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BRICH59
sarkozy
12 janvier 2012

La chose est dite

lilleEn déplacement à Lille, le chef de l'État a nettement pris ses distances avec le président de l'Assemblée qui avait parlé la veille de conséquences «comparables» à celles d'une guerre en cas de défaite de son camp en mai.

Mais c'est trop facile, la chose est dite !
On sait bien que Sarko tient ses troupes en chef suprême. Il doit donc tout assumer !


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12 janvier 2012

Promotion de l'insulte en politique

article_sarkolilleUn quinqua aurait été interpellé à Lille ce jeudi pour insulte adressée au roi d'Maubeuge.

Il a juste parlé rendu audit roi la monnaie de sa pièce. Le roi a-t-il été interpellé pour insulte quand il a proféré "casse-toi pauv'con" ?

Et puis, il y a les baveuses et -veux de la cour du roi...

De l'insulte comme mode rhétorique du discours politique.

Libérez le quinqua lillois !

Et s'il n'écoppe que d'un "rappel à la loi", le Roi doit en écoppé aussi !


11 janvier 2012

Le libéralisme comme entrave ;-)

Lille : la station de métro République sera difficile à emprunter demain : les voies d'accès en seront restreintes.

Sarkozy_gauchePourquoi ? Parce que le Président de la ... République vient à Lille adressé ses voeux à la communauté fonctionnaire !

Comme quoi la paranoïa sécuritaire du roi d'Maubeuge ne connaît que peu de limitation ! Elle va jusqu'à limiter la liberté de déplacements des travailleurs et citoyens... Ce n'est certes pas la première fois : quand il n'était encore que ministre mais je l'appelais déjà Nicolas Collusionis Rex, sa visite priva les petits enfants de moyen de déplacement pour aller à la cantine des écoles de Lambersart...


9 janvier 2012

Le Roi et ses agents...

Le  roi d'Maubeuge est annoncé jeudi matin à Lille, pour présenter ses voeux aux fonctionnaires et aux acteurs de la réforme de l'État.

Quand on connaît le discours de fond de l'UMP et de la cour du Roi, cette annonce fait froid dans le dos ! En effet, que peut-on souhaiter à tous ces gens réunis devant le royal micro de jeudi ?

Que les acteurs de la réforme de l'État continue à faire du mal aux fonctionnaires ?
Que les fonctionnaires résistent sous les coups de la RGPP ?
Qu'il n'y ait plus de fonctionnaires (privatisation des services de l'État) ?
etc.

Allez ! Bonne année ;-(


6 janvier 2012

Un diplôme qui ne débouche pas sur un emploi...

Sarkozy_2« Un diplôme qui ne débouche pas sur un emploi ne mérite pas son nom de diplôme. C'est un mensonge de dire à des étudiants qui s'engagent dans certaines voies qu'ils auront un diplôme s'il ne débouche pas sur une place ». Voilà ce qu'a dit Sarkozy à l'adresse des personnels de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche, ce jeudi 5 janvier. Il poursuit en affirmant qu'« il faut accepter de dire que la première mission de l'école, c'est de préparer à la vie active. Il faut rapprocher l'école et le monde du travail ».

Tout est dit.

Pourtant c'est tout faux ! Ou plutôt un tel discours - qui n'est pas propre à celui qui l'a tenu jeudi - induit trop facilement en erreurs. Regardons de plus près.

Ce qui est indiscutablement vrai, c'est que les seuls emplois créés par la grâce de la formation (et donc des diplômes auxquelles elle prépare) sont les emplois nécessités par le fonctionnement de ladite formation, emplois qui relèvent de l'enseignement et de l'ingénierie éducative en général.
Ce qui est également indiscutablement vrai, c'est que les emplois se créent quand il y a risques de production de richesse comme dirait le sage économiste.

À l'autre bout de la chaîne du raisonnement malin, il y a le constat que les jeunes diplômés trouvent plus facilement du boulot que les jeunes sans diplôme. On a ici un phénomène bien connu où ce qui est en jeu n'est pas le nombre d'accès à l'emploi mais la distribution des demandeurs d'emploi dans la file d'attente à la porte de l'insertion professionnelle. En d'autres termes la qualité de la formation et donc du diplôme qui sanctionne la formation n'a aucun effet sur la création d'emploi, juste sur les chances de tel ou tel jeune d'être devant les autres (ceux qui n'auraient pas le même diplôme) dans la file d'attente.

NouvObsSarkoSi l'on s'en tient à ce niveau du raisonnement, celui qui un jour lança "casse-toi, pauvre con !" à un quidam a bigrement raison - avec les journalistes (ci-contre, couverture retravaillée par mes soins d'une livraison récente du Nouvel Obs) qui font un marronnier de ces questions de relation entre formation et insertion - de tenir les propos qu'il tient.

Reste que, malgré la gente journalistique et malgré Sarkozy, un diplôme n'a jamais "donné" du travail. Si l'on veut employer les mots justes, on dira qu'un diplôme place plus ou moins bien son détenteur dans la file d'attente des demandeurs d'emploi - ce qui n'est pas du tout la même chose ! En d'autres termes, ça organise, hiérarchise la fameuse "armée de réserve"...

Et tous ces gens feraient bien d'utiliser les mots justes, car leur rhétorique  donne implicitement raison par exemple à ces étudiants de médecine qui arrachent les pages des bouquins de la bibliothèque universitaire pour être les seuls à en connaître le contenu et à pouvoir ainsi bien répondre aux questions pointues du concours qui leur permettra de passer en année supérieure voire d'accéder au diplôme convoité par trop de monde, etc. Une telle valorisation de la compétition et de la concurrence entre les jeunes justifie que certains en écrasent d'autres - et pour des raisons qui ne tiennent pas au diplôme en dernière analyse, mais bien à des raisons de type sociales et très matérielles hors d'atteinte des logorrhées de la méritocratie béâte.

Mais il est très clair que toute cette rhétorique fallacieuse (méritocratie et croyance dans l'idée que la formation ou le diplôme donne du travail) n'a qu'un objectif : justifier que les offreurs d'emploi aient la haute main sur l'éducatif (le fameux rapprochement dont on parle tant), mais en faisant payer aux contribuables l'adaptation de la main d'oeuvre à leurs desiderata trop souvent incohérents.


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2 janvier 2012

SarkoRhétorique

captureLu dans la presse ce WE :

  • Sarkozy veut AGIR VITE sur la formation des chômeurs et la TVA sociale (Le Figaro) : encore un pléonasme, comme disaient les chinois.
  • Sarkozy rend hommage aux fonctionnaires (Libération - photo ci-contre) : encore un oxymore
    On remarquera que, quand il rend hommage aux fonctionnaires un dimanche, le chanoine de Latran a besoin de se confesser à Jésus genre Don Camillo style pardonnez-moi seigneur, mais je ne peux faire autrement : les élections !

26 décembre 2011

Un gouvernement à temps très partiel...

... pour cause de vacances ? Que nenni ! Tout juste pour animer la campagne électorale du non-encore-candidat-qui-sera-candidat, je veux parler du roi d'Maubeuge qui lance ses jeunes coursiers avant de se lancer soi-même...

figJe n'invente pas ! C'est pas mon genre ;-)

C'est dans le Sarkogaro, pardon le Figarkozy, vous savez le journal indépendant de droite ! En page 3 du quotidien papier de ce 26 décembre 2011, il est titré que les ministres préparent le terrain.

La journaliste indépendante responsable de cet article confondant, Anne Rovan, est ravie de nous montrer comment les jeux de pouvoirs entre petits amis du roi d'Maubeuge font la vie de ce gouvernement si proches des Français. Elle trouve ça normal la Rovan ! Elle trouve ça sensas ! Intertitre au hasard : Les jeunes pousses du gouvernement veulent croire qu'elles auront aussi leur place au soleil. Légende de photo, toujours au hasard : Laurent Wauquiez (Enseignement supérieur) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie) pourraient tirer leur épingle du jeu à l'occasion de la campagne. Car ils sont nombreux les prétendants épinglables ! Il y a même plusieurs cercles : d'abord le premier sinistre soi-même et le sinistre droit-dans-ses-bottes, puis le petit cercle composé de Benoist Apparu (Logement), Valérie Pécresse (Budget), Luc Chatel (Éducation), Nadine Morano (Apprentissage) et Thierry Mariani (Transports), puis on élargit à Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie), Xavier Bertrand (Travail), Éric Besson (Industrie), Laurent Wauquiez (Enseignement supérieur), Édouard Courtial (Français de l'étranger), David Douillet (Sports). Bref une écurie en ordre de bataille pour la grande victoire. Bataille entre eux aussi - du moins j'espère bien ! Et que le meilleur gagne (après le roi d'Maubeuge certes) !

Et les membres du gouvernement - ces agents de l'État de haut rang si bien rémunérés - sont si proches des Français que, du coup, ces derniers payent la facture de la campagne électorale du bon roi d'Maubeuge grâce à laquelle chacun d'eux risque d'avoir une parcelle de ce pouvoir - qui prive les Français ordinaires d'une place au soleil, car, pendant que se déploie cet affairisme personnalisé, la misère et le chômage gagnent du terrain dans la population...
Moralité : en 2002, on a été obligé de voter Chirac ; dix ans après, on est obligé de financer la campagne électorale de ce si bon roi d'Maubeuge et de son clan !
Bonne année 2012 et vive la République !



28 octobre 2011

Allez Nicolas, encore des efforts !

Nicolas Sarkozy : « Moins d'enseignants, mieux payés, mieux formés, mieux considérés, mieux respectés. C'est la seule politique possible ».

Bon !

Pour le premier point, c'est OK.

Pour les autres, c'est assez mal parti, cher Nicolas :

  • mieux payés ? mais le premier sinistre dit qu'il n'y a plus de sous dans les caisses !
  • mieux formés ? mais si le premier point est OK, ça veut dire qu'il y a déjà moins d'enseignants, or ce sont des enseignants qui forment les enseignants, non ? ou alors les enseignants seront formés par ... des banquiers, voire des chefs d'entreprises ?
  • mieux considérés ? mais, cher Nicolas, vous n'êtes pas très clair sur ce chapitre ! Avez-vous vraiment de la considération pour tous ces gens qui ne pensent qu'à se plaindre du traitement que vous leur infligez depuis trop longtemps ?
  • mieux respectés ? cf. le point précédent, mais puissance X.

Bon allez ! On en reparle une autre fois, quand vous voudrez être honnête et cohérent, cher Roi d'Maubeuge ! D'accord ?



28 octobre 2011

de la compatibilité objective des propos politiques

20m20minutes fait état des réactions des politiques au discours télévisuel du Président en campagne. On comprendra que les propos soient divers et (a)variés... Mais la rhétorique politique réserve parfois des surprises. Ainsi, la candidate d'EELV et le premier sinistre propose des commentaires qui s'enchaînent quasi harmonieusement : Éva Joly dénonce le retour de l'ORTF (première et deuxième chaîne au même pas !), pendant que François Fillon loue la détermination du président - détermination qui justifie la mise au même pas des deux canaux de communication de masse...

Le pire dans tout ça pourrait être d'apprécier que la TV publique soit associée à la parade. La première parade télévisuelle du Président Sarkozy, celle qui l'exibait dasn son nouveau boulot de Président, ne passa que sur la chaîne de son grand copain, c'est-à-dire sur TF1...


 

6 octobre 2011

De l'importance de l'avis des jurys de concours...

J'apprends que l'académie de Paris écrit aux candidats non reçus au concours de professeurs des écoles pour assurer des remplacements.

Je me suis laissé dire que des candidats peuvent très bien briller à l'admissibilité mais ne pas passer le cap de l'admission pour la simple raison que les membres du jury - professionnels chevronnés, aguerris et reconnus - pensent en leur âme et conscience et collectivement que le candidat ne présente pas, par exemple, les conditions relationnelles requises pour être un bon professionnel mais au contraire semble représenter un risque pour les élèves et/ou les futur(e)s collègues.

Il est vrai que l'avis des membres du jury, fondé sur une déontologie éprouvée, n'a aucune importance et que le volontarisme politique doit passer outre, non ? Et vive la RGPP !


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