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BRICH59
droite francaise
7 mai 2010

Message de l'Association des Paralysés de France (APF)

Expulsion d'un enfant polyhandicapé : l'APF et RESF scandalisés !

Date : 06 mai 2010
Thème : Positions, réactions et revendications de l'APF

L'Association des Paralysés de France (APF) et le Réseau Education sans Frontières (RESF) sont révoltés par l'expulsion d'un jeune polyhandicapé de 15 ans accueilli à l'Institut d'Education Motrice (IEM) "Les Jonquilles" à Freyming-Merlebach (57). Lundi 3 mai à 21h, une trentaine de policiers et de gendarmes font irruption dans l'IEM. Munis d'une décision préfectorale d'expulsion, ils emmènent avec eux le jeune, devant le personnel soignant choqué et impuissant. Après avoir passé la nuit au Centre de Rétention Administrative de Metz, il a été expulsé de France avec sa famille, mardi 4 mai à 10h par avion à destination du Kosovo.

L'APF et RESF sont scandalisés par ce procédé et condamne fermement cette expulsion. Les intérêts des politiciens et la politique gouvernementale actuelle ne doivent pas prévaloir sur l'état de santé des personnes malades et nécessitant des soins quotidiens !

Ce jeune polyhandicapé accueilli dans un IEM depuis mars 2010, est d'origine kosovare. Arrivé clandestinement en France avec ses parents, sa grande soeur et son frère, sa famille a été accueillie en Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale, tandis que la Maison des Personnes Handicapées a orienté le jeune atteint d'une maladie évolutive vers l'IEM "Les Jonquilles". Une demande de régularisation pour la famille avait été instruite par des travailleurs sociaux.

L'APF et RESF jugent intolérables la violence et l'inhumanité de cette expulsion qui a eu lieu lundi soir dans cette structure. Le dispositif mis en place (30 policiers et gendarmes et 10 véhicules pour emmener un enfant malade ; intervention sans que l'IEM ou la DDASS n'aient été prévenu) s'apparente à de l'intimidation ! La légalité de la procédure d'expulsion qui a été imposée au directeur de la structure ne justifie pas les méthodes employées ! Les parents de l'enfant, sa soeur et son frère avaient été arrêtés quelques heures avant et étaient isolés à l'extérieur dans les véhicules. L'enfant a été emmené, sans comprendre ce qu'il se passait, avec ses affaires, ses médicaments et son dossier infirmier.

C'est par le biais de l'association RESF que l'APF a appris l'expulsion de la famille par avion le lendemain matin, mardi à 10h. Toute la procédure d'expulsion avait été organisée à l'avance puis exécutée dans la précipitation afin que l'expulsion passe inaperçue et ne soulève pas des vagues de protestation, légitimes au regard de l'état de santé de l'enfant.

L'APF, en tant qu'association gestionnaire d'établissements et services, mais aussi en tant que mouvement revendicatif des droits des personnes en situation de handicap et RESF en tant réseau militant contre l'expulsion des sans-papiers jugent lamentable l'expulsion de ce jeune polyhandicapé. L'état de santé d'une personne malade et la nécessité de soins quotidiens importants ne peuvent pas passer au second plan, derrière une politique gouvernementale qui consiste à "faire du chiffre" en matière d'expulsions.

Contacts presse :

APF - Evelyne Weymann
tél. fixe : 01 40 78 56 59
portable : 06 89 74 97 37
e-mail

APF - Sylvaine Séré de Rivières (Directrice adjointe de la communication)
tél. fixe : 01 40 78 69 60
portable : 06 07 40 16 65
e-mail


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4 avril 2010

Paroles paroles paroles...

Pendant la campagne présidentielle, en 2006/2007, le candidat Sarkozy avait promis d'éradiquer la pauvreté au pays du Fouquet's. Aujourd'hui force est de reconnaître que la promesse n'est pas tenue.  C'est la promesse inverse - non dite, mais très réelle dans son efficacité - qui l'est : la pauvreté augmente continûment. Bien sûr notre bon roi d'Maubeuge et ses roquets-laquais vont nous sortir le coup de la crise. Mais alors il faudra qu'ils nous expliquent pourquoi les riches s'enrichissent...

Le Président Mitterand aimait Dalida. Le roi d'Maubeuge, lui, aime surtout les paroles de l'une de ses chansons... et les Rollex.


9 mars 2010

si...

Si n'importe qui peut enseigner

dans les classes maternelles

en remplacement

d'un professeur des écoles absent,


alors je veux devenir pape

dès que Ben doit s'absenter !


J'aurai le soutien du

chanoine de Latran, c'est sûr.

Peut-être la FCPE soutiendra-t-elle

elle aussi mon diabolique projet !


10 février 2010

Nous vivons une époque formidable !

  • des jeunes collégiennes sont placées en garde à vue pour s'être, à ce qu'on dit, interposées dans une bagarre ; l'autorité locale de l'Éducation nationale était d'accord semble-t-il...

  • l'État continue d'assécher les forces de travail pédagogique du pays...
  • un gendarme envoie une décharge électrique sur un collégien qui, a priori, venait se renseigner sur la professionnalité de la gendarmerie...

  • la police entre en lice pour les régionales dans les rangs du parti du président (connu comme roi d'Maubeuge)...

  • les députés fabriquent la loi en fonction des faits divers (travail sur LOPPSI II)...

  • Frêche distille son venin haineux et malodorant afin d'être réélu (ça ne vous rappelle personne ?)...

  • STOP !

Nous vivons décidément une époque formidable !


15 janvier 2010

Piégeurs piégés ?

Décidément : ce royal gouvernement sait s'enferrer dans des situations imbéciles quand il pense que ça peut lui rapporter gros (en électeurs = en fric - qui est LA mesure en dernière instance) et sait mobiliser le service public - que par ailleurs il prend grand soin de déshabiller -  pour ces causes-là ! Comme le précise si bien Le Figaro, les journalistes CGT de France 2 avaient demandé la déprogrammation du débat qualifiant de « totalement inadmissible qu'un tel spectacle ait lieu sur les antennes du service public » qui « servira encore mieux à flatter les mauvais instincts ».

Il était évident que ça devait tourner vinaigre, tout comme le débat voulu par le roi d'Maubeuge et son national-félon de ministre ! Ce dernier ne veut pas le reconnaître publiquement, mais le débat tel qu'inscrit par les citoyens sur le site ad hoc est globalement pourri et par tous les bouts. D'abord il est censuré quand les messages risquent de déplaire à la cour. Ensuite, quand bien même les "animateurs" du site  censurent les propos par trop haineux (ça ferait désordre et donnerait raison à ceux qui ne veulent pas de ce débat), il constitue de fait un déversoir de haine digne du FN... Et c'est contagieux : le journal 20minutes, quand il rend compte de tout ça, est contraint de préciser qu'en raison de débordements systématiques, [il est contraint] de fermer l'article en question aux commentaires. Aussi, pour moi qui, par peur d'avoir la gerbe, me suis abstenu de regarder l'émission d'hier soir, le compte-rendu qu'en propose la presse écrite me suffira largement. Je savais que ce serait "en dessous de la ceinture", que ce débat ne serait pas digne d'une démocratie républicaine comme la nôtre...

Par ailleurs, lisant la réflexion sûrement mûrie de la haineuse - qui cite De Gaulle pour exhiber son racisme -, on ne peut pas ne pas se dire que le parti de la haine et celui du roi d'Maubeuge ont les mêmes pratiques rhétoriques de prise en otage de l'histoire à des fins de calculs politiciens immédiats (détournement intellectuel par la citation décontextualisée puis transplantée dans un autre contexte)... Intéressant, non ? Les roquets du roi d'Maubeuge pourront aboyer tout ce qu'ils peuvent : les faits sont là !


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15 décembre 2009

no comment !

nm

13 novembre 2009

humeur identitaire

Désolant cet UMP sarkozien Raoult ! Désolant ! 'Désolant' est trop faible encore pour transpirer mon profond désarroi ! Que peut-on dire devant tant de vide intellectuel et de plein nauséeux ? Que dire, sinon se moquer comme Patrick Rambaud, l'auteur des Chroniques du règne de Nicolas Ier, ou s'insurger plus prosaïquement comme tant d'autres. Mais attention, le national-sarkozisme n'est pas loin... Dissidents, vos papiers ! Mécontents, vos papiers ! Droits-de-l'hommistes, vos papiers ! Pacifistes, vos papiers ! Poètes, vos papiers ! Romanciers, vos papiers ! Attention, le national-sarkozisme n'est pas loin, à entendre les UMP Raoult qui ne rêvent que de faire de la France une gigantesque caserne militaire et des Français de grands muets. Ils vont bientôt nous dire qu'un Français, ça ferme sa gueule ou ça s'expatrie ! Attention, le national-sarkozisme n'est pas loin. Attention, ça vient sournoisement, sans qu'on s'en rende immédiatement compte et ,quand on s'en rend compte, il est trop tard. Lecteur attentif, souviens-toi de Matin brun, la terrible nouvelle de Franck Pavloff.


Le PS dit que l'identité nationale " ne se définit pas par rapport à l'étranger, l'immigration, la race ou le sol [mais] par rapport à l'école " (Vincent Peillon, le 11 nov. dernier).

Moi, je propose qu'on commence et qu'on aille jusqu'au bout d'un débat national sur "ce que c'est qu'être homme aujourd'hui", tout simplement. Après quoi seulement, j'accepterai, peut-être, de participer au débat sur "ce que c'est qu'être Français aujourd'hui". Si je sens que la liberté d'expression est encore une des vertus cardinales de là où je vis. Et que l'homme y est respecté, en tant qu'homme.


4 novembre 2009

encore la rhétorique guerrière !

Selon l'AFP,

PARIS [3nov.09, vers 21h] — Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a "lancé l'idée d'un couvre-feu ciblé sur des mineurs délinquants" de moins de 13 ans, mardi soir, à Paris, lors des "rencontres de Beauvau" organisées avec des élus de la majorité présidentielle.

Je n'en dis pas davantage, voulant juste relever la rhétorique guerrière, si chère à notre gouvernement, mais si propice à la violence - de part et d'autre.


3 novembre 2009

Débat de la censure / Censure du débat

umpHier le national-félon Besson* a donc lancé le grand débat national sur l'identité nationale. Je pense qu'il aurait mieux valu lui confier le soin d'ouvrir et d'animer un grand débat national sur la traîtrise ;-))

Ceci dit, le débat est évidemment truqué, et ce, au moins de deux façons.

  1. L'identité nationale n'est pas un concept abstrait, malgré ce qu'on veut nous laisser croire. On peut certes l'illustrer de slogans : on a l'utopique "liberté, égalité, fraternité", on a eu le sinistre "travail, famille, patrie", etc. Sauf que ce ne sont que des slogans et que cela fonctionne selon les règles d'une rhétorique mercantile - à qui se réduit aujourd'hui, hélas, le discours politique.
    Quand je veux m'observer en tant que français, je me vois d'abord en tant qu'homme.
    Au diable la nationalité : un homme est un homme, une femme une femme, un enfant un enfant. En d'autres termes, pour poser la question de l'identité nationale, il faut d'abord mettre de côté sa propre humanité, et partant l'humanité en général. La belle affaire ! Il est clair que le nationalisme s'exacerbe en temps de guerre, c'est-à-dire en temps de violences où la nationalité autorise tous les violences... Où sont les ennemis ? Où sont-ils, ces gens dont la nationalité n'est pas la nôtre et lui en veulent ? En temps de paix, la question de l'identité est fatalement une question guerrière, voire une question belliqueuse, un pousse-à-la-violence, en quelque sorte.
    Bref, poser la question de l'identité nationale relève non seulement d'une négativité foncière - celle qui exclut l'autre qui n'est pas français - mais encore d'une négativité dont la face active est la violence, la violence guerrière... C'est ainsi qu'un gouvernement de la droite la plus dure ne peut qu'accoler la question de l'immigration (accueil de l'autre) à celle de l'identité nationale (exclusion de l'autre). Ceux qui nous gouvernent lance un débat dont le sort est connu : quand "les Français" débatte de l'identité nationale, ils règlent du même coup et quelles que soient les conclusions du débat la question de l'immigration. Les Français qui acceptent de débattre entre Français de l'identité nationale, acceptent de facto - voire sans s'en rendre compte -, la politique d'immigration qui maltraite les Autres (pour les exclure), qui dénie l'humanité à ceux qui ne sont pas Français.
    En toute logique, il y a ici vice de forme : le présupposé caché, intolérable parce que caché, ferme significativement la discussion en limitant l'humanité aux seuls Français ; on tourne en rond par le simple fait qu'il suffirait d'être Français pour pouvoir dire ce que c'est qu'être Français : autoqualification absolue qui ne supporte aucun commentaire latéral... Ce que je veux dire, c'est que la censure est ici intrinsèque : la simple position des termes du débat interdit nombre de positions théoriques et pratiques, comme celle qui consisterait à dire : "
    En tant que Français, c'est-à-dire par la force nationalo-identitaire dont je suis malgré moi le dépositaire, je ne souhaite pas que la question de l'identité nationale française soit ainsi posée. Par contre, en tant qu'homme, c'est-à-dire par la force humaine dont je suis porteur, je souhaite que la question de l'accueil de l'Autre ne soit pas mêlée à celle d'une identité nationale, hypothétique dans le meilleur des cas et belli­queuse dans le pire".

  2. 116719Ensuite, il y a, très trivialement, l'organisation même du soi-disant débat, notamment dans sa visibilité et dans la distribution de la parole. Ainsi des journalistes ont testé en envoyant au même moment sur le site dédié au grand débat national "ouvert" deux messages, l'un très sarkophile, l'autre sarkophobe. Et cela n'a pas manqué, le premier a été aussitôt mis en ligne, alors qu'on attend toujours le second...
    Comme dans nombre de pays non démocratiques - et ils sont fort nombreux, en tous cas,  comme tend à le montrer cet épisode français, bien plus nombreux qu'on croit ! -, la censure est ici extrinsèque. Le "modérateur" n'est qu'un vulgaire censeur : un grand classique de la tyrannie qu'aucun démocrate, français ou pas, ne saurait cautionner.
    [ajout du 8 nov. : j'apprends que des insertions abusives sont pratiquées sur ce site de la nationale-félonie = des propos de Besancenot et autres dirigeants de gauche sont repris comme si ces personnages avaient d'eux-mêmes posté des messages...; on touche le fond, non ?]

Bref, je ne participerai pas à ce débat-là !


félon ± déloyal, hypocrite, infidèle, malhonnête, méchant, perfide, renégat, scélérat, tartufe, traître, etc. ; vous aviez reconnu...


25 octobre 2009

Dictature UMP contre politique de proximité

PARLEMENT_UMPpartiunikLe gouvernement du roi d'Maubeuge  poursuit son œuvre de sape de la démocratie républicaine : la décentralisation patiemment construite depuis près de trente années est purement et simplement mise à bas.

Le parti majoritaire, aux ordres du monarque et de son gouvernement, décoche, l'une après l'autre, les flèches empoisonnées contre les pouvoirs qui ne sont pas bienvenus à la cour. Pauvres députés UMP et consorts ! Ils sont en train de museler les régions : il faudrait dorénavant que les vassaux régionaux fassent approuver leur projets par le pouvoir royal pour avoir les moyens de les mener à bien. Triste rétrogradation en vérité ! Mouvement absolument contraire à toutes les évolutions européennes voisines ! Mouvement absolument antinomique avec le progrès démocratique.
Cela ajouté au despotique charcutage nous promet des lendemains qui déchantent...

Le dernier communiqué de presse de l'Association des Régions de France est, de ce point de vue, très éloquent.


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