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BRICH59
26 février 2008

Questions d'engrenage...

Réagissant à l'augmentation de certains frais de scolarité universitaire décidée par Paris-Dauphine, le nouveau Président de l'UNEF pose devant le photographe de l'AFP :

article_unef

Deux réflexions m'assaillent illico.

  1. Tout compte fait, la photo devant laquelle pose l'étudiant est très plausible. On en a eu la démonstration ce week-end au salon de l'agriculture. C'est une représentation virile du premier des Français ?

  2. Le gouvernement va-t-il attendre que 60 millions de consommateurs sorte une étude pour engager une "opération coup de poing" contre l'élitisation socio-économique rampante de la formation des jeunes Français ?


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24 février 2008

questions

Formidable quand même tout ce tintouin libéral autour de la personne de notre bon Roi d'Maubeuge !
Juste deux faits à approcher l'un de l'autre : le cirque grossier du salon de l'agriculture et la censure de Courrier International !

1.
Cirque grossier du salon de l'agriculture, où le premier des Français, celui qui se dit président de tous les Français, celui qui va donner avec aisance des leçons de morale à la planète entière, cet homme-là - car ce n'est qu'un homme - est grossier dans l'exercice de sa fonction ! On avait eu la racaille et le Kärcher, maintenant on a "casse-toi" "pauvre con" !
Je cite l'AFP :
Cette vidéo montre le chef de l'État, très entouré, souriant prenant un bain de foule et serrant des mains quand un visiteur d'un certain âge et portant des lunettes lui lance: "Ah non, touche-moi pas."
"Casse-toi, alors", réponds M. Sarkozy.
"Tu me salis", enchaîne le badaud.
"Casse-toi alors, pauvre con", réplique le président.

2.
Un journal espagnol et pas des moindres pense que notre roi d'Maubeuge est malade. L'hebdo Courrier international s'en fait l'écho et annonce l'article en haut de une.
Je cite Le Monde :

La Société des journalistes (SDJ) de Courrier international (Groupe La Vie-Le Monde), a dénoncé vendredi 22 février la décision de la régie publicitaire de la RATP, Métrobus, de refuser d'afficher la "une" de l'hebdomadaire, sur laquelle Nicolas Sarkozy est qualifié de "grand malade" (Le Monde du 23 février), voyant dans ce refus un "acte de censure". La SDJ "condamne également la manière dont la société Relay (Groupe Lagardère) a présenté l'affiche dans ses points de vente, pliant sa partie supérieure pour cacher le titre "Sarkozy, ce grand malade"."
"Un tel acte augure mal de l'indépendance rédactionnelle des titres de notre groupe si le Groupe Lagardère y devenait majoritaire", ajoute la SDJ de Courrier international.

3.
Vous je ne sais pas, mais moi, un tel homme, avec son allure de little cowboy de banlieue chic, lorsqu'il devient grossier alors que sa fonction l'appelle à la plus haute tenue morale, je pense qu'il n'est pas bien, qu'il est malade.
Et j'ajouterai que, vu la protection médiatique dont il bénéficie, ce malade est dangereux. Les pétitionnaires de Marianne ont bien raison de pétitionner... Je ne sais pas pourquoi, mais, subitement, je pense encore à Matin Brun... Et du coup je prends peur !


12 février 2008

Contradiction ?

Les patrons français sont les mieux payés d'Europe, dit-on, chiffres à l'appui.
Chapô d'un article de Libé d'aujourd'hui : Avec 5,87 millions d'euros en moyenne selon le quotidien La Tribune, les PDG français sont les mieux payés d'Europe. En 2007, trois sur quatre auraient vu leur rémunération progresser de 40%.
Les salariés français eussent aimés connaître un progression quatre fois moindre... Eux à qui le pouvoir exécutif, copain des grands patrons justement, serine que "les caisses sont vides".

À l'évidence, elles ne sont pas vides pour tout le monde !

Et de quoi se plaint-on ? La France détient au moins un record sur le plan économique !


12 février 2008

Neuilly, centre de la France

Neuilly-sur-seine est le centre de la France. C'est bien connu ! D'ailleurs tous les médias (ou presque !) le disent, parfois sans le dire tellement c'est évident !

Neuilly-sur-seine est la ville où la trahison est la plus dense à l'électeur carré. De mémoire d'électeur vivant, il y eut, dans l'ordre (pardon si je me trompe) :

  1. Nicolas profitant de l'absence du premier élu pour lui piquer sa place

  2. Nicolas trahissant l'un de ses administrés en lui piquant la femme avec laquelle il l'avait lui-même marié, puisqu'il était à la place du premier élu
  3. ladite mariée trompant son homme avec un ponte de la comm' (cet homme qui avait assuré avec d'autres l'organisation du congrès de l'UMP au Bourget où Nicolas Sarkozy avait été porté à la présidence de l'UMP en novembre 2004...)

  4. le fiston du premier élu (oui oui le Jean, ce garçon qu'il a eu avec dame Culioli [nièce de celui qu'il a remplacé comme premier élu], ce garçon qui a eu des démêlés avec la justice pour avoir eu un geste insultant sur la voie publique en 2005 [c'est ce qu'on dit, je n'y étais pas]) tuant politiquement le protégé de sa belle-mère provisoire (celle à cause de qui ses parents se sont séparés), intronisé candidat pour remplacer le premier élu par ce dernier soi-même

  5. ce dernier donc devant arbitrer en coulisses entre entre son propre fils et le chouchou de son ex...

  6. j'arrête : faut que j'aille bosser !

Shakespearien, non ?
shakespeare_hordeEt encore on ne sait pas tout ! Douce ignorance...
On n'ose d'ailleurs poursuivre dans la veine shakespearienne, par crainte de sanglantes éclaboussures...
Imaginez que la femme du premier élu prenne sous son aile ce pauvre Martinon déchu ! Pourquoi ? Tout simplement pour jouer à faire bing-bing. Peut-être aussi parce qu'il est né hors de France comme elle, lui aux Pays-Bas, elle en Italie. Vous voyez le tableau !

En tous cas, ce que je sais, c'est que Neuilly est tout petit (60.000 habitants ?) et que ce n'est pas le centre de la France, mais la droite pure et dure, refuge de la grande bourgeoisie dominatrice, celle qui fabrique pour son bon plaisir les hommes et les femmes de la Jet-Politique.


9 février 2008

Charognards ?

rama_yadeMoi, je trouve qu'elle y va un peu fort la Yade !
Traitant ceux qui s'attaquent à son roi chéri de "charognards", elle fait de ce roi chéri une charogne. Non ?

Charognard = animal qui se nourrit de charognes. C'est dans tous les dictionnaires.
Donc, pour Rama, le roi d'Maubeuge est une charogne. Bon !

Mais qu'est-ce qu'une charogne ?
Ouvrez les dicos !
Charogne = chair morte en état de décomposition plus ou moins avancée, viande avariée ; voire bête morte, cadavre d'animal en état de décomposition plus ou moins avancée. Par extension, on dira que c'est un individu qui se rend odieux par sa déchéance physique ou morale, ou par ses mauvais procédés. En argot, la charogne est un individu à la critique acerbe.
Moi, je trouve qu'elle y va un peu fort la Yade ! Il est pas mort le roi ! Ou alors elle veut nous laisser entendre qu'elle le trouve odieux ?

Non, plutôt que de traiter de charognards ceux qui osent dire du mal de son petit roi, elle ferai mieux de lire le grand Baudelaire, la petite Rama - ou d'écouter ce qu'a fait le grand Léo de cette superbe poésie des Fleurs du Mal :

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
À cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

On finirait par aimer la charogne !
De sacrés veinards, ces charognards !


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31 janvier 2008

Sarko tend vers Zéro

SarkoZ_roÀ force de vouloir à tout prix se présenter au bon peuple de France comme le Zorro des temps modernes, il finit par tendre vers le Zéro pointé :

  • Les fameux sondages qui font la pluie et le beau temps de l'intelligentsia politique contemporaine montrent que les Français, ceux qui ont glissé les fatidiques bulletins dans les urnes de mai 2007, ceux qui attendent toujours la réalisation de quelques promesses de candidat... font de moins en moins confiance à leur Zorro de service. Il n'y en a plus que quatre sur dix qui applaudissent encore le roi d'Maubeuge. Et c'est le Figaro Magazine qui le publiera samedi ! J'ai hâte de lire comment ils s'en sortent pour présenter ça (enfin, seulement si je l'ai encore gratis ! On a ses priorités financières !).

  • La claque du CA de la Société Générale qui, à l’unanimité et contrairement à l’avis de Nicolas Sarkozy, a décidé de maintenir le responsable en poste...

Juste les deux trucs les plus voyants ce matin. Autre chose ? Quelqu'un d'autre ?


28 janvier 2008

Pub !

Notre bon roi d'Maubeuge est un objet de pub ! Si si ! Après l'île de Malte, c'est au tour de Raynair de surfer aujourd'hui sur la pipolisation volontaire du couple Speedy & Sexy !
Grand merci au Parisien. Aujourd'hui en France !

rynair

Les responsables du quotidien ne sont vraiment pas à la hauteur du frangin Bolloré - qui a su censurer une émission qui devait, sur Direct8, évoquer les relations entre notre roi et les femmes !


27 janvier 2008

La Très Nouvelle Alliance

Le matin, je reçois dans ma boîte aux lettres (pas l'électronique, la "vraie") Le Figaro depuis une dizaine de jours et à titre gratuit.
J'ai par ailleurs la manie de lire tout ce qui traîne, tout ce qui tombe à portée de mon regard, de ma main.
Plaisir de tout lire, désir de tout comprendre, joie extrême de l'intellectualisation totale...
Bref, je viens de lire dans Le Figaro Magazine de ce samedi 26 janvier (p.36 et 38) la discussion entre un prêtre et un franc-maçon, respectivement Philippe Verdin, dominicain, et Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France. Cette lecture me plonge dans les abîmes d'une pensée complexe et difficile.

sarkocielRéflexions toutes personnelles et très rapidement jetées sur ce blog après cette confondante lecture :

  • Confusion des genres

Pratique sarkozienne s'il en est, la confusion permet de subrepticement bouger les repères et de brouiller l'analyse que les esprits critiques et tatillons dans mon genre pourraient faire de ce qui se présente aujourd'hui comme une politique désirée par une majorité de Français. Je n'insiste pas... En l'occurrence, il s'agit là de faire bouger les lignes entre pouvoir terrestre et pouvoir céleste, entre État et Église, entre vie privée (le fors intérieur comme refuge de la croyance) et vie publique (la république comme chose publique, res publica). Il s'agit de remettre en cause la ligne de séparation tracée en 1905 par la IIIème République. S'il on en croit notre dominicain de service, grand copain de notre Président de la République, ce dernier "veut tourner la page de la IIIème République". Au prétexte d'apaisement : "L'Église et l'État ne sont plus obligés de se regarder en chiens de faïence". Comme si c'était le cas aujourd'hui ! Je crois que frère Philippe en est resté au bon temps de l'anticléricalisme primaire que l'école laïque avait dû développer pour se protéger des assauts répétés d'une Église trop confiante dans sa suprématie morale et politique. C'était il y a longtemps, très longtemps... Et puis, le futur roi d'Maubeuge avait proposé qu'on efface de notre histoire commune l'annus horribilis que fut 1968. Maintenant, c'est carrément 65 ans d'histoire de France qu'il faudrait effacer, sinon oublier ! On baigne dans le déraisonnable le plus achevé.

  • Stratégie du pouvoir terrestre : attirer l'attention sur le céleste pour agir hors du regard critique

Mais pourquoi les gardiens de l'État républicain pourraient-ils vouloir ainsi amener une telle confusion des genres ?
Je crois qu'on a là le schéma classique des stratégies de la conversion du regard. Depuis la nuit des temps jusqu'à la philosophie libérale, en passant pas Staline et les autres, il y a une façon simplissime de gouverner les mains libres : on pointe le ciel, avec dans les yeux la lueur de l'espérance suprême, pour attirer tous les regards vers le ciel - c'est-à-dire ailleurs que là où l'action se déroule (sur terre) - dans l'attente de l'objet supposé de l'espoir existentiel de celui qui montre le ciel... Le détournement des regards laisse les mains libres à celui qui détient le pouvoir terrestre. Quand c'est ce dernier qui incite à un tel détournement des regards, on comprend immédiatement l'intérêt d'une telle incitation... "Regardez là-bas rutiler les feux de l'esprit et les braises de l'espoir ! Moi, je m'occupe de vos affaires d'ici-bas !" dit-il en substance...
J'ai développé ailleurs la profondeur d'une telle manipulation.

  • Incompatibilité foncière entre le sarkozysme et les Évangiles...

La pertinence tactique de cette manipulation est d'autant plus évidente que les catholiques représentent une part importante de l'électorat sarkozien. Les catholiques n'ont pas besoin d'être convaincus qu'ils doivent détourner le regard politique : il suffit de leur faire oublier les frasques peu catholiques de notre roi d'Maubeuge ; et si la manipulation convainc aussi les mécréants, c'est toujours ça de pris ! D'où le prosélytisme avancé par le gardien de notre Constitution républicaine.
Ceci dit, je me suis laissé dire qu'il y avait comme un problème : ce que prône notre bon Roi d'Maubeuge n'est pas franchement catho-compatible. Le grand mépris pour l'humain qui se dévoile dans le traitement de la question des immigrés n'en est que l'un des aspects ; il y a aussi la façon de traiter les hommes et les femmes que le capitalisme rejette sans vergogne et sans honte dans les profondeurs du dépouillement matériel, dans la pauvreté - après avoir utilisé leur force de travail ; façon de tout faire pour que l'enrichissement des uns (les moins nombreux) se fasse sur l'appauvrissement des autres (les plus nombreux)... Je n'ai jamais lu cela dans les fameuses "Bonnes Nouvelles".  Bien au contraire, quand j'étais petit, on m'a expliqué que la grande différence entre la vieille alliance (ancien testament) et la nouvelle alliance (christianisme), c'était l'humanité du divin, le Dieu fait homme, la valorisation de chaque vie humaine dans sa singularité et dans son humanité, etc. Quand le catholicisme veut fonctionner comme leurre au service du libéralisme économique, l'humain n'y est plus. C'est pourtant ce catholicisme-là, intégrisme de la plus belle espèce, que promeut le pouvoir terrestre en France aujourd'hui, la main sur le cœur et le regard vers le Très-Haut. Simon Weil (avec un W) ou Madeleine Delbrêl doivent se retourner dans leur tombe !
Je crois que nous sommes perdus. Que l'humanisme n'est plus de mise et que l'homme est condamné à subir toujours davantage les effets d'un capitalisme fournisseur officiel des règles sociales et économiques...
 

À moins qu'il ne nous faille, pauvres électeurs que nous sommes, aller déposer un cierge à Rita, sainte patronne des causes désespérées, pendant que frère Nicolas se paye notre tête et celle de nos enfants ?
Saint Bigard, priez pour nous !


21 janvier 2008

Menteur ou girouette ?

Lu sur le site de Marianne, l'extrait de discours du rhéteur en chef de la politique française le 9 mai 2004, au Conseil national de l'UMP, à Aubervilliers... Intéressant ! Avec la question subséquente : celui qui est devenu aujourd'hui le Roi d'Maubeuge est-il un menteur ou une girouette ? Écoutons-le :

Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec.
Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté et la souveraineté, c'est le peuple. À chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.
Si nous croyons au projet Européen comme j'y crois, alors nous ne devons pas craindre la confrontation populaire.
Si nous n'expliquons pas, si nous ne convainquons pas, alors comment s'étonner du fossé qui risque de s'amplifier chaque jour davantage entre la communauté Européenne et la communauté Nationale ?
Je le dis comme je le pense, simplement : je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d'en tirer la conséquence qu'elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l'on prenne la peine de solliciter directement l'avis des Français.

Et quand on visionne l'enregistrement vidéo de ce moment politique fort, on ne peut qu'aimer ce grand "démocrate", et même que la foule UMP en délire l'applaudissait à tout rompre ! Si si ! Regardons-le :

Bah ! C'était l'bon temps !

Je ne sais pas pourquoi, mais, subitement, je pense encore à Matin Brun... Et du coup je prends peur !
Parce que, quand même, quand il dit le mot "peuple", ça me met mal à l'aise. C'est qui lui ? C'est qui les cadres de l'UMP ? C'est qui le peuple ? Pour qui se prend-il lui ? Et eux ?


20 janvier 2008

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !
Pas vraiment de retour : il n'est jamais parti !
Mais maintenant, c'est le parti lui-même qui le demande !
L'UMP, que le Roi d'Maubeuge a soumis, appelle de ses vœux l'intervention de son maître, non pour que ce dernier gère son domaine privé (l'UMP), mais pour qu'il redorer son blason à lui !

C'est du moins ce que dit l'inénarrable Devedjian dans une interview au Journal du dimanche de cette semaine ! On y apprend que Sa Majesté Sarkozus-collusionis-rex est l'antiTartuffe. On entend le godillot-chef se plaindre de l'incurie intellectuelle et politique de la populace :  Les gens, dit-il, ne retiennent que les images du luxe. C'est plus facile et plus amusant de regarder les photographies d'un couple heureux que l'argumentaire juridique et austère de la réforme du contrat de travail. Cette petite révolution, c'est vrai, marque pour l'instant moins les esprits que les images sur papier glacé.
Pauvres de nous ! Pauvre de lui ! Pauvre presse !

Tiens, ben, justement, le détricotage du droit du travail, si on en parlait aux "gens" sans mensonge ni duperie, avec "transparence" et respect de la personne humaine ? Chiche ?

Bref, le godillot en chef attribue la baisse de popularité de son patron à un "effet pervers" de la fameuse transparence. Il enchaîne en disant préférer un président bling-bling à un candidat plan-plan. On voit ici que le niveau du discours politique monte quand il chausse la paire de godillots ! Les attaques ad hominem sont toujours de la partie dans le parti... sûrement un effet de la transparence ! ou du manque d'épaisseur !

Notre godillot en chef pense que la baisse de popularité de son boss est provisoire et qu'avec son engagement dans les municipales, le président regagnera du terrain... En tous cas, avec des propos comme ça, si transparents, la lettre envoyée à François Hollande et Didier Mathus par Michel Boyon, le président du CSA, en réponse à leur requête concernant le temps de parole de Nicolas Sarkozy dans les médias audiovisuels s'illumine d'une transparente clarté : on sait pour qui roule le CSA !

Voilà une des facettes les plus visibles de la transparence toute berlusconienne de Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio !


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