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BRICH59
30 juillet 2009

Mais pour qui qu'i s'prend ?

photo_1248859210505_1_0Formidable, magnifique ! Tout y est : la proximité avec le "peuple" (la peopolité ?), la belle image d'affairé super-actif et quinqua toujours sportif et la machine rhétorique qui hisse les voiles au moindre signe de vent favorable...

Quelqu'un court béatement sous le soleil et fait un "coup de chaud" : ça arrive à de nombreuses personnes toutes plus imprudentes les uns que les autres. Juste de quoi se faire remonter les bretelles par le premier médecin généraliste venu, par la première infirmière venue, voire par le premier gugusse venu dépositaire de cette chose la mieux partagée du monde que serait le "bon sens".

Sauf que là, il s'agit du roi d'Maubeuge. Du coup c'est tout l'appareillage médiatiquemaj scribo-audio-visuel qui se met en branle, chantant en chœur les louanges du monarque si divin et pourtant si homme : Regardez comme il est actif notre bon roi ! Regardez, braves gens pantouflards, comme il est toujours au travail et comme il tient le rythme psychologique et physique ! Regardez comme son corps d'athlète est puissant malgré tout le travail politique que le peuple de France lui a prescrit et auquel il consacre quasiment toute son énergie, énergie qu'il a à revendre ! etc. Sans parler de l'UMP et du porte-grogne Lefebvre qui allait jusqu'à vouloir dramatiser à l'excès (parlant de problème cardiaque...). Tout y est jusque ces poignées de main de sa Majesté au corps médical qui s'est si bien occupé de son corps malade (on admirera dans ce cliché dû à L'Express le méta-signe intégré : suivez la flèche !)...

SARKO_france3Mais refaisons l'histoire.
Le
roi d'Maubeuge nous dit, après l'histoire du malaise et le constat de l'émotion universelle qui s'en est suivie (au moins universelle à l'UMP), que son corps appartient à la Nation puisqu'il est l'élu des Français [je souris sous cape : ce n'est sûrement pas son petit corps musclé que les Français ont fait la bêtise d'élire en mai 2007 - du moins je l'espère !], ce qui est contradictoire avec le fait qu'il n'ait pas encore tenu sa promesse de bilan médical régulier [une promesse non tenu par celui qui fait un argument perpétuel du "je fais ce que je dis et je dis ce que je fais", diable !]. Mais passons ! Il est tellement occupé à de vrais objectifs ce roi (comme, par exemple, tisser la toile dictatoriale) qu'il ne met pas la priorité à de choses si peu stratégiques pour la France que son petit corps musclé ! Quelle abnégation dans le narcissisme !
Commentant, hier du haut du perron de l'Élysée, son message sur FesseBouc, il explique qu'il y a de nombreux "supporters" et qu'il est donc naturel qu'il s'y intéresse [comme si c'était sa Majesté en personne qui tenait le clavier !]. On notera le terme 'supporter', d'habitude utilisé dans le registre sportif. C'est donc bien cet aspect-là de son auguste personne que le
roi d'Maubeuge veut mettre en avant. Il est et sera toujours sportif ! Sauf que faire un malaise comme l'autre jour relève de l'amateurisme le plus confirmé en matière de pratique sportive, non ?

Nous sommes bien gouvernés !


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26 juillet 2009

Tyrannie, où sera ta victoire ?

Décidément, le pouvoir ultra-libéral du roi d'Maubeuge tisse patiemment la toile où il veut enserrer ses sujets !

  • Je lis dans Le Monde (daté du 25 juillet) qu'un projet de loi permettrait aux enquêteurs d'accéder secrètement à des ordinateurs de particuliers - ce qui inquiète au plus haut point la CNIL, instance pourtant dirigée par un libéral. L'édito du journal du soir n'y va pas par quatre chemins, parlant de Cyber Brother pour rappeler le Big Brother d'Orwell. Ainsi la force politique pourrait faire intrusion dans l'intimité de nos ordinateurs...

  • Je lis dans Libération qu'Alain Refalo, l'un des initiateurs du "Mouvement des enseignants en résistance pédagogique" a été lourdement sanctionné pour désobéissance au pouvoir. Cet enseignant, excellemment noté par ses inspecteurs par ailleurs, a osé,  en conscience, défier l'autorité ministérielle. Voyez le blog Résistance pédagogique pour l’avenir de  l’école.. Ainsi la force politique pourrait bâillonner ceux qui contestent le bien-fondé de ses décisions...

Intrusion, immixtion d'un côté ; répression, censure de l'autre. Une exécrable tyrannie s'installe doucement et sûrement au  pays de Voltaire, où viendra bientôt le temps de la servitude volontaire, comme disait le bon ami de Montaigne...


25 juillet 2009

Le drame d'Hanna Schmitz

Avez-vous vu The Reader, ce film de Stephen Daldry adapté du roman de Bernhard Schlink (Le liseur, dans la collection Folio de Gallimard), sorti le 10 décembre 2008 aux États-Unis et le 15 juillet 2009 en France ? Je l'ai vu dans une salle nantaise hier soir, en VO - entendre des allemands converser de sujets éminemment allemand dans la langue d'Obama a quelque chose de sur-réaliste...

The_Reader_1_429885aJe vous laisse, assidus lecteurs (de ce blog !), comprendre pourquoi Kate Winslet a été en­censée pour ce rôle d'Hanna Schmitz. Elle tout simplement magnifique et impériale d'humanité et de beauté.

Je vous laisse, assidus lecteurs, comprendre comment plusieurs histoires s'entrecroisent dans cette histoire (amour, Allemagne nazie, Allemagne de la seconde moitié du XXème siècle, etc.).

Juste un petit mot concernant ce film, dont le noeud dramatique n'est pas celui qu'on croit mais relève d'une problématique de formation : le drame d'Hanna Schmitz tient dans son illettrisme et surtout son incapacité à avouer qu'elle ne sait ni lire ni écrire... C'est, en dernière analyse, cette honte de l'illettrisme qui la condamne après-guerre. Et c'est sa situation d'illettrisme même qui l'a peut-être bien condamné à commettre l'irréparable dans les années 40.
Platon mettait dans la bouche de Socrate cette idée simple, bête et trop "évidente" que la connaissance a un impact sur le comportement, que la connaissance de la vérité ne peut que conduire à un comportement moralement affûté, qu'on ne peut faire "le mal" en connaissance de cause. etc. L'idée a été reprise souvent, jusqu'à Paul Otlet qui pensait que l'accès au livre et au document, que la lecture donc ne pouvait que favoriser l'humanité de l'humain. Jean-François Füeg ("Ordo ab chaos. Classer est la plus haute opération de l’esprit" in Associations transnationales, 1-2/2003, pp.34-35) est explicite sur ce point : L’objectif d’Otlet est de favoriser la Paix. Il pense que la science apportera naturellement le bonheur à l’humanité. Son premier projet, le répertoire universel de documentation, est développé pour permettre aux hommes de mieux se comprendre mutuellement. La bibliographie doit être la clef d’accès à la connaissance.

Paul Otlet lui-même ne décrit-il pas son projet de Mundaneum en ces termes : Ainsi la pensée de chacun pourra atteindre la conception du tout­ ; l’humanisme poursuivi par l’éducation pourra devenir le bien de tous­ ; la  civilisation  devenant  universelle  et dirigée par des moyens rationnels, pourra enfin opposer victorieusement aux horreurs et aux confusions de la crise, de la guerre et de la révolution l’idéal et le bien de la prospérité, de la paix, de la justice et de l’ascension des hommes vers une plus haute destinée. (Traité)
Un tantinet ringard, mais toujours puissant !


21 juillet 2009

Forum régional 2008 du réseau Lire

Lire1Ça y est ! Les actes du forum régional du réseau Lire qui s'est tenu le 4 décembre 2008  à Bouvines sont disponibles au C2RP. Pas encore en téléchargement sur le site. Espérons que ce sera pour bientôt ;-)

La journée avait été riche. Voyez le programme :

Lire2

Voici le sommaire des actes :

sommaire

J'y avais participé en tant que "rapporteur" de l'atelier animé par ma collègue Véronique Chabot qui avait introduit le travail en ces termes :

Il s’agira à partir de quatre expériences de terrain de s’interroger sur la problématique suivante.
Aujourd’hui, l’introduction d’actions culturelles dans les offres de formation s’appuyant sur des objectifs et des contenus de formation, est acquise. Quasiment tous les organismes de formation de la Région (notamment du réseau Lire) agissent dans ce sens. Ces activités sont reconnus par tous, notamment les institutions (État, Région) comme étant des leviers facilitant (l'accès) à la formation, comme étant sources d’apprentissages notamment sur la lecture et l’écriture ainsi que dans le domaine de la citoyenneté, tout en permettant le développement de certaines des compétences-clés prônées par l’Europe (sensibilisation culturelle et citoyenneté).
Mais, il semble que des différences, des écarts existent dans l’organisation et la qualité de ces actions selon les territoires, notamment autour des questions de la professionnalisation des intervenants, mais pas seulement...
Les questions que nous tenterons d’aborder dans cet atelier viseront à essayer de répondre aux points suivants :

  • Comment améliorer la professionnalisation des intervenants des actions culturelles de formation ?
  • Comment favoriser leur ancrage local sur les territoires ?
  • Comment permettre des transferts d’expériences d’un territoire à l’autre ?

Il s’agira aussi de souligner les éléments pertinents concernant l’impact de telles actions sur les publics et les territoires (sur la lisibilité, valorisation, maillage), de relever les freins et leviers à la conception, la mise en place, l’animation et l’évaluation de ces actions.
Nous espérons qu’à la suite de cet atelier et du forum, des échanges de pratique pourront émerger, de la curiosité, des transferts d’expériences ainsi que des projets de formation de formateurs.

Les échanges avaient été passionnants et j'avais tenté d'en rendre compte "à chaud" sur ce blog. La publication du C2RP vient clore ce travail, souhaitant que les paroles qui s'y sont échangées sèment des projets de développement d'actions culturelles pour des publics en formations de base sur nos territoires...
En attendant que ces actes soient téléchargeables, voici le scan (pdf en N&B) des pages de compte-rendu de l'atelier dont je fus le rapporteur.


21 juillet 2009

Informer sur l'offre de formation

Normes descriptives et lisibilité de l’offre de formation.  Guide de correspondance entre les normes MLO, LHEO et CDM-fr est document élaboré sous le pilotage de la DGEFP par un groupe de travail interministériel. Pourquoi ce guide de correspondance ? Les auteurs s'en expliquent :

Le projet de loi, actuellement discuté au Parlement, sur l’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie jette les bases d’une mission d'intérêt général d’information et d’orientation professionnelle ouverte à toute personne quel que soit son âge ou son statut. Il s’agit notamment de permettre à tout citoyen de disposer d’informations sur les dispositifs de formation et leur qualité de celle-ci. Il prévoit ainsi de rendre accessible a l’ensemble des financeurs publics, aux entreprises et aux particuliers la liste des organismes référencés.
Dans  cette  perspective,  il  est  fondamental  que  les  concepteurs,  les  financeurs,  les  bénéficiaires  de  la  formation  puissent  disposer  d’une information  compréhensible,  lisible.  La  multiplication  des  terminologies  et  modalités  de  présentation  de  l’offre  ne  pourrait  que  renforcer  un sentiment d’opacité et nuirait gravement à une communication claire entre les différents acteurs de la formation professionnelle.
Au-delà  des  enjeux  nationaux,  nous  devons  nous  situer  dans  le  contexte  plus  large  de  la  mobilité  en  Europe  et  donner  à  l’ensemble  des citoyens  européens  des  clefs  de  lecture  communes.  L’élaboration  de  ce  guide  répond  à  ces  enjeux  de  partage  d’informations  sur  l’offre  de formation  en  mettant  en  évidence  les  correspondances  entre  deux  langages  particulièrement  développés  en  France  pour  décrire  l’offre  de formation continue (LHEO et CDM-fr), en les situant dans le contexte européen de création à moyen terme d’une norme descriptive.
Il s’adresse particulièrement aux médiateurs, documentalistes, notamment au sein des CARIFS et des services universitaires,   en  charge de moissonner  l’information  et  de  l’exporter  aux  différents  réseaux  professionnels  intervenant  auprès  des  publics.  Plus  largement  le  souci d’harmonisation entre les 2 normes françaises et la future norme européenne MLO répond à plusieurs enjeux:
•  répondre aux interrogations de certains financeurs (conseils régionaux, OPCA et OPACIFS) et prestataires de formation qui craignent d’être contraints à utiliser des standards différents pour toute publication ou réponse à un appel d’offres au niveau national, européen ou international avec un risque de double saisie;
•  faciliter l’accès à l’information du public sur l’offre de formation, quelle que soit sa provenance, grâce à une présentation standardisée et unifiée;
•  influer  sur  les  critères  à  prendre  en  compte  au  niveau  européen  pour  l’élaboration  de  la  norme  MLO  (Metadata  for  Learning Opportunities), afin d’aboutir à des formats d’échange et de description compatibles et interopérables entre les standards français et européens. Les critères communs seront pris en compte par L’AFNOR pour le référencement d’une norme nationale.


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21 juillet 2009

Disparition programmée de la Direction des archives de France

Pétition lancée par l'Association des archivistes français
Date de création : 17-07-2009
Date de clôture : 31-01-2010

Disparition de la Direction des archives de France : on détruit un outil indispensable à la démocratie.
L’Association des archivistes français déplore la disparition de la Direction des archives de France, diluée dans une « Direction générale des patrimoines de France », dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Cette réorganisation, prévue dans un contexte d'austérité, s'accompagne d'une baisse réelle des effectifs. Elle met en cause à moyen terme la visibilité de la fonction archives voire son existence même.

1) Les archives sont un outil majeur pour l’exercice de la démocratie. Elles constituent l’arsenal juridique et informationnel de l'État et des collectivités territoriales.
L’organisation des archives dès leur production s’inscrit dans le cadre de la défense des intérêts de l’Etat et des pouvoirs publics. Un dossier se constitue et se conserve de façon active et volontaire, et non de manière passive et hasardeuse. Les archives électroniques plus encore que les autres ne peuvent être préservées si on ne se préoccupe pas de leur traitement.
La transparence administrative et le droit pour chacun de connaître les raisons des décisions de ceux qui le représentent ainsi que leur mise en œuvre ne peuvent exister sans une organisation archivistique élaborée.
Or les archivistes savent bien qu’ils ne sont reconnus comme crédibles pour faire face à des destructions abusives que s’ils peuvent avoir recours à une autorité forte et clairement identifiée par l’ensemble de leurs partenaires (et non pas à un sous chef de bureau par exemple). Affaiblir cette autorité, c’est retourner à une situation vécue au XIXème siècle et qui a eu comme conséquence des pertes désastreuses de documents fondamentaux.
C’est aussi, alors qu’une nouvelle loi renforce les droits des citoyens en matière de transparence administrative et d’accès aux documents, la condamner rapidement à ne pas être véritablement appliquée.

2) Les archives constituent une des principales sources de l’information du citoyen et de la recherche historique. Elles construisent au quotidien la mémoire de demain.
L’affaiblissement du pilote du réseau, et de ses moyens d’action, fait planer une menace sur l’accomplissement de l’ensemble de ses missions
Le respect des règles et la normalisation des pratiques de traitement des archives sont des conditions sine qua non d’un État de droit. Le réseau des services agissant actuellement sous le contrôle de la Direction des archives de France comporte un millier de services d’archives, gouvernementales, territoriales et d’organismes privés chargés de missions de service public. Il a besoin d’une tête solide et visible pour l’animer et lui fournir un cadre normatif. La garantie pour les pouvoirs publics, les citoyens et les chercheurs de retrouver une information fiable et intègre passe par le maintien et même le renforcement de cette structure.
Pour toutes ces raisons, l’Association des archivistes français (AAF), qui représente une large majorité des responsables et des professionnels des services d’archives publics et privés, ne peut se résigner à ce gâchis.
Nous, signataires de cette pétition, soutenons l’action de l’AAF et demandons que la fonction archives soit maintenue et développée à un haut niveau de l’État, visible, avec des missions renforcées de contrôle sur les archives publiques, d’appui pour les services d’archives publiques et privées, disposant des moyens nécessaires pour faire autorité vis-à-vis des administrations et des élus de tous niveaux et piloter efficacement le réseau.

Pour lire les communiqués de l’AAF : http://www.archivistes.org/rubrique.php3?id_rubrique=37
Pour prendre connaissance des actions de l’intersyndicale CGT-CFDT contre la RGPP dans les archives, voir les sites  de la CGT Archives et de la CFDT Culture...

Pour signer, c'est .


21 juillet 2009

Du boulot grâce à Pôle Emploi ? Non, du profit !

Lu ce matin dans Les Échos

Débordé, Pôle emploi confie 320.000 chômeurs au privé... Le service public de l'emploi présente son plan d'urgence pour la rentrée. L'accompagnement par le privé, jusqu'alors limité, sera massif. Cabinets de reclassement et agences d'intérim s'arrachent le marché. Pôle emploi finalise son plan d'urgence pour la rentrée, que le secrétaire d'État à l'Emploi, Laurent Wauquiez, présente ce matin. L'accompagnement de 320.000 victimes de licenciement économique et chômeurs en difficulté va être confié à des opérateurs privés. Le mouvement sera lancé à la rentrée et s'étalera jusqu'à 2011. La direction de Pôle emploi et les partenaires sociaux se réunissent cet après-midi pour sélectionner les opérateurs retenus parmi la grosse quinzaine de candidats. Les grands cabinets de reclassement et les poids lourds de l'intérim sont à l'affût de ce marché de plusieurs centaines de millions d'euros. Expérimentée depuis 2005, une telle sous-traitance au secteur privé restait jusqu'alors limitée. En 2007 et 2008, seuls 46.000 chômeurs étaient concernés, mais les difficultés actuelles de Pôle emploi, dont les agents sont débordés, ont poussé à un passage accéléré à la vitesse supérieure. Les syndicats accompagnent le mouvement mais exigent un strict contrôle du travail des opérateurs privés.

Ce qu'on dit moins, c'est que le bilan des essais antérieurs a montré que les résultats étaient loin d'atteindre les objectifs annoncés en grande pompe. L'idée que les officines privées seraient plus proches de l'économie réelle et du marché du travail concret n'est qu'un vilain préjugé que ledit bilan a très clairement dénoncé ! Le monde ultra-libéral est décidément incorrigible,  il ne veut rien entendre ; et il est clair que la finalité de tout ça n'est pas celle qui est annoncée (lutter contre le chômage des peuples) mais bien de faire fonctionner des boîtes où la recherche du profit est le ressort principal de l'activité... Il aurait sûrement suffit de donner à Pôle Emploi les moyens de ses missions pour que l'appel à la concurrence (ici "faussée" et "déloyale", du moins entre le service public et les intérêts privés !) ne soit pas justifié.


20 juillet 2009

L'ADBS est entrée dans Wikipedia

img_1246368677439Ça y est ! Depuis fin juin [en fait, après vérification, il semble que cela fait bien plus longtemps !], un article de Wikipedia est consacré à l'association des professionnels de l'information et de la documentation ! Il était temps !

Alors, comme dit si bien Michèle, reste à compléter l'information et l'analyse qui y sont logées... Les quelque 5.000 adhérents ne seront pas de trop pour le faire...
Par exemple, peut-on vraiment dire que les bureaux régionaux (Lyon, Marseille, Grenoble...) relaient l'activité de l'association au cœur des régions ? L'association, du point de vue de son activité militante, elle  est où ? Dans les locaux de la délégation permanente où se réunit le bureau de l'association ou bien auprès des militants régionaux fort nombreux disséminés sur le territoire ? Je crois bien que je ne connais pas une association d'envergure extra-locale pour laquelle ce type de question ne se pose pas un jour ou l'autre...

Je sens monter la verve...

Pour l'histoire, je capture la version d'aujourd'hui.


18 juillet 2009

L’identité professionnelle, à l’épreuve ou à l’appui des mutations économiques ?

L’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes
à travers son Institut National de l'Orientation et de l'Insertion Professionnelles
organise un colloque
à Lille les 19 et 20 novembre 2009 :

L’identité professionnelle,
à l’épreuve ou à l’appui des mutations économiques ?

Destinée aux professionnels de l'orientation, de l'insertion et des ressources humaines, cette manifestation réunira des spécialistes internationaux, dans une approche pluridisciplinaire : psychologique, sociologique, économique et  pédagogique...

Toutes les informations (programme, inscription, etc.) sont sur le site de l'INOIP.

Entre autres invités, Marie-Christine VERMELLES, ma collègue Maître de conférences en Sociologie au CUEEP (& CLERSÉ), interviendra sur le thème "Identité professionnelle et construction des savoirs au travail".
Les mutations sociales et économiques génèrent une représentation de l’environnement et du marché du travail marquée, aujourd’hui, par l’incertitude quant à l’issue des stratégies de placement et de positionnement social pour les individus et, corrélativement, par la montée en puissance de structures et d’acteurs censés les soutenir et les accompagner à tous les moments clés de leurs choix, des inflexions ou des ruptures dans leur trajectoire professionnelle. Analysant des actions d’ingénieries de formation menées en entreprise, il s’agira de préciser comment la dynamique de construction des savoirs professionnels au travail s’inscrit dans une approche dialectique entre les dimensions narrative et réflexive - constitutives des identités « en crise » selon C.DUBAR dans son dernier ouvrage- et à en définir quelques déterminants : ressources des acteurs, rapport au pouvoir et prise en compte, par l’encadrement, du travail réel, stratégies des formateurs… Cette approche pourra nourrir un débat concernant les modalités par lesquelles il est possible, aux professionnels de l’accompagnement des projets et de la formation, d’intervenir dans ce processus de construction identitaire, au service notamment de la capitalisation/ reconnaissance de ces savoirs.


16 juillet 2009

Écrire la compétence en Information et Communication

Co-organisé par l'université Charles-de-Gaulle - Lille 3, les Archives Nationales du Monde du Travail (ANMT), la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC) et l'École des Hautes Études de Santé Publique (EHESP), un colloque se tiendra sous l"intitulé Écrire la compétence en Information et Communication les 8 et 9 octobre prochains aux Archives Nationales du monde du travail, à Roubaix.

Argumentaire du Colloque
On interroge ici la traduction en « compétences » des formations et des métiers de l'Information et de la Communication. Enseignants et responsables de formation, représentants d’associations professionnelles, chercheurs et étudiants échangent sur les compétences qu’ils revendiquent ou associent aux diplômés et professionnels de l’Information et de la Communication.
Envisager l’écriture de la compétence, c’est considérer la multiplicité de textes qui donnent formes à une professionnalisation dont on conviendra qu’elle est aussi discursive. Cette écriture est notamment observable dans la profusion de référentiels qui — par-delà leurs particularismes — trahissent de nombreuses similitudes normatives. Toujours la description y sert, explicitement ou implicitement, la prescription...

SIP

SOURCE : http://evenements.univ-lille3.fr/insertion-professionnelle/ où trouverez l'argumentaire complet, programme et modalités d'inscription.


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