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BRICH59
31 janvier 2008

Sarko tend vers Zéro

SarkoZ_roÀ force de vouloir à tout prix se présenter au bon peuple de France comme le Zorro des temps modernes, il finit par tendre vers le Zéro pointé :

  • Les fameux sondages qui font la pluie et le beau temps de l'intelligentsia politique contemporaine montrent que les Français, ceux qui ont glissé les fatidiques bulletins dans les urnes de mai 2007, ceux qui attendent toujours la réalisation de quelques promesses de candidat... font de moins en moins confiance à leur Zorro de service. Il n'y en a plus que quatre sur dix qui applaudissent encore le roi d'Maubeuge. Et c'est le Figaro Magazine qui le publiera samedi ! J'ai hâte de lire comment ils s'en sortent pour présenter ça (enfin, seulement si je l'ai encore gratis ! On a ses priorités financières !).

  • La claque du CA de la Société Générale qui, à l’unanimité et contrairement à l’avis de Nicolas Sarkozy, a décidé de maintenir le responsable en poste...

Juste les deux trucs les plus voyants ce matin. Autre chose ? Quelqu'un d'autre ?


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30 janvier 2008

BAL FOLK AMNESTY INTERNATIONAL

30 janvier 2008

Des adultes en formation échangent autour de romans...

TOURCOING
Un jeu de questions-réponses a ponctué, à l'hospice d'Havré, le festival du premier roman


Dans le cadre du festival du premier roman de Chambéry, qui se déroule tous les ans au mois de mai, l'hospice d'Havré (partenaire de l'événement depuis trois ans), a opposé ce vendredi Dominique Kopp et Élisabeth Brami, deux des lauréats sélectionnés par la bibliothèque de Mouscron, à une quinzaine d'adultes en formation au CUEEP pour un échange autour de leurs romans.
"Moi, lorsque je lis un livre, j'ai besoin de rencontrer l'auteur pour lui poser des questions, comprendre le pourquoi du roman. J'en ai déjà rencontré une centaine!", confie José, une bibliophile très engagée dans une passion à ce point dévorante que cette Neuvilloise s'était déjà déplacée, en mai, jusqu'à Chambéry pour suivre les lauréats de ce festival.
Ces derniers (au nombre de 16) sont en fait les auteurs de premiers romans parus en 2006, soigneusement sélectionnés par des comités de lecture. José était présente lors des six rencontres organisées du 22 au 26 janvier dans le secteur Tourcoing-Vallée de la Lys! Investie, son amie roncquoise, Marie-Claude, emmenée dans son sillage livresque, le confirme.

De beaux échanges
D'autres, peut-être moins passionnés mais sûrement autant voyageurs, se sont eux aussi laissés embarquer dans l'aventure que leur avait proposée le CUEEP (Centre université-économie d'éducation permanente). Ces derniers participaient à l'un des ateliers culturels du centre intitulé "À la rencontre des livres", qui ont eu pour objectif de les réconcilier avec la lecture.
Ils ont eu aussi, à l'hospice, tout loisir de transmettre leurs impressions et leurs interrogations aux deux écrivains. Des questions qui, bien souvent, ont fusé à la fin d'une lecture, et qui cette fois-ci ne sont pas tombées aux oubliettes... Après un timide premier échange, les lecteurs se sont délivrés des questions qui les tenaillaient. "Votre roman s'adresse-t-il plus particulièrement à un public féminin?". "Si vous deviez récrire le livre, referiez-vous la même chose?", demandait Stéphane à Élisabeth Brami, auteur de Je vous écris comme je vous aime (Ed. Calmann-Lévy). "Quelles sont les circonstances dans lesquelles vous avez écrit?", "Pourquoi l'histoire est-elle aussi sombre?". Ou encore: "Avez-vous écrit pour vous défouler?", se sont interrogés les autres participants, à propos de L'ordre des choses (Ed. Les Allusifs) de Dominique Kopp.
Autant dire que les deux écrivains, par ailleurs très impliqués dans la littérature de jeunesse, ont été mis sur le gril. Les lecteurs ont eu ainsi des éclairages à la fois précis et exhaustifs sur les textes et leur sens. Plus largement, ils ont même eu droit à une explication sur le parcours et l'expérience de l'écrivain, de son écriture, avec tout ce que cela comporte de regrets, de doutes et de folie "dont il faut profiter lorsqu'elle se pointe"... a fait remarquer Élisabeth Brami en conclusion d'un débat animé.

voixdunordsigné E.S.
La Voix du Nord

[Reprise du site de la ville de Tourcoing]


28 janvier 2008

Pub !

Notre bon roi d'Maubeuge est un objet de pub ! Si si ! Après l'île de Malte, c'est au tour de Raynair de surfer aujourd'hui sur la pipolisation volontaire du couple Speedy & Sexy !
Grand merci au Parisien. Aujourd'hui en France !

rynair

Les responsables du quotidien ne sont vraiment pas à la hauteur du frangin Bolloré - qui a su censurer une émission qui devait, sur Direct8, évoquer les relations entre notre roi et les femmes !


28 janvier 2008

L’illettrisme touche aussi les salariés

La Voix du Nord  -  édition du samedi 26 janvier 2008

VdN080126L’illettrisme touche aussi les salariés

SOCIÉTÉ  - Le Nord - Pas-de-Calais compte 15,5 % de personnes qui ne possèdent pas les savoirs de base en terme de lecture ou d’écriture. Une séance de travail au CUEEP de Lille.

C’est une salle de cours comme les autres, imprégnée d’une ambiance studieuse que vient simplement perturber le ronflement des ordinateurs. Nous sommes dans les locaux du CUEEP de Lille. Ici, c’est le public qui est un peu hors normes. Tous des salariés, en train de se remettre à niveau.

On croise par exemple Noël, un habitant de Tourcoing âgé de 44 ans, salarié d’une entreprise de ramassage des déchets, concentré sur son écran. «  Il s’agit d’un exercice où je dois répondre à des questions liées à l’informatique. » Comprendre la question et y répondre en utilisant l’outil informatique... D’une pierre deux coups évidemment. « Quand j’étais enfant, je n’ai jamais trop aimé l’école, ajoute Noël, pour justifier sa présence ici. Les profs ne s’occupaient pas de moi. Ils me disaient : "T’avais qu’à écouter !" Alors j’ai quitté l’école. J’ai travaillé comme maçon, puis dans le textile ».

Voilà donc comment les choses se passent, et comment on vient garnir les statistiques de ce qu’il faut bien appeler l’illettrisme : un acquis pas bien solide au départ, qui n’est ensuite pas entretenu. « Pour remplir des documents, quand j’avais une lacune, je demandais à ma sœur. » Le coup du sort intervient voici deux ans, lorsque le quadragénaire est embauché chez son actuel employeur, signant un contrat qui l’incite à suivre une formation. « Ça aurait été bête de ne pas le faire. »

« Un groupe motivé »

De fait, il semble motivé. À l’instar des quinze autres stagiaires âgés de 20 à 55 ans de cette singulière classe qui trouve son financement dans les entreprises et au conseil régional. « On a ici un groupe motivé, confirme Christine Duhamel, formatrice. Ils sont curieux, ils posent des questions. » La jeune femme a contribué à créer l’outil sur lequel travaillent ses élèves, un « ensemble multimédia pour l’individualisation en lecture et écriture » (EMILE). « Il renferme 1 200 exercices qui nécessitent écoute, lecture, compréhension, grammaire... Surtout, il permet un gros travail en autonomie. » L’autonomie... Finalement, c’est ce que vient chercher la Lambersartoise Cathy, jeune introvertie de 36 ans qui cherche en permanence à se cacher derrière son timide sourire. « Ma mère ne sera pas toujours là, murmure-t-elle. Et faire les papiers administratifs, ça posait problème. »  Alors depuis octobre, elle se prend en main. Deux fois par semaine, jusqu’en juin. « Le premier jour, c’était dur. Mais je veux aller jusqu’au bout. J’écris sur mon cahier. Je relis chez moi. » Son objectif: passer le permis. « Et, pourquoi pas, passer des concours... » Histoire d’oublier qu’elle a quitté l’école au niveau seconde et d’échapper à son quotidien d’agent de nettoyage.

Alain, lui, avait 16 ans quand il a quitté le système scolaire pour se lancer dans la mécanique. « Dans les mains, j’avais de la graisse plutôt qu’un stylo », résume-t-il. Il parvient quand même à rentrer dans la fonction publique territoriale, dans l’agglomération lilloise. «  Je savais qu’il y avait des possibilités de formation. » L’idée de progresser par le biais des concours le titille. Il se lance, à 42 ans. «  Faut se remettre dans le bain. Tenez, vous par exemple. Vous écrivez vite. Ça va tout seul. Moi, je suis obligé de réfléchir. Les conjugaisons, tout ça... Il faut se remettre dans le bain. » Des moments de découragement? « Oui, ça arrive. C’est dur à vivre. On se sent parfois isolé. On n’en parle pas. Mais on se rend bien compte qu’il est indispensable de savoir lire et écrire. » Christine, la formatrice, annonce la pause café. Certains stagiaires préfèrent rester plongés dans leur écran. « Le plus difficile, c’est de passer la porte. Une fois à l’intérieur, ça va. Ici, ils trouvent de l’ouverture vers les autres, de l’estime de soi. Et surtout, la reprise de confiance ... »

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CHRISTOPHE CARON [region@lavoixdunord.fr]


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27 janvier 2008

La Très Nouvelle Alliance

Le matin, je reçois dans ma boîte aux lettres (pas l'électronique, la "vraie") Le Figaro depuis une dizaine de jours et à titre gratuit.
J'ai par ailleurs la manie de lire tout ce qui traîne, tout ce qui tombe à portée de mon regard, de ma main.
Plaisir de tout lire, désir de tout comprendre, joie extrême de l'intellectualisation totale...
Bref, je viens de lire dans Le Figaro Magazine de ce samedi 26 janvier (p.36 et 38) la discussion entre un prêtre et un franc-maçon, respectivement Philippe Verdin, dominicain, et Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France. Cette lecture me plonge dans les abîmes d'une pensée complexe et difficile.

sarkocielRéflexions toutes personnelles et très rapidement jetées sur ce blog après cette confondante lecture :

  • Confusion des genres

Pratique sarkozienne s'il en est, la confusion permet de subrepticement bouger les repères et de brouiller l'analyse que les esprits critiques et tatillons dans mon genre pourraient faire de ce qui se présente aujourd'hui comme une politique désirée par une majorité de Français. Je n'insiste pas... En l'occurrence, il s'agit là de faire bouger les lignes entre pouvoir terrestre et pouvoir céleste, entre État et Église, entre vie privée (le fors intérieur comme refuge de la croyance) et vie publique (la république comme chose publique, res publica). Il s'agit de remettre en cause la ligne de séparation tracée en 1905 par la IIIème République. S'il on en croit notre dominicain de service, grand copain de notre Président de la République, ce dernier "veut tourner la page de la IIIème République". Au prétexte d'apaisement : "L'Église et l'État ne sont plus obligés de se regarder en chiens de faïence". Comme si c'était le cas aujourd'hui ! Je crois que frère Philippe en est resté au bon temps de l'anticléricalisme primaire que l'école laïque avait dû développer pour se protéger des assauts répétés d'une Église trop confiante dans sa suprématie morale et politique. C'était il y a longtemps, très longtemps... Et puis, le futur roi d'Maubeuge avait proposé qu'on efface de notre histoire commune l'annus horribilis que fut 1968. Maintenant, c'est carrément 65 ans d'histoire de France qu'il faudrait effacer, sinon oublier ! On baigne dans le déraisonnable le plus achevé.

  • Stratégie du pouvoir terrestre : attirer l'attention sur le céleste pour agir hors du regard critique

Mais pourquoi les gardiens de l'État républicain pourraient-ils vouloir ainsi amener une telle confusion des genres ?
Je crois qu'on a là le schéma classique des stratégies de la conversion du regard. Depuis la nuit des temps jusqu'à la philosophie libérale, en passant pas Staline et les autres, il y a une façon simplissime de gouverner les mains libres : on pointe le ciel, avec dans les yeux la lueur de l'espérance suprême, pour attirer tous les regards vers le ciel - c'est-à-dire ailleurs que là où l'action se déroule (sur terre) - dans l'attente de l'objet supposé de l'espoir existentiel de celui qui montre le ciel... Le détournement des regards laisse les mains libres à celui qui détient le pouvoir terrestre. Quand c'est ce dernier qui incite à un tel détournement des regards, on comprend immédiatement l'intérêt d'une telle incitation... "Regardez là-bas rutiler les feux de l'esprit et les braises de l'espoir ! Moi, je m'occupe de vos affaires d'ici-bas !" dit-il en substance...
J'ai développé ailleurs la profondeur d'une telle manipulation.

  • Incompatibilité foncière entre le sarkozysme et les Évangiles...

La pertinence tactique de cette manipulation est d'autant plus évidente que les catholiques représentent une part importante de l'électorat sarkozien. Les catholiques n'ont pas besoin d'être convaincus qu'ils doivent détourner le regard politique : il suffit de leur faire oublier les frasques peu catholiques de notre roi d'Maubeuge ; et si la manipulation convainc aussi les mécréants, c'est toujours ça de pris ! D'où le prosélytisme avancé par le gardien de notre Constitution républicaine.
Ceci dit, je me suis laissé dire qu'il y avait comme un problème : ce que prône notre bon Roi d'Maubeuge n'est pas franchement catho-compatible. Le grand mépris pour l'humain qui se dévoile dans le traitement de la question des immigrés n'en est que l'un des aspects ; il y a aussi la façon de traiter les hommes et les femmes que le capitalisme rejette sans vergogne et sans honte dans les profondeurs du dépouillement matériel, dans la pauvreté - après avoir utilisé leur force de travail ; façon de tout faire pour que l'enrichissement des uns (les moins nombreux) se fasse sur l'appauvrissement des autres (les plus nombreux)... Je n'ai jamais lu cela dans les fameuses "Bonnes Nouvelles".  Bien au contraire, quand j'étais petit, on m'a expliqué que la grande différence entre la vieille alliance (ancien testament) et la nouvelle alliance (christianisme), c'était l'humanité du divin, le Dieu fait homme, la valorisation de chaque vie humaine dans sa singularité et dans son humanité, etc. Quand le catholicisme veut fonctionner comme leurre au service du libéralisme économique, l'humain n'y est plus. C'est pourtant ce catholicisme-là, intégrisme de la plus belle espèce, que promeut le pouvoir terrestre en France aujourd'hui, la main sur le cœur et le regard vers le Très-Haut. Simon Weil (avec un W) ou Madeleine Delbrêl doivent se retourner dans leur tombe !
Je crois que nous sommes perdus. Que l'humanisme n'est plus de mise et que l'homme est condamné à subir toujours davantage les effets d'un capitalisme fournisseur officiel des règles sociales et économiques...
 

À moins qu'il ne nous faille, pauvres électeurs que nous sommes, aller déposer un cierge à Rita, sainte patronne des causes désespérées, pendant que frère Nicolas se paye notre tête et celle de nos enfants ?
Saint Bigard, priez pour nous !


23 janvier 2008

Bertrand SCHWARTZ à l'honneur dans le Nord-Pas de Calais

BS_mainsVoilà plus de dix ans que je demande à Bertrand Schwartz de me confier ses archives "praticiennes" pour en assurer l'accès aux praticiens de l'éducation permanente et pour me régaler à en produire la "valorisation documentaire". Grâce à l'appui de quelques uns de mes amis qui sont aussi les siens, j'ai obtenu gain de cause...

Résultat immédiat : Bertrand Schwartz va signer une convention de dépôt d'archives personnelles avec le Conseil Régional. À la clé : dans un premier temps, travail archivistique mené par le service des Archives du Conseil Régional ; dans un deuxième temps, valorisation documentaire par le CUEEP (bibliographie dite herméneutique) ; enfin, publication (mise à disposition) via le C2RP et les Archives du Conseil Régional... Mais ça, c'est pour plus tard. Le projet reste à ficeler. Dans l'immédiat, la signature de la convention de dépôt d'archives ne se fera pas dans une manifestation discrète : la Présidence du Conseil Régional s'est montré très intéressée par tout ça et y a vu, entre autres (aidée en cela par mes ami[e]s de la Région), l'occasion de valoriser le travail d'Histoire & Mémoire de la Formation Permanente en Nord-Pas de Calais de Gérard Mlékuz.schwartz

Bref, on en est maintenant à l'organisation, le 28 février prochain au Nouveau Siècle, d'une

JOURNÉE SUR
L’HISTOIRE DE LA FORMATION PERMANENTE
DANS LA RÉGION NORD PAS-DE-CALAIS
EN PRÉSENCE DE BERTRAND SCHWARTZ
.

Cette journée comprendra deux temps.

Le matin, demie journée réservée (sur invitation), sera, sous la présidence de Daniel Percheron, le temps des politiques qui, d'une façon ou d'une autre, ont croisé Bertrand Schwartz sur leur chemin. Jacques Delors est d'ores et déjà annoncé... Cette matinée sera l'occasion de visionner une série d'extraits du film Région pionnière puis un montage fait à partir de l'entretien que B.Schwartz avait accordé à Gérard Mlékuz en 1995, gravé sur le premier des trois DVD qui composent le coffret Histoire & Mémoire de la Formation Permanente en Nord-Pas de Calais, produit par le Conseil Régional. La matinée se terminera avec la signature de la convention de dépôt d'archives...
pour189L'après-midi, demie journée ouverte (sur inscription auprès du C2RP), sera le temps des praticiens. Il s'agira d'évoquer la pertinence actuelle (et future!) des intuitions schwartziennes, de montrer comment les expériences fondatrices de Bertrand Schwartz ont germé sur les territoires. Les débats seront animés par Odile Plan, l'une des nombreuses personnes qui firent un (long) bout de route avec Bertrand Schwartz. Une table-ronde s'animera, composée de personnalités régionales porteuses des valeurs prônées depuis toujours par Bertrand Schwartz. Ma collègue Catherine Schmitt en sera pour ce qu'elle a produit dans le souffle de la méthode MSE (automédiatisation collective...), à Tourcoing notamment. Bertrand Schwartz et la région Nord-Pas de calais, deux histoires qui se sont souvent croisées, s'accompagnant l'une l'autre...
La journée sera clôturée par Lucie Tanguy, sociologue de la formation et de l'imbrication emploi/formation mais aussi "grand témoin" de l'action plurielle de Bertrand Schwartz.

Il y a deux ans, lorsque j'ai senti que Bertrand allait accepter de nous confier ses archives et que j'ai commencé, avec d'autres, à penser "projet", je ne pensais pas que j'enclencherais une telle manifestation. C'est comme ça ! L'un des intérêts majeurs de cette manifestation est qu'elle donnera l'occasion de diffuser très largement le coffret de DVD de Gérard Mlékuz : édition d'exemplaires qui seront disséminés dans tous les centres ressources emploi-formation de la région. À quoi on peut ajouter un DVD dit de synthèse qui sera diffusé encore plus largement et qui comprendra une présentation du coffret ainsi que l'étude rédigée par Gérard...


Image1Au fait, si vous avez dans votre bureau, chez vous, dans vos dossiers, des documents impliquant (je ne dis pas engageant) notre homme, je suis preneur... Serge Évrard a commencé. Je me suis laissé dire que Daniel Poisson était prêt à en faire autant. La valorisation documentaire que je souhaite mener à bien sera tout sauf académique : tout document éclairant la moindre parcelle de l'histoire que nous avons construite en compagnie de Bertrand Schwartz est "éligible" !

Merci de me contacter.


21 janvier 2008

Menteur ou girouette ?

Lu sur le site de Marianne, l'extrait de discours du rhéteur en chef de la politique française le 9 mai 2004, au Conseil national de l'UMP, à Aubervilliers... Intéressant ! Avec la question subséquente : celui qui est devenu aujourd'hui le Roi d'Maubeuge est-il un menteur ou une girouette ? Écoutons-le :

Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec.
Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté et la souveraineté, c'est le peuple. À chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.
Si nous croyons au projet Européen comme j'y crois, alors nous ne devons pas craindre la confrontation populaire.
Si nous n'expliquons pas, si nous ne convainquons pas, alors comment s'étonner du fossé qui risque de s'amplifier chaque jour davantage entre la communauté Européenne et la communauté Nationale ?
Je le dis comme je le pense, simplement : je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d'en tirer la conséquence qu'elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l'on prenne la peine de solliciter directement l'avis des Français.

Et quand on visionne l'enregistrement vidéo de ce moment politique fort, on ne peut qu'aimer ce grand "démocrate", et même que la foule UMP en délire l'applaudissait à tout rompre ! Si si ! Regardons-le :

Bah ! C'était l'bon temps !

Je ne sais pas pourquoi, mais, subitement, je pense encore à Matin Brun... Et du coup je prends peur !
Parce que, quand même, quand il dit le mot "peuple", ça me met mal à l'aise. C'est qui lui ? C'est qui les cadres de l'UMP ? C'est qui le peuple ? Pour qui se prend-il lui ? Et eux ?


20 janvier 2008

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !
Pas vraiment de retour : il n'est jamais parti !
Mais maintenant, c'est le parti lui-même qui le demande !
L'UMP, que le Roi d'Maubeuge a soumis, appelle de ses vœux l'intervention de son maître, non pour que ce dernier gère son domaine privé (l'UMP), mais pour qu'il redorer son blason à lui !

C'est du moins ce que dit l'inénarrable Devedjian dans une interview au Journal du dimanche de cette semaine ! On y apprend que Sa Majesté Sarkozus-collusionis-rex est l'antiTartuffe. On entend le godillot-chef se plaindre de l'incurie intellectuelle et politique de la populace :  Les gens, dit-il, ne retiennent que les images du luxe. C'est plus facile et plus amusant de regarder les photographies d'un couple heureux que l'argumentaire juridique et austère de la réforme du contrat de travail. Cette petite révolution, c'est vrai, marque pour l'instant moins les esprits que les images sur papier glacé.
Pauvres de nous ! Pauvre de lui ! Pauvre presse !

Tiens, ben, justement, le détricotage du droit du travail, si on en parlait aux "gens" sans mensonge ni duperie, avec "transparence" et respect de la personne humaine ? Chiche ?

Bref, le godillot en chef attribue la baisse de popularité de son patron à un "effet pervers" de la fameuse transparence. Il enchaîne en disant préférer un président bling-bling à un candidat plan-plan. On voit ici que le niveau du discours politique monte quand il chausse la paire de godillots ! Les attaques ad hominem sont toujours de la partie dans le parti... sûrement un effet de la transparence ! ou du manque d'épaisseur !

Notre godillot en chef pense que la baisse de popularité de son boss est provisoire et qu'avec son engagement dans les municipales, le président regagnera du terrain... En tous cas, avec des propos comme ça, si transparents, la lettre envoyée à François Hollande et Didier Mathus par Michel Boyon, le président du CSA, en réponse à leur requête concernant le temps de parole de Nicolas Sarkozy dans les médias audiovisuels s'illumine d'une transparente clarté : on sait pour qui roule le CSA !

Voilà une des facettes les plus visibles de la transparence toute berlusconienne de Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio !


19 janvier 2008

Signatures

Le 3e Grand Prix de la Campagne Citoyenne co-organisé par l’Association des Agences de Conseil en Communication (AACC) et l’Assemblée Nationale a été décerné le 16 janvier 2008 à

Amnesty International pour sa campagne Signatures

 (réalisée par l’agence TBWA\PARIS). Ce film montre en 2mn15 différentes formes d’atteinte aux droits de l’homme que la force d’une seule signature réussit à faire disparaître.
Soutenu par BNP Paribas, la Chaîne Parlementaire Assemblée Nationale et Metro France, le Prix de la Campagne Citoyenne vise à promouvoir les campagnes de communication dont la vocation est d’améliorer un comportement individuel ou collectif.

Clique directement sur la vidéo


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