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BRICH59
18 janvier 2008

Aujourd’hui...

Le problème de la France aujourd’hui, c’est que les salaires sont trop bas et que les prix sont trop élevés. Je veux SarkoBiaisque les heures supplémentaires soient toutes rémunérées 25% de plus que les heures normales, quelle que soit la taille de l’entreprise, et qu’elles soient exonérées de toutes charges fiscales et sociales pour qu’elles soient plus payantes pour les salariés et moins chères pour les entreprises. Quatre heures de travail en plus par semaine sans charges, c’est immédiatement 1 980 euros net en plus à la fin de l’année pour tout salarié rémunéré au SMIC. Je veux que notre économie soit plus dynamique, plus prospère, que les salariés aient des emplois plus qualifiés, pour que les salaires de tous soient plus élevés. Je n’augmenterai pas les impôts car les impôts, c’est moins de pouvoir d’achat pour tous les Français.
Ce propos date du 16 février 2007 et se lit encore aujourd'hui sur sarkozy.fr, avec le titre suivant : Je veux être le Président du pouvoir d'achat.

Intéressant ce propos, intéressant de le rapprocher de ce que dit aujourd'hui l'élu des Français, je veux dire la même personne qui en février 2007 était candidate et qui aujourd'hui est Président de la République.

Et que ce Président-là, il dit aujourd'hui que le français qui se plaint de ne pas avoir un pouvoir d'achat à la hauteur de la satisfaction de ses besoins sociaux vitaux, que ce français-là n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Et que s'il veut augmenter son pouvoir d'achat, il n'a qu'à augmenter sa cadence de travail, il n'a qu'à bosser plus d'heures, etc.

Bref la promesse se voudrait oubliée ! La rhétorique de l'envers faisait bien son œuvre... Aujourd'hui, il est question de contrepartie (le fameux gagnant-gagnant), alors qu'il est clair que les salariés ne peuvent être en situation de dialogue d'égal à égal avec un patronat trop sûr de lui, chômage aidant... car le chômage profite aux patrons, c'est établi - mais personne ne le dit clairement. Le jeu de dupes peut continuer.

Pour Nicolas Sarkozy qui, pendant la campagne électorale, s'était présenté comme "le président du pouvoir d'achat", la tache va être complexe, comme dit Jean-Marcel Bouguereau sur le site du NouvelObs !
Ça, c'est sûr ! La tache que le libéralisme rhétoriquement habile a produite sur la civilisation humaine est énorme et n'a pas fini de s'étendre pour contaminer l'ensemble du tissu humain tel un maïs OGM en plein champ !
Quant à la tâche, il faut y être dur, si l'on veut dénoncer sans relâche les malversations langagières de notre bon Président et de sa bande de suppôts champions de la rhétorique du mensonge et de la culpabilisation des foules.
Pour aujourd'hui...


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16 janvier 2008

Le goupillon et le tableau noir !

Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme de l'engagement porté par l'espérance.

Qui a dit ça ? Le responsable d'une école confessionnelle qui fait sa publicité au moment des soldes inscriptions scolaires ? Le pape qui, s'emparant du pouvoir terrestre, se prend pour le souverain absolu et universel ? Le primat des Gaules qui vient de se faire élire Président de la République ? Le curé de ma paroisse dans son œuvre de catéchumène ? Le bon pasteur qui veut sauver malgré elles les brebis égarées ?

Clique , perspicace lecteur, et tu auras la réponse !
Ou alors directement ici, à la source (divine?).

Si si !
C'est le représentant officiel de la RÉPUBLIQUE FRANÇAISE !
Celui-là même qui écrivait à son Ministre de l'Éducation "Nationale" en juillet dernier :
L'éducation a été l'un des enjeux majeurs de la campagne électorale. Nos concitoyens la savent essentielle pour l'avenir de leurs enfants et même de notre pays tout entier. L'école est un maillon déterminant de la civilisation que nous voulons construire et dans laquelle nous voulons vivre. La mission qui est la vôtre au sein du gouvernement revêt dès lors une importance toute particulière. Il vous incombe de rétablir l'école dans sa mission fondamentale de transmission des valeurs, de formation des intelligences, d'élévation des esprits, de préparation à la vie adulte et professionnelle, de pilier de l'égalité des chances, en ayant à cœur que l'école regarde vers l'avenir et non pas qu'elle cultive la nostalgie du passé. [C'est moi qui souligne]
Aucun gouvernement ne peut prétendre faire de l'éducation une priorité s'il ne commence pas par revaloriser la condition enseignante. C'est pourquoi nous avons engagé avec vous-même les travaux et les concertations nécessaires à cette fin. Nous souhaitons que l'autorité des professeurs soit respectée, que leurs compétences soient reconnues, que leur formation soit mieux assurée. Vous garantirez la liberté pédagogique des enseignants
etc.

Sic et re-sic !

Que s'est-il donc passé entre juillet 2007 et décembre de la même année ?
Le roi d'Maubeuge aurait-il rencontré Dieu lui-même derrière le pilier d'une cathédrale ?
Ce dernier lui aurait-il dit que les mensonges n'étaient plus de mise, qu'il fallait enfin dire la vérité, la vérité de son cœur, la sincérité de son projet pour la France et pour le monde ?
Va savoir, dépité lecteur !

En tout cas, soyons reconnaissants à l'église romaine d'avoir joué du sérum de vérité ! corbeau_renardLes naïfs qui ont voté pour le cheval fougueux en mai dernier vont peut-être avoir la révélation... de leur naïveté ! La leçon de La Fontaine - que nous avons tou(te)s apprise par cœur à l'école républicaine est toujours hélas très actuelle :

Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendroit plus.

Si seulement c'était vrai ! ... Il faut y croire !


15 janvier 2008

Sacrée Roumanoff !

Anne Roumanoff allume Sarkozy en compagnie de Drucker !
C'est ici ou ici ou ... La liste des url pour voir est longue...
À voir absolument !
Moi, les comiques me font rire. Même si le fonctionnement actuel du pouvoir est des plus inquiétants. Pas toi, dépressif lecteur ?


14 janvier 2008

Quand l'Action Collective de Formation de Sallaumines-Noyelles sous Lens fêtait ses 20 ans !

Ressortie (retrouvée ! je l'avais quasiment oubliée !) de mes cartons, une bibliographie produite pour les vingt de l'ACF de Sallaumines-Noyelles sous Lens. Elle s'intitule 1971/1991 - Vingt ans d'action collective de formation à Sallaumines, Noyelles-sous-Lens, Méricourt et Loison-sous-Lens : repères bibliographiques. Présentée sous deux format (signalétique et analytique), elle faisait partie du dossier distribué aux participants à la petite fête organisée en 1991. La version signalétique fut intégrée dans un article de mon ami André Tarby (Globalisation des moyens et mise en synergie des dispositifs de formation, Actualité de la formation permanente, 112, mai-juin 1991, p.6-25 ; la bibliographie est aux pp.18-19)...

Voici le texte introductif de ces repères bibliographiques
1971/1991
L'Action Collective de Formation de Sallaumines, Noyelles sous Lens, Méricourt et Loison sous Lens fête ses vingt printemps...
Ce qui peut-être distingue cette action collective des autres, c'est son statut de terrain de recherche-sujet d'écriture. En vingt ans, pas une année sans qu'un acteur ou un chercheur n'écrive.
L'action collective est comme un texte giganstesque, tissé jour après jour, entrelaçant discours et paroles, raison et récit...
Bien sûr, dans ce vaste tissu, tout n'a pas la même valeur, la même place. Certains textes en constituent la trame, ce que l'on pourrait appeler « l'épine scientifique dorsale » (les fameux « rapports » collectifs de 1976, 1978, 1979 puis 1984). D'autres en sont comme des développements, des approfondissements partiels (les travaux universitaires de Claude Dubar, Michel Feutrie, Jacques Hédoux, Bruno Richardot, etc.). D'autres encore s'attachent à (re-)présenter des recherches ou des écrits existants. D'autres enfin, aux formes variées, apportent des éclairages partiels, individuels ou collectifs, historiques ou scientifiques, sur l'action collective et son environnement.
Ces
Repères bibliographiques n'ont pas la prétention de l'exhaustivité. D'une part, toute une littérature souterraine, aussi abondante qu'éclairante, n'a pas été prise en compte. D'autre part, des textes des deux dernières catégories n'ont pas été mentionnés, parce qu'ils sont non disponibles ou redondants.
Ces
Repères bibliographiques n'ont pas davantage la prétention d'être une œuvre. Le travail reste à accomplir qui mettra en perspective tous ces textes, laissant voir leurs articulations mutuelles, comme s'il s'agissait là d'un organisme vivant. Puisse ce document inciter à une telle entreprise !

Dix-sept ans plus tard, je maintiens que la bibliographie est un organisme vivant. L'herméneutique documentaire ne dit pas autre chose...


12 janvier 2008

L’évolution d’internet d’useweb aux blogs et au web sémantique

Eric_SebdroiteÉric Delcroix - qui se caractérise lui-même comme un "touche à tout de la communication et de la formation" - est un de ces professionnels de la documentation et de l'information pleins de ressources et toujours en quête de l'innovation praticienne partagée. Il dirige Ed Productions. Il est aussi l'animateur de Blog en Nord. Il est encore enseignant à l'UFR IDIST de Lille3... Et sa connaissance des pratiques de e-communication, il compte bien la partager. Ce sera le mardi 29 janvier, à partir de 9h30, à la CCI Lille-Métropole (salle Jean Goudaert), à l'invitation de la délégation régionale de l'ADBS, dans le cadre du Club Informatique Documentaire.

Au terme d’une décennie charnière pour la communication et l’information électronique, Eric DELCROIX fera le point sur l’évolution d’internet. Il nous exposera comment  nous sommes passés de Usenet, du web statique, de Deuxième monde, des groupes de travail aux blogs, aux flux RSS, aux "CMS modulaires", à MSN, aux wiki, à Second Life pour demain employer les réseaux sociaux en nomade . Cette intervention nous permettra de mieux appréhender les nouveaux outils actuels et d’esquisser des perspectives d’avenir.

Venez nombreux, c'est ouvert à tou(te)s et gratuit. Il suffit de s'inscrire auprès d'Isabelle ou de Françoise.


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11 janvier 2008

Lille en état de siège !

Le matin, pour aller de bonne heure, au turbin, je traverse Lille dans ma belle auto.
Ce matin, vers 6h45, le spectacle est affligeant ! Lille est en état de siège ! Véridique !
De quoi foutre la pétoche au moindre badaud. De quoi faire aller en fourrière la moindre auto stationnée à son habituelle place nocturne. La police gênait la circulation ce matin vers 6h45 aux abords de la Préfecture. Elle gênait la circulation pour pouvoir enlever de la voie publique des autos citoyennes sagement garées pour une nuit bien méritée... Même le métro est de la partie, qui ne desservira pas les plus centrales des stations. Des lignes de bus urbain sont détournées. Des quartiers entiers bouclés, dont celui de la gare (!), etc. Car, quand le Roi d'Maubeuge se déplace à Lille, les citoyens doivent modifier leurs habitudes de vie citoyenne et économique. Les lillois pris en otage du protocole sécuritariste sarkozien, en quelque sorte ! Les grèves de la SNCF de l'autre fois, c'est rien à côté, si on fait le ratio qui prendrait en compte le nombre d'activistes à qui on doit tout ça ! Un seul être se déplace et tout est chamboulé ! Et encore, paraît qu'il n'en a que pour une heure ! Je n'ose pas imaginer le bazar si le Roi d'Maubeuge avait prévu de travailler à Lille toute la journée, par exemple pour rencontrer les élus du coin, qui ont mille et une raisons de se plaindre du désengagement chronique de l'État sur tous les plans...
Normal tout ça, non ? Lis le billet d'Indymedia, tu seras édifié, patient lecteur !

J'avais déjà remarqué ça, même que le Roi d'Maubeuge n'était que ministre. Les enfants des écoles de Lambersart avaient dû être dérangés dans leur conduite à la cantine scolaire, aussi bien que le Président du Conseil Général du Nord avait dû garer son véhicule plus loin. Souviens-toi, fidèle et coriace lecteur ! À croire que ce n'est pas la fonction qui veut ça, mais le bonhomme Sarkozy. Qu'il soit ministre ou roi, peu importe, il faut l'état de siège.

Pour montrer quoi ? Pour dire quoi ? Hein ?


8 janvier 2008

Dieu et ses saint(e)s

Ça y est ! Là, c'est vraiment dit : le Roi d'Maubeuge est un Dieu !
Présentation de Mathieu Le Sire : Il a vingt ans et excerce la profession d'aide soignant à l'hôpital Necker à Paris. 154x114_iLyROoaftDDZ_2Chaque jour, d'Evreux il fait le trajet par le train. Mathieu Le Sire travaille 40 heures par semaine et est payé 35. Cela ne l'empêche pas d'être un militant UMP qui a découvert sa foi en Nicolas Sarkozy il y a trois ans. Aujourd'hui, à Evreux, il milite comme il respire, avec la sincérité et la fougue d'une jeunesse qui découvre le monde politique comme un rêve où tous les espoirs sont permis. Il faut respecter cette  espérance-là sans porter de jugement hâtif. C'est ce qu'on peut lire sur Wikio, sans qu'on sache qui est l'auteur du billet. S'il est de Mathieu Le Sire, il parle de lui à la troisième personne (?). Si non, le billet est anonyme (?). En tous cas, une analyse sémantique sauvage de ce court texte serait très éclairante sur le "sous-texte" qui y fonctionne.

Bref, tu auras compris, mécréant que tu es, cher lecteur fidèle, le Sire a rencontré son Dieu et demande qu'on ne le juge pas hâtivement, lui qui a trouvé sans hâte le réconfort et la transcendance salvatrice.

Le Roi d'Maubeuge a finalement bien fait d'aller au Vatican tenir les propos qu'il a tenus, et d'y aller avec sa cour ses saints. Nom d'une pipe, comme dirait Saint Bigard !


8 janvier 2008

Durable, vous avez dit "durable" ?

Le développement durable, la tarte à la crème depuis une dizaine d'années, la crème de la rhétorique tranquille, celle qui écrase tout sur son passage.
Un jour, j'ai rencontré le "développement durable" sur mon chemin professionnel et n'y ai vu que de la rhétorique. Je crois que mon directeur de l'époque m'en a un peu voulu de ne pas donner suite comme il l'attendait à sa demande. Ça aurait pu rapporté des sous. Ça aurait pu ! Sauf que moi, travailler sur et avec vent sémantique, ça me gonfle !

Depuis ce moment-là, on a en effet vu fleurir, comme champignons sous la rosée libérale, des slogans publicitaires à se tordre de rire, si l'enjeu n'était pas l'entourloupe commerciale et idéologique généralisée.

Lu ce matin dans Premières synthèses, n° 02.2, de ce mois de janvier, ceci : 42% des jeunes sortis de CIVIS depuis le début du dispositif ont accédé à un "emploi durable" à la sortie, à savoir un emploi d’une durée réelle ou prévue supérieure à six mois hors contrats aidés du secteur non marchand.

On appréciera le taquet à partir duquel on estime le durable en matière d'emploi des jeunes.
Rendez-vous compte : 6 mois, c'est toute une vie !

Une vie économique placée sous le signe de la "jetabilité" des hommes et des femmes qui travaillent et dont l'employabilité, comme on dit, consistera à être capables de sauter d'une durabilité à l'autre, au gré des caprices des "décideurs". Belle durabilité en vérité !

Ce matin, dans ma boîte aux lettres, j'ai également trouvé une invitation de Laurence, ma copine du MEDEF. Elle a le plaisir, dit-elle, de m'inviter à assister à un événement-média exceptionnel : "Le développement durable: l’atout concurrentiel de l’offre France", à l'issue duquel les fédérations adhérentes signeront une charte d'engagement. C'est le 10 janvier. Si quelqu'un veut y aller, c'est ici qu'il faut s'inscrire.

Moi, j'irai pas !


6 janvier 2008

Censure à l'Université

L'ARESER, association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche (fondée par Pierre Bourdieu en 1992), a lancé une pétition contre la censure dans les Universités, en réaction à un événement qui s'est déroulé à la Sorbonne début décembre.

En voici le début du texte :
Ce qui s'est passé le 5 décembre 2007 à la Sorbonne est grave, en soi. Et l'on n'ose imaginer que cela augure de la « Nouvelle université » qui va naître de la loi LRU ? [suite]
Pour connaître l'objet du délit (le film censuré par le Président d'Université), c'est ici.
Pour signer, c'est .


6 janvier 2008

"Culte du pragmatisme et du résultat" ?

Franchement, tout est fait pour brouiller les pistes dans cette France qui gouverne. Même Martin Hirsch s'y met, qui a salué le "culte du pragmatisme et du résultat" du roi d'Maubeuge ! Entendez : le refus de l'idéologie et des bonnes intentions - comme disent ceux qui prêchent l'inexistence de la lutte des classes, je veux dire les apolitiques de droite.

Comme si ce pauvre Martin ne savait pas que, si le pragmatisme avait de tous temps été une bonne méthode de gouvernement, on le saurait déjà. Il aurait déjà fait son œuvre, le pragmatisme, et il n'y aurait plus de pauvres dans ce pays où le CAC40 ne cesse de progresser depuis qu'il a été créé et où les riches s'enrichissent toujours davantage - le roi d'Maubeuge soi-même, le Président de Gaz de France aussi. Peut-être le pragmatisme consiste-t-il par définition à prendre aux pauvres pour donner aux riches...
Quelle misère de voir ainsi de si bonnes âmes (?) tomber dans les filets du pouvoir par simple goût du ... pouvoir !


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