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BRICH59
28 février 2008

On peut rire, non ?

SarkoRieur_gaucheTrouvé ce matin, une page superdrôle : http://fsu13apc.free.fr/fkda/subcon.htm.
Allez-y vite pour découvrir vos attirances profondes, enfouies dans votre inconscient, voire en dessous !

Reçu ce matin (merci à ces étudiants vigilants!), un diaporama hilarant et consternant à la fois : le mur de Sarko !


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26 février 2008

Questions d'engrenage...

Réagissant à l'augmentation de certains frais de scolarité universitaire décidée par Paris-Dauphine, le nouveau Président de l'UNEF pose devant le photographe de l'AFP :

article_unef

Deux réflexions m'assaillent illico.

  1. Tout compte fait, la photo devant laquelle pose l'étudiant est très plausible. On en a eu la démonstration ce week-end au salon de l'agriculture. C'est une représentation virile du premier des Français ?

  2. Le gouvernement va-t-il attendre que 60 millions de consommateurs sorte une étude pour engager une "opération coup de poing" contre l'élitisation socio-économique rampante de la formation des jeunes Français ?


24 février 2008

questions

Formidable quand même tout ce tintouin libéral autour de la personne de notre bon Roi d'Maubeuge !
Juste deux faits à approcher l'un de l'autre : le cirque grossier du salon de l'agriculture et la censure de Courrier International !

1.
Cirque grossier du salon de l'agriculture, où le premier des Français, celui qui se dit président de tous les Français, celui qui va donner avec aisance des leçons de morale à la planète entière, cet homme-là - car ce n'est qu'un homme - est grossier dans l'exercice de sa fonction ! On avait eu la racaille et le Kärcher, maintenant on a "casse-toi" "pauvre con" !
Je cite l'AFP :
Cette vidéo montre le chef de l'État, très entouré, souriant prenant un bain de foule et serrant des mains quand un visiteur d'un certain âge et portant des lunettes lui lance: "Ah non, touche-moi pas."
"Casse-toi, alors", réponds M. Sarkozy.
"Tu me salis", enchaîne le badaud.
"Casse-toi alors, pauvre con", réplique le président.

2.
Un journal espagnol et pas des moindres pense que notre roi d'Maubeuge est malade. L'hebdo Courrier international s'en fait l'écho et annonce l'article en haut de une.
Je cite Le Monde :

La Société des journalistes (SDJ) de Courrier international (Groupe La Vie-Le Monde), a dénoncé vendredi 22 février la décision de la régie publicitaire de la RATP, Métrobus, de refuser d'afficher la "une" de l'hebdomadaire, sur laquelle Nicolas Sarkozy est qualifié de "grand malade" (Le Monde du 23 février), voyant dans ce refus un "acte de censure". La SDJ "condamne également la manière dont la société Relay (Groupe Lagardère) a présenté l'affiche dans ses points de vente, pliant sa partie supérieure pour cacher le titre "Sarkozy, ce grand malade"."
"Un tel acte augure mal de l'indépendance rédactionnelle des titres de notre groupe si le Groupe Lagardère y devenait majoritaire", ajoute la SDJ de Courrier international.

3.
Vous je ne sais pas, mais moi, un tel homme, avec son allure de little cowboy de banlieue chic, lorsqu'il devient grossier alors que sa fonction l'appelle à la plus haute tenue morale, je pense qu'il n'est pas bien, qu'il est malade.
Et j'ajouterai que, vu la protection médiatique dont il bénéficie, ce malade est dangereux. Les pétitionnaires de Marianne ont bien raison de pétitionner... Je ne sais pas pourquoi, mais, subitement, je pense encore à Matin Brun... Et du coup je prends peur !


15 février 2008

No gadget

En réponse à une lettre collective (pétition) à paraître dans Marianne demain, notre bon Fillon dit ceci : "Il y a eu des élections présidentielles en 2007 et il y aura des élections présidentielles en 2012 et les Français choisiront et comme d'habitude les Français s'exprimeront avec liberté". Pas de quoi donc contester quoi que ce soit de l'action du divin élu...

Le devoir de mémoire m'oblige à rappeler que celui qui décida d'envoyer à la mort des milliers d'enfants juifs - dont le Roi d'Maubeuge veut que nos bambins portent la mémoire - avait été élu très démocratiquement au début des années trente...


14 février 2008

Le Roi amoureux des gadgets historico-idéologiques ?

Décidément, il est prêt à tout pour occuper le terrain historico- idéologique celui-là ! Y compris à "récupérer" des causes qui ne sont pas les siennes propres...
Après la lecture de la lettre Guy Mollet, jeune communiste français fusillé par l'occupant parce qu'il était communiste et enfant de communistes, il imposerait à chaque enfant scolarisé en CM2 de s'occuper de la mémoire d'une jeune victime de la barbarie nazie.
Mais il va en faire quoi notre gamin de 10 ans de ce bout de mémoire ? Lui qui voit tous les jours le racisme ordinaire et le mépris de l'humain s'étaler dans les strass et les paillettes...

Je suis plus âgé que notre Roi d'Maubeuge, mais je suis tout de même né après la guerre :

- je suis né après

  • les bombes états-uniennes de Nagasaki et d'Hiroshima, qui tuèrent et mutilèrent de très nombreux enfants qui avaient le seul et unique tort de se trouver là,

  • la barbarie nazie allemande dans sa funeste globalité - et pas seulement la Shoah : souvenons-nous des tziganes, et de tant d'autres, y compris de très nombreux enfants qui avaient le seul et unique tort d'être nés de ces parents-là,

  • la grande boucherie européenne de 14-18, qui n'épargna pas les très jeunes appelés qui avaient le seul et unique tort d'être nés là,

  • les exécutions sommaires des communards parisiens,

  • etc.,

  • et de tous temps, l'exploitation de la vie humaine, y compris celle d'enfants, à des fins de profits (financiers notamment) que quelques uns ;

- quand j'étais né, il y eut

  • la torture et les mésactions françaises en Algérie,

  • l'abondant déversement français puis états-unien du napalm respectivement sur l'Algérie puis le Vietnam,

  • les enfants embrigadés et maltraités, en Afrique et ailleurs,

  • la fabrication et la dissémination d'armes toujours plus meurtrières, dégâts "collatéraux" compris,

  • etc.,

  • et toujours et encore, l'exploitation de la vie humaine, y compris celle d'enfants, à des fins de profits (financiers notamment) que quelques uns.

Faudra-t-il qu'on fabrique un gadget historico-idéologique pour chaque cause, chaque manquement collectif aux droits de l'homme les plus élémentaires ? Si oui, alors je demande qu'on en n'oublie aucun !

Mais ne serait-il pas plus sage de décider d'appliquer et de faire appliquer les droits de l'homme les plus élémentaires, ne serait-ce que le respect de l'intégrité physique, psychologique et intellectuelle de chaque "exemplaire" de l'humanité ?
Mais ne serait-il pas plus sage de décider d'être impitoyable avec tous ceux qui bafouent de tels droits ?

En cette année de soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, et dans le parti-pris d'une acception large de l'expression "droits de l'homme" - c'est-à-dire des droits de liberté politique, mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels -, n'y aurait-il pas à cesser de jouer avec des gadgets dont la création ne fait que donner bonne conscience à ceux qui aujourd'hui bafouent ostensiblement de tels droits élémentaires ?


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12 février 2008

Contradiction ?

Les patrons français sont les mieux payés d'Europe, dit-on, chiffres à l'appui.
Chapô d'un article de Libé d'aujourd'hui : Avec 5,87 millions d'euros en moyenne selon le quotidien La Tribune, les PDG français sont les mieux payés d'Europe. En 2007, trois sur quatre auraient vu leur rémunération progresser de 40%.
Les salariés français eussent aimés connaître un progression quatre fois moindre... Eux à qui le pouvoir exécutif, copain des grands patrons justement, serine que "les caisses sont vides".

À l'évidence, elles ne sont pas vides pour tout le monde !

Et de quoi se plaint-on ? La France détient au moins un record sur le plan économique !


12 février 2008

Expansion ... de la pauvreté

Les pertes liées à la crise des subprimes évaluées à 400 milliards de dollars, titre une dépêche de L'Expansion.com ce 12 février :
400 milliards de dollars, soit plus de 275 milliards d’euros, c’est le montant que pourraient atteindre les pertes liées à la crise des subprimes aux États-Unis, selon le FMI. Les argentiers de la planète s’appuient désormais sur ces estimations. Elles ont ainsi été citées par le ministre allemand des finances Peer Steinbruck, à l’issue du G7 finances de Tokyo, puis reprises lundi soir lors de la réunion de l’Eurogroupe, par son président, Jean-Claude Juncker. «
D’après ce que je sais, ce chiffrage est correct. Nous avons invité les banques à faire aussi rapidement que possible toutes les vérifications qui s'imposent », a ajouté le Luxembourgeois. Le commissaire européen aux affaires économiques, Joaquin Almunia, a précisé que les pertes envisagées par le rapport du FMI ne concernaient « pas seulement des banques, mais toutes les institutions financières ».

Mais qui s'occupe des milliers de familles mises sur le trottoir américain pour avoir été embobinées par les vendeurs américains de crédits ? Monsieur Bush ? Monsieur Strauss-Kahn ? Monsieur Junker ?
L'Europe et les institutions internationales sont vraiment trop sociales !


12 février 2008

Neuilly, centre de la France

Neuilly-sur-seine est le centre de la France. C'est bien connu ! D'ailleurs tous les médias (ou presque !) le disent, parfois sans le dire tellement c'est évident !

Neuilly-sur-seine est la ville où la trahison est la plus dense à l'électeur carré. De mémoire d'électeur vivant, il y eut, dans l'ordre (pardon si je me trompe) :

  1. Nicolas profitant de l'absence du premier élu pour lui piquer sa place

  2. Nicolas trahissant l'un de ses administrés en lui piquant la femme avec laquelle il l'avait lui-même marié, puisqu'il était à la place du premier élu
  3. ladite mariée trompant son homme avec un ponte de la comm' (cet homme qui avait assuré avec d'autres l'organisation du congrès de l'UMP au Bourget où Nicolas Sarkozy avait été porté à la présidence de l'UMP en novembre 2004...)

  4. le fiston du premier élu (oui oui le Jean, ce garçon qu'il a eu avec dame Culioli [nièce de celui qu'il a remplacé comme premier élu], ce garçon qui a eu des démêlés avec la justice pour avoir eu un geste insultant sur la voie publique en 2005 [c'est ce qu'on dit, je n'y étais pas]) tuant politiquement le protégé de sa belle-mère provisoire (celle à cause de qui ses parents se sont séparés), intronisé candidat pour remplacer le premier élu par ce dernier soi-même

  5. ce dernier donc devant arbitrer en coulisses entre entre son propre fils et le chouchou de son ex...

  6. j'arrête : faut que j'aille bosser !

Shakespearien, non ?
shakespeare_hordeEt encore on ne sait pas tout ! Douce ignorance...
On n'ose d'ailleurs poursuivre dans la veine shakespearienne, par crainte de sanglantes éclaboussures...
Imaginez que la femme du premier élu prenne sous son aile ce pauvre Martinon déchu ! Pourquoi ? Tout simplement pour jouer à faire bing-bing. Peut-être aussi parce qu'il est né hors de France comme elle, lui aux Pays-Bas, elle en Italie. Vous voyez le tableau !

En tous cas, ce que je sais, c'est que Neuilly est tout petit (60.000 habitants ?) et que ce n'est pas le centre de la France, mais la droite pure et dure, refuge de la grande bourgeoisie dominatrice, celle qui fabrique pour son bon plaisir les hommes et les femmes de la Jet-Politique.


9 février 2008

Charognards ?

rama_yadeMoi, je trouve qu'elle y va un peu fort la Yade !
Traitant ceux qui s'attaquent à son roi chéri de "charognards", elle fait de ce roi chéri une charogne. Non ?

Charognard = animal qui se nourrit de charognes. C'est dans tous les dictionnaires.
Donc, pour Rama, le roi d'Maubeuge est une charogne. Bon !

Mais qu'est-ce qu'une charogne ?
Ouvrez les dicos !
Charogne = chair morte en état de décomposition plus ou moins avancée, viande avariée ; voire bête morte, cadavre d'animal en état de décomposition plus ou moins avancée. Par extension, on dira que c'est un individu qui se rend odieux par sa déchéance physique ou morale, ou par ses mauvais procédés. En argot, la charogne est un individu à la critique acerbe.
Moi, je trouve qu'elle y va un peu fort la Yade ! Il est pas mort le roi ! Ou alors elle veut nous laisser entendre qu'elle le trouve odieux ?

Non, plutôt que de traiter de charognards ceux qui osent dire du mal de son petit roi, elle ferai mieux de lire le grand Baudelaire, la petite Rama - ou d'écouter ce qu'a fait le grand Léo de cette superbe poésie des Fleurs du Mal :

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
À cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

On finirait par aimer la charogne !
De sacrés veinards, ces charognards !


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