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BRICH59
documentation
28 juin 2011

JM Salaün cause...

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15 juin 2011

La veille : deux cônes siamois

J'ai toujours pensé que le schéma circulaire de la veille était relativement trompeur pour les néophytes en la matière. Ça boucle, c'est joli... mais trompeur !
Il y a bien un bouclage, certes, un bouclage qui consiste à remanier le processus - éventuellement dès son début - au vu des résultats dudit processus - comme pour tout processus itératif d'ailleurs -, mais cela ne jbicôneustifie pas à mon sens que l'on perde la conscience d'un enchaînement d'opération que la figure du double cône rend assez bien.
De gauche à droite : on affûte son tableau de veille (ce qui consiste de fait à sélectionner des thèmes, des sources, etc.), on récupère des informations (c'est le passage d'un cône à l'autre), puis on donne aux informations retenues toute leur extension sémantique et stratégique (élargissement jusqu'à la restitution de l'information utile). Si on lit bien la norme en vigueur sur la veille [AFNOR XP X 50-053], c'est bien comme cela qu'il faut envisager le processus de veille. Cela évite de penser que Netvibes par exemple, quelles que soient les grandes qualités de cette application en ligne française, ne saurait être affublée du titre d'outil de veille ; Netvibes intervient à deux moments précis du processus de veille, celui de la capture d'informations et celui de leur publication, mais n'est pas concerné par les étapes en amont de la capture (de l'analyse stratégique au sourcing) et celles de la valeur ajoutée (le traitement proprement dit des informations)...

Lors de l'assemblée annuelle de la délégation Nord-Picardie qui s'est tenue le 7 juin 2011, j'ai présenté le processus de la veille selon ce schéma bicônique. C'est . Je mets aujourd'hui cette présentation à disposition de la collectivité pour fêter la naissance du groupe sectoriel VEILLE de l'ADBS qui tient ce mercredi sa première réunion sous la houlette bienvenue de Béatrice Foenix-Riou.



 

7 juin 2011

Éclairages sur la veille#11;: quelques outils gratuits pour la collecte

27 mai 2011

pour construire mon tableau actif de veille informationnelle

Je redonne, très légèrement modifé, mon schéma du 23 mars dernier, non par béatitude narcissique, mais parce que j'en aurai besoin, ainsi mis à jour, lors de l'assemblée annuelle de la délégation Nord-Picardie de l'ADBS... Mon ami OLD notera, je l'espère, que la mention des droits est correcte et bien visible !

CoTAVIv2

Version pdf (A3).


27 mai 2011

La prochaine Visite interprofessionnelle (VIP) de l’ADBS Nord-Picardie...

map... aura lieu le jeudi 23 mai 2011 de 9h30 à 12h au Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut à Saint Amand les eaux.

Odile Cheuva, documentaliste au PNR, nous recevra pour un programme ambitieux :

  • une présentation du parc, de ses missions et de ses actions,
  • la photothèque (sous Fotostation) et le centre de ressources (sous PMB),
  • l'observatoire photographique transfrontalier du paysage (présenté par Magali Gondal) avec son site Internet.

Presse_papier01Pour vous faciliter le transport, nous vous proposons de nous retrouver au métro 4 Cantons (ligne 1-terminus) pour un départ en mini-bus à 9h. Retour prévu aux 4 Cantons vers 12h30-13h. Gratuit pour les adhérents, participation de 5€ pour les non-adhérents.
Pour terminer l’année en beauté, nous vous proposons de déjeuner ensemble pour partager nos expériences au restaurant de l’Ascotel (Hôtel Ascotel - Avenue Paul Langevin - Cité Scientifique - 59650 Lille Métropole / Villeneuve d'Ascq). Gratuit pour les adhérents, participation de 10€ pour les non-adhérents. Nous vous y emmenerons en voiture.

Pour mieux organiser cette journée, nous vous demandons de vous inscrire dès maintenant, en renvoyant ce document par mail à region.nord-picardie@adbs.fr, en précisant vos choix pour le transport et le repas. Le nombre de place étant limité (25 places), inscrivez-vous au plus vite.

Message de la Commission VIP ADBS Nord-Pas-de-Calais :
Pétia Kaleva, Cécile Wibaux avec Odile CHEUVA responsable Photothèque - Centre de Ressources -Gestion du site internet PNR.


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24 mai 2011

La chaîne documentaire

On me demande quelquefois si mes schémas sont réutilisables sans ma "permission".

Eh bien sûr qu'ils le sont ! COPYRIGHTDans le respect de l'éthique ordinaire en la matière : le respect et la gratuité. Pour être agréable à l'ami OLD, je vais maintenant agrémenter mes schémas et autres images du logo correspondant des Creatives Commons. Les choses seront plus claires.

Tout récemment, il s'agissait de la chaîne documentaire - dont voici le schéma mis à jour :

chadoc_v2010_et dont la version pdf est ici.

Petit rappel historique
Cette idée de « chaîne documentaire » a été développée dans le rapport WEINBERG de 1963, qui parle de chaîne de transfert de l'information (the information transfert chain) – à la suite de quoi Jacques CHAUMIER s'en fera le chantre en France. Mais elle est déjà la préoccupation d'un Paul OTLET (qui parle, lui, de "cycle" d'opérations, de fonctions, d'activités, à plusieurs reprises dans son ouvrage de 1934) et d'une Suzanne BRIET (cf. les pages 25 – « la chaîne des travaux documentaires » –  et 37 – les centres de documentation sont « organisés à l'instar des usines avec leur chaîne documentaire » –  de son opuscule de 1951).


24 mars 2011

La condensation : une technique documentaire précise

Après les copies du CAPES, c'est au tour des copies de mes étudiants de Lille3 de passer au crible bienveillant bien qu'acéré de mon oeil évaluateur. Et je retombe toujours et toujours sur la même embrouille qui, par paresse intellectuelle, stipule que le résumé indicatif est la version petit format du résumé informatif. Peut-être les indications de longueur (en nombre de mots) induisent-elles les apprentis-documentalistes voire les documentalistes patentés en erreur...
Pourtant les normes sont on ne peut plus claires sur la distinction entre ces deux produits de la condensation documentaire. À mon sens et pour dire les choses crûment, un résumé indicatif qui livre le moindre élément renseignant sur la thèse soutenue par l'auteur dudit document ne vaut pas une clopinette !
Pour situer l'activité de condensation dans l'analyse documentaire et comprendre en un regard systémique le rôle de chacun des produits de cette activité, je propose le schéma suivant :

analyser_un_documentCliquer sur l'image pour mieux la lire...

Un schéma plus complet intégrerait le catalogage dans toute son extension, avec des questions comme "qui parle ?", "où est-il rangé ?", etc. Mais ce sera pour une autre fois...


23 mars 2011

Encore un petit schéma ...

petit schéma pour construire son tableau de veille...

CoTAVIversion pdf


22 mars 2011

La mission de l'ADBS (Documation 2011)

Flora Lagneau, déléguée générale de l'ADBS, à Documation : « Notre mission : l’emploi et la compétence pour l’information et la documentation »

Cf. http://www.itespresso.fr/video-flora-lagneau-adbs-notre-mission-l-emploi-et-la-competence-pour-l-information-et-la-documentation-41900.html :

Comment se renouvelle le métier de documentaliste à l’ère numérique ?
Dans le cadre du salon Documation (23-24 mars 2011, CNIT Paris-La Défense), l’Association des professionnels de l’information et de la documentation va animer une conférence plénière sur le thème La Tribune des métiers de l’infodoc (jeudi 24 mars à 11h30).
L’ADBS, qui recense près de 5000 adhérent, propose des activités de recherche, de veille et de collecte sur le traitement, la structuration et la diffusion de l’information.
Elle propose également des cycles de formation sur les techniques de gestion de l’information, les environnements technologiques (Drupal, Nuxeo, Twitter, Sharepoint 2010) et les contextes juridiques (droit à l’image, droit d’auteur, exploitation Intranet…).
L’ADBS a une troisième corde son arc : l’édition portant sur son domaine de prédilection (ouvrages de réflexion, manuels, guides pratiques, référentiels, outils de travail…).


7 décembre 2010

Pour en finir avec le "questionnement quintilien"

C'est bientôt la saison des épreuves orales du CAPES de documentation, avec sa floraison spontanée d'affirmations péremptoires et de stéréotypes que seule la rumeur confirme. Par exemple ce fameux Marcus-Fabius Quintilianus, que les francophones rebaptisent Quintilien. Ce dernier est vraiment mis à toutes les sauces, même quand ce n'est pas vraiment justifié. Mettre Quintilien dans sa tambouille, ça fait bien et ça ne peut pas faire mal. Alors il est de toutes les cuisines. Le pauvre homme est tellement célèbre qu'on va même jusqu'à faire de son nom un adjectif qualificatif dans l'expression "questionnement quintilien" ! Comme si on parlait de "politique sarkozy" (avec un 's' minuscule donc) pour évoquer une politique gesticulée bling-bling ultra-libérale américanophile etc. N'importe quoi ! Non ?

En fait, on prête à ce Quintilien - qui serait né à Calahorra (Callaguris), ville de l'Espagne Tarragonaise, mais professa la rhétorique à Rome au Ier siècle après JC après une brillante carrière d'avocat - un fameux vers mnémotechnique constitué d'une enfilade de questions dressant une sorte de check-list : "quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando", c'est-à-dire "qui, quoi, où, avec quels moyens, pourquoi, comment, quand". En fait, et quoi qu'on en dise depuis fort longtemps, ce vers n'existe pas chez Quintilien - du moins dans ce qui nous reste de ses écrits attestés et à moins que j'ai manqué quelque chose... Comme quoi il faut TOUJOURS vérifier ses informations et ne jamais croire quiconque sur parole. Le Petit Larousse serait de la partie que cela de changerait rien à l'affaire.

Pour revenir à notre "questionnement", il s'agirait plutôt de ce qu'Hermagoras de Temnos - un grec, professeur de rhétorique exerçant à Rome au Ier siècle avant JC - prônait quand il proposait une liste des éléments à prendre en compte pour l'étude des "cas oratoires", éléments qu'il nommait les "circonstances" : la personne, l’acte, le temps, le lieu, la cause, la manière, le moyen. Quatorze siècles plus tard, Thomas d'Aquin (Summa Theologiae, Iª-IIae q.7 art.3) reprendra l'affaire en élargissant cette structure de questionnement à l'action humaine en générale et en attribuera la paternité à un contemporain bien connu d'Hermagoras, à savoir Cicéron (pour les latinistes : Tullius, in sua rhetorica, assignat septem circumstantias, quae hoc versu continentur, quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando. Considerandum est enim in actibus quis fecit, quibus auxiliis vel instrumentis fecerit, quid fecerit, ubi fecerit, cur fecerit, quomodo fecerit, et quando fecerit.).    

Faute d'élément fiable de preuve, on se contentera donc de dire que ce type de questionnement méthodique était dans l'air du temps à Rome au Ier siècle avant JC et qu'il ne trouve pas son origine chez Quintilien, au siècle suivant. Il faut savoir qu'il a de tous temps été utilisé dans le cadre de l'instruction criminelle, par exemple. Il fait également traditionnellement partie de la technique d'écriture journalistique, etc. Voyez dans la biographie que l'infatigable Marie-France Blanquet lui consacre dans Savoirs CDI - et ceci n'est qu'un exemple des nombreuses exploitations de notre check-list - ce qu'en fera Harold Dwight Lasswell.

Plus simplement, la démarche analytique d'un Ranganathan ne relève-t-elle pas de la même volonté de dégager des "catégories fondamentales" de l'information.
Vieux propos qui plonge ses racines dans la pensée grecque, dont témoigne le travail d'Aristote sur les différentes façons d'employer le verbe 'être' (Catégories).

Et si, au lieu de chercher des autorités pour s'autoriser à penser, les documentalistes se mettaient à penser par eux-mêmes ?


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