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BRICH59
droite francaise
10 décembre 2008

UMP, c'est gonflé !

Incroyable ! Désopilant ! Fort de café ! etc. !

Le blog "Ensemble pour faire gagner la France"- UMP - Nicolas Sarkozy, s'est ouvert hier sur deux messages pour le moins étonnant :

  • Réforme Hebdo : « Que faites-vous pour les autres pour les fêtes de fin d’année ? »
  • Déclaration universelle des droits de l’homme : 60 ans après, quel bilan ?

Moi, je dis qu'il faut oser !

  • Il faut oser quand on prône une politique dont l'un des principaux outils est la paupérisation de la majorité des citoyens !
  • Il faut oser quand on se pare bling-bling !
  • Il faut oser quand le système carcéral est à lui seul un déni des droits humains !
  • Il faut oser quand les RG se mettent à "intimider" la population trop active dans la revendication sociale et politique (cf. très récemment le cas de cet élève du lycée Picasso d'Avion dans le Pas-de-Calais, convoqué le 26 novembre dernier au commissariat [dépêche AEF]) !
  • Il faut oser !

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26 novembre 2008

d'où qu'elle est, l'erreur ?

Sacré Étienne Mougeotte ! Son journal, qui est très indépendant puisqu'il met en exergue Beaumarchais disant qu'il n'y a pas d'éloge flatteur sans la liberté de blâmer, a retouché une photo de Madame la Garde des Sceaux. Mais il s'en excuse :

baguerreur

Dont acte.

Ce qui peut signifier tout de même que, jusqu'à présent, la retouche était pratique acceptée simplement. C'est en fait la pratique de l'éloge flatteur que la retouche favorisait - sûrement compensée par une grande liberté de blâmer les mœurs politiques de notre bonne vieille droite française qui vient juste de rajeunir ses cadres...

Me vient tout à coup une idée horrible : et si l'erreur du Figaro était seulement de s'être laissé prendre en flag dans cette histoire de retouche ?


20 novembre 2008

Politique carcérale et politique d'immigration

« Les politiques carcérale et d’immigration risquent d’affaiblir la protection des droits de l’homme en France » constate le Commissaire Hammarberg dans son rapport.

« Le plein respect des droits de l'homme ne doit pas souffrir des considérations sécuritaires. Certaines politiques françaises en matière de prison et d’immigration risquent d’affaiblir la protection de ces droits ». Avec ces mots, le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a présenté aujourd’hui son rapport sur la France qui traite notamment des conditions de vie dans les prisons, de la rétention de sûreté, de la justice juvénile et des droits des migrants... Lire la suite

La honte soit sur nous !


17 novembre 2008

De qui se moquer ?

devedjanEntendu ce week-end, le patron de l'UMP avouer, non sans une ironie débridée, ne pas comprendre ce qui se passe au PS... avec l'air du prof en sciences politiques qui se moquent de la politique réelle.
La démocratie politique a un prix que la crise financière ne concerne pas. C'est peut-être déjà pour cette raison toute bête que cet homme politique-là n'y comprend rien.
D'autre part, son propre fonctionnement politique est loin de ce type de problématique. Le roi d'Maubeuge a la haute main sur l'UMP, où il ne risque pas d'y avoir des motions A, B, C, D, E. Pensée unique dans motion unique pour homme unique : UMP = unique motion présidentielle = union pour le motus parlementaire.
Celui qui est en deuil de son principe vital soulage sa peine en raillant celui qui vit encore...


31 octobre 2008

Histoires de brouillages... (encore ?)

Depuis qu'il a été élu Président de la France mais déjà pendant sa campagne électorale, notre roi d'Maubeuge nous embobine à coups de brouillages de frontières mâtinés de pseudo-bon-sens-commun : brouillages sémantiques, brouillages politiciens, brouillages sociaux, brouillages stratégiques, brouillages idéologiques... Que ne brouille-t-il pas au nom du pragmatisme ? Que ne brouille-t-il pas pour se maintenir au pouvoir, pour ne rien perdre de son pouvoir actuel, pour prendre tout le pouvoir. En effet, la prise de pouvoir passe par l'inhibition de la faculté de pensée de l'autre et le brouillage systématique fait partie des modes d'une telle inhibition.

Le goût du pouvoir ? Certes. Mais pas seulement ! En se rasant le matin, avant même d'être candidat à la « fonction suprême », il pensait à cette ultime marche qu'il comptait gravir pour couronner sa carrière politique. En se rasant le matin, maintenant qu'il a gravi cette marche, il pense à la stratégie qu'il faut mettre en œuvre pour toujours mieux enrichir les riches c'est-à-dire appauvrir les pauvres, pour permettre à ses amis de la finances, de l'industrie et des médias, ceux-là même qui l'ont grandement aidé à gravir la marche en question, d'accomplir toujours mieux leur destin de prise de pouvoir économique et politique (l'homme politique comme marionnette active non seulement consentante mais intéressée manipulée par les potentats économiques).

Il est un front où tout le monde (partis politiques, syndicats patronaux et syndicats de salariés, tout le beau monde quoi !) semble d'accord, où personne ne remet en cause ce qui n'est pourtant qu'un postulat idéologique. Je veux parler du statut et du rôle de la formation. Je veux parler de l'instrumentalisation de la formation, de son enfermement dans la politique de l'emploi, de sa réduction à un outil d'ajustement économique, bref de sa soumission ancillaire au service de l'économique. Notre beau pays fut pourtant pionnier il y a bientôt quarante ans, lorsqu'il grava la formation continue dans le marbre de la loi, l'inscrivant comme une obligation nationale. C'était en 1971 (Loi no 71-575 du 16 juillet 1971). La formation professionnelle continue y était organisée dans le cadre de l’éducation permanente - ce qu'on appelle aujourd'hui formation tout au long de la vie. L'objectif qu'on lui assignait alors était de permettre l’adaptation des travailleurs au changement des techniques et des conditions de travail, de favoriser leur promotion sociale par l’accès aux différents niveaux de la culture et de la qualification professionnelle et leur contribution au développement culturel, économique et social. De ces deux objectifs, n'en subsiste qu'un seul : l’adaptation des travailleurs au changement technologique et/ou organisationnel. Exit la promotion sociale des travailleurs, que ce soit par l’accès aux différents niveaux de la culture et de la qualification professionnelle, comme dit le texte de 1971, ou par un autre biais : il y a belle lurette que le fameux « ascenseur social » est en panne ! Quant à la contribution des travailleurs au développement culturel, économique et social, c’est TF1 qui s'en charge ! La formation est devenue un outil de la politique de l’emploi, un outil pour calmer les foules : certes, mon brave, ton boss t’as jeté, mais moi, gentil samaritain, je t’offre un stage, et comme ça tu seras enfin « employable » !
Regardez ce qui vient de se négocier chez Renault Sandouville : des actions de formation sont mises en place pour répondre au chômage partiel. La belle affaire : la mise en formation des salariés privés de travail va résoudre le problème de leur mise au chômage partiel ! On croit rêver. La formation-placebo existe donc ! Chouette ! Au passage, on admirera la réactivité de ce bon gouvernement qui, décidément, s'occupe bien des malheurs des petites gens, comme on dit à l'UMP : discussion le 29 octobre, mise en œuvre des décisions du 29 octobre le 3 novembre ! Au passage, on a pu voir que le plan de formation de l'entreprise n'était pas du tout au point...
Mais, comme dit le DG de l'UNESCO, la formation est une dimension centrale de la vie adulte. Qu'il est doux et réconfortant d'entendre de telles paroles ! Elles ont été proférées ce 29 octobre, pendant que Laurent Wauquiez discutait avec les organisations syndicale set la direction de Renault Sandouville. Un peu plus loin dans son allocution, Koïchiro Matsuura (c'est lui le DG de l'Unesco) affirme que rallonger d'un an la formation peut accroître de 6% le PIB d'un pays. On ne s'en sortira donc jamais. Pour la simple raison que le système économico-politique qui gouverne le monde est globalement appauvrissant et que, du coup, tout geste social ou politique n'est compréhensible que dans l'urgence du traitement des plaies causées par ce système. Écoutez donc Jan Figel, le commissaire européen chargé de l'éducation, de la formation, de la culture et de la jeunesse. Là où, avec les organisations syndicales, Pompidou et Chaban pensaient (mais étaient-ils vraiment sincères ?) promotion sociale, Jan Figel soumet la formation à l'impératif de l'accès à l'emploi : l'initiative « new skills for new jobs » a été lancée afin d'offrir un meilleur accès à l'emploi, affirme-t-il...
Quant à la dimension culturelle et sociale de la formation permanente, la droite libérale ne lui accorde aucun crédit, dans les deux sens du terme : elle relève de la décision individuelle et n'a donc pas à être prise en charge par la collectivité etc. L'affiliation religieuse est d'ordre individuel ; notre chanoine de Latran en fait une affaire d'État. La culture est d'ordre collectif ; l'ami des grands patrons en fait une affaire privée. Mais on oublie aussi de dire qu'elle peut également être subversive ?

M'est idée que l'ensemble de cette stratégie du brouillage - et pas seulement pour ce qui concerne la formation - n'a qu'une seule finalité : camoufler, tant qu'on peut, les failles du système capitaliste actuel. Non, décidément, Marx n'est pas mort ! Il n'est que d'observer avec quel soin l'équipe présidentielle éteint toutes les dissensions que l'on risquerait d'observer au sein de la majorité. C'est dans ses dissensions que l'on tient le début d'une analyse partielle des contradictions internes de notre système politique. Regardez, par exemple, ce qui se dit à l'UMP au sujet de la décision présidentielle de mettre en place nombre d'emplois aidés : il ne s'agit pas seulement d'une opposition entre un libéralisme soi-disant social et une droite dure. Il s'agit bien d'une seule et même droite française dont le roi d'Maubeuge soi-même, grand chef de cette faction politique, disait que la caricature - c'est-à-dire l'identité remarquable, ce à quoi on la reconnaît - était d'être injuste et insensible aux inégalités sociales ! Bref, les emplois aidés, ce n'est pas pour sauver la vie des petites gens, comme on dit à l'UMP, c'est d'abord pour pallier les ravages causés par le capitalisme libéralissime triomphant et amoindrir la dégradation de l'image qu'on pourrait avoir de lui.

À suivre donc...


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15 octobre 2008

Partenaires ? Vous avez dit partenaires ?

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Hier, j'ai évoqué ce qui m'obsède dans la façon que prend notre bonne société pour discuter de la question de la formation. Aujourd'hui, Monsieur Fillon cause sur RTL et tient ce langage (je cite l'excellente AEF) :

Le taux de chômage, après être "descendu à 7,2%", devrait enregistrer une "légère remontée autour de 7,4%" en 2009, indique le Premier ministre, François Fillon, qui était l'invité de RTL, ce mercredi 15 octobre 2008. Mais, "en vérité, aucun prévisionniste n'est capable de mesurer ce qui va se passer en 2009, tant qu'on ne sait pas comment on sortira de [la] crise financière, [ni] à quel moment l'ensemble du monde [en] sortira. Nous, nous nous attendons à une remontée du chômage."
Le gouvernement "est en train de mettre en place tous les instruments pour faire en sorte que cette remontée du chômage soit la plus faible possible et que ceux qui seront frappés pendant une période courte par le chômage puissent être accompagnés, c'est à dire mieux indemnisés, et surtout mieux formés", précise François Fillon. "C'est tout le sens de la réforme de la formation professionnelle qu'on est en train de préparer avec le président de la République."

Deux remarques à ces propos ministériels publics.
Tout d'abord, le premier ministre confirme (trop) clairement ce que je disais : la formation comme instrument de la politique de l'emploi (comme si la formation créait des emplois etc.). Comme quoi on peut être premier ministre et ne pas échapper aux facilités de la pensée unique simplificatrice (celle qui évite de penser précisément).
Ensuite, et c'est là aussi très grave, encore plus dans la mesure où cette position risque d'envenimer le dialogue social : les partenaires sociaux (syndicats de salariés et patronat confondus) apprécieront cet accaparement par l'exécutif d'une réforme qui est en train d'être travaillée par les forces vives du monde du travail... Déjà que l'exécutif met la pression sur les partenaires sociaux depuis le début en martelant que le tempo de la négociation n'est pas négociable : la négociation doit rendre ses conclusions pour décision gouvernementale avant le 31 décembre 2008 ! Là, on monte d'un cran : même si les partenaires se laissent imposer sans moufter un tel rythme relativement incompatible avec le temps de la discussion sincère et constructive, même s'ils produisent une série de recommandations positives concernant le fonctionnement de notre système de formation continue, même là, ils n'auront rien fait !

Heureusement qu'on a Nicolas !

Vive le roi d'Maubeuge !


29 août 2008

C'est lui que le dit !

Excellent ! Décidément ce Roi d'Maubeuge aime faire perdre la tête à ceux qui l'écoutent - et y compris à ceux qui, comme moi, ne veulent pas trop l'entendre !
article_photo_1219928206300_5_0Soyons donc tout oïe : « Moi mon rôle, c'est d'apporter des réponses aux problèmes de la société française, je veux ramener au travail les exclus, avance le chef suprême de la droite française, c'est un sujet majeur pour moi, c'est un élément de la justice sociale, et la majorité doit se saisir de ce problème de l'insertion et de la justice, sinon elle se caricature ». [prononcé ce jeudi 28 au sujet du financement du RSA]
Nous n'en croyons pas nos oreilles ! Nous nous précipitons donc tous sur notre dico préféré. Moi c'est le TLFi que propose le Centre National de Ressources Linguistiques et Lexicales - qui propose en définition de tête pour 'caricature' :  Portrait en charge, le plus souvent schématique, dessiné ou peint, mettant exagérément l'accent, dans une intention plaisante ou satirique, sur un trait jugé caractéristique du sujet. C'est moi qui souligne : d'après le chef suprême de la droite française donc, l'un des traits caractéristique de ladite droite est de ne pas se saisir du problème de l'insertion et de la justice !
C'est lui qui le dit et il sait de quoi il parle ! Nous, nous savons aussi pourquoi il dit tout ça : pour montrer que c'est bien lui le chef suprême de la droite française...
... et remonter encore un peu dans les sondages.


1 juillet 2008

Libéral, tu as dit libéral ?

Libéral est un de ces mots qui, à force d'être employés, perdent leur signification. Et la charge idéologique du terme ajoute au brouillage sémantique... C'est quoi "libéral" ? La question est importante, car c'est en jouant sur le sens de ce mot - comme sur le sens d'autres mots - que le candidat Sarkozy a embobiné presque tout le monde, y compris et surtout ceux qui maintenant pâtissent de son activisme forcené. Plus récemment, Delanoë a entraîné le PS dans un travail de distinction entre libéralisme économique et libéralisme politique... De quoi faire perdre leur latins aux pékins que nous sommes !

'Libéral' a d'abord voulu dire "propre à l'homme libre". Les arts libéraux (peinture, sculpture...) s'opposaient ainsi aux arts mécaniques, réservés aux esclaves... Ce sera, au XVIIème siècle, le fameux "honnête homme" du temps de René Descartes et Blaise Pascal.

Puis 'libéral' finira par caractériser celui qui, ayant de quoi être généreux, l'était effectivement. La richesse sympa, en quelque sorte. Pour Pascal, "un avaricieux qui aime devient libéral, et il ne se souvient pas d'avoir jamais eu une habitude opposée". Même Dieu, si l'on en croit son contemporain (de Pascal, pas de Dieu!) Isaac Lemaistre de Sacy quand il traduit L'Ecclésiaste (XXXV, 13) : "Le Seigneur est libéral envers ceux qui lui donnent, et il vous en rendra sept fois autant". Bref on voit que c'est la générosité, voire le don, qui au fond de cette affaire, même si l'argent, la valeur monétaire est déjà dans le coup - ce sur quoi La Bruyère (XI) ironise : "Il est vrai qu'il y a deux vertus que les hommes admirent, la bravoure et la libéralité, parce qu'il y a deux choses qu'ils estiment beaucoup et que ces vertus font négliger, la vie et l'argent ; aussi personne n'avance de soi qu'il est brave ou libéral".

Bref, est libérale la personne qui a fait montre de libéralité, de disposition à donner, de générosité... Il ne faudrait pas oublier cependant que ce terme a pu évoquer aussi l'ouverture d'esprit, la faculté de sortir des préjugés...

Sortir des préjugés, tel était l'un des mots d'ordre de la seconde moitié du XVIIIème siècle, dénommé justement pour cela "siècle des Lumières". C'est à ce moment-là que l'idée de "libéralisme" telle qu'elle fonctionne encore aujourd'hui serait née... Mais arrêtons de chercher de midi à quatorze heures : le libéralisme est une doctrine économique, celle qui se donne le marché pour seul fondement, avec pour alliées naturelles l'initiative privée et la libre concurrence (Francis Balle, in Encyclopædia Universalis, s.v. "Libéralisme"). Le libéralisme politique sera l'attitude qui demande au pouvoir politique de ne jamais entraver le fonctionnement du marché, celui-ci trouvant en lui-même sa propre justification (la fameuse main invisible, qui ressemble étrangement à la puissance divine...).

On dit souvent que cette posture - qui influencera grandement l'instauration idéologique des États-Unis d'Amérique - a la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 comme fonds baptismaux. Ce disant, on oublie de penser dans sa totalité le premier article de cette déclaration qui se voulait déjà de portée universelle :  Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Or il semble bien que le libéralisme ait été contaminé par le capitalisme, voire par la ploutocratie - ce qui aura pour effet immédiat de réduire l'utilité commune à l'intérêt de ceux qui ont déjà la puissance économique. En gros, le libéralisme consiste à donner tout son essor à la liberté de ceux qui ont le pouvoir économique même s'il faut (euphémisme) anéantir la liberté des autres pour cela.

Et le paroxysme du libéralisme (stade de l'ultralibéralisme) est atteint lorsqu'il réduit le pouvoir politique à un rôle de facilitateur de la toujours plus grande liberté et du toujours plus imposant pouvoir de quelques uns. L'épisode politique en cours concernant l'audiovisuel montre ça très bien... Et on peut dire, sans rire, que la droite française manque de libéralité (pour le service public donc pour le peuple) parce qu'elle est libérale tout en intervenant sur le fonctionnement du marché pour accroître la fortune de quelques potentats économiques... Contradiction fondamentale. Le libéralisme sarkozien est un oxymore à lui tout seul. Et la main est bien visible ce coup-là !


9 mai 2008

Plaintes (suites)

Ils sont décidément magnifiques, ces UMPistes godillots, drapés dans leur rhétorique de barreau de chaise, singeant l'intelligence à coup d'invectives et de crachats mal visés !
Ce bon Frédéric Lefebvre, l'un des trois porte-parole de l'UMP, a accusé vendredi Ségolène Royal de limiter le débat politique aux procédures judiciaires, après l'annonce d'une plainte de l'ex-candidate PS à l'Elysée contre Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre UMP. C'est ce que rapporte l'AFP (in 20Minutes.fr avec AFP, éditions du 09/05/2008 - 12h03), très récemment sommée par le roi d'Maubeuge d'être moins d'opposition...
Magnifique, non ? Après les plaintes portées par les époux Sarkozy ! Après les invectives incantatoires portées par une UMP Godillot de moins en moins drôle...


21 mars 2008

Destins de la FPC en France

Initialement pensée comme levier du progrès humain, la formation permanente a été avalée par l'une de ses parties, la formation professionnelle. C'est ainsi qu'on pourrait résumer d'une phrase une seule le destin de la formation dans ses premières décennies d'existence légale. La loi de 1971 est très ambigüe  sur cette distinction des finalités de la formation. Ou alors il n'y a rien d'ambigu. Juste une tendance qui pointe son nez dès l'origine législative et qui aujourd'hui se montre au grand jour, sans vergogne aucune : la formation continue est au service de l'emploi, au point qu'il faut éviter les "situations de pure formation sans rapport préétabli à l’emploi".

C'est la réflexion que m'inspire la lecture de la production de Jean-Louis Dayan du Centre d'Analyse Stratégique, chargé de réfléchir sur le devenir de la FPC.

La formation limitée à un rôle ancillaire au service de l'emploi, c'est très très concrètement la formation au service de ceux qui embauchent (ou pas justement !). La chantage à l'emploi fonctionne ici à plein régime, de façon à ce que la collectivité finance encore et toujours ceux qui profite de l'activité économique nationale...

Le jour où les ultralibéraux sauront se passer des aides de la collectivité, les poules auront des dents, mais les chômeurs et les précaires et autres travailleurs pauvres n'en auront plus, faute de pouvoir aligner les biftons chez le dentiste et le pharmacien - qui eux vont très bien.


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