Franchement, il finit par tenir des propos dont la teneur est politiquement douteuse et la rhétorique d'un tout venant à pisser de rire (style : "au loto, 100% des gagnants ont joué") ! À tomber à la renverse !
Le candidat-président-bientôt-sorti se plaint. Il se plaint d'être à un contre neuf ! Il se plaint de ne pouvoir lutter médiatiquement à armes égales contre les neufs autres candidats !
Il va falloir qu'on lui apprenne à redimensionner son ego à ce candidat-là ! Pourquoi aurait-il à lui seul autant que les neufs autres candidats réunis ? Il n'a pas compris qu'il n'est qu'un candidat, un parmi dix, donc un contre neuf. Comme chacun des autres candidats. On dirait que le chantre du libéralisme, c'est-à-dire du règne de la concurrence, refuse la compétition ! JE VOIS LÀ LA TENTATION DICTATORIALE, si ce n'est carrément une posture dictatoriale.
Et du fond de son malaise (angoisse de perdre et regret de ne pouvoir modifier les règles constitutionnelles de la compétition démocratique), il va même jusqu'à en tirer l'argument qu'il n'est pas le magna de la presse qu'on prétend blabla blabla. À pisser de rire, je vous dis ! À tomber à la renverse !