Josquin sur France-Musique !
Maurice Bourbon présente le quatrième volume de son intégrale des messes de JOSQUIN dans le Magazine de France-Musique du 29 décembre 2011 :
Intéressant, non ?
Économies...
"Sinon, il faut quand même considérer que la plupart des éditorialistes ne sont actuellement pas au niveau des blogueurs et pourtant ils sont payés," dit Olivier le Neuromancien. Certes et c'est même une règle commune à toutes les filières de la (diffusion de la) création et de l'innovation : quand un créateur n'est pas DÉJÀ intégré dans réseaux financiers (ou simplement financés), sa création n'est pas prise en compte par son écosystème.
Ce qui est nouveau avec les blogs et autres moyens de diffusion propres au web, c'est que, même non prise en compte par l'écosystème, la création s'expose plus largement, devient accessible à qui veut/peut y accéder. Et ce, sans que cela donne plus de poids économique à ladite création.
On avait l'économie marchande, l'économie dite sociale et l'économie souterraine (le travail au noir) - trépied classique. On a maintenant, en plus, l'économie de libre exposition qui non seulement ne parvient pas à s'arrimer clairement au système économique global mais risque bien un jour prochain de déstabiliser ledit système : un trépied ne peut être bancal, ce qui n'est pas le cas d'un siège à quatre pieds ;-)
JOSQUIN, 4ème volume de l'intégrale des messes
Le 4ème volume de l'intégrale des messes de Josquin Desprez, engagée par Maurice Bourbon, sort le 10 janvier 2012 !
Deux nouvelles messes, la La Sol Fa Re Mi et la Gaudeamus, interprétées par l'ensemble professionnel Métamorphoses et par de jeunes chanteuses et chanteurs qui se destinent à une carrière musicale...
Vous pouvez lire le communiqué de presse "officiel" - sachant que toute l'information est sur le site de La Chapelle des Flandres, rubrique Discographie., notamment cette conversation entre Maurice Bourbon et ... Josquin Desprez.
Bonne écoute ! Et bonne lecture !
Un thésaurus européen des instruments de musique
MIMO, c'est le musée en ligne des instruments de musqiue, musée européen dont La Cité de la Musique est l'opérateur français.
Voici comment il est officiellement présenté à la Cité de la Musique : Articulé avec Europeana dans le cadre du projet de bibliothèque numérique européenne, avec la participation de la Cité de la musique, le projet MIMO vise à créer un point d'accès unique à l'information et aux ressources numériques concernant les instruments de musique détenus par les musées européens. Ainsi, les ressources numériques de onze grands musées européens pourront être moissonnées à partir des bases de données de ces derniers et mises à disposition de tous. Il s'agit notamment de 45 000 images d'instruments, 1800 fichiers audio et 300 clips vidéo. Présentation, news, événements, newsletter, etc.
Cette vaste Base de données propose un module de recherche avancée à partir duquel on a accès à une classification et, surtout, à un thésaurus riche, lui, de plus de 3500 termes. Ce dernier se présente en hiérarchie, en liste alphabétique et en liste permutée, malgré un module de recherche interne au thésaurus.
Depuis Europeana, on peut "démarrer l'exposition", c'est-à-dire visiter ce musée en ligne, admirer des photos, écouter des musiques et lire des commentaires.
La religion à la poubelle ?
Reçu ce matin dans ma boîte aux lettres :
Rencontres musulmanes 100 % GRATUITE
de la part de "Sonia de eMuslim.fr"
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Rencontres indiennes
- Création site internet
- Boutique Bollywood
désinscription : répondre ce mail et dite stop
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Comme quoi la religion n'échappe pas au dévoyement les plus marchands !
Ce message va suivre le même destin que celui que l'UMP m'avait envoyé en 2007 : poubelle ! - et je tire la chasse tout de suite ;-)
Un gouvernement à temps très partiel...
... pour cause de vacances ? Que nenni ! Tout juste pour animer la campagne électorale du non-encore-candidat-qui-sera-candidat, je veux parler du roi d'Maubeuge qui lance ses jeunes coursiers avant de se lancer soi-même...
Je n'invente pas ! C'est pas mon genre ;-)
C'est dans le Sarkogaro, pardon le Figarkozy, vous savez le journal indépendant de droite ! En page 3 du quotidien papier de ce 26 décembre 2011, il est titré que les ministres préparent le terrain.
La journaliste indépendante responsable de cet article confondant, Anne Rovan, est ravie de nous montrer comment les jeux de pouvoirs entre petits amis du roi d'Maubeuge font la vie de ce gouvernement si proches des Français. Elle trouve ça normal la Rovan ! Elle trouve ça sensas ! Intertitre au hasard : Les jeunes pousses du gouvernement veulent croire qu'elles auront aussi leur place au soleil. Légende de photo, toujours au hasard : Laurent Wauquiez (Enseignement supérieur) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie) pourraient tirer leur épingle du jeu à l'occasion de la campagne. Car ils sont nombreux les prétendants épinglables ! Il y a même plusieurs cercles : d'abord le premier sinistre soi-même et le sinistre droit-dans-ses-bottes, puis le petit cercle composé de Benoist Apparu (Logement), Valérie Pécresse (Budget), Luc Chatel (Éducation), Nadine Morano (Apprentissage) et Thierry Mariani (Transports), puis on élargit à Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie), Xavier Bertrand (Travail), Éric Besson (Industrie), Laurent Wauquiez (Enseignement supérieur), Édouard Courtial (Français de l'étranger), David Douillet (Sports). Bref une écurie en ordre de bataille pour la grande victoire. Bataille entre eux aussi - du moins j'espère bien ! Et que le meilleur gagne (après le roi d'Maubeuge certes) !
Et les membres du gouvernement - ces agents de l'État de haut rang si bien rémunérés - sont si proches des Français que, du coup, ces derniers payent la facture de la campagne électorale du bon roi d'Maubeuge grâce à laquelle chacun d'eux risque d'avoir une parcelle de ce pouvoir - qui prive les Français ordinaires d'une place au soleil, car, pendant que se déploie cet affairisme personnalisé, la misère et le chômage gagnent du terrain dans la population...
Moralité : en 2002, on a été obligé de voter Chirac ; dix ans après, on est obligé de financer la campagne électorale de ce si bon roi d'Maubeuge et de son clan !
Bonne année 2012 et vive la République !
Performances opérationnelles
- vu que nous sommes nombreux à avoir subi des retards significatifs (de quoi rater des correspondances, notamment)
- vu qu'il est arrivé trop souvent de faire le (long) voyage debout parce que la même place avait été vendue à deux personnes
- vu que ...
on dira que ce dividende est un impôt collectif déguisé, non ?
En tous cas, cela donne une drôle de définition pour ce que Les Échos appellent "traduction de très bonnes performances opérationnelles" !
C'est bien SNCF, continue comme ça ! Continue d'entuber le client, ça rapporte à la collectivité !
Le tout est de savoir ce que l'État (= notre bon roi d'Maubeuge) fera de cet argent...
L'apolitisme racontée au Figaro ;-)
Décidément, le principal élément de l'idéologie est l'idée selon laquelle le politique peut fonctionner sans idéologie, comme une technique froide et compétente ! François Brune, reviens ! Ils n'ont toujours pas compris ! Je ne rappelle pas l'ami Karl, parce que, là, j'aurai carrément droit au bûcher !
Le Figaro de ce 20 décembre publie un article dont le titre fatalement m'interpelle : Face à la crise, la droite espagnole préfère le pragmatisme à l'idéologie ! On notera ici l'écart de titre entre la version figaro.fr (d'hier) et la version papier (d'aujourd'hui) : argument de la crise qui justifie tout, qui contextualise tout, etc.
Intéressant : la volonté de ne pas tomber dans je ne sais quel idéologisme est le fait d'une coalition politique au pouvoir. Est-ce à dire que pour que tienne la coalition, il faut mettre les questions de valeurs idéologiques sous le tapis (voyez le début du chapô) ? Ou bien est-ce à dire que lorsqu'on est "aux affaires", on a fini de rigoler, on passe aux choses sérieuses (faut pas confondre discours de campagne électorale et discours de gouvernement - même si apparemment la coalition droitière n'a pas été prolixe question promesses), on devient technique ?
Est-ce à dire que pour que tienne la coalition, il faut mettre les questions de valeurs idéologiques sous le tapis ?
De fait, l'article passe son temps à montrer comment s'est construite et comment tient ladite coalition...
Ou bien est-ce à dire que lorsqu'on est "aux affaires", on devient technique pour raison de "pragmatisme" ? C'est bien ce que notre Figaro national présidentiel voudrait mettre en avant ! Je ne commente pas davantage, sauf pour relever que la page du quotidien sarkozien délivre moulte informations sur les "valeurs" (morales, i.e. religieuses) et autres options politiques qui sont bien des prises de position qui n'ont rien de techniques...
L'expression "bien gérer" est à elle seule problématique. Elle me rappelle ce que disait notre roi d'Maubeuge au début de son règne : "gouverner le pays comme on dirige une entreprise" ; et la crise sonne trop facilement comme un rappel à cette maxime. Sauf que "bien gérer" laisse un éventail de possibles dont les gouvernants se gardent bien d'étaler le large spectre...
La minute de lucidité figarodroitière vient en fin d'article : Les proches de Mariano Rajoy se veulent pragmatiques, précisément. « Les marianistes sont plus intéressés par le pouvoir que par l'idéologie », conclut Palomo. Le pouvoir pour le pouvoir, n'est pas ce qui définit le tyran ?
Tristounet, non ?