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BRICH59
sarkozy
24 février 2008

questions

Formidable quand même tout ce tintouin libéral autour de la personne de notre bon Roi d'Maubeuge !
Juste deux faits à approcher l'un de l'autre : le cirque grossier du salon de l'agriculture et la censure de Courrier International !

1.
Cirque grossier du salon de l'agriculture, où le premier des Français, celui qui se dit président de tous les Français, celui qui va donner avec aisance des leçons de morale à la planète entière, cet homme-là - car ce n'est qu'un homme - est grossier dans l'exercice de sa fonction ! On avait eu la racaille et le Kärcher, maintenant on a "casse-toi" "pauvre con" !
Je cite l'AFP :
Cette vidéo montre le chef de l'État, très entouré, souriant prenant un bain de foule et serrant des mains quand un visiteur d'un certain âge et portant des lunettes lui lance: "Ah non, touche-moi pas."
"Casse-toi, alors", réponds M. Sarkozy.
"Tu me salis", enchaîne le badaud.
"Casse-toi alors, pauvre con", réplique le président.

2.
Un journal espagnol et pas des moindres pense que notre roi d'Maubeuge est malade. L'hebdo Courrier international s'en fait l'écho et annonce l'article en haut de une.
Je cite Le Monde :

La Société des journalistes (SDJ) de Courrier international (Groupe La Vie-Le Monde), a dénoncé vendredi 22 février la décision de la régie publicitaire de la RATP, Métrobus, de refuser d'afficher la "une" de l'hebdomadaire, sur laquelle Nicolas Sarkozy est qualifié de "grand malade" (Le Monde du 23 février), voyant dans ce refus un "acte de censure". La SDJ "condamne également la manière dont la société Relay (Groupe Lagardère) a présenté l'affiche dans ses points de vente, pliant sa partie supérieure pour cacher le titre "Sarkozy, ce grand malade"."
"Un tel acte augure mal de l'indépendance rédactionnelle des titres de notre groupe si le Groupe Lagardère y devenait majoritaire", ajoute la SDJ de Courrier international.

3.
Vous je ne sais pas, mais moi, un tel homme, avec son allure de little cowboy de banlieue chic, lorsqu'il devient grossier alors que sa fonction l'appelle à la plus haute tenue morale, je pense qu'il n'est pas bien, qu'il est malade.
Et j'ajouterai que, vu la protection médiatique dont il bénéficie, ce malade est dangereux. Les pétitionnaires de Marianne ont bien raison de pétitionner... Je ne sais pas pourquoi, mais, subitement, je pense encore à Matin Brun... Et du coup je prends peur !


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14 février 2008

Le Roi amoureux des gadgets historico-idéologiques ?

Décidément, il est prêt à tout pour occuper le terrain historico- idéologique celui-là ! Y compris à "récupérer" des causes qui ne sont pas les siennes propres...
Après la lecture de la lettre Guy Mollet, jeune communiste français fusillé par l'occupant parce qu'il était communiste et enfant de communistes, il imposerait à chaque enfant scolarisé en CM2 de s'occuper de la mémoire d'une jeune victime de la barbarie nazie.
Mais il va en faire quoi notre gamin de 10 ans de ce bout de mémoire ? Lui qui voit tous les jours le racisme ordinaire et le mépris de l'humain s'étaler dans les strass et les paillettes...

Je suis plus âgé que notre Roi d'Maubeuge, mais je suis tout de même né après la guerre :

- je suis né après

  • les bombes états-uniennes de Nagasaki et d'Hiroshima, qui tuèrent et mutilèrent de très nombreux enfants qui avaient le seul et unique tort de se trouver là,

  • la barbarie nazie allemande dans sa funeste globalité - et pas seulement la Shoah : souvenons-nous des tziganes, et de tant d'autres, y compris de très nombreux enfants qui avaient le seul et unique tort d'être nés de ces parents-là,

  • la grande boucherie européenne de 14-18, qui n'épargna pas les très jeunes appelés qui avaient le seul et unique tort d'être nés là,

  • les exécutions sommaires des communards parisiens,

  • etc.,

  • et de tous temps, l'exploitation de la vie humaine, y compris celle d'enfants, à des fins de profits (financiers notamment) que quelques uns ;

- quand j'étais né, il y eut

  • la torture et les mésactions françaises en Algérie,

  • l'abondant déversement français puis états-unien du napalm respectivement sur l'Algérie puis le Vietnam,

  • les enfants embrigadés et maltraités, en Afrique et ailleurs,

  • la fabrication et la dissémination d'armes toujours plus meurtrières, dégâts "collatéraux" compris,

  • etc.,

  • et toujours et encore, l'exploitation de la vie humaine, y compris celle d'enfants, à des fins de profits (financiers notamment) que quelques uns.

Faudra-t-il qu'on fabrique un gadget historico-idéologique pour chaque cause, chaque manquement collectif aux droits de l'homme les plus élémentaires ? Si oui, alors je demande qu'on en n'oublie aucun !

Mais ne serait-il pas plus sage de décider d'appliquer et de faire appliquer les droits de l'homme les plus élémentaires, ne serait-ce que le respect de l'intégrité physique, psychologique et intellectuelle de chaque "exemplaire" de l'humanité ?
Mais ne serait-il pas plus sage de décider d'être impitoyable avec tous ceux qui bafouent de tels droits ?

En cette année de soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, et dans le parti-pris d'une acception large de l'expression "droits de l'homme" - c'est-à-dire des droits de liberté politique, mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels -, n'y aurait-il pas à cesser de jouer avec des gadgets dont la création ne fait que donner bonne conscience à ceux qui aujourd'hui bafouent ostensiblement de tels droits élémentaires ?


12 février 2008

Neuilly, centre de la France

Neuilly-sur-seine est le centre de la France. C'est bien connu ! D'ailleurs tous les médias (ou presque !) le disent, parfois sans le dire tellement c'est évident !

Neuilly-sur-seine est la ville où la trahison est la plus dense à l'électeur carré. De mémoire d'électeur vivant, il y eut, dans l'ordre (pardon si je me trompe) :

  1. Nicolas profitant de l'absence du premier élu pour lui piquer sa place

  2. Nicolas trahissant l'un de ses administrés en lui piquant la femme avec laquelle il l'avait lui-même marié, puisqu'il était à la place du premier élu
  3. ladite mariée trompant son homme avec un ponte de la comm' (cet homme qui avait assuré avec d'autres l'organisation du congrès de l'UMP au Bourget où Nicolas Sarkozy avait été porté à la présidence de l'UMP en novembre 2004...)

  4. le fiston du premier élu (oui oui le Jean, ce garçon qu'il a eu avec dame Culioli [nièce de celui qu'il a remplacé comme premier élu], ce garçon qui a eu des démêlés avec la justice pour avoir eu un geste insultant sur la voie publique en 2005 [c'est ce qu'on dit, je n'y étais pas]) tuant politiquement le protégé de sa belle-mère provisoire (celle à cause de qui ses parents se sont séparés), intronisé candidat pour remplacer le premier élu par ce dernier soi-même

  5. ce dernier donc devant arbitrer en coulisses entre entre son propre fils et le chouchou de son ex...

  6. j'arrête : faut que j'aille bosser !

Shakespearien, non ?
shakespeare_hordeEt encore on ne sait pas tout ! Douce ignorance...
On n'ose d'ailleurs poursuivre dans la veine shakespearienne, par crainte de sanglantes éclaboussures...
Imaginez que la femme du premier élu prenne sous son aile ce pauvre Martinon déchu ! Pourquoi ? Tout simplement pour jouer à faire bing-bing. Peut-être aussi parce qu'il est né hors de France comme elle, lui aux Pays-Bas, elle en Italie. Vous voyez le tableau !

En tous cas, ce que je sais, c'est que Neuilly est tout petit (60.000 habitants ?) et que ce n'est pas le centre de la France, mais la droite pure et dure, refuge de la grande bourgeoisie dominatrice, celle qui fabrique pour son bon plaisir les hommes et les femmes de la Jet-Politique.


31 janvier 2008

Sarko tend vers Zéro

SarkoZ_roÀ force de vouloir à tout prix se présenter au bon peuple de France comme le Zorro des temps modernes, il finit par tendre vers le Zéro pointé :

  • Les fameux sondages qui font la pluie et le beau temps de l'intelligentsia politique contemporaine montrent que les Français, ceux qui ont glissé les fatidiques bulletins dans les urnes de mai 2007, ceux qui attendent toujours la réalisation de quelques promesses de candidat... font de moins en moins confiance à leur Zorro de service. Il n'y en a plus que quatre sur dix qui applaudissent encore le roi d'Maubeuge. Et c'est le Figaro Magazine qui le publiera samedi ! J'ai hâte de lire comment ils s'en sortent pour présenter ça (enfin, seulement si je l'ai encore gratis ! On a ses priorités financières !).

  • La claque du CA de la Société Générale qui, à l’unanimité et contrairement à l’avis de Nicolas Sarkozy, a décidé de maintenir le responsable en poste...

Juste les deux trucs les plus voyants ce matin. Autre chose ? Quelqu'un d'autre ?


28 janvier 2008

Pub !

Notre bon roi d'Maubeuge est un objet de pub ! Si si ! Après l'île de Malte, c'est au tour de Raynair de surfer aujourd'hui sur la pipolisation volontaire du couple Speedy & Sexy !
Grand merci au Parisien. Aujourd'hui en France !

rynair

Les responsables du quotidien ne sont vraiment pas à la hauteur du frangin Bolloré - qui a su censurer une émission qui devait, sur Direct8, évoquer les relations entre notre roi et les femmes !


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27 janvier 2008

La Très Nouvelle Alliance

Le matin, je reçois dans ma boîte aux lettres (pas l'électronique, la "vraie") Le Figaro depuis une dizaine de jours et à titre gratuit.
J'ai par ailleurs la manie de lire tout ce qui traîne, tout ce qui tombe à portée de mon regard, de ma main.
Plaisir de tout lire, désir de tout comprendre, joie extrême de l'intellectualisation totale...
Bref, je viens de lire dans Le Figaro Magazine de ce samedi 26 janvier (p.36 et 38) la discussion entre un prêtre et un franc-maçon, respectivement Philippe Verdin, dominicain, et Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France. Cette lecture me plonge dans les abîmes d'une pensée complexe et difficile.

sarkocielRéflexions toutes personnelles et très rapidement jetées sur ce blog après cette confondante lecture :

  • Confusion des genres

Pratique sarkozienne s'il en est, la confusion permet de subrepticement bouger les repères et de brouiller l'analyse que les esprits critiques et tatillons dans mon genre pourraient faire de ce qui se présente aujourd'hui comme une politique désirée par une majorité de Français. Je n'insiste pas... En l'occurrence, il s'agit là de faire bouger les lignes entre pouvoir terrestre et pouvoir céleste, entre État et Église, entre vie privée (le fors intérieur comme refuge de la croyance) et vie publique (la république comme chose publique, res publica). Il s'agit de remettre en cause la ligne de séparation tracée en 1905 par la IIIème République. S'il on en croit notre dominicain de service, grand copain de notre Président de la République, ce dernier "veut tourner la page de la IIIème République". Au prétexte d'apaisement : "L'Église et l'État ne sont plus obligés de se regarder en chiens de faïence". Comme si c'était le cas aujourd'hui ! Je crois que frère Philippe en est resté au bon temps de l'anticléricalisme primaire que l'école laïque avait dû développer pour se protéger des assauts répétés d'une Église trop confiante dans sa suprématie morale et politique. C'était il y a longtemps, très longtemps... Et puis, le futur roi d'Maubeuge avait proposé qu'on efface de notre histoire commune l'annus horribilis que fut 1968. Maintenant, c'est carrément 65 ans d'histoire de France qu'il faudrait effacer, sinon oublier ! On baigne dans le déraisonnable le plus achevé.

  • Stratégie du pouvoir terrestre : attirer l'attention sur le céleste pour agir hors du regard critique

Mais pourquoi les gardiens de l'État républicain pourraient-ils vouloir ainsi amener une telle confusion des genres ?
Je crois qu'on a là le schéma classique des stratégies de la conversion du regard. Depuis la nuit des temps jusqu'à la philosophie libérale, en passant pas Staline et les autres, il y a une façon simplissime de gouverner les mains libres : on pointe le ciel, avec dans les yeux la lueur de l'espérance suprême, pour attirer tous les regards vers le ciel - c'est-à-dire ailleurs que là où l'action se déroule (sur terre) - dans l'attente de l'objet supposé de l'espoir existentiel de celui qui montre le ciel... Le détournement des regards laisse les mains libres à celui qui détient le pouvoir terrestre. Quand c'est ce dernier qui incite à un tel détournement des regards, on comprend immédiatement l'intérêt d'une telle incitation... "Regardez là-bas rutiler les feux de l'esprit et les braises de l'espoir ! Moi, je m'occupe de vos affaires d'ici-bas !" dit-il en substance...
J'ai développé ailleurs la profondeur d'une telle manipulation.

  • Incompatibilité foncière entre le sarkozysme et les Évangiles...

La pertinence tactique de cette manipulation est d'autant plus évidente que les catholiques représentent une part importante de l'électorat sarkozien. Les catholiques n'ont pas besoin d'être convaincus qu'ils doivent détourner le regard politique : il suffit de leur faire oublier les frasques peu catholiques de notre roi d'Maubeuge ; et si la manipulation convainc aussi les mécréants, c'est toujours ça de pris ! D'où le prosélytisme avancé par le gardien de notre Constitution républicaine.
Ceci dit, je me suis laissé dire qu'il y avait comme un problème : ce que prône notre bon Roi d'Maubeuge n'est pas franchement catho-compatible. Le grand mépris pour l'humain qui se dévoile dans le traitement de la question des immigrés n'en est que l'un des aspects ; il y a aussi la façon de traiter les hommes et les femmes que le capitalisme rejette sans vergogne et sans honte dans les profondeurs du dépouillement matériel, dans la pauvreté - après avoir utilisé leur force de travail ; façon de tout faire pour que l'enrichissement des uns (les moins nombreux) se fasse sur l'appauvrissement des autres (les plus nombreux)... Je n'ai jamais lu cela dans les fameuses "Bonnes Nouvelles".  Bien au contraire, quand j'étais petit, on m'a expliqué que la grande différence entre la vieille alliance (ancien testament) et la nouvelle alliance (christianisme), c'était l'humanité du divin, le Dieu fait homme, la valorisation de chaque vie humaine dans sa singularité et dans son humanité, etc. Quand le catholicisme veut fonctionner comme leurre au service du libéralisme économique, l'humain n'y est plus. C'est pourtant ce catholicisme-là, intégrisme de la plus belle espèce, que promeut le pouvoir terrestre en France aujourd'hui, la main sur le cœur et le regard vers le Très-Haut. Simon Weil (avec un W) ou Madeleine Delbrêl doivent se retourner dans leur tombe !
Je crois que nous sommes perdus. Que l'humanisme n'est plus de mise et que l'homme est condamné à subir toujours davantage les effets d'un capitalisme fournisseur officiel des règles sociales et économiques...
 

À moins qu'il ne nous faille, pauvres électeurs que nous sommes, aller déposer un cierge à Rita, sainte patronne des causes désespérées, pendant que frère Nicolas se paye notre tête et celle de nos enfants ?
Saint Bigard, priez pour nous !


21 janvier 2008

Menteur ou girouette ?

Lu sur le site de Marianne, l'extrait de discours du rhéteur en chef de la politique française le 9 mai 2004, au Conseil national de l'UMP, à Aubervilliers... Intéressant ! Avec la question subséquente : celui qui est devenu aujourd'hui le Roi d'Maubeuge est-il un menteur ou une girouette ? Écoutons-le :

Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec.
Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté et la souveraineté, c'est le peuple. À chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.
Si nous croyons au projet Européen comme j'y crois, alors nous ne devons pas craindre la confrontation populaire.
Si nous n'expliquons pas, si nous ne convainquons pas, alors comment s'étonner du fossé qui risque de s'amplifier chaque jour davantage entre la communauté Européenne et la communauté Nationale ?
Je le dis comme je le pense, simplement : je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d'en tirer la conséquence qu'elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l'on prenne la peine de solliciter directement l'avis des Français.

Et quand on visionne l'enregistrement vidéo de ce moment politique fort, on ne peut qu'aimer ce grand "démocrate", et même que la foule UMP en délire l'applaudissait à tout rompre ! Si si ! Regardons-le :

Bah ! C'était l'bon temps !

Je ne sais pas pourquoi, mais, subitement, je pense encore à Matin Brun... Et du coup je prends peur !
Parce que, quand même, quand il dit le mot "peuple", ça me met mal à l'aise. C'est qui lui ? C'est qui les cadres de l'UMP ? C'est qui le peuple ? Pour qui se prend-il lui ? Et eux ?


20 janvier 2008

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !
Pas vraiment de retour : il n'est jamais parti !
Mais maintenant, c'est le parti lui-même qui le demande !
L'UMP, que le Roi d'Maubeuge a soumis, appelle de ses vœux l'intervention de son maître, non pour que ce dernier gère son domaine privé (l'UMP), mais pour qu'il redorer son blason à lui !

C'est du moins ce que dit l'inénarrable Devedjian dans une interview au Journal du dimanche de cette semaine ! On y apprend que Sa Majesté Sarkozus-collusionis-rex est l'antiTartuffe. On entend le godillot-chef se plaindre de l'incurie intellectuelle et politique de la populace :  Les gens, dit-il, ne retiennent que les images du luxe. C'est plus facile et plus amusant de regarder les photographies d'un couple heureux que l'argumentaire juridique et austère de la réforme du contrat de travail. Cette petite révolution, c'est vrai, marque pour l'instant moins les esprits que les images sur papier glacé.
Pauvres de nous ! Pauvre de lui ! Pauvre presse !

Tiens, ben, justement, le détricotage du droit du travail, si on en parlait aux "gens" sans mensonge ni duperie, avec "transparence" et respect de la personne humaine ? Chiche ?

Bref, le godillot en chef attribue la baisse de popularité de son patron à un "effet pervers" de la fameuse transparence. Il enchaîne en disant préférer un président bling-bling à un candidat plan-plan. On voit ici que le niveau du discours politique monte quand il chausse la paire de godillots ! Les attaques ad hominem sont toujours de la partie dans le parti... sûrement un effet de la transparence ! ou du manque d'épaisseur !

Notre godillot en chef pense que la baisse de popularité de son boss est provisoire et qu'avec son engagement dans les municipales, le président regagnera du terrain... En tous cas, avec des propos comme ça, si transparents, la lettre envoyée à François Hollande et Didier Mathus par Michel Boyon, le président du CSA, en réponse à leur requête concernant le temps de parole de Nicolas Sarkozy dans les médias audiovisuels s'illumine d'une transparente clarté : on sait pour qui roule le CSA !

Voilà une des facettes les plus visibles de la transparence toute berlusconienne de Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio !


18 janvier 2008

Aujourd’hui...

Le problème de la France aujourd’hui, c’est que les salaires sont trop bas et que les prix sont trop élevés. Je veux SarkoBiaisque les heures supplémentaires soient toutes rémunérées 25% de plus que les heures normales, quelle que soit la taille de l’entreprise, et qu’elles soient exonérées de toutes charges fiscales et sociales pour qu’elles soient plus payantes pour les salariés et moins chères pour les entreprises. Quatre heures de travail en plus par semaine sans charges, c’est immédiatement 1 980 euros net en plus à la fin de l’année pour tout salarié rémunéré au SMIC. Je veux que notre économie soit plus dynamique, plus prospère, que les salariés aient des emplois plus qualifiés, pour que les salaires de tous soient plus élevés. Je n’augmenterai pas les impôts car les impôts, c’est moins de pouvoir d’achat pour tous les Français.
Ce propos date du 16 février 2007 et se lit encore aujourd'hui sur sarkozy.fr, avec le titre suivant : Je veux être le Président du pouvoir d'achat.

Intéressant ce propos, intéressant de le rapprocher de ce que dit aujourd'hui l'élu des Français, je veux dire la même personne qui en février 2007 était candidate et qui aujourd'hui est Président de la République.

Et que ce Président-là, il dit aujourd'hui que le français qui se plaint de ne pas avoir un pouvoir d'achat à la hauteur de la satisfaction de ses besoins sociaux vitaux, que ce français-là n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Et que s'il veut augmenter son pouvoir d'achat, il n'a qu'à augmenter sa cadence de travail, il n'a qu'à bosser plus d'heures, etc.

Bref la promesse se voudrait oubliée ! La rhétorique de l'envers faisait bien son œuvre... Aujourd'hui, il est question de contrepartie (le fameux gagnant-gagnant), alors qu'il est clair que les salariés ne peuvent être en situation de dialogue d'égal à égal avec un patronat trop sûr de lui, chômage aidant... car le chômage profite aux patrons, c'est établi - mais personne ne le dit clairement. Le jeu de dupes peut continuer.

Pour Nicolas Sarkozy qui, pendant la campagne électorale, s'était présenté comme "le président du pouvoir d'achat", la tache va être complexe, comme dit Jean-Marcel Bouguereau sur le site du NouvelObs !
Ça, c'est sûr ! La tache que le libéralisme rhétoriquement habile a produite sur la civilisation humaine est énorme et n'a pas fini de s'étendre pour contaminer l'ensemble du tissu humain tel un maïs OGM en plein champ !
Quant à la tâche, il faut y être dur, si l'on veut dénoncer sans relâche les malversations langagières de notre bon Président et de sa bande de suppôts champions de la rhétorique du mensonge et de la culpabilisation des foules.
Pour aujourd'hui...


16 janvier 2008

Le goupillon et le tableau noir !

Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme de l'engagement porté par l'espérance.

Qui a dit ça ? Le responsable d'une école confessionnelle qui fait sa publicité au moment des soldes inscriptions scolaires ? Le pape qui, s'emparant du pouvoir terrestre, se prend pour le souverain absolu et universel ? Le primat des Gaules qui vient de se faire élire Président de la République ? Le curé de ma paroisse dans son œuvre de catéchumène ? Le bon pasteur qui veut sauver malgré elles les brebis égarées ?

Clique , perspicace lecteur, et tu auras la réponse !
Ou alors directement ici, à la source (divine?).

Si si !
C'est le représentant officiel de la RÉPUBLIQUE FRANÇAISE !
Celui-là même qui écrivait à son Ministre de l'Éducation "Nationale" en juillet dernier :
L'éducation a été l'un des enjeux majeurs de la campagne électorale. Nos concitoyens la savent essentielle pour l'avenir de leurs enfants et même de notre pays tout entier. L'école est un maillon déterminant de la civilisation que nous voulons construire et dans laquelle nous voulons vivre. La mission qui est la vôtre au sein du gouvernement revêt dès lors une importance toute particulière. Il vous incombe de rétablir l'école dans sa mission fondamentale de transmission des valeurs, de formation des intelligences, d'élévation des esprits, de préparation à la vie adulte et professionnelle, de pilier de l'égalité des chances, en ayant à cœur que l'école regarde vers l'avenir et non pas qu'elle cultive la nostalgie du passé. [C'est moi qui souligne]
Aucun gouvernement ne peut prétendre faire de l'éducation une priorité s'il ne commence pas par revaloriser la condition enseignante. C'est pourquoi nous avons engagé avec vous-même les travaux et les concertations nécessaires à cette fin. Nous souhaitons que l'autorité des professeurs soit respectée, que leurs compétences soient reconnues, que leur formation soit mieux assurée. Vous garantirez la liberté pédagogique des enseignants
etc.

Sic et re-sic !

Que s'est-il donc passé entre juillet 2007 et décembre de la même année ?
Le roi d'Maubeuge aurait-il rencontré Dieu lui-même derrière le pilier d'une cathédrale ?
Ce dernier lui aurait-il dit que les mensonges n'étaient plus de mise, qu'il fallait enfin dire la vérité, la vérité de son cœur, la sincérité de son projet pour la France et pour le monde ?
Va savoir, dépité lecteur !

En tout cas, soyons reconnaissants à l'église romaine d'avoir joué du sérum de vérité ! corbeau_renardLes naïfs qui ont voté pour le cheval fougueux en mai dernier vont peut-être avoir la révélation... de leur naïveté ! La leçon de La Fontaine - que nous avons tou(te)s apprise par cœur à l'école républicaine est toujours hélas très actuelle :

Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendroit plus.

Si seulement c'était vrai ! ... Il faut y croire !


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