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BRICH59
2 mars 2006

Refusons le projet de loi sur l'immigration (CESEDA) !

logo_jetableLe collectif

"Uni(e)s contre une immigration jetable"

appelle à la mobilisation citoyenne contre la réforme CESEDA qui, si elle était adoptée, ferait des étrangers en France, réguliers ou irréguliers, une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée pieds et poings liés à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.

Une pétition est à la signature de tous :


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1 mars 2006

20 minutes lundi dernier

Dans le quotidien gratuit 20' minutes, lundi dernier (27 février 2006), j'ai relevé deux infos intéressantes :

20_060227p10D'abord, le coup de gueule légitime de Philippe Marchand contre l'impunité politique de Georges Frêche qui poussa il y a quelque temps un coup de gueule degueulasse.

Depuis ce fameux jour, j'attendais que le président de la Région Languedoc-Roussillon soit tancé comme il convient que le soient ceux qui dénigrent autrui trop facilement.
J'attendais l'info et rien ne venait...
Merci Monsieur Marchand ! (Depuis la lecture de ce 20', j'ai appris que d'autres membres du PS ont réclamé des sanctions...)

20_060227p4Et puis il y a cette autre information, triste, très triste, doublement très triste, où un enfant se fait berner et où toute la presse se fait berner en chœur.
On ne vérifie jamais trop l'info, mesdames et messieurs de la presse !


28 février 2006

De l'esprit d'entreprise en Europe...

Le 2 février dernier, juste après mon message sur la capacité de l'esprit d'entreprise à être enseigné, la Commission a publié une page réservé à ce fameux Esprit d'Entreprise.

espritdentrepsie

Je ne pense pas que sa lecture me permettra de trouver réponses à mes nombreuses questions, mais c'est toujours bien de savoir !


27 février 2006

Les riches heures du patronat CAC40

Dans le NouvelObs de cette semaine (paru jeudi 23 février 2006 - n°2155) on lit, à la rubrique Économie, un article saisissant :


news2155Il pleut des milliards en Bourse
Superprofits :
la France à deux vitesses

Bénéfices record, dividendes en hausse... Comme Total ou les banques, les géants du CAC 40 ploient sous le cash. Un îlot de prospérité insolen- te dans un pays qui se vit en crise et semble ne pas profi- ter de cette richesse. Ques- tions sur un divorce entre une élite mondialisée et une nation où se développe la précarité...


Je te laisse lire la suite de cet assez long article, fidèle et patient lecteur !

Je sais, ce n'est pas nouveau ce grand écart qui se creuse entre les riches et les pauvres de notre bonne République. Je crois bien que je l'ai même toujours entendu... J'ai aussi appris, quand j'étais petit, que ce qui caractérisait les pays du "tiers monde" était précisément de cet ordre là : les uns s'y enrichissent alors que / pendant que / parce que les autres s'y appauvrissent. Ce qui n'est pas sans rappeler le Monopoly. Sauf que, je le répète, au Monopoly, tout y le monde démarre à égalité de biens !

Et, au train où vont les choses,
ça ne risque pas de s'améliorer :
après les riches EURES du patronat européen,
les riches heures du patronat français
et les heures sombres des autres ?

Peut-être pas ! Si l'on en croit l'Institut Montaigne, le "think tank" créé en 2000 par Claude Bébéar, où l'on compte des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des "représentants de la société civile" comme ils disent.

Cet Institut bien pensant a en effet publié mercredi 22 février un rapport intitulé Pauvreté, exclusion : ce que peut faire l'entreprise (Président du groupe de travail : Henri Lachmann) - qui se présente en ces termes :
« Ne faites donc pas comme l’avare, qui perd beaucoup pour ne vouloir rien perdre », avertissait Montaigne. N’est-ce pas justement ce que font bien des entreprises qui rechignent à embaucher des hommes et des femmes victimes de la pauvreté et de l’exclusion, mais parfaitement employables ? Recruter aussi sur ce type de profil, augmenter l’employabilité des intéressés et s’assurer de leur bonne intégration peut pourtant s’avérer rentable. Du point de vue de l’entreprise, lutter contre l’exclusion et la pauvreté relève donc autant de l’intérêt bien compris que de la générosité.
C’est ce que démontre le groupe de travail « Précarité et exclusion » de l’Institut Montaigne qui, après un diagnostic fouillé, formule ici des propositions concrètes s’adressant au décideur public, à qui il incombe de lever certains blocages, mais aussi aux chefs d’entreprises dont les pratiques peuvent et doivent évoluer et les préjugés tomber.

Bref, comme le souligne d'entrée L-AEF, les entreprises ont un intérêt "et donc une légitimité" à s'engager dans la politique nationale visant la cohésion sociale. Il va de leur "intérêt économique" de s'engager dans cette voie...
On a la légitimité qu'on peut.
On se donne la légitimité qu'on veut.

Soyons malgré tout rassurés !


23 février 2006

Les riches EURES du patronat européen

EURES, le Portail européen sur la mobilité de l'emploi,
se présente ainsi en guise de bienvenue :

eures2006 a été proclamée Année européenne de la mobilité des travailleurs. Ce site décrit les activités et événements menés dans le contexte de cette Année. Son objectif est d’ouvrir un vaste débat sur les avantages et les défis liés au travail à l’étranger ou à un changement d’emploi.

Formidable, non ?

Mieux encore : selon les termes du communiqué de presse IP/06/186 du 20 février 2006, ce n'est pas moins d'un million d’offres d’emplois seront mises en ligne pour le lancement de l’Année européenne de la mobilité des travailleurs !
ip_06_186En effet, poursuit le communiqué, près d’un million d’offres d’emplois vacants dans toute l’Union européenne seront publiées aujourd’hui sur un nouveau site web de recherche d’emplois. Ce site sera inauguré dans le cadre du lancement de l’Année européenne de la mobilité des travailleurs par M. José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, M. Vladimír Špidla, commissaire, et M. Martin Bartenstein, ministre autrichien de l’économie et du travail, lors d’une conférence intitulée « La mobilité des travailleurs : un droit, un choix, une opportunité ? » qui sera organisée à Bruxelles. L’année européenne de la mobilité doit permettre de sensibiliser aux avantages du travail à l’étranger ou d’un nouvel emploi, de mieux les faire comprendre, et de mettre l’accent sur l’aide que l’Union européenne peut apporter aux travailleurs en matière de mobilité.

Et pour être sûr que le message passe bien auprès de tous les travailleurs mobilisables, ledit communiqué est disponible sous trois format (html, doc et pdf, comme d'habitude) mais surtout en vingt langues. Bravo pour l'effort de comunication. On peut seulement regretter qu'il n'en soit pas ainsi de l'ensemble des textes produits par la commission !
Mon esprit, sûrement quelque peu fielleux, voit dans cette priorité de communication linguistiquement correcte comme une façon d'en rajouter dans le registre de la culpabilisation des travailleurs : s'il y a du chômage en Europe, c'est parce que les travailleurs sont casanniers !
C'est le baron qui va être content !

Bref ! Si vous voulez savoir ce qui va exactement se passer au titre de cette année européenne de la mobilité, la commission nous a concocté un petit texte, référencé MEMO/06/83, daté lui aussi du 20 février 2006. Ou alors vous pouvez lire le discours de Vladimir SPIDLA, membre de la Commission responsable de l’Emploi, des Affaires Sociales et de l’Egalité des Chances...


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21 février 2006

Le travail en marché...

Le marché du travail est-il un marché comme les autres ?

C'est le titre du dossier publié dans la revue Personnel du mois dernier... Ce dossier retrace les principaux enjeux, débats et présente les propositions des acteurs qui ont participé à l'Université de l'ANDCP. Les DRH ont tenté de donner des réponses aux questions relatives à l'évolution du marché du travail : sur le développement économique, les embauches des jeunes, la disqualification des seniors, la mobilité, le contrat de travail, diversité pour les recrutements... Bon !

bildMais c'est aussi la question qu'on est en droit de se poser devant la mise en spectacle (au sens de Guy Debord) de la recherche d'emploi par exemple. Il y a quelque temps, j'avais, zappette au bout des doigts, été témoin d'une émission (animé par un Rachid Arab tout sourire je crois) où les gens soit-disant de la France d'en bas, des gens comme vous et moi, donnaient leur sentiment sur le chômage. On avait droit au manichéisme simpliste qui consiste à opposer la thèse du "on n'est que des pions, on nous met au chômage sans nous demander notre avis, etc." à la thèse du "allez on se bouge ! les chômeurs qui se bougent trouvent du boulot, etc.". J'avais été assez scandalisé par cette vision que la télé nous impose de la réalité sociale contemporaine. Tu as échappé, fidèle lecteur, à une diatribe ce jour-là... mais j'étais charette comme on dit et n'ai pu prendre le temps d'écrire quoi que ce soit.

Ce matin je feuillette 20' et trouve cet article :

20_du060221page29


No comment !

À part ça, les boîtes privées auxquelles l'Unedic a soutraité le "placement" des chômeurs se portent bien, apparamment...

Moi ce que je sais, c'est que ça ne s'arrange pas sur le front de l'emploi et de la vie quotidienne en France : certains retrouvent du boulot, certes, mais à quel prix ! Toute la logorrhée gouvernementale sur la question ne doit pas nous voiler le regard.

Tiens pour ma région, on peut lire ça : http://www.npdc.travail.gouv.fr/gallery/file/836.pdf !


societeDebord, lucide et loquace : Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation.

Moi, désespéré mais court et mécréant : Saint Marché priez pour nous !


19 février 2006

Le roi et l'oiseau

affJ'ai revu ce week-end
Le Roi et l'Oiseau, superbe film d'animation de Paul Grimault et Jacques Prévert - que j'avais déjà vu il y a une vingtaine d'années, quand mes grands enfants étaient petits...

Magnifique,
    c'est-à-dire beau et intelligent.
J'aime le texte de ce film
    qui donne à penser,
j'aime la musique qui le soutient
    et le colore,
j'aime le dessin qui l'exhibe
    et le fait chanter.

Que dire de cette animation ?
Le web est plein de commentaires plus ou moins avisés mais toujours chaleureux !

Ce que j'en retiens, moi, à chaud, comme ça ?

roioisea0025Qu'on devrait le montrer dans toutes les classes de l'école républicaine. Puis laisser mûrir dans la tête de nos bambines & bambins les prémisses de l'analyse politique profonde, celle qui ne se satisfait pas des apparences et du discours officiel. Il y a longtemps déjà que des philo- sophes pensent que l'initiation à la pratique philosophique ne doit pas attendre la fin de la scolarité du secondaire (souvenez-vous du GREPH dans les années soixante-dix !). Et bien, à discuter avec des enfants de moins de dix ans qui ont vu Le Roi et l'Oiseau, je peux affirmer qu'avant dix ans, on réfléchit de belle manière, pourvu qu'on soit interrogé, intrigué, chatouillé comme il convient - ce que ce film sait faire !

Le texte de ce film est un authentique tissu (un textile) où s'entrelacent plusieurs fils thématiques déjà complexes par eux-mêmes. Moi qui enseigne la pratique de l'indexation documentaire, j'avoue qu'on a là un document dont la densité thématique est telle qu'il y aura, selon bien sûr les contextes professionnel et institutionnel de l'indexation en question, non pas un indexat possible mais plusieurs...

roioisea0012Par ailleurs, les personnages qui peuplent ce film et les situations qu'il met en scène ne sont pas sans rappeler quelques tristes sires de notre époque très contemporaine ni quelques scènes de notre vie quotidienne...

Pauvres de nous !


17 février 2006

Des USA sans noirs ?

Une histoire qui tourne dans les boîtes aux lettres électroniques ces temps-ci,
une histoire signée d'une certaine Ursule Nziengui, que je ne connais pas,
une histoire qui me plait bien...


On raconte une histoire très amusante et très révélatrice à propos d'un groupe de Blancs qui en avaient marre des Noirs. Ces Blancs avaient décidé, d'un commun accord, de s'évader vers un monde meilleur. Ils étaient donc passés par un tunnel très sombre pour ressortir dans une sorte de zone nébuleuse au coeur d'une Amérique sans Noirs, où toute trace de leur passage avait disparue. Au début, ces Blancs poussèrent un soupir de soulagement.

plantatEnfin, se dirent-ils, finis les crimes, la drogue, la violence et vive le bien-être social ! Tous les Noirs ont disparu. Mais soudainement, ils furent confrontés à une toute autre réalité, la nouvelle Amérique n'était plus qu'une grande terre aride et stérile. Les bonnes récoltes étaient rares car le pays s'était jusque là nourri grâce au travail des esclaves noirs dans les champs.

Il n'y avait pas de villes avec d'immenses gratte-ciel, car Alexander Mills, un Noir, avait inventé l'ascenseur et, sans cette invention, on trouvait trop difficile de se rendre aux étages supérieurs.

Il n'y avait pratiquement pas d'automobiles, car c'était Richard Spikes, un Noir, qui avait inventé la transmission automatique.

Joseph Gammel, un autre Noir, avait inventé le système de suralimentation pour les moteurs à combustion interne, et Garret A.Morgan, les feux de circulation. En outre, on ne trouvait plus de réseau urbain express, car son précurseur, le tramway, avait été inventé par un autre Noir, Elbert R. Robinson. Même s'il y avait des rues où pouvaient circuler automobiles et autres rames ferroviaires express, elles étaient jonchées de papier et déchets, car Charles Brooks, un Noir, avait inventé la balayeuse motorisée.

Il y avait très peu de magasines et de livres car John Love avait inventé le taille-crayon, William Purvis, la plume à réservoir, et Lee Burridge, la machine à écrire, sans compter W.A. Lovette avec sa nouvelle presse à imprimer. Vous l'avez deviné ? Ils étaient tous des Noirs. mailMême si les Américains avaient pu écrire des lettres, des articles et des livres, ils n'auraient pu les livrer par la poste, car William Barry avait inventé le tampon manuel et Phillip Downing, la boite aux lettres.

Le gazon était jaunâtre et sec, car Joseph Smith avait inventé l'arrosoir mécanique, et John Burr, la tondeuse à gazon. latimer_lewisLorsque les blancs entrèrent dans leurs maisons, ils trouvèrent que celles-ci étaient sombres. Pas étonnant ! Lewis Latimer avait inventé la lampe électrique, Michael Harvey, la lanterne, Grantville T. Woods, l'interrupteur régulateur automatique.

Enfin leurs maisons étaient toutes sales car Thomas W. Steward qui avait inventé la vadrouille (balai), et Lloyds P. Ray, le porte-poussière ; leurs enfants les accueillirent à la porte pieds nus, débraillés et les cheveux en broussaille, à quoi fallait-il s'attendre ? Jan E. Matzelinger avait inventé la machine à formes de chaussures, Walter Sammons, le peigne, Sarah Boone, la planche à repasser, et George T.Samon, la sécheuse à linge.

Les Blancs se résignèrent finalement à prendre une bouchée, dans tout ce chambardement, mais pas de chance, la nourriture avait pourri car c'était un autre Noir, John Standard, qui avait inventé le réfrigérateur.

N'est-ce pas étonnant ?
Que serait le monde moderne sans contribution des Noirs ?

mlkjrMartin Luther King Jr. a dit un jour "Quand vous êtes prêts à partir pour le travail, sachez que la moitié de toutes les choses et de tous les appareils dont vous vous êtes servis avant de quitter votre maison a été inventée par des Noirs". Tout ça pour vous dire, fidèles et attentifs lecteurs, que l'histoire des Noirs ne se résume pas à l'esclavage.

bob_marleyQuand nous pensons à Fréderik Douglass, Martin Luther King Jr, Malcolm X, Marcus Garvey et Du Bois...


Diffusez ceci à tout le monde afin que tous sachent la vérité, c'est le minimum que nous puissions faire pour leur rendre hommage.

Comme disait Bob Marley,
"
Time will tell"  (le temps le dira).


15 février 2006

débauche et bénéfice

m_tro060215p6Orange va très bien. Merci !

La preuve ?

Orange va réduire ses effectifs.

Il suffit de lire les journaux aujourd'hui... les gratuits (ici 20' et Métro) et les pas gratuits... Cliquez donc sur les images ci-contre pour lire. C'est très instructif !

20_060215p10Il y a quelques années, j'ai compris que, dans la logique libérale capitalistique, "dégraisser" ses effectifs était un signe de bonne santé d'une entreprise. Et qu'une entreprise en bonne santé attire le boursier qui, voulant ainsi s'enrichir personnellement, enrichit l'entreprise... enfin pas l'entreprise mais ses propriétaires ou ses gérants...

Sauf que je n'admets toujours pas que la bonne santé d'une entreprise se retourne contre ceux qui y produisent la "valeur".

Sauf que j'ai du mal à comprendre que personne ne réagisse à cette contradiction flagrante entre le bonheur du capital et le bien-être du travailleur !

Qui va me convaincre ?


13 février 2006

Accueil...

hd_1920__0.01.37.18Vendredi dernier, un col- lectif d'associations s'est rendu aux portes de la cité administrative de Lille très tôt le matin afin de soutenir les personnes obligées de faire la queue dès la fin de la nuit, quelquefois plus tôt enco- re, pour faire avancer leur démarche administrative en tant qu'étrangers. En décembre dernier déjà, les associations étaient venues ainsi hd_1920__0.00.33.05dénoncer les conditions d'accueil élémentaire faites aux étrangers...

La presse audiovisuelle était là : FR3 (photos ci-dessus et ci-contre), M6...
Qu'elle soit remerciée.


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