour soutenir Sarkozy via Google
Par Estelle Dumout
ZDNet France
Lundi 7 novembre 2005

Le parti de la majorité confirme avoir mené une campagne marketing en utilisant le système de liens sponsorisés Adwords de Google. Des mots-clés évoquant la situation de violence dans les banlieues pointent vers une pétition de soutien à Nicolas Sarkozy.

En tapant "violence", "émeutes", "banlieue", "voitures brûlées", ou encore "racaille" dans le moteur de recherche de Google, nombre d'internautes ont eu, ce week-end, la surprise de voir apparaître un lien publicitaire pointant directement sur le site officiel de l'UMP. Plus précisément sur une pétition de soutien « à la politique de fermeté » de son président, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, face aux affrontements dans les banlieues.

Marketing politique ou mauvaise blague d'internautes revanchards (et fortunés...) après la campagne d'e-mailing controversée réalisée par le parti de la majorité début octobre? Renseignements pris auprès de l'UMP, il s'agit effectivement d'une campagne orchestrée par le prestataire technique officiel de l'UMP, l'Enchanteur des nouveaux médias.

lire la suite


Ainsi donc, après le réenchantement du monde prôné par Madame Parisot, voici l'enchanteur des nouveaux médias au service de Monsieur Sarkozy... Sans commentaire.
Pour le reste non plus d'ailleurs ! J'ai déjà évoqué l'e-agressivité sarkozyste.
Mais si ça vous intéresse de voir comment s'exprime la bassesse politique, vous pouvez lire cette information ailleurs... , par exemple. Ou alors vous pouvez aller piocher ici...


3 novembre 2005

T C H É T C H É N I E

t_4nov2004_pybrunaud_pour_aiLillois et gens des alentours,

n'oubliez pas de

briser le silence

autour de la Tchétchénie !

SAMEDI 5 NOVEMBRE 2005

de 14 à 18 heures

place du Théâtre à LILLE


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