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BRICH59
sarkozy
24 août 2007

Pauvre roi ! Pauvres de nous ! (variante)

sarkoroi- Sarkozy : « L'amour, c'est la seule chose qui compte.
- Yasmina Reza : Je ne te crois pas. Si on t'enlevait ta vie sociale, tu dépérirais.
- Sarkozy : Si on m'enlevait ma famille, encore plus.
- Yasmina Reza : Si on te mettait Cécilia et les enfants à Maubeuge, tu te jetterais à la rivière.
- Sarkozy : Je deviendrais le roi de Maubeuge en deux ans.»

C'est page 40 dans tout nouveau livre de Mme Reza... Ça ne s'invente pas.

Je pense que Dame Reza ne connaît pas Maubeuge - qu'elle définit comme cause de suicide. Les gens de Maubeuge apprécieront le cliché !
Je pense que la Dame a malgré tout un grand mérite : exhiber la bêtise mégalomaniaque de celui que les Français d'un certain âge ont porté à la fonction suprême de l'État français... Le pire, c'est que tout le monde va trouver ça "normal", cette bêtise-là. Voire plutôt bien : "il en a celui-là!".

Pauvres de nous !


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23 août 2007

Pauvre roi ! Pauvres de nous !

Ça tient du ridicule !
Sauf qu'il s'agit de la France d'aujourd'hui... et de demain !

RoiOisea_0011recadr_L'autre jour, j'ai revu, avec ma fille de 10 ans, Le roi et l'oiseau de Grimault/Prévert. Un vrai régal. J'en ai déjà parlé il y a environ un an et demi et mon message se finissait ainsi :

[...] les personnages qui peuplent ce film et les situations qu'il met en scène ne sont pas sans rappeler quelques tristes sires de notre époque très contemporaine ni quelques scènes de notre vie quotidienne... Pauvres de nous !

Je ne croyais pas si bien dire ! Hélas !

RoiOisea_0000

Dans le film de Grimault, le roi, marqué par un strabisme convergent, corrige en rêve ce défaut qui l'empêche de tuer les petits oiseaux qu'on fait voleter devant lui...

RoiOisea_0001

Ce que le roi de Grimault/Prévert se fait pour lui-même mais en rêve, Arnaud Lagardère, propriétaire de Paris-Match, le fait en état de veille politique
pour son « frère » Nicolas Sarkozy !

Sarko_Paris_Match_1_

La bonne question maintenant est de savoir
qui fera l'oiseau !

RoiOisea_0021


3 juillet 2007

Mais laissez donc la musique tranquille !

Depuis quelque temps, la métaphore musicale est filée con moto par ces messieurs de l'UMP. Je crois que c'est Raffarin qui a commencé, affublant Fillon du rôle de chef d'orchestre qui jouerait la musique du compositeur Sarkozy. Devedjian, celui qui parle si bien de l'antiUMP lyonnaise, reprend la quenouille : selon l'AFP, Patrick Devedjian a résumé lundi 1er juillet par une métaphore musicale la répartition des rôles au sein de l'exécutif, estimant que "le premier ministre est le chef d'orchestre d'une majorité dont le président est le compositeur". Trois jours avant, c'est Laurent Wauquiez, le porte-parole du gouvernement, qui affirmait sur LCI que Nicolas Sarkozy est "le maestro qui écrit les compositions", "les partitions". "Le Premier ministre doit mettre en musique, veiller au rythme, faire en sorte que tous les musiciens travaillent ensemble de façon harmonieuse. Plus le maestro écrit, plus le Premier ministre, chef d'orchestre, a de travail à accomplir" [AFP].
Ce qui est sûr pour tout ce petit monde, c'est qu'il n'y a qu'un seul patron, il n'y en a qu'un qui donne la cadence de travail (ici je préfère 'cadence' à 'rythme'!). C'est en tous cas ce que disent Raffarin (qui parle d'inspirateur !) et les autres... En fait ici, si c'est le chef sarkoquibougelesmainsSarkozy qui donne la cadence, alors c'est lui le musicien, flûtiste ou percussionniste, qui marque la cadence pour les rameurs des trières ou des galères !
Je suis convaincu que Sarkozy se pense compositeur, mais se voit aussi chef d’orchestre mais encore instrumentiste, que dis-je poly- instrumentiste...

Depuis quelque temps, la métaphore musicale file un mauvais coton avec ces messieurs de l'UMP. Las ! Ces messieurs ne doivent connaître ni la musique ni la condition musicienne. Ils ne savent pas par exemple que le compositeur n'a pas forcément son mot à dire sur l'interprétation de sa propre musique. Parce qu'en musique, Messieurs, on n'applique pas des ordres, on interprète. Un orchestre n'est pas une troupe de soldats, mais un collectif de souffles et d'âmes que le chef aide à respirer de concert les uns avec les autres et tous individuellement avec l'ensemble - le tout au service d'une option vitale qui fait entendre un souffle unique mais riche de toutes les couleurs individuelles. Et aucun chef, aussi persuasif soit-il, ne saura voler à l'interprète son âme propre ni lui en imposer une autre, fût-elle génialement musicale. Tout cela relève de l'alchimie interpersonnelle dans les alambics et les creusets de l'art humain par excellence.

Mais au fait, il connait quelque chose à la musique, notre Président ? Ce n'est certes pas l'ascendance de Cécilia (dont l’arrière grand-père serait Isaac Albeniz) qui lui communiquera quelque connaissance que ce soit en la matière. En tous cas, le traitement de la métaphore musicale par le pouvoir en place - dont il y aurait encore beaucoup à dire - ne montre pas le contraire !

S'il vous plaît Messieurs, laissez donc la musique tranquille !


2 juillet 2007

En campagne, toujours

Depuis que Nicolas Sarkozy a été intronisé Président de la République, il n'a de cesse de poursuivre sur le rythme et sur le style (mode rhétorique) de la campagne électorale.

Lui qui a prétendu aimer tous les Français, lui qui prétend vouloir rassembler tous les Français, lui qui affirme vouloir gouverner la France avec la France dans sa diversité, etc.
Lui qui pourtant a stigmatisé une partie des Français, lui qui pourtant a tout fait pour dresser des Français contre des Français, lui qui pourtant continue de mentir effrontément (par exemple avec le slogan "travailler plus pour gagner plus"), lui qui pourtant garde la haute main sur un parti politique (c'est-à-dire sur un clan), lui qui pour des raisons très "politiciennes" cumule encore des mandats bien qu'il ait gravi la "dernière marche" comme il disait (cf. sur le site du Conseil Général du 92 l'info repérée et commentée par marianne2007.info; et au cas où le CG92 enlèverait la fiche Sarkozy, je remets ci-dessous ladite fiche capturée ce 2 juillet), etc.

sarko92

Je comprends maintenant pourquoi les premières images qu'il a voulu donner de lui-même une fois élu était tout à la fois celles du nanti (le super-resto, le yacht, etc.) - histoire de montrer clairement dans quelle caste sociale il se situe - mais celle du nanti qui court (notamment avec son premier ministre au train). Cet activisme digne d'une campagne électorale bien huilée est là pour faire tourner la tête aux Français, un peu comme le serpent dans Le Livre de la Jungle façon Walt Disney qui susurre à l'oreille du petit d'homme "aies confiance !" tout en l'hypnotisant de son regard trompeur.
Cet activisme présidentiel est comme un reste encore actif de l'activisme électoral. Rastignac de Neuilly ne peut plus s'arrêter de courir, de gesticuler, d'intervenir. Ces gesticulations feraient bien rire le Général dont pourtant il se réclame au nez et à la barbe des gaullistes dits historiques...

Le plus grave, c'est que celui qui occupe comme on dit la plus haute charge de l'État ne peut sûrement pas consacrer tout le temps qu'il conviendrait de consacrer à cette charge en courant de la sorte...

Plus grave encore ! Non content de copiner avec les patrons de presse et poursuivant son entreprise de brouillage idéologique, comme pour que les Français perdent tous leurs repères et ne puissent plus juger de rien, le cher homme annule d'un trait de comportement les lignes qui structurent notre droit politique. Et Joseph Daniel, ancien membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, a bien raison de dénoncer dans Libération de ce matin ce qu'il nomme le « statut d’exterritorialité audiovisuelle du président de la République », qui permet à l'UMP d'échapper au décompte des temps de parole publique dans les médias publics - bafouant au nez et à la barbe des Français la loi même sur la liberté de communication. C'est que cette loi, quand elle ne sert pas ses propres intérêts, est sûrement un héritage très posthume de 1968...

Et les Français, médusés par tant d'énergie dans un si petit corps nerveux, d'applaudir aux gesticulations d'un homme qui a la tyrannie à portée de mains ! Car où cette course effrénée peut-elle s'arrêter, si ce n'est quand Rastignac n'aura plus rien à conquérir ? Où s'arrêtera celui qui aujourd'hui se pose en sauveur de l'Europe - ce que fit Napoléon en son temps ?

Et tous ceux que j'entends dire "Laissons-le faire et voyons le résultat" alors qu'ils ont voté contre fin avril-début mai et contre sa clique mi juin, ceux-là sont criminels de tant d'attentisme ! Que peut-on attendre d'un homme qui a stigmatisé et continue de stigmatiser une partie des Français, qui a tout fait et continue de tout faire pour dresser des Français contre des Français, qui a agité et continue d'agiter  les peurs racisantes des Français, qui ment effrontément (par exemple avec le slogan "travailler plus pour gagner plus"), qui garde la haute main sur un parti politique alors que sa charge le situe "au dessus des partis", etc. ? Tous les bobos gauchos se laissent hypnotiser ! Qui donc les réveillera ?


30 juin 2007

bollo niais ?

Lu dans Métro, lundi 25 juin - Métro, le journal gratuit de Bolloré l'ami-yacht de Sarko - en page 4 :

brich59_1

On remarquera les rapprochements terribles : Clearstream/Chirac, UMP/TVA sociale, délinquance.
Ce n'est pas moi qui ai fait ce rapprochement, c'est Bollo-yacht ! Alors...
D'ailleurs, ledit Bollo a inventé un nouveau concept ! C'est quand même beau les capitalistes créateurs ! Il s'agit d'expliquer que le risque de délit d'initié est en fait un risque du métier... si j'ai bien compris !?!

brich59_2


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28 juin 2007

Nicolas Sarkozy, une république sous haute surveillance

Qu'on se le dise !

Serge PORTELLI,
vice-président du Tribunal de Paris,
membre du Syndicat de la magistrature,
sera à la MEP
Maison de l'Éducation Permanente, 1 place Georges Lyon, Lille
ce samedi 30 juin, à 14heures

sur le thème
NICOLAS SARKOZY,
"une république sous haute surveillance"




28 juin 2007

Sarkozy, l'homme des trusts

À présent que le Parti de la presse et de l'argent
a installé son avocat d'affaires à la présidence,
toute critique du pouvoir
passe par la critique des médias...

[la suite en cliquant sur l'image ci-dessous]

PlanB



26 juin 2007

Le capital confiance du Président

On en rirait, si l'heure n'était si grave !
Lu en page 10 de Libération ce matin :

Sarkozy accroît son capital confiance.
Selon notre sondage LH2, le Président totalise
63 % d'opinions positives
.

logoLib_Deux français sur trois sont donc heureux que 53% des électeurs votant le 6 mai dernier aient permis à Nicolas Sarkozy de gravir la dernière marche de son irrésistible ascension personnelle ! Giscard doit se retourner dans son costume étriqué ! Deux français sur trois, c'est quand même quelque chose ! Bon d'accord, c'est surtout chez les personnes retirées de la vie active comme ont dit (plus de 65 ans), chez les personnes qui ont une retraites calculées au plus avantageux, chez les personnes dont les générations plus jeunes financent le bien-être alors même que ces générations plus jeunes vont voir leur bien-être amputé par ce bon Nicolas, bref, c'est chez les très vieux que notre Président fait un carton ! Un mois et demi après, c'est pareil, mais en mieux ! La France gâteuse est gâtée.
Et le journal de détailler les points de satisfaction des 2fr./3. Dans l'ordre décroissant de l'indice de confiance :

  • préserver l'environnement (71%)
  • réduire l'insécurité (70%)
  • réduire le chômage (58%)
  • réduire les injustice sociales (51%)

Pour rester poli, je dirais volontiers que les Français ont de la merde dans les yeux. Il est vrai qu'avec l'âge, les yeux s'abîment... Je n'en dis pas davantage, de peur d'être désagréable.

Par contre, j'aurais aimé qu'on pose aux sondés la question "renforcer la démocratie". Ils auraient sûrement répondus massivement oui, pour cause d'ouverture. Non ?
J'aurais aimé parce que, juste à côté de cet article, il y a un autre article intitulé :

L'Élysée verrouille la tête de l'UMP

En gros, le culte modernisé de la personnalité fonctionne à plein, avec toutes les dérives antidémocratiques possibles, celles que l'on imagine mais les autres également. Ça commence à l'intérieur, dans sa propre famille où la contestation est censurée dans sa possibilité même, puis ça continue au dehors plus tard, trop tard pour que les soumis puissent réagir. D'ailleurs, si les Français n'avaient pas de la merde dans les yeux, il comprendraient que le travail a déjà commencé avec la pratique de l'ouverture politique notamment, pratique de soumission de l'individu qui concrétise l'ouverture, et partant pratique de musellement ou de dévaluation de la contestation possiblement issue de la famille d'origine de l'ouvrant...

Mais là ça devient franchement compliqué et c'est impossible d'expliquer ça au peuple de France qui maintenant attend de se faire bouffer tout cru, en se disant : "il travaille cet homme-là, attendons de voir le résultat de son effort". Au bout de l'attente, il y aura la déception

  • parce que l'environnement ne sera protégé qu'au prix de l'accroissement de la rentabilité économique,
  • parce que l'insécurité, si elle est vaincue, ne sera vaincue qu'au prix d'une soumission généralisé (une sorte de couvre-feu qu'on nous présentera comme sociétal),
  • parce que le chômage, s'il disparaît jamais, basculera en précarisation sociale à outrance,
  • parce que les injustice sociales vont [donc] s'exacerber et se multiplier.

Expliquer tout ça, ce n'est pas évident. Comment faire comprendre au peuple de France les risques réels qu'il encourt aujourd'hui... Les slogans style "travailler plus pour gagner plus" sont plus simples à faire comprendre, tout simplement parce qu'il n'y a rien à comprendre, rien à analyser. Juste une fausse évidence logique à gober... Comme dit Raffarin, il n'y a que Sarkozy qui sait parler au "bas peuple"...


21 juin 2007

Je retourne, tu retournes...

Lu dans le quotidien (soi-disant) gratuit Métro ce matin : Vidéo: Sarkozy suggère que le M_tro070621commentateur belge était lui-même ivre !
Donc, c'est bien ce que je disais : c'est celui qui le dit qui l'est !
Version trivial de la vieille rhétorique du retournement chère à Monsieur Sarkozy et ses sbires.

Ils ont tellement ça en eux, qu'ils ne peuvent s'empêcher de penser que c'est la même musique pour tout le monde... surtout quand il s'agit d'effacer une mauvaise note !

Allez ! Bonne fête à tout le monde !


5 juin 2007

Encore la rhétorique du retournement !

Moi, je trouve que le premier sinistre est très fort : encore la rhétorique du retournement ! L'avocat Sarkozy a donc ses clones : le premier d'aujourd'hui semble bien être ce cher Fillon.
Par exemple quand il dit ceci (Lyon, le 4 juin) :
"Il faut rompre, pour rejeter l'imposture morale de cette gauche qui joue à colin-maillard avec l'Histoire, la gauche des grandes âmes sèches, qui pratique la justice sociale comme on offre un caramel mou, du bout des doigts, à la sortie des kermesses dominicales".
On appréciera le travail métaphorique ! Décidément le national- libéralisme s'est outillé côté discours ! Et comme toute métaphore met en tension des différences et pointe positivement mais en creux, il y aurait beaucoup à analyser avec cette phrase à rallonge qu'elle n'en peut plus de taper sur l'adversaire... Mais pas le temps maintenant.
fillonJuste pour pointer, quant à moi, qu'on a ici, encore une fois, la fameuse rhétorique du retournement : tout ce que Fillon, dans sa posture de prêtre qui prêche (voyez la photo ci-contre), reproche à la gauche peut être (doit être) compris comme la description fidèle et acerbe de ce qu'est la droite. Relisez la phrase à rallonge en changeant juste 'gauche' par 'droite', et vous verrez que ça veut vraiment dire quelque chose, non plus sur le registre de  l'effet de manche, mais sur celui de la description la plus honnête possible de la réalité...


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