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BRICH59
sarkozy
14 février 2010

No Sarkozy Day

NoSarkoyDayTous au rendez-vous sur la page de Jean-François Garsmeur, pour comprendre ce qu'est ce No Sarkozy Day programmé pour le 27 mars prochain...


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12 février 2010

Dans la série "Faites ce que je dis, pas ce que je fais"

Décidément, après le droit de propriété intellectuelle, c'est le code des marchés publics que bafoue nos chantres du libéralisme rénové ! La Cour des comptes l'avait pointé de son doigt autoritaire. Le PS avait demandé des investigations parlementaires - demande que le parti du roi d'Maubeuge   a tôt fait d'enterrer. C'est maintenant une association de lutte contre la corruption, la bien nommée Anticor, qui remet ça sur le tapis. Parrainée notamment par un certain Éric Halpen, l'association porte plainte contre X pour "délit de favoritisme", autrement dit pour violation du code des marchés publics, code qui est un modèle de libéralisme avancé et destructeur de dynamiques sociales et de solidarités...

Vive les juges et les associations citoyennes !


7 janvier 2010

J'ai-me la galet-te, mais j'préfère la couronne !

L'autre jour, devant les caméras des télévisions, Nicolas a coupé des parts de la méga-galette élyséenne. Il a précisé qu'il n'y avait pas de fève dedans et qu'on ne tirerait pas les rois, car, a-t-il prétendu, on ne saurait faire le roi dans l'enceinte de l'Élysée, bâtiment important de la République. Gérard Brochoire, directeur de l'Institut National de la Boulangerie Pâtissière précise que c'était "une demande du protocole de ne fournir ni fève ni couronne puisqu'on est dans une enceinte de la République et que ça fait mauvais effet de désigner un roi".
Pipeau que tout ce verbiage ! C'est juste que le
roi d'Maubeuge ne saurait remettre en jeu sa royauté !

004_galetteLa preuve, c'est que, si l'on en croit Desinformations.com, devant les regards admiratifs de ses invités, Nicolas Sarkozy s'est promptement saisi de la couronne avant la distribution des parts de galette à ses convives. Henri Guaino, co-ministre du gouvernement rappelle qu'en politique "il faut savoir anticiper et agir vite, sans attendre la réaction de ses adversaires: le présidentissime adresse ainsi au peuple le signe fort et rassurant de sa très grande vitalité politique". L'année 2010 du renouveau démarre ainsi sur un bon rythme, conclut le rédacteur du billet de Desinformations.com. [L'image ci-dessus vient de http://vidberg.blog.lemonde.fr/]


15 décembre 2009

no comment !

nm

10 décembre 2009

Chanoine, pompier pyromane... mais négrier

Le concert de réactions plutôt négatives à la tribune du roi d'Maubeuge dans les colonnes du quotidien Le Monde (daté de ce jour) se suffit à lui-même, d'autant qu'il est illimité... Fleuve qui se régénère à grande eau plutôt que concert ! Pas la peine d'ajouter une goutte d'eau à l'eau qui s'écoule vers l'océan.

Mon grain de sel sera précis : ce n'est pas le roi d'Maubeuge qui a écrit le texte de cette tribune. En effet, ce qui caractérise notre bon roi, c'est - tous ses sujets le savent bien quand bien même ils n'osent pas trop le crier sur les toits - qu'il est plus à l'aise avec les "casse-toi pauv'con" et autre "racaillardise" qu'avec la syntaxe de notre belle langue. Non ?

Du coup, me vient une idée, sournoisement.

Et si l'on définissait d'abord l'identité nationale
par le respect de la tradition linguistique ...
pour l'oral comme pour l'écrit ?
 

Partant du principe qu'il y a inégalités de moyens et de "rang" au départ, on décidera un "handicap" : les dignitaires du royaume devront être irréprochables à l'oral comme à l'écrit, alors qu'on admettra que le commun des sujets, quelle que soit leur origine ou celle de leurs parents, pratique la langue française en commettant quelques entorses...


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6 décembre 2009

Pour ne pas oublier...

Je veux lancer un appel à tous ceux qui, dans le monde, croient aux valeurs de la tolérance, de la liberté, de la démocratie, de l'humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures. Je veux dire à tous les enfants à travers le monde, à toutes les femmes martyrisées dans le monde, je veux leur dire que la fierté, le devoir de la France sera d'être à leurs côtés.

Déclaration de Nicolas Sarkozy, le soir de son élection à la Présidence de la République Française.


2 décembre 2009

France helvète ?

Ainsi donc le  roi d'Maubeuge aurait parlé de l'affaire du referendum suisse. L'AFP rapporte les propos de quelques parlementaires UMP devant lesquels le Chef Suprême a mis cette affaire était dans le même sac que le débat sarkobessonnesque sur l'identité nationale et du "travail" actuel sur la question de la burqa.

Je cite : Il nous a dit que c'était l'illustration que les gens, en Suisse comme en France, ne veulent pas que leur pays change, qu'il soit dénaturé. Ils veulent garder leur identité. Selon l'analyse du Président, les Français ne veulent pas voir des femmes en burqa dans la rue. Mais cela ne veut pas dire qu'ils sont hostiles à la pratique de l'islam.

On notera d'abord le "en Suisse comme en France". Assimilation. Bon ! Je n'ai personnellement rien contre les Suisses, à part leur décision scandaleuse et ridicule à la fois d'interdire la construction de minarets sur leur territoire. Peut-être tout de même une raison de ne pas vouloir être pris pour un Suisse, non ? Ceci dit ça bouge en Suisse : la minorité qui n'a pas voté l'interdiction de la construction de minarets se fait entendre dans la rue ! Je veux bien être Suisse, tous comptes faits !

On notera ensuite l'idée que la construction de minarets "dénature" le "pays".
Quand on dresse, grâce au génial CNRTL, la liste des synonymes de 'dénaturer', cela donne (par ordre décroissant de proximité sémantique : altérer > déformer > corrompre > fausser > frelater > gâter > défigurer > dégrader > falsifier > dépraver > forcer > vicier > déguiser > pervertir > travestir > torturer > maquiller > changer > contrefaire > gangrener > violenter > tourmenter > tordre > mutiler > détourner > avilir > adultérer > tronquer > transformer > sophistiquer > estropier > empoisonner > corroder > avarier > ruiner > polluer > gauchir > faire violence > empoissonner > dénaturaliser > contorsionner > calomnier > affadir > abâtardir > trahir. Cela va donc d'altérer (rendre autre) à trahir (là je n'explique pas, le roi d'Maubeuge et sa cour le feront bien mieux que quiconque !).

La question est de savoir si les minarets dénaturent le pays ou le paysage... S'il s'agit de la défiguration du paysage, on remarquera qu'un minaret peut être très joli, comme certains clochers d'églises catholiques, et, en tous cas, bien plus joli que ces constructions élevées au siècle dernier à la gloire du capitalisme triomphant et qui ont dégradé nos villes.
S'il s'agit de la dénaturation du pays, alors il faut être clair sur ce dont on parle : le pays, c'est ici la division territoriale habitée par une collectivité, et constituant une entité géographique et humaine (toujours le CNRTL), avec son histoire et ses "us et coutume" comme disait l'autre jour un cador bien connu de la Cour du roi d'Maubeuge. Jusque là pas de problème. C'est quand il faut assigner des bornes à tout ça que ça devient problématique : les fameuses "racines judéotruc" sont-elles si fondamentales que ça ? Certains diront qu'historiquement elles sont premières. La question se pose alors de savoir quand commence l'histoire de France. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle ce que me disait un jour un copain algérien : à l'école, à Oran, on faisait réciter aux bambins (dont il était) "nos ancêtres les Gaulois"... La colonisation fait bouger les limites ! Et dépasser les bornes, non ? Bref, aujourd'hui la question est de savoir quand commence l'histoire de France, car la France, pays de langue romane mais de superstrat germanique, occupe la plus grande partie des anciennes Gaules celtiques, conquises par Jules César, mais elle tire son nom des Francs, un peuple germanique, dont le nom signifie « hommes libres », qui se forma tardivement et s’installa sur une partie des terres de l’Empire romain (Wikipedia). Aïe ! Aïe ! Aïe ! Die Französe sind germanisch ! Wir sind germanisch ! Damned !
Drôle, non ?

Je ne sais pas pourquoi, mais me viennent en tête les paroles d'une chanson de ce bon Hugues Auffray, une chanson de quand j'étais petit, une chanson des années soixante donc qui finissait sur l'idée que Dieu, en fait, était une femme et ... qu'elle était noire !


13 novembre 2009

humeur identitaire

Désolant cet UMP sarkozien Raoult ! Désolant ! 'Désolant' est trop faible encore pour transpirer mon profond désarroi ! Que peut-on dire devant tant de vide intellectuel et de plein nauséeux ? Que dire, sinon se moquer comme Patrick Rambaud, l'auteur des Chroniques du règne de Nicolas Ier, ou s'insurger plus prosaïquement comme tant d'autres. Mais attention, le national-sarkozisme n'est pas loin... Dissidents, vos papiers ! Mécontents, vos papiers ! Droits-de-l'hommistes, vos papiers ! Pacifistes, vos papiers ! Poètes, vos papiers ! Romanciers, vos papiers ! Attention, le national-sarkozisme n'est pas loin, à entendre les UMP Raoult qui ne rêvent que de faire de la France une gigantesque caserne militaire et des Français de grands muets. Ils vont bientôt nous dire qu'un Français, ça ferme sa gueule ou ça s'expatrie ! Attention, le national-sarkozisme n'est pas loin. Attention, ça vient sournoisement, sans qu'on s'en rende immédiatement compte et ,quand on s'en rend compte, il est trop tard. Lecteur attentif, souviens-toi de Matin brun, la terrible nouvelle de Franck Pavloff.


Le PS dit que l'identité nationale " ne se définit pas par rapport à l'étranger, l'immigration, la race ou le sol [mais] par rapport à l'école " (Vincent Peillon, le 11 nov. dernier).

Moi, je propose qu'on commence et qu'on aille jusqu'au bout d'un débat national sur "ce que c'est qu'être homme aujourd'hui", tout simplement. Après quoi seulement, j'accepterai, peut-être, de participer au débat sur "ce que c'est qu'être Français aujourd'hui". Si je sens que la liberté d'expression est encore une des vertus cardinales de là où je vis. Et que l'homme y est respecté, en tant qu'homme.


4 novembre 2009

encore la rhétorique guerrière !

Selon l'AFP,

PARIS [3nov.09, vers 21h] — Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a "lancé l'idée d'un couvre-feu ciblé sur des mineurs délinquants" de moins de 13 ans, mardi soir, à Paris, lors des "rencontres de Beauvau" organisées avec des élus de la majorité présidentielle.

Je n'en dis pas davantage, voulant juste relever la rhétorique guerrière, si chère à notre gouvernement, mais si propice à la violence - de part et d'autre.


3 novembre 2009

Débat de la censure / Censure du débat

umpHier le national-félon Besson* a donc lancé le grand débat national sur l'identité nationale. Je pense qu'il aurait mieux valu lui confier le soin d'ouvrir et d'animer un grand débat national sur la traîtrise ;-))

Ceci dit, le débat est évidemment truqué, et ce, au moins de deux façons.

  1. L'identité nationale n'est pas un concept abstrait, malgré ce qu'on veut nous laisser croire. On peut certes l'illustrer de slogans : on a l'utopique "liberté, égalité, fraternité", on a eu le sinistre "travail, famille, patrie", etc. Sauf que ce ne sont que des slogans et que cela fonctionne selon les règles d'une rhétorique mercantile - à qui se réduit aujourd'hui, hélas, le discours politique.
    Quand je veux m'observer en tant que français, je me vois d'abord en tant qu'homme.
    Au diable la nationalité : un homme est un homme, une femme une femme, un enfant un enfant. En d'autres termes, pour poser la question de l'identité nationale, il faut d'abord mettre de côté sa propre humanité, et partant l'humanité en général. La belle affaire ! Il est clair que le nationalisme s'exacerbe en temps de guerre, c'est-à-dire en temps de violences où la nationalité autorise tous les violences... Où sont les ennemis ? Où sont-ils, ces gens dont la nationalité n'est pas la nôtre et lui en veulent ? En temps de paix, la question de l'identité est fatalement une question guerrière, voire une question belliqueuse, un pousse-à-la-violence, en quelque sorte.
    Bref, poser la question de l'identité nationale relève non seulement d'une négativité foncière - celle qui exclut l'autre qui n'est pas français - mais encore d'une négativité dont la face active est la violence, la violence guerrière... C'est ainsi qu'un gouvernement de la droite la plus dure ne peut qu'accoler la question de l'immigration (accueil de l'autre) à celle de l'identité nationale (exclusion de l'autre). Ceux qui nous gouvernent lance un débat dont le sort est connu : quand "les Français" débatte de l'identité nationale, ils règlent du même coup et quelles que soient les conclusions du débat la question de l'immigration. Les Français qui acceptent de débattre entre Français de l'identité nationale, acceptent de facto - voire sans s'en rendre compte -, la politique d'immigration qui maltraite les Autres (pour les exclure), qui dénie l'humanité à ceux qui ne sont pas Français.
    En toute logique, il y a ici vice de forme : le présupposé caché, intolérable parce que caché, ferme significativement la discussion en limitant l'humanité aux seuls Français ; on tourne en rond par le simple fait qu'il suffirait d'être Français pour pouvoir dire ce que c'est qu'être Français : autoqualification absolue qui ne supporte aucun commentaire latéral... Ce que je veux dire, c'est que la censure est ici intrinsèque : la simple position des termes du débat interdit nombre de positions théoriques et pratiques, comme celle qui consisterait à dire : "
    En tant que Français, c'est-à-dire par la force nationalo-identitaire dont je suis malgré moi le dépositaire, je ne souhaite pas que la question de l'identité nationale française soit ainsi posée. Par contre, en tant qu'homme, c'est-à-dire par la force humaine dont je suis porteur, je souhaite que la question de l'accueil de l'Autre ne soit pas mêlée à celle d'une identité nationale, hypothétique dans le meilleur des cas et belli­queuse dans le pire".

  2. 116719Ensuite, il y a, très trivialement, l'organisation même du soi-disant débat, notamment dans sa visibilité et dans la distribution de la parole. Ainsi des journalistes ont testé en envoyant au même moment sur le site dédié au grand débat national "ouvert" deux messages, l'un très sarkophile, l'autre sarkophobe. Et cela n'a pas manqué, le premier a été aussitôt mis en ligne, alors qu'on attend toujours le second...
    Comme dans nombre de pays non démocratiques - et ils sont fort nombreux, en tous cas,  comme tend à le montrer cet épisode français, bien plus nombreux qu'on croit ! -, la censure est ici extrinsèque. Le "modérateur" n'est qu'un vulgaire censeur : un grand classique de la tyrannie qu'aucun démocrate, français ou pas, ne saurait cautionner.
    [ajout du 8 nov. : j'apprends que des insertions abusives sont pratiquées sur ce site de la nationale-félonie = des propos de Besancenot et autres dirigeants de gauche sont repris comme si ces personnages avaient d'eux-mêmes posté des messages...; on touche le fond, non ?]

Bref, je ne participerai pas à ce débat-là !


félon ± déloyal, hypocrite, infidèle, malhonnête, méchant, perfide, renégat, scélérat, tartufe, traître, etc. ; vous aviez reconnu...


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