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BRICH59
10 juin 2008

Le fait et l'exception

Mon professeur de philosophie le disait souvent : un fait ne prouve rien ! Il disait aussi qu'il est stupide de penser que l'exception confirme la règle. Il était très fort en logique et en latin, mon prof de philo ! Mes condisciples ne me contrediront sûrement pas. C'était au lycée Bergson, Paris XIX°, il y a maintenant 37 ans, classe de Terminale A1. Monsieur Rodier - c'était son nom - écrivait de temps à autre dans le journal Combat, auquel participaient aussi - ou avaient participé - Jean Bloch-Michel, Albert Camus, Jean-Paul Sartre, André Malraux, Emmanuel Mounier, Raymond Aron et tant d'autres... Au tournant des années 60/70, ce journal semblait constitué l'intelligence du temps, la mise en question des évidences trop faciles de l'immédiat après 68. Du coup je devins un fidèle lecteur de Combat - qui cessa de paraître en 1974. Philippe Tesson créa le Quotidien de Paris, comme pour poursuivre l'idée, mais ce n'était plus pareil. L'avenir m'indiqua que je n'avais pas eu tort...
Bref, Monsieur Rodier disait qu'un fait ne prouve rien. Il le disait et redisait dès qu'un élève opposait un fait à une idée, comme si un fait pouvait argumenter contre l'idée. Il y a bien deux mondes : celui de l'argumentation et celui des faits. Un peu plus tard, quand j'ai lu Éric Weil, j'ai superposé à cette dichotomie une autre dichotomie, celle qui distingue entre discussion (philosophique) et violence (politique)... Deux mondes aux fonctionnements différents, aux logiques divergentes. Deux mondes qui possèdent chacun une radicalité propre.
Et ce qui me fascine dans l'époque où nous sommes (je parle de la petite époque, à savoir de ces années dominées par le libéralisme berlusco-sarkozien), c'est que la ligne de partage entre ces deux mondes est insidieusement brouillée. Avez-vous remarqué comment les mots sont kidnappés, comment le sens des mots est dévoyé ? Lisez les Rêves de droite de Mona Cholet. Lisez "Le voleur de mots" de Michel Guillem (in Le Sarkophage, n°5). Lisez Le Monde diplomatique. Lisez... Nombreux sont ceux qui s'offusquent de ces pratiques utilisées pour piéger les cerveaux paresseux.
Relisez le discours de campagne de la droite : le marketing politique à l'œuvre ! Réussir à se faire élire par ceux-là mêmes dont on va briser la vie. Très fort ! Cette sorcellerie du langage est d'une efficacité redoutable : les mots y prennent le rôle des faits et les faits sont élevés au rang d'idées ! Du coup toutes les promesses sont apparemment formellement valides, tous les discours sont possibles : il suffit d'émouvoir l'auditoire et c'est dans la boîte, de dire aux gens ce qu'ils ont envie d'entendre et ils sont conquis.

Seulement voilà ! L'effet boomerang ne tarde pas : les gens conquis attendent que les mots deviennent des faits : que les promesses soient tenues... Je n'insiste pas.
Sauf pour faire remarquer que cela va plus loin que le fameux théorème de Charles Pasqua (Les promesses n’engagent que ceux qui y croient). C'est une force no limit qui avance sans faiblir et sans qu'on puisse en prévoir les effets ni même en mesurer les dommages collatéraux.

-o0o-

Exceptio probat regulam disaient les juristes anciens. Mais, dans cette formule comme le plus souvent, le verbe probare ne signifie pas tant prouver que mettre à l'épreuve, éprouver. Du coup, ça devient clair : l'exception met la règle à l'épreuve, l'exception éprouve la règle. La règle manifestera sa vigueur, sa validité si elle oppose une résistance à l'exception. L'exception, quant à elle, ne restera ce qu'elle est, c'est-à-dire une exception, que si elle échappe à la règle, si elle ne la prouve pas... Bref, prétendre que l'exception confirme la règle n'a aucun sens. C'est même un authentique contre-sens. L'exception, pour rester exception, doit fatalement infirmer la règle.
Si on regarde le contexte de cette courte phrase latine, on trouve cette assertion juridique : Exceptio probat regulam in casibus non exceptis, ce qui signifie (probare prend alors un sens différent) que l'exception confirme que la règle fonctionne en dehors d'elle précisément, c'est-à-dire dans les cas courants.

Et ce qui me fascine dans l'époque où nous sommes (je parle de la grande époque, à savoir de ces décennies, que dis-je de ces siècles dominées par le conservatisme ploutocratique), c'est bien ce que l'on veut nous faire croire : que l'exception est possible et peut montrer le chemin à tous, devenant ainsi une règle. C'est l'histoire du prince et de la bergère. C'est l'histoire du mec trop courageux qui devient millionnaire à la sueur de son petit front. C'est l'histoire des lycéens de banlieue qui accèdent à des classes préparatoires aux grandes écoles. C'est l'histoire du chômeur qui se lève tôt et du patron qui l'embauche (parce qu'il s'est lever tôt ?). C'est l'histoire du fils de pauvre émigré hongrois débarqué à Paris sans un sous vaillant qui devient président de la République parce qu'il aurait plusieurs cerveaux (?)...
Je me souviens de ce que me racontait un formateur de sociologie à l'Action collective de Formation de Sallaumines des années 70 : la "rupture épistémologique" déclencheuse de curiosité, et donc du désir d'apprendre l'analyse sociale, c'était la lecture de l'ouvrage d'Alain Girard, Le choix du conjoint (INED, 1964) qui faisait tomber une à une toutes les illusions concernant l'amour, le mariage par amour et le prince charmant... Et bien, la science ne vit pas longtemps dans la conscience quotidienne. Elle doit sans relâche ressasser ce qu'elle a pu établir contre l'opinion "spontanée", contre l'apparence des faits, contre le maquillage des faits. Les histoires de fées envoûtent toujours et les gouvernants le savent bien qui en usent et en abusent, au mépris de la raison la plus ordinaire, au mépris de la morale la plus simple.


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9 juin 2008

De quoi devenir parano d'la pub !

Et voilà ! Encore aujourd'hui ! Aujourd'hui encore ! Éric, celui d'hier que je ne connais pas, va encore dire que je "psychopathise du web", mais tant pis !
Après ARCADIM, Virgine Lejeune Immobilier, Century21 et Orpi, c'est à Immoclef (l'agence lommoise) de venir, sans qu'on lui ait rien demandé, polluer ma boîte aux lettres !

immoclefMais qu'est-ce que je leur ai fait ?
Ce harcellement est digne des campagnes d'info-pollution de l'UMP quand le Roi d'Maubeuge n'était pas encore roi mais ne pensait qu'à le devenir... En clair, ça veut dire que les cartons et tracts divers des Immoclef et autres Orpi vont directement à la poubelle, sans être lus, de même que les pourriels de l'UMP en septembre 2005 ou encore les spams qui me proposent des médicaments ou des trucs pour surdimensionner mon pénis ou qui me communiquent des url pour mater du sexhardcore.

Il y a deux grandes différences entre les pourriels de l'UMP et les messages des vendeurs de Viagra ou de promoteurs de sites pornographiques d'une part et, d'autre part, ce que les agences immobilières locales déposent dans ma boîte aux lettres, c'est que :

  1. les premiers sont écologiquement plus nets que les seconds !

  2. je dispose de signal-spam pour dénoncer les premiers, juste de mon tout petit blog de rien du tout pour signaler les seconds...

Au secours ! Je crois que je vais finir par détester les vendeurs d'immeubles !


8 juin 2008

Jamais content, moi ?

Je me suis fait incendier, samedi matin très très tôt, par un certain Éric que je ne connais pas, suite à mon billet de vendredi "statistique et rhétorique". Voici une partie de son propos : "Tu m'as l'air d'être frustré..... ou tout simplement le bon francais [sic] qui n'est jamais d'accord avec rien, qui croit être le seul à avoir les bonnes réponses." Et de me traiter de "psychopathe du web"...

En effet, il y a une bonne nouvelle, annoncée avec trompettes et tambours par Madame Lagarde notre ministre, et voilà-t-y pas que je raconte des trucs bizarres, juste pour saper le moral des troupes ! Je pense que je mérite le peloton d'exécution pour incitation à la rébellion ! Ou l'internement d'office pour déséquilibre mental moral ! Non ?

En fait, cher Éric que je ne connais pas (je ne vous tutoie donc pas, car nous n'avons pas garder...), je suis un joyeux drille, quelques fois façon Droopy c'est vrai, mais un joyeux drille tout de même. Je crois en l'avenir, celui de mes enfants, et je me bats chaque fois que je peux pour "désassombrir" le ciel à l'horizon de leurs vies. J'aime l'art et la justice, la vérité et le partage, taratata... En tout cas, la frustration n'est pas dans mon attirail psychoperso.

Mais, cher Éric, plutôt que d'en être immédiatement à l'insulte, n'aviez-vous quelque argument à opposer à mon raisonnement, pour montrer, avec des mots calmes et justes, que j'avais tort ? Pourquoi une telle violence contre des mots ? Je vous ferai remarquer que traiter les autres de "malades" parce qu'ils ne pensent pas comme vous ou simplement vous contredisent est une pratique relativement caractéristique de la tyrannie, du fascisme... Quel eugénisme avez-vous en tête ?

Bref, pardon cher Éric, mais je ne publie pas votre "commentaire"... pour ne pas saper le moral des français (le 'c' avec une cédille SVP! Non pas que je sois patriote : je respecte la langue, c'est tout!) qui croient en la possibilité de la vérité du langage politique !


Message à l'attention des autres qu'Éric : l'adresse électronique depuis laquelle ce cher Éric m'a adressé ses injures est une adresse bidon. Je lui ai répondu directement (texte du message ci-dessus) et le message m'est revenu illico presto...


6 juin 2008

statistique et rhétorique

Ils sont terribles, ces gouvernants : faisant feu de tout bois, ils sont prêts à tordre le cou à la simple logique !

Exemple : quand ils donnent un chiffre d'évolutions trimestrielles du chômage, les scientifiques de l'INSEE prennent la peine de préciser qu'il s'agit d'une estimation "à plus ou moins 0,3 points". Donc, en toute logique, une estimation qui dit 0,2 - dans un sens ou dans l'autre - est équivalente à une estimation qui dirait 0, c'est à dire à une estimation de stabilité... Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Madame Lagarde, l'autre, celle qui bosse à l'INSEE !

Quand on sait, ensuite, la fragilité du calcul du point de vue de la définition de la population prise en compte...

Quand on est conscient, enfin, d'une part, des données européennes, et, d'autre part, des éléments de la simple évolution démographique...

On recompte ?


3 juin 2008

41 heures !

41 heures. C'est la durée effective du temps de travail des Français pour 2007 selon Eurostat, l'Office européen des statistiques. Les Français se situent légèrement en dessous de la moyenne de l'Union européenne (41,8 heures) mais ils travaillent plus qu'en Norvège (39,2) en Finlande (40,4) ou encore au Danemark (40, 4). Avec 44, 3 heures travaillées par semaines, les Autrichiens se placent en tête du classement. L'Office européen a comptabilisé le nombre d'heures travaillées par semaine des personnes ayant un emploi à temps plein, heures supplémentaires comprises. La durée du travail des Français est identique à celle des Suédois.

C'est sur le très sérieux site Toute l'Europe !
Il faut VITE prévenir le Roi d'Maubeuge qui croit que les Français ne travaillent pas assez !

Qui se dévoue ?


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3 juin 2008

La qualité de vie au travail ?

C'est la cinquième semaine de la qualité de vie au travail, du 29 mai au 6 juin 2008. Lancée par l'ANACT, cette initiative vise à sensibiliser les entreprises et à faire connaître les pratiques destinées à améliorer le bien-être des salariés sur leur lieu de travail. L'annonce est sur France5.

Moi qui bosse dans un service public, je peux vous confesser que cela résonne plutôt comme "la qualité de mort du travail"... L'État se désengage, hors décentralisation, de façon brutale, la calculette à la main, la notion de service aux publics dans sa poche avec son mouchoir morveux par dessus... Quand c'est dans le cadre de la décentralisation qu'il se désengage, c'est avec une radinerie de pingre, et non, comme le gouvernement le clame sur tous les airs, à l'euro près - ce qui lui permet (euh ! pardon : ce qui permet à l'UMP ! mais c'est tout pareil non ?) de vilipender la gestion des Régions (qui sont quasi toutes "à gauche"). Le débat politique est décidément d'une grande classe dans notre belle République !

Et les fonctionnaires et autres salariés des services publics de bosser à s'en rendre malades pour pallier le désengagement de l'État, dont les représentants aiment à donner des leçons sur l'ardeur au travail et tutti quanti !

Triste France.


2 juin 2008

Appel à participation pour le Festival du Film Militant du pays d'Aubagne (à faire circuler)

Militant(e)s vidéastes ou cinéastes militant(e)s, participez au quatrième Festival du film militant, en envoyant vos films (animations, fictions, documentaires, reportages, parodies, ...) à

Festival du film militant
Le Voltaire - Avenue Roger Salengro
13400 Aubagne.

Toutes durées et toutes thématiques acceptées.

Clôture de réception des films :

  • 31 juillet 2008 pour les longs métrages
  • 31 août 2008 pour les courts métrages d'actualité

Critères de programmation : l'engagement social, politique, artistique, écologiste, humaniste, ..., et la production indépendante, alternative des films. Aucun calibrage de durée n'est exigé : très courts, courts, moyens et longs métrages. Nous recherchons cependant plus particulièrement des films courts. La thématique retenue cette année est la jonction des luttes !

Voici la fiche d'inscription, le règlement ainsi que le tract d'appel à participation.

Le festival du film militant est un festival non compétitif (pas de premier, deuxième ou troisième prix) et non sélectif. Une programmation est effectuée, mais tous les films reçus répondants aux critères de l'appel à participation pouront être visionnés sur place et feront partie du catalogue du festival.
--
Festival du film militant
Association SPID
Galerie Voltaire
Avenue Roger Salengro
13400 Aubagne
+33 (0)4 42 03 48 61
festival@documentaires.info

appel


1 juin 2008

La pub-pollution immobilière, toujours !

Et voilà ! Cela ne pouvait durer plus longtemps ! Avant-hier, ma gentille boîte aux lettres de ma gentille maison a de nouveau été souillée par la gente immobilière !ORPI_Lomme_tt

Cette fois-ci, c'est ORPI qui s'y est collé.

Teneur du papier glacé  :

NUMÉRO 1 POUR VOTRE BIEN

Puis :

Vous cherchez à vendre votre bien immobilier ? Vous voulez connaître la valeur réelle de votre bien ? Il n'y a pas 1 minute à perdre ! Contactez votre agence ORPI : sur simple rendez-vous, un conseiller viendra gratuitement évaluer votre bien.

Bon !
D'abord, je répète que je ne cherche pas à vendre ma maison !
Ensuite, je voudrais bien que quelqu'un de sérieux (= qui n'a rien à gagner si je vends ma maison) m'explique ce qu'est la valeur "réelle" de ma maison et comment elle se calcule.
Enfin, quand le tract publicitaire dit que le conseiller viendra "gratuitement", il ment, le tract ! Et c'est pas beau de mentir !!
Le monsieur, il viendra parce qu'il espère tirer un profit de ce déplacement. Non ?

En tout cas, je crois que je vais déposer une idée de projet de loi auprès de mon député chéri, pour une loi qui imposerait aux agents immobiliers, de chez ORPI et d'allieurs, d'apprendre à lire ce qui est inscrit sur les boîtes aux lettres !


30 mai 2008

De la dérogation comme règle...

Ils sont magnifiques ! L'ultralibéralisme a de ses expressions !

Si j'ai bien compris la tactique des "godillots/faire-valoir", la règle s'agissant du temps de travail, c'est 35h - sauf que la règle supérieure est qu'on y peut déroger.
La rhétorique ultralibérale se prend les pieds dans le tapis ! Et toutes les "justifications" ne sont que poudre aux yeux. J'ai entendu hier ce pauvre Devedjian bafouiller comme il pouvait, l'argument final pour justifier la dérogation comme règle consistant à dire : quand les parlementaires de l'UMP acquiessent à tout ce que propose le gouvernement, vous (les journalistes) dites qu'ils forment un parti de godillots, alors laissez-les dépasser les souhaits du gouvernement etc. taratata !

Bel argument en réalité : pour justifier quelque chose, on change de sujet ! De la rhétorique de bas étage, je vous dis !
Et quand bien même on se laisserait entraîner sur cet autre sujet, il suffira de réfléchir un tantinet pour comprendre que, dans le pire des cas, la tactique peut consister à paraître autonome dans la revendication ultralibéral et "déréglementationniste" pour deux excellentes raisons :

  1. pousser l'avantage vers l'ultra (tactique diplomatique bien connue qui consiste à demander beaucoup plus pour avoir un peu plus) ;

  2. faire paraître le gouvernement ultralibéral comme protecteur social (tactique d'agitation d'épouvantail pour faire passer l'amère pillule, du style "si t'avales pas ce truc dégueu tu seras très malade").

Bref on comprend mieux pourquoi l'activiste d'extrême droite des années 60/70 aujourd'hui baron UMP accepte d'avoir l'air d'un pauvre bafouilleur. La justice ultralibérale y a quelque chose à gagner !


16 mai 2008

Il était une fois...

Il était une fois un homme de vingt ans cloué dans un fauteuil pour la vie parce qu'une automobile l'avait renversé alors qu'il traversait une rue à pieds dans un passage dit protégé. Ce jeune homme handicapé porta plainte auprès de la maréchaussée, parce qu'avec son fauteuil, il ne pouvait accéder à tous les lieux publics qu'il devait fréquenter pour accomplir ses obligations citoyennes...
La maréchaussée traina à répondre à sa plainte. Le jeune homme insistait. La maréchaussée trainait toujours.
Un jour le jeune homme, lassé de tant d'attente, décida, après mure réflexion, de se placer à l'entrée de sa caisse primaire d'assurance maladie, quitte à empêcher les autres d'y avoir accès. Ce faisant, il entendait mettre fin au mutisme de la maréchaussée...
Bien lui en avait pris ! Les gendarmes, taser au ceinturon, vinrent le déloger illico pour le mettre en prison.
Le chef de la maréchaussée, toujours prompt à réagir par un projet de loi dès qu'un événement important occupait les médias, prit une ordonnance qui interdisait les abords des caisses primaires d'assurance maladie et autres administrations publiques aux personnes à mobilité réduite... Très attaché à la liberté, il avait conscience d'avoir régler le problème, prenant à témoin la foule des gens valides que ce jeune homme avait empêchés de circuler librement.

Toute ressemblance avec la situation de la fonction publique - notamment l'Éducation nationale - est bien sûr complètement fortuite...


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