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BRICH59
27 février 2009

Discret ? Vous avez dit discret ?

On peut tester son identification sur la toile depuis une page du site des documentalistes tahitien(ne)s.

testez

Allez-y ! C'est édifiant !


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20 janvier 2009

Rue des facs

Vous avez besoin d'aide dans vos recherches documentaires ?
Vous souhaitez solliciter les conseils d'un professionnel des bibliothèques universitaires en ligne ?

Rue des facs est un service de question réponse à distance. Il vous est proposé par les bibliothécaires des Services communs de la documentation de Paris 1, Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 5, les bibliothèques interuniversitaires de la Sorbonne, Sainte-Barbe, Sainte-Geneviève, Cujas, Jussieu, de Médecine et de Pharmacie, la bibliothèque universitaire des langues et civilisations, la bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art.
Les étudiants, enseignants-chercheurs et personnels des universités sont prioritaires, mais le service est ouvert à tous et gratuit. Et les professionnels des bibliothèques universitaires en ligne à vous répondre par mail sous 72 heures ! Il vous suffit de commencer par choisir la discipline à laquelle émarge votre question...

Que demande le peuple ? Les universités parisiennes s'ouvre à l'univers...


30 décembre 2008

CAPES de documentation

Le nombre des postes "offerts" aux concours du second degré pour la session 2009 est publié.
Pour la documentation, cela donne les mêmes chiffres que l'an dernier, soit :

  • 135 au CAPES externe
  • 42 au CAPES interne
  • 15 au troisième concours du CAPES

Pour mémoire, les épreuves écrites pour l'admissibilité se dérouleront les 5 et 6 mars...
D'ici là, que tout le monde passe de bonnes fêtes de changement d'année !


28 décembre 2008

Je ne suis pas geek pour un sou

MONLOGOJe ne suis pas geek pour un sou.
Mais alors pas du tout !
Je ne suis féru d'aucune science, ni imbus de nouvelles technologies,
je ne suis fan d'aucun super-héros. D'ailleurs j'aime pas les héros !
Peut-être un peu foldingue avec mes pratiques musicales qui me téléportent régulièrement dans les siècles passés : chanter avec d'autres foldingues du Josquin des Prés ou du Heinrich Schütz en ce début XXIème tient de l'exhibition des monstres de foire...
Peut-être un peu ridicule encore avec ma bibliothèque privée qui me transportent parfois vingt-cinq siècles en arrière : tenter de comprendre pratiquement les méandres de la rhétorique des avocats et des sophistes athéniens en la suivant à la trace dans les textes que les éditeurs-philologues-imprimeurs du XVIème nous ont légués, ou imaginer la réception des cours d'Aristote à la lecture des notes qui nous sont parvenues, elles aussi notamment grâce aux Estienne et autres potes de Garamond,
tout cela a quelque chose de ridicule...

Pourquoi Éric m'a-t-il alors invité à sortir ma plume pour participer à un groupe d'"experts", de "spécialistes" ?
Et pourquoi ai-je répondu favorablement à son invitation ?
Peut-être parce que l'invit avait le sourire... ;-))
Peut-être parce que faire partie d'un groupe d'experts quand on n'est pas expert a quelque chose d'excitant...
Peut-être parce que "les amateurs, les « pro-am » et les vraies références se confondent" comme dit Éric.

Quand je me retourne vers mon propre passé, je m'aperçois que j'ai souvent été ainsi entre ces mondes des professionnels et des amateurs. Comme ténor, comme philosophe, comme documentaliste, comme compositeur, comme militant, comme graveur (de partitions), comme pédagogue, comme philologue, comme organiste (mais ça c'était vraiment quand j'étais vraiment très jeune !)... Du coup, très souvent, notamment dans les moments de négativité joyeuse, j'ai regardé ma vie avec le même balancement que celui qui rythme l'épitaphe de Tristan Corbière :

[...]

Il ne naquit par aucun bout,
Fut toujours poussé vent de bout,
Et ce fut un arlequin-ragoût,
Mélange adultère de tout.

Du je-ne-sais-quoi. - Mais ne sachant où ;
De l'or, - mais avec pas le sou ;
Des nerfs, - sans nerf. Vigueur sans force ;
De l'élan, - avec une entorse ;
De l'âme, - et pas de violon ;
De l'amour, - mais pire étalon.
- Trop de noms pour avoir un nom. -

Coureur d'idéal, - sans idée ;
Rime riche, - et jamais rimée ;
Sans avoir été, - revenu ;
Se retrouvant partout perdu.

Poète, en dépit de ses vers ;
Artiste sans art, - à l'envers,
Philosophe, - à tort et à travers.

Un drôle sérieux, - pas drôle.
Acteur, il ne sut pas son rôle ;
Peintre, il jouait de la musette ;
Et musicien : de la palette.

Une tête ! - mais pas de tête ;
Trop fou pour savoir être bête ;
Prenant un trait pour le mot très
- ses vers faux furent ses seuls vrais.

Oiseau rare - et de pacotille ;
Très mâle... et quelquefois très fille ;
Capable de tout, - bon à rien ;
Gâchant bien le mal, mal le bien.
Prodigue comme était l'enfant
Du testament, - sans testament.
Brave et souvent, par peur du plat.

Coloriste enragé, - mais blême ;
Incompris... - surtout de lui-même ;
Il pleura, chanta juste faux ;
- Et fut un défaut sans défauts.

Ne fut quelqu'un, ni quelque chose
Son naturel était la pose.
Pas poseur, - posant pour l'unique ;
Trop naïf, étant trop cynique ;
Ne croyant à rien, croyant tout.
- Son goût était dans le dégoût.

Trop cru, - parce qu'il fut trop cuit,
Ressemblant à rien moins qu'à lui,
Il s'amusa de son ennui,
Jusqu'à s'en réveiller la nuit.
Flâneur au large, - à la dérive,
Épave qui jamais n'arrive...

Trop soi pour se pouvoir souffrir,
L'esprit à sec et la tête ivre,
Fini, mais ne sachant finir,
Il mourut en s'attendant vivre
Et vécut, s'attendant mourir.

Ci-gît, - cœur, sans cœur, mal planté,
Trop réussi, - comme raté.

La dérision, l'autodérision ne fait jamais de mal. Mais de là à faire partie des "gourous du grand Nord" ! Vous voyez bien qu'Éric y va fort!

Reste qu'il a bigrement raison quand il promeut le mélange amateur/professionnel ! Je pense qu'une très grande partie de mes compétences a été acquise et/ou confortée à ce frottement-là. Je suis convaincu que ce que je considère trop facilement comme ma propre autoformation n'a jamais été en fait que de l'apprentissage en compagnonnage informel. Importance du respect de l'autre. Importance du collectif...

ticchti_160Ceci dit, pour bien commencer l'année 2009,
lisez donc
TIC Ch’ti – les gourous du grand Nord.

Les onze autres contributeurs sont de vrais spécialistes et experts...


10 décembre 2008

Les circulaires et instructions ministérielles bientôt sur l'internet

Le décret n° 2008-1281 du 8 décembre 2008 relatif aux conditions de publication des instructions et circulaires prévoit qu'à partir du 1er mai prochain, les circulaires et les instructions adressées par les ministres aux services et aux établissements de l'État seront publiées sur un site internet placé sous l'autorité de Matignon.

Elles y seront classées et répertoriées, dit le décret, de manière à faciliter leur consultation.

Il est de première importance de savoir qu'une circulaire ou une instruction devra figurer sur ledit site pour être applicable (sachant que cette publicité se fera sans préjudice des autres formes de publication éventuellement applicables à ces actes). À rebours, le non reprise sur ledit site de circulaires et instructions déjà signées signera leur abrogation...

Le droit zéro papier serait-il en marche ?
Cela ne laisse pas de me poser questions.


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29 septembre 2008

Peut-on devenir documentaliste sans formation spécifique ?

Lu ce week-end sur une liste de discussion :


QU: Peut-on devenir documentaliste sans formation spécifique?

Bonjour,
je cherche à travailler notamment dans le milieu de la documentation. Pour l'instant, toutes les réponses sont négatives dans ce domaine. Malgré un Master d'Histoire et un mémoire (qui n'est rien d'autre qu'une veille documentaire), deux ans d'expériences en Bibliothèque de catégorie C. La formation en documentation est-elle nécessaire? Des profils différents mais parallèles ne sont-ils pas possibles? Question sans doute qui amène à une réponse évidente. Mais je la pose quand même.


Intéressant, non ?

Cette question, apparemment naïve, fait surgir contre les parois molles de mon cervelet le spectre du péché originel de la documentation dans les systèmes éducatifs : le recyclage des enseignants qui ne supportent plus la relation pédagogique. Comme si la documentation n'était pas un métier de service et de relation (parfois pédagogique) ! Suffit-il d'être "organisé(e) dans sa tête" pour faire un(e) bon(ne) documentaliste ? Condition nécessaire ; pas suffisante !
Il est vrai, par ailleurs et si j'ai bien compris, que la fonction documentaire dans les entreprises est née comme une excroissance de la fonction administrative (secrétariat) au début du siècle dernier, quand les entreprises ont vu leur documentation endogène et exogène croître de façon démesurée, notamment grâce au développement des techniques de production/reproduction documentaire. Il est également vrai que, du coup, des formations passerelles entre les deux fonctions ont été rapidement mises en place et fonctionnent toujours, par exemple à l'ADBS avec le fameux stage "fonction documentaire : première approche" (prochaine session à Lille !), certains autres organismes n'hésitant pas à afficher des slogans du style "Organiser l'information en entreprise sans être documentaliste". Au moins y a-t-il là des formations spécifiques, l'ADBS ayant l'honnêteté de préciser que "ce stage ne peut, en aucun cas, se substituer à une formation professionnelle en documentation"...

Ici le cas est différent : il s'agit d'un(e) étudiant(e) qui, fort(e) de son diplôme de sciences humaines (master) et d'une expérience sur un poste de catégorie C, imagine maîtriser suffisamment les techniques documentaires au point d'être dispensé(e) d'une quelconque formation pour occuper un poste de documentaliste.

Premier cran de ma réponse : je reprends les termes du message.

Concernant le master, force est de constater que notre étudiant(e) ne sait pas ce qu'est la "veille documentaire" ( un mémoire de M2 peut-il "être" une veille documentaire ?). Il est vrai cependant que la pratique historienne donne une place de choix au document et à son exploitation. Pour autant, les techniques documentaires émargent-elles à la technicité historienne ou les techniques historiennes à l'historicité documentaire ? Rien n'est moins sûr. Un de mes bons amis, historien de formation et diplômé en gestion des systèmes d'information aime à répéter qu'il n'est pas documentaliste...

Concernant l'expérience sur un poste de catégorie C en bibliothèque, deux choses.
Tout d'abord bibliothèque n'est pas centre de documentation, même si les professionnels de la bibliothèque, de la documentation et des archives s'accordent très régulièrement sur les points de convergence de leurs métiers.
Ensuite, et ceci découle de cela, dans l'ordre des catégories de postes des fonctions publiques, que je sache, la documentation n'apparaît qu'avec les niveau B et surtout A. Notre étudiant
(e) ne semble pas connaître les métiers et les filières de la documentation.

Bref, notre jeune historien(ne) ferait bien d'approcher une association de professionnels de la documentation, comme l'ADBS, pour en connaître davantage sur les métiers de l'information-documentation. C'est le premier conseil que je lui donne. Et si je ne pouvais donner qu'un seul conseil, ce serait bien celui-là.

Second cran qui reprend l'idée de parallélisme émise par notre étudiant(e) : c'est la fameuse question de la double compétence qui est soulevée par le message de notre étudiant(e).
Je souviens qu'il y a une bonne dizaine d'années, un de mes collègues professeur en sciences de l'éducation m'avait demandé comment son épouse, pharmaco-chimiste de formation (ingénieur), pouvait s'y prendre pour devenir documentaliste dans le secteur de la pharmaco-chimie. Je lui ai répondu : cherche du boulot comme documentaliste en mettant en avant son diplôme d'ingénieur. Elle a trouvé du boulot quasi immédiatement... Elle s'est formée ensuite aux techniques documentaires et à la culture professionnelle propre à la documentation, notamment grâce au réseau que constitue une association professionnelle ... comme l'ADBS, avec ses formations, ses groupes sectoriels, etc.

L'ADBS, on y revient toujours quand il s'agit de documentation ! C'est terrible non ?


22 septembre 2008

Réponse à Bérénice

Chère Bérénice,

ce que vous dites [cf. en fin de message] est partiellement mais proprement inacceptable !

Tout d'abord la nuance entre secte et religion peut être effectivement ce que vous dites. Sauf que c'est éventuellement (c'est-à-dire quand on refuse de se cantonner à des simplifications qui dénaturent la problématique) plus complexe que cela ! Je vous renvoie au début de l'article "Secte" de fr.wikipedia. Vous y verrez qu'en peu de lignes on peut jouer la nuance, la vraie.

Ensuite, que la scientologie n'ait pas le monopole du prosélytisme, c'est là aussi d'accord : les trois religions qui, hélas, gouvernent le monde ont ceci aussi en commun. C'est bien le problème, d'ailleurs, autorisant toutes ces guerres dites de religion qui balafrent l'humanité depuis des siècles, et parfois de façon cachée, par exemple sous le voile de  la lutte contre le terrorisme - ce dernier étant déjà du prosélytisme armé. Mais là aussi il faut se méfier des amalgames trop commodes : la religion juive, la religion chrétienne, la religion islamique ont chacune leur façon d'exercer le prosélytisme ; tout se joue en fait sur trois tableaux (les mixages étant bien sûr de rigueur : ce sont les dosages qui permettront de caractériser chaque religion à chaque époque), à savoir le militaire, l'économique, le psychologique, chacun usant de son "argument" favori (le sang, la faim, la crédulité)...

Vient ensuite la cupidité. Là vous commencez à généraliser vraiment abusivement. Là encore il conviendrait de nuancer le propos, en posant les questions qui permettraient de distinguer... Même moi qui suis un parfait mécréant, je ne vois pas vraiment de rapport entre le fameux denier du culte des paroisses catholiques et le système de spoliation mis en place par quelques sectes bien connues !

Concernant les "livres sacrés", je crois que vous déraisonnez complètement. Vous qui êtes abonnée à Biblio-fr, vous devez savoir ce qu'est la critique philologique, qui permet, considérant les livres sacrés comme des livres précisément, c'est-à-dire comme des productions humaines, d'en relativiser la portée "magique" - qu'on faisait gober aux paysans de l'Europe catholique jusqu'au XIXème siècle inclus (la Bible comme support d'apprentissage de la lecture, par exemple, ça ne vous dit rien ?). Nous n'en sommes, Dieu merci comme dirait l'autre, plus là ! Même si des relents nauséabonds de bondieuserie polluent l'air politique ces temps-ci... Les professionnels de l'information - documentation et des bibliothèques ne seraient-ils pas là justement, entre autres, pour empêcher que ces relents n'embrouillassent les consciences ? Voilà une bonne question ! En tout cas, ce n'est pas en faisant vos amalgames que les consciences européennes se débarrasseront des fantômes de la superstition que la crédulité nécessaire à toute croyance religieuse (bon d'accord, là je dérape un peu, je vais finir excommunié ! On pourrait dire ça de façon plus conciliante pour les autorités religieuses et les croyants) aide à faire apparaître !
Pourquoi ne pas en revenir, tout simplement, à cette pensée du philosophe allemand qui vécut aussi à Paris puis surtout à Londres dans la seconde moitié du XIXème siècle, vous aurez reconnu Karl Marx, qui écrivit, avec son copain Engels, Zur Kritik der Hegelschen Rechtsphilosophie (= Critique de “La philosophie du droit” de Hegel) où l'on peut lire que la religion est destinée à endormir et à mystifier les foules (le fameux opium du peuple). Kant avait posé des jalons (si on pousse la réflexion comme il conviendrait de le faire). Feuerbach tient à peu près le même langage. Nietzsche, Freud et tant d'autres ne diront pas autre chose...
Les professionnels du livre d'aujourd'hui ne pourraient-ils valoriser, à côté des livres dits sacrés - qui, qu'on les considèrent comme effectivement sacrés ou pas, font partie du patrimoine mondial -, ne pourraient-ils valoriser cette littérature critique qui permettra aux gens de réfléchir à ces question-là ? Les bibliothèques n'ont-elles pas un rôle énorme à jouer en terme d'autoformation (c'est-à-dire de formation de soi par soi, grâce à des outils librement choisis) de ceux qui les fréquentent ? Les bibliothèques ne sont-elles pas de magnifiques boîtes à outils pour l'autoformation, c'est-à-dire in fine pour la liberté politique, liberté d'apprendre, liberté de penser ? De la stature politique des politiques d'acquisition et de valorisation des collections...


Moderateur BIBLIO-FR a écrit :
> De : Berenice BARANGER <BBARANGER@agglo-valdefrance.fr>
> Date : Thu, 11 Sep 2008 12:25:54 +0200
> Objet : RE: Re : église de scientologie (5 messages)
>
>
> Bonjour.
> J'aimerais juste rappeler qu'une secte n'est qu'une religion qui n'est pas
> encore devenue majoritaire ni donc respectable, et que la scientologie n'a
> le monopole ni du prosélytisme ni de la cupidité. N'avons-nous pas en rayon
> Bible, Coran et autres livres sacrés, vérités pour les uns, poison pour les
> autres ? Pourquoi ne pas cesser d'être politiquement corrects et bien
> pensants ? N'est-ce pas l'un des facteurs qui nous coupent du public ?
> E I
> B Baranger, Sarcelles.


8 septembre 2008

Adieu "Thésaurus ou Thesauri" ! Vive le "Thésauro-annuaire" !

Mes étudiants de la formation initiale et mes stagiaires de la formation continue connaissent l'outil que j'ai confectionné à leur intention. Dans le cadre de la formation à la pratique d'indexation avec thésaurus, il est indispensable de s'y coller et d'indexer des documents présentant telle ou telle particularité ayant un impact sur leur indexation, voire d'indexer à la volée juste pour s'entraîner. Depuis une quinzaine d'années, on voit apparaître des thésaurus sur le web, soit tout seuls (et, dans ce cas, ils peuvent être directement manipulables en ligne ou bien il faut télécharger le(s) fichier(s) en .doc, .rtf, ou .pdf, voire en .xml) soit adossés à une base de données. Bref, plutôt que de m'imposer le transport d'un nombre important de thésaurus dans leur édition papier, j'avais pensé qu'il était plus commode - pour mes petits bras - de se connecter...
Cet annuaire de thésaurus francophones et gratuits a d'abord été hébergé chez Mylinea - que je remercie sincèrement. Mais l'irruption de la pub envahissante 1(les fameuses "annonces Google" et l'inévitable popup, que semble imposer le modèle économique de la toile marchande), les réglages des pare-feux scolaires (dictés par le principe de protection que l'Institution doit aux "jeunes gens", comme on disait dans le temps) et quelques bugs m'ont incité à rapatrier cet outil pédagogique et technique sur ce bon vieux Tard-Bourrichon - qui n'existait pas lorsque j'ai construit l'annuaire dans sa première version.

Bref, vous allez sur Tard-Bourrichon.

Quand vous arrivez sur la page d'accueil, vous trouvez le pavé d'orientation.

Quand vous passez sur la case INFORMATION DOCUMENTATION, elle se déplie et vous propose (en fin de liste) l'accès au Thésauro-annuaire. Comme ça :

2

Arrivé dans à la page d'accueil du Thésauro-annuaire, vous trouverez, à ce jour, de quoi visualiser 49 thésaurus manipulables en ligne, 30 thésaurus adossés à des bases de données bibliographiques et 30 thésaurus téléchargeables - ce qui ne signifie pas que le Thésauro-annuaire pointe 109 thésaurus (ou thesauri), puisque certains sont et manipulables en ligne et téléchargeables, par exemple. Ces chiffres étant bien évidemment fatalement provisoires dans la mesure où la mise à jour du Thésauro-annuaire est continue...

Pour compléter l'ensemble, un petit moteur de recherche sur le Thésauro-annuaire est proposé...

Bien sûr, je ne revendique pas l'exhaustivité, l'impossible exhaustivité ! Mais si vous trouvez un thésaurus francophone gratuit sur le web, je vous serai reconnaissant de me le signaler par un petit message à cette adresse-là.

Merci d'avance et bonne indexation !


4 juin 2008

CAPES doc 2009

Documentation
Le programme publié au B.O.spécial n° 5 du 20 mai 2004, est reconduit pour la session 2009.
[in Bulletin officiel de l'Éducation Nationale spécial n° 4 du 29 mai 2008: CONCOURS EXTERNES DU CAPES, DU CAPEPS ET CAFEP CORRESPONDANTS - SESSION 2009. Note du 14-5-2008. NOR: MENH0800400X. RLR: 822-3. MEN - DGRH D1].


22 mai 2008

Compétences informationnelles et enseignement supérieur

C'était avant-hier, 20 mai, à Gembloux (Belgique), à l'espace L.Senghor de la FUSAGx (Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux). Les deux compères Paul Thirion (ULg, président de la commission « Bibliothèques » du CIUF) et Bernard Pochet (FUSAGx, président de l'asbl EduDOC) avaient organisé cette journée d'études pour restituer les résultats de leur enquête sur les compétences informationnels des étudiants primo-arrivants dans l'enseignement supérieur. Ce fut l'objet de la première partie de la matinée. Ensuite, divers intervenants vinrent présenter des expériences de formation et d'évaluation des fameuses compétences informationnelles, à différents niveaux et dans différentes spécialités d'études supérieures. Je me permets de proposer ici le document remis aux participants, qui présente les communications - toutes plus captivantes les unes que les autres ! Le feu sacré couvait sous les mots des intervenants et je suis encore sous le choc du discours de Françoise Pasleau !
On notera que, si les dispositifs pédagogiques mis en place ont été abondamment présentés, la carte des compétences informationnelles, elle, semblait ne devoir faire l'objet d'aucune mise au point préalable, comme si le consensus était optimal sur le sujet...

J'ai beau être frontalier, je connais très mal le système d'éducation belge ! Je fus par exemple très surpris de réaliser qu'au pays du grand Otlet les documentalistes du secteur de l'enseignement (public et privé) n'ont pas de statut spécifiquement pédagogique... Notre CAPES n'est pas allé outre-Quiévrechain ! Que faut-il en penser ? Après le coup de gueule de Saamarande et avant les modifications substantielles qui risquent de subir le dispositif français de certification pédagogique...


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