Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BRICH59
droits de l'homme
16 juin 2014

Pour un défenseur de TOUS LES DROITS !!!

Non à la nomination de Jacques Toubon pour défendre nos droits !



Signez la pétition
Le nom de Jacques Toubon a été proposé pour le poste crucial de Défenseur des Droits.
Pourtant par le passé Jacques Toubon s'est:

- opposé à la loi d'abolition de la peine de mort de Robert Badinter
- opposé à la dépénalisation de l'homosexualité
- opposé à la création du délit de révisionnisme
- montré favorable aux commandos anti-IVG.


Il incarne cette caste qui se partage les postes de la République, totalement déconnectée de la société.

En 2014, le Défenseur des droits en France devrait être un ou surtout une jeune activiste associative, pas un énarque RPR de 73 ans à recaser.

Le copinage et l'entre-soi ne sont pas inéluctables : les députés peuvent refuser de confirmer la nomination de Jacques Toubon.

Signez pour que les députés lui offrent la retraite qu'il mérite et qu'ils proposent enfin un nom en phase avec les attentes de la société pour défendre et faire progresser nos droits.

http://www.avaaz.org/fr/petition/Aux_deputes_Non_a_la_nomination_de_Toubon_pour_defendre_nos_droits/?biZqSab&v=41161

Reprise d'un message de l’équipe d’Avaaz

Publicité
Publicité
15 avril 2014

Évaluer la richesse

Richesse et valeur : retour à la critique de l’économie politique à l’occasion de la crise systémique du capitalisme contemporain. C'était le 08 avril 2014 à la Maison européenne des sciences de l’homme et de la société à Lille.


Tout d'abord l'introduction à l'après-midi suivie de l'intervention de Jean-Marie Harribey sur le croisement entre richesse et valeur, puis débat avec la salle.

Puis table-ronde qui a réunit :

  • Bernard Friot , Professeur émérite à Paris Ouest Nanterre, IDHE (Institutions et dynamiques historiques de l’économie)
  • Bernard Perret , Ingénieur et socio-économiste, membre du Conseil Général de l'environnement et du développement durable
  • Richard Sobel , Maître de conférences en économie, Université Lille 1
  • Henri Sterdyniak , Directeur du département Économie de la mondialisation de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques, Paris

L'après-midi se termina avec l'intervention d'Alain Caillé (Professeur de sociologie à l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense, directeur-fondateur de La Revue du MAUSS)

 

SOURCES :

  • http://lille1tv.univ-lille1.fr/collections/video.aspx?id=10bbd43c-81cb-4c77-baa4-80836c74c578
  • http://lille1tv.univ-lille1.fr/collections/video.aspx?id=cae87361-2097-4d9a-beb8-3f84c465d873
  • http://lille1tv.univ-lille1.fr/collections/video.aspx?id=2dd36956-37c6-4c1f-9b45-bff23c3e9fae

4 février 2014

Quand je lis ou entends le mot 'employabilité'...

La formation sert-elle à donner du sens à l’employabilité ? demande Marion, experte en formation RH chez Demos, qui poursuit : Ilin existe deux philosophies selon lesquelles la formation aurait pour objectif de développer l’employabilité. Cette dernière, qui est l’un des objectifs de la formation, a-t-elle plus de chances d’aboutir si un modèle de formation utilitariste est proposé aux apprenants ? Ou au contraire, l’employabilité passe-t-elle davantage par une vision humaniste de la formation ? Ce débat reste plus que jamais ouvert... Alors ouvrons le débat.

Pour ma part, quand je lis ou entends le mot 'employabilité', je fronce les sourcils !

Ce terme est apparu massivement si je me souviens bien fin des années 80 / début des années 90 au sujet des jeunes demandeurs d'emploi trop loin de l'emploi, juste après qu'on a développé l'idée des "compétences de 3ème dimension" (cf. Simone Aubrun, Roselyne Orofiamma en 1990 notamment), idée qui émergea quelques années après que l'équipe animée par Lucie Tanguy ne publie un état des recherches en France sur les relations entre formation et emploi (1986), résultat d'un séminaire scientifique sur la problématique des relations complexes entre système éducatif et système productif, problématique qu'avait quelque peu redessinée la mise en place du "dispositif jeune" mis en place par le gouvernement PS/PC à partir du fameux rapport Schwartz (1981). Voilà pour la contextualisation historienne - encore le rapport Schwartz n'est-il pas parti de rien. Reste qu'une telle contextualisation permet de mesurer les contours d'un questionnement social voire sociétal fort.

Pour faire bref : on est en effet parti du constat de la sur-représentativité des jeunes dans la population des demandeurs d'emploi. Bertrand Schwartz défendait l'idée que, si l'emploi est d'une importance majeure dans la construction de l'identité des jeunes, il n'est pas le seul élément. Il prônait une prise en compte de la globalité de la personne, avec toutes ses dimensions (santé, logement, etc.). D'où les Missions Locales.

Sauf que, de la même façon que le législateur avait quasiment réduit vingt ans auparavant l'éducation permanente à un outil d'ajustement à l'emploi (dès la loi de 1971), le traitement du chômage des jeunes a trop vite été isolé de la problématique de la globalité de la personne pour devenir une problématique en soi, mettant face à face l'employeur (on préfère dire l'entreprise, mais ce n'est pas la même chose) et le jeune sans emploi. Ce jeune était mal formé, n'avait pas reçu la bonne formation professionnelle, certes ; mais avant tout il n'était pas à même d'entrer dans le monde du travail. Il lui manquait de toutes façons un savoir-être du type : être capable de se lever tôt pour aller travailler (ou simplement chercher du travail), dire bonjour au monsieur qui embauche sans mâchouiller on ne sait quoi, tenir 8 heures par jour au boulot quand il en a, ne pas râler dès qu'un truc le dérange, etc. Je suis conscient que je présente la fameuse 3ème dimension de façon légèrement caricaturale, mais ce fut vécu comme ça par de nombreux "jeunes". L'un des résultats de cette histoire fut l'avénement de l'EMPLOYABILITÉ.

Cette dernière se définit comme "capacité à être employé". Son agent est grammaticalement le non-employé, le chômeur - qui est un "incapable". L'employabilité est l'affaire du jeune qui ne trouve pas de boulot. Du coup on peut ériger en maxime l'idée que, si quelqu'un ne trouve pas d'emploi, c'est de sa faute. Je renvoie à une bonne partie des travaux de l'économiste Laurent Cordonnier (Lille1). Bref : culpabilisation du chômeur comme stéréotype imposé par le système productif.

D'un autre côté, soyons clair : le patronat a intérêt, selon la fameuse loi du marché (offre/demande), à ce qu'il y ait le plus de chômeurs possible (la fameuse "armée de réserve") et ce pour deux principales raisons. Première raison : il faut pouvoir ajuster l'embauche aux variations de la production ; un classique encore présent dans le discours patronal. Deuxième raison : le rapport de force entre le chômeur et l'employeur n'est pas équilibré, mais à l'avantage exclusif de l'employeur ; et là on touche à un problématique qui relève en fait des Droits de l'Homme mais que le patronat veut réduire à la sphère économique. C'est la fameuse question de la moralité du capitalisme, à quoi le soi-disant philosophe nous fait le coup des ordres inconciliables et répond qu'on ne saurait évaluer des activités techniques (l'économie est une technique) avec des concetps qui relève d'un autre monde, le monde de la morale...

Mais à bien réfléchir, et en s'attardant sur le problème des "emplois vacants" souvent mis en avant par les libéraux et le patronat pour vilipender les chômeurs qui refuseraient de bosser, il est clair qu'à côté de l'employabilité il faut parler de l'EMPLOYEURABILITÉ, à savoir la capacité de l'employeur à recruter... Je ne développe pas et vous renvoie à l'excellent article d'Anne FRETEL, chercheur en économiste à Lille1, publié dans Les nouvelles d'Archimède (n°65, p.20sq.) : "Emplois vacants : la faute aux chômeurs ?".

Donc je reformule la question de Marion : la formation peut-elle donner du sens à l'employeurabilité ?


3 février 2014

Que l'Europe des libertés fondamentales se lève !

yahoo

1 janvier 2014

Meilleurs voeux 2014 !

 
 
 
Meilleurs vœux 2014
Au nom de toutes les équipes d'Amnesty International, je suis heureuse de vous présenter mes meilleurs vœux, à vous et à tous ceux qui vous sont chers.
Je souhaite que 2014 soit l'année d'un monde plus juste et plus humain, d'où la barbarie et les injustices disparaitront.
   
Publicité
Publicité
31 août 2013

Halte aux disparitions forcées en Syrie

Illustration de l'action

 Le recours présumé à des armes chimiques lors de nouvelles attaques en Syrie perpétrées le 21 août dernier démontre que le drame en Syrie continue, si jamais il fallait démontrer encore. Il ne faut pas oublier que ce drame est très concret aussi pour les familles de milliers de personnes disparues en Syrie.

Hier 30 août, c'était la Journée internationale des personnes disparues. À cette occasion, Amnesty International (Belgique) souhaite attirer votre attention sur le sort de milliers de personnes victimes, dans le monde entier, d’une disparition forcée, et sur la souffrance de leurs proches et en particulier sur les disparitions forcées en Syrie qui ne cessent d’augmenter depuis ces deux dernières années.

Alors que le conflit s’intensifie en Syrie, Amnesty international appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et souhaite en premier lieu que les civils ne soient pas oubliées.

Soutenez les victimes de disparition forcée et leurs proches, et demandez aux autorités syriennes de mettre fin à cette pratique. En savoir plus avant d'agir.


 

27 août 2013

Aucun Homme n'est illégal !

2013-08-23-15h40m29DSC_2609
Photo prise à Berlin le 23 août 2013.


 

20 mars 2013

Angela pour l'Humanité

une-hq_36


L'Humanité a une rédactrice particulière aujourd'hui : Angela Davis ! Pas moins !

Ça me rappelle une chanson de mon enfance, écrite par je ne sais qui et chantée par Hugues Auffray, À propos d'un détail. Ce devait être au milieu des années soixante...

La chute de cette chanson est restée gravée dans ma mémoire et j'ai toujours pensé que cette chute parlait d'Angela Davis, la divine...

???

Je te laisse écouter, fidèle lecteur :


12 mars 2013

Hessel, encore !

Petit discours d'Edgar Morin au cimetière Montparnasse

 Ce que dit Edgar Morin au sujet de la Palestine me remet en mémoire ce billet.


22 février 2013

Un ANI qui nous veut du mal !

Partout en Europe, les plans d’austérité imposés par les institutions et dirigeants européens s’accompagnent d’une volonté de s’attaquer au droit du travail.

En France, l’accord passé entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires (CFDT, CGC, CFTC) s’inscrit dans cette dynamique de reculs sociaux majeurs au nom de la compétitivité et de la rigueur à tout prix – c’est-à-dire de la loi des multinationales et de la finance.

Cet accord illégitime ne fait qu'aggraver la précarité du travail. Le collectif pour un audit citoyen de la dette invite chacun-e à s'engager pour qu'il n'acquière pas force de loi.

C’est pourquoi nous vous invitons à signer (et faire signer) à ce lien un appel lancé par plusieurs mouvements et organisations.

A faire circuler et diffuser largement auprès de vos collègues, amis, famille !

Le collectif unitaire à l'origine de cet appel organisera par ailleurs une réunion publique le 28 février 2013, à La Bellevilloise, à Paris, avant la journée d'action du 5 mars 2013 décidée par les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.


Texte de l'appel : Un ANI qui nous veut du mal !

L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur  du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail,  chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.

L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).

Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.

Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.

Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.

Appel soutenu par : Attac, CADAC, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, CGT-Finances, CNDF, CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France, Convergence de défense et développement des services publics, Convergences & Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, FSU, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes contre le chômage, Mouvement des jeunes communistes de France, Mouvement national des chômeurs et précaires, Nouveau parti anticapitaliste, Osez le féminisme !, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Réseau féministe « Ruptures », Résistance sociale, République & Socialisme, Union syndicale Solidaires...


 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 261 387
Publicité