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BRICH59
droite francaise
10 décembre 2007

Obélix en politique etc.

Ce soir, des enfants des collèges de Lambersart étaient reçus par Monsieur le Député-Vice Président de l'Assemblée nationale-Maire-Vice Président de la Communauté Urbaine de Lille-ancien ministre etc. Il s'agissait des collégiens élus délégués de classe par leurs condisciples.

Intéressant début de soirée. Une brochette de quinquas et de sexas sur une estrade dans un hall de bâtiment public faisant causette avec un parterre de soixante-dix enfants accompagnés de leurs parents. Enfin, c'est surtout Monsieur le Député-Vice Président de l'Assemblée nationale-Maire-Vice Président de la Communauté Urbaine de Lille-ancien ministre etc. qui a parlé !
Il a beaucoup parlé de lui et ... de lui. Par exemple pour dire qu'il se trouve des points communs avec Obélix (il est tombé dans la politique quand il était petit etc.) ; pour leur expliquer comment il est devenu élu ; tout en leur apprenant qu'il était patron d'une boîte de recrutement ; qu'il a été ministre et que ça compte dans la vie d'un homme ; qu'il connaît bien le Roi d'Maubeuge ; mais pour dire qu'il a aussi des points communs avec les petits qui sont devant lui et qui le regarde : il a été délégué de classe, en 1968, alors qu'il avait quatorze ans et qu'il était en seconde [sic]. Bref, il s'est épanché sur la fonction élective devant les jeunes élus de sa commune.

Quand on est élu, dit-il, on s'occupe des autres, on manage les autres, on sert d'intermédiaire... Quand on est élu, poursuit-il, on fait plus que les autres au service des autres. Quand on est élu, continue-t-il, on agit au nom de ceux qui vous ont élu... Mais, martelle-t-il, il faut rendre des comptes, notamment de l'utilisation de l'argent public. Ce qui me fait immanquablement penser à l'argent lambersartois dépensé pour organiser un "forum des métiers" tout riquiqui d'une journée, alors même que le Conseil régional met en place avec moult partenaires un grand "salon des métiers" ouvert quatre jours durant. De l'argent lambersartois dépensé pour quoi ? Pour rien ? Pour faire plaisir à Monsieur ? Questions...

Vers la fin du discours, notre tribun se fend d'un triple conseil aux jeunes élus : pour être un bon élu, il convient

  • de savoir rendre compte
  • de savoir faire équipe (le maire et ses adjoints, les délégués de classe entre eux, etc.)
  • de savoir écouter.

Fort bien ! Mais sais-tu, fidèle lecteur, la finalité que notre Obélix lambersartois assigne à l'écoute ?
Un élu doit écouter ses électeurs, sinon il n'est pas ré-élu !

Belle leçon de politique, en vérité !

Remarque ! On aurait pu avoir pire : il aurait pu leur parler de la fidélité en politique !


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5 décembre 2007

Quelle justice ?

Je ne peux que partager mon enthousiasme d'avoir lu un nouveau bimestriel, intitulé sobrement Le Sarkophage. L'objectif est nécessaire (contre tous les sarkozismes). Les signatures sont prestigieuses (Patrick Tort, Emmanuelle Pereux, Paul Ariès, Stéphane Lhomme, Olivier Le Cour Grandmaison, etc. pour le n°3 que j'ai sous les yeux). Tout est à lire, les analyses comme les brèves !

Je ne résiste pas au plaisir de t'offrir, perspicace lecteur, un schéma qui exhibe l'intérêt de l'analyse que la Présidente du Syndicat de la Magistrature, Emmanuelle Perreux, nous livre du projet sarkozien à l'endroit de la justice - article que l'auteure intitule positivement "La justice entravée". Le schéma peut être lu dynamique (diaporama fait sous powerpoint2003) ou statique (gif). Bien sûr, ce cadeau que je te fais, ami lecteur, ne te dispense pas de lire l'analyse dans les termes où Le Sarkophage la publie. Le "résumé" ne saurait se substituer au document qu'il présente. Il veut juste donner envie de le lire.


29 novembre 2007

Cher Z.,

Merci de lire Brich59. Et merci d'y participer par votre commentaire.

Concernant ce dernier, j'aurais juste quelques remarques à formuler et quelques questions à poser :

  • Je ne dis pas qu'il faut croire au déterminisme, je rappelle seulement l'énorme vérité énoncée par Karl Marx il y a près de cent-cinquante ans - vérité qui dérange il est vrai. Si ce débat vous intéresse vraiment, vous pourriez préciser ici en quoi j'ai tort de rappeler cette phrase de Marx.

  • Pourriez-vous, d'autre part, préciser ce que signifie "faire du social", s'il vous plaît ? Outre le fait que je n'ai jamais trop aimé cette expression, je crains que nous ne mettions pas la même réalité sous elle.

  • Ensuite, je rappelle à votre mémoire la discussion entre le candidat Sarkozy et le philosophe Michel Onfray, sur le prédétermination aux comportements pédophiles [Philosophie magazine n°8 d'avril 2007]... De cela aussi nous pourrions discuter.

  • Enfin, je ne comprends pas ce que vous dites concernant la voyoucratie. pourriez-vous là aussi m'éclairer afin que nous engagions un débat constructif.

Cordialement


29 novembre 2007

Liquider les sciences sociales ?

Tout compte fait, ce n'est pas l'héritage de 68 que le Roi d'Maubeuge veut liquider ! A preuve les "Grenelle" qui se succèdent sous l'égide de son gouvernement... Non ce n'est pas l'héritage de 68, ce sont ses prémisses scientifiques.

C'est en 1964, par exemple, que Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron publient, sur la base d'une grande enquête lilloise, Les héritiers. Les étudiants et la culture où les déterminismes sociaux se présentent  comme un éléments incontournables de l'analyse de la vie sociale et culturelle. Le renversement que Karl Marx avait opéré un siècle plus tôt (le fameux "Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience" dans la Contribution à la critique de l'économie politique de 1859) y trouve l'une de ses expressions. Partant, c'est toute la sociologie qui est justifiée par cette posture critique.

C'est cette posture critique que l'ultra-libéralisme de notre petit roi d'Maubeuge entend liquider. Il n'est que d'entendre ce qu'il a dit aujourd'hui devant un parterre de policiers atterrés par les récents évènements de Villiers-le-Bel :  "Je réfute toute forme d'angélisme qui vise à trouver en chaque délinquant une victime de la société, en chaque émeute un problème social." Puis : "Ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel n'a rien à voir avec une crise sociale, ça a tout à voir avec la voyoucratie"... On appréciera la qualité esthétique du néologisme ! Côté sémantique, je ne sais pas pour vous, mais pour moi "voyoucratie" me fait immédiatement penser aux "patrons voyous", pour reprendre une expression qui n'est pas de moi. Je fais spontanément rimer voyoucratie avec ploutocratie. Pas vous ? [Si le sens du terme 'ploutocratie' vous a échappé, demandez donc à La Toupie].

Que devons-nous choisir, mon bon roi d'Maubeuge, entre l'angélisme des sciences sociales et le diabolisme de la ploutocratie ? Je connais votre choix - qui n'est d'ailleurs pas plus personnel que ça, conditionné que vous êtes par votre histoire et vos conditions de vie actuelle (copains classés dans la Jet Set, salaire multiplié par je ne sais plus combien, vie de famille financée par les français qui se lèvent tôt, etc.) ! Triste science !


12 novembre 2007

Même pas peur !

Le Roi d'Maubeuge court toujours,
le Fou du Roi ne risque pas de se faire virer,
le Premier Sinistre n'a même pas peur !

La France est bien gouvernée.

Et nous, faut qu'on ait peur ?


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2 novembre 2007

Pour un referendum

Histoire de revenir sur ce que je vous disais l'autre jour, allez donc voir ici ou .

Ce n'est pas parce que nous sommes aujourd'hui le "jour des trépassés" qu'il faut laisser le Roi d'Maubeuge enterrer fissa la démocratie !


23 octobre 2007

Régimes spéciaux de retraite ?

Qui a dit "spéciaux" ?
Réponse sur dailymotion


22 octobre 2007

Sarkozy l'a rêvé. Daubresse le fait !

Quelle histoire ! Cette instrumentalisation électoraliste et démagogique de l'histoire !

Un tout jeune communiste est pris en OTAGE* par les occupants allemands, sur la base d'une liste élaborée par un fonctionnaire français aux ordres de l'occupant. Il est froidement fusillé avec d'autres communistes pour venger un soldat allemand assassiné. Une vie allemande valait en ces temps d'obscurantisme plusieurs dizaines de vies communistes !
Et voilà qu'il devient le symbole de l'hommage sarkozien au courage de la jeunesse et de résistance ?!?!

Si c'est pas de la basse récup, ça !
Peut-être le sens de l'ouverture, chère au cœur tactique au Roi d'Maubeuge ? Moi je pencherais volontiers vers le sens sarkozien de la provocation idéologique.

À la limite, seule la famille communiste pourrait à mon sens légitimement commémorer ce sacrifice non demandé. C'est clairement ce que je pense, bien que les commémorations ne soient pas mon fort - je veux dire les commémorations tournées exclusivement vers le passé... Je me demande toujours, par exemple, pourquoi le 11 novembre est encore une fête nationale !

Bref ! Le jeune Guy fait l'objet d'une lutte ridicule entre élus. Le Roi d'Maubeuge a renoncé à investir un établissement scolaire. Il a bien fait ! Mais son copain nordiste Daubresse, lui, a choisi de s'imposer dans le principal établissement scolaire de sa ville de Lambersart.

Le PS local a râle, à juste titre.
Pour se justifier, celui à qui Maurois va bientôt passer le relais de la présidence de la Communauté urbaine lilloise, ne trouve rien de mieux que de dénoncer son adversaire politique communiste, signalant que Michelle Demessine, sénatrice communiste, sera elle au lycée Baggio, de Lille - et que, là-bas, le PS ne manifeste pas... Monsieur Daubresse n'a semble-t-il pas tout compris.

Ou alors il est lui aussi partisan tactique de l'ouverture ? Mais ça ne se voit pas vraiment sur le terrain !

*Un otage, oui un OTAGE, un vrai ! Pas un de ces ploucs qui attirent comme des mouches à... les caméras de nos chères télévisions pour se plaindre d'être pris en otages par ceux qui luttent pour leur survie économique et politique...


19 octobre 2007

information urgente

Le libéralisme a lancé son offensive sur les conditions de travail et les conditions matérielles d'existence des salariés. Une minuscule majorité de Français en a décidé ainsi, constituée, pour la différence avec la grande minorité qui n'en voulait pas, de retraités.
Et ce sont les retraites des actuels actifs qui constituent l'un des principaux fronts de bataille actuel du libéralisme. Il est clair que ce n'est une petite partie de l'activité du front ultra-libéral, qui entend, au bout du compte, défaire tout ce qui a été fait depuis 1944 (cf. le fameux récent article de Denis Kessler dans Challenge). Le Général doit se retourner dans sa tombe !

En attendant mieux, je vous propose un document diffusé par les cheminots CGT du Nord-Pas de calais, qui montre l'entourloupe gouvernementale :

retraite

Si la partie droite de cette image n'est pas visible (ce qui arrive trop souvent sur ce blog!),
cliquez droite sur l'image et affichez-là, elle vous apparaîtra entière...

avec un graphe parlant :

retraite1

Si la partie droite de cette image n'est pas visible (ce qui arrive trop souvent sur ce blog!),
cliquez droite sur l'image et affichez-là, elle vous apparaîtra entière...

J'aimerais bien que messieurs Fillon et Bertrand commente ce document. Mes colonnes leurs sont ouvertes.


3 octobre 2007

La grande salade, à la sauce amère !

Décidément, les politiques ne sont jamais si forts que quand ils disent n'importe quoi ! Regardez cette histoire de fusion UNEDIC/ANPE.
Lisez donc le début de l'édito de Nicolas Barré dans Le Figaro d'aujourd'hui : Le bon sens voudrait qu'un demandeur d'emploi n'ait pas affaire à des guichets différents. Le bon sens voudrait que l'indemnisation du chômage ne soit pas totalement déconnectée de la recherche d'emploi. Bref, le bon sens serait que les deux entités fusionnent pour rendre le meilleur service possible aux chômeurs. Etc.
On appréciera l'amalgame thématique exhibé dans ce texte, et surtout les non-dits qui en disent long !

  • Primo, on enchaîne - comme s'il allait de soi (le fameux "bon sens") que tout cela est lié par des relations de causalité - l'intérêt du chômeur en tant que chômeur et la nécessité de connecter indemnisation du chômage et recherche d'emploi ! Il est vraiment formidable cet éditorialiste ! Il vraiment dans le moule de ce libéralisme arrogant qui veut faire porter au chômeur la responsabilité de sa propre condition de chômeur ! Pourquoi ne pas tout simplement, avec "bon sens", considérer l'indemnisation du chômage comme une réparation faite au salarié jeté sur les bords du marché du travail par l'entreprise qui usait et abusait de sa force de travail puis n'en veut plus ? Que l'indemnisation s'arrête lorsque le chômeur n'est plus chômeur, certes. Cela veut dire que l'indemnisation du chômage est directement connectée à la qualité de chômeur de celui qui la perçoit.

  • Deuxio, affirmant que notre service public de l'emploi a historiquement échoué, notre éditorialiste voudrait nous laisser entendre que le chômage est dû à l'incompétence du SPE ! Si le nombre de chômeurs est si élevé en France, ce n'est pas du tout parce que la politique social du patronat le décide ainsi ; ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout, parce que les chefs d'entreprises licencient pour faire toujours plus de profit... Non non ! Quelle idée ? S'il y a des chômeurs en France, c'est juste parce que les personnels de l'ANPE font pas bien leur boulot et sont incapables de travailler avec les personnels des ASSEDICs etc. taratata.

  • Tertio, on notera tout le mépris pour les travailleurs sociaux qui rament pour colmater les brèches que le patronat peu soucieux de l'impact social de son comportement taillent dans le pays. Notre éditorialiste ne parle-t-il pas des petits barons locaux du social ? Dans la même veine, on remarquera le même mépris envers ceux qui vendent leur force de travail, ce qui est le premier bon sens cette l'idéologie libérale  où les demandeurs d'emploi [doivent être] pris en charge le plus efficacement possible, comme s'il s'agissait de déficients mentaux ou je ne sais quoi !

  • ...

J'arrête, ça m'écœure ! Toute cette logorrhée juste là pour nous faire avaler la toujours plus grande précarisation des salariés, la toujours plus importante dégradation des conditions de travail... et pour, peut-être - mais Dieu qu'ils sont sots de faire ainsi ! - donner bonne conscience à un patronat et un gouvernement qui n'hésitent pas à verser la larme devant les caméras... et jure leurs grands dieux qu'ils ne vivent que pour faire le bonheur de la France !


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