Chanoine, pompier pyromane... mais négrier
Le concert de réactions plutôt négatives à la tribune du roi d'Maubeuge dans les colonnes du quotidien Le Monde (daté de ce jour) se suffit à lui-même, d'autant qu'il est illimité... Fleuve qui se régénère à grande eau plutôt que concert ! Pas la peine d'ajouter une goutte d'eau à l'eau qui s'écoule vers l'océan.
Mon grain de sel sera précis : ce n'est pas le roi d'Maubeuge qui a écrit le texte de cette tribune. En effet, ce qui caractérise notre bon roi, c'est - tous ses sujets le savent bien quand bien même ils n'osent pas trop le crier sur les toits - qu'il est plus à l'aise avec les "casse-toi pauv'con" et autre "racaillardise" qu'avec la syntaxe de notre belle langue. Non ?
Du coup, me vient une idée, sournoisement.
Et si l'on définissait d'abord l'identité nationale
par le respect de la tradition linguistique ...
pour l'oral comme pour l'écrit ?
Partant du principe qu'il y a inégalités de moyens et de "rang" au départ, on décidera un "handicap" : les dignitaires du royaume devront être irréprochables à l'oral comme à l'écrit, alors qu'on admettra que le commun des sujets, quelle que soit leur origine ou celle de leurs parents, pratique la langue française en commettant quelques entorses...