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BRICH59
20 novembre 2013

Quand l'ADBS sera centenaire...

ADBSÀ l'occasion du cinquantenaire de l'ADBS, le numéro 4 de la revue Documentaliste - Sciences de l'information pour l'année 2013 sera organisé autour d'un dossier prospectif sur le thème “L'information : quels scénarios dans 50 ans ?”. Des experts et personnalités dévoileront à cette occasion leur vision de l'évolution du monde de l'information professionnelle à l'horizon 2063.
 
Nous souhaitons donner également la parole à nos adhérents dans le cadre de ce dossier. Nous vous proposons donc de nous envoyer vos sentiments, avis, suggestions concernant ces interrogations : quels seront dans les prochaines années les moyens de production, d'enrichissement, d'indexation, et de partage de l'information ? Quelle pourrait être l’évolution des métiers et compétences dans ce domaine ?
 
Vous pouvez nous envoyer des textes mais aussi des dessins, schémas.
 
Merci d'envoyer vos contributions à l'adresse suivante :  docsi@adbs.fr
 
La synthèse des réponses sera publiée dans le numéro spécial “50 ans” de la revue de l'ADBS.
Nous vous remercions par avance de votre participation.
 
Bien cordialement.
Anne Marie Libmann et Véronique Mesguich
Co-présidentes de l'ADBS


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20 novembre 2013

La révolution numérique en cours, selon Michel Serres

La petite poucette ne m'a pas franchement convaincu. Peut-être en sera-t-il autrement de la conférence inaugurale pour le lancement officiel du Programme Paris Nouveaux Mondes, l'Initiative d'excellence du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur "hautes études, Sorbonne, arts et métiers"(Pres héSam) prononcée par Michel 29 janvier 201...



20 novembre 2013

Outils de veille en web2.0

Une carte (sous mindomo) diaboliquement fournie ;-)
À visionner en plein écran...



17 novembre 2013

En parlant de JS Bach...

... j'ai assisté la semaine dernière à Tourcoing à un concert dirigé par Jean-Claude Malgoire qui présentait un florilège Bach dont l'Art de la Fugue était l'un des fils conducteurs. Super moment...

Bach-unfinishedfugue

Die Kunst der Fugue, œuvre entre les œuvres, musique entre les musiques, musique à voir autant qu'à entendre, musique abstraite autant que concrète mais dont la concrétisation (le jeu) est indépendante de l'abstraction (l'écriture). Cette œuvre peut se jouer avec quasiment n'importe quel dispositif, peu importe. Une petite requête d'enquête sur YouTube ou sur DailyMotion le montrera sans difficulté, de même qu'un petit tour au supermarché de la culture en boîte qu'est aujourd'hui la FNAC. Vous pouvez aussi aller chez votre disquaire préféré, s'il y en a encore un pas trop loin de chez vous ;-(. Chaque dispositif apportera sa contribution. L'orgue apportera la continuité sonore, l'orchestre de chambre apportera la danse, l'orchestre symphonique la masse sonore, le clavecin la décomposition éventuellement aigrelette, peu importe : la musique sera toujours là, abstraitement identique et concrètement différente.

On sait que la musique est un des lieux privilégiés de la dialectique entre le Même et l'Autre sous plusieurs aspects. En voilà un qui semble propre à JS Bach - du moins à son apogée avec lui -, entre l'écriture qui fige le Même et le jeu qui sera fatalement l'expression de l'Autre, du nécessairement Différent. Bref, musique abstraite, musique dont l'écriture suffit à assurer la cohérence, l'évidence ; musique à lire en quelque sorte. L'interprétation certes est toujours différente, ou plutôt le même texte musical connaîtra une multitude d'interprétations. Les six Sonates en trio par Walcha sont différentes de celles de Chapuis qui sont différentes de celle d'Isoir etc. L'altérité repose là sur l'individualité des interprètes, sur leur parti pris esthétique et technique. Dans le cas qui nous intéresse, l'altérité repose sur la pré-éminence de l'écriture qui relègue tout ce qui vient après dans le champ du nécessairement autre. Entre Walcha, Chapuis et Isoir, on pourra choisir selon le respect de l'oeuvre écrite c'est-à-dire le lien avec la source par exemple. Dans le cas qui nous intéresse, la question ne se pose même pas.

Dès l'époque du Départ précipité, adolescent puis jeune adulte, je lisais Bach ainsi, dans le texte en quelque sorte. "Texte" de l'Art de la fugue, texte des pièces pour orgue... Je m'émerveillais de cette écriture si "intelligente" que son exécution paraissait presque secondaire, relevait de l'aléatoire. Curieux retournement pour un musicien salarié qui fut obligé de "produire" très régulièrement pour la tenue des offices religieux, quitte à se reprendre, à s'autoplagier. À l'extrême fin de sa vie, il se paye le luxe d'une musique que l'idée suffit à faire exister, une musique dont l'exécution à la limite n'apporte rien si ce n'est l'instrument lui-même, une musique qui pré-existe comme musique à son exécution.

Quand on lit l'Art de la Fugue, on voit se déployer sous nos yeux un autre aspect de la dialectique du Même et de l'Autre. Un thème simple ("sujet") va être répété ("réponse") soit à l'identique, soit à un autre degré (en général à la dominante), mais structurellement toujours le même. C'est ce qui s'expose en premier et à partir de quoi la suite devient pensable et possible.

KdF-Orig

Le contrepoint va superposer un contre-thème à ce thème : "sujet" et "contre-sujet" vont s'exposer simultanément. Puis, deuxième cran de l'altérité, le sujet va pouvoir connaître des variations : le même sera traité "autrement", par modification rythmique, par inversion du thème, etc.
Et ça engage plus d'une heure de musique à partir d'un seul thème initial de quelque 12 notes sur seulement 2 mesures...

J'ai rédigé ce billet parce que je viens de découvrir une vidéo sur YouTube où l'on entend l'Art de la fugue joué à l'orchestre de chambre pendant que se déroule la partition bien lisible. Magnifique initiative !


11 novembre 2013

Un départ précipité

En ce jour d'armistice après hécatombe, je viens de retrouver dans mes affaires d'enfance une composition pour piano due à ma colère d'adolescent de 14-15 ans lorsque mes parents nous séparèrent brutalement de Baloo, notre super fou cocker anglais blond. Ma colère rageuse justifiait dissonances, violences et brutalité, pendant que mon apprentissage sauvage de l'écriture musicale m'installait dans une forme très très classique où la fluidité doit régner (JS Bach était ma référence canonique). Terrible contradiction entre la brutalité de la séparation et sa nécessité bien comprise (Baloo ne faisait que des grosses bétises et finissait par être "mordant")...

Écrit sur mon piano droit d'étude hollandais, je trouve que ça ne sonne pas trop trop mal au clavecin façon midi, à une allure vivace... Si quelqu'un veut jouer ça (vivace : en fait le plus vite possible !), la partition est ici.

Je ne l'avais pas titré à l'époque. Du moins rien n'est indiqué sur la feuille retrouvée. On appellera ça "départ précipité" ;-(


 

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1 novembre 2013

Carlo Gesualdo, Madrigaux VI : Deh, come invan sospiro

Carlo Gesualdo - Sesto libro di madrigali: IX. Deh, come invan sospiro

Le premier de chaque mois, Brich59 propose un extrait de la discographie de La Chapelle des Flandres (source : YouTube). Sympa, non ?


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