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BRICH59
droite francaise
24 septembre 2010

Blocage pour blocage

Le Monde daté de demain titre Syndicats contre gouvernement : le dialogue bloqué.

Mais où est le blocage ?

Il est dans le maintien contre vents et marées d'un double mensonge :

  • l'allongement de la durée de vie ne peut pas être prise en compte comme ça, telle quelle, sans être pondéré par le niveau sanitaire de la population vieillissante, sans discriminer à l'intérieur de cette population entre les riches et les pauvres ;

  • la soi-disant justesse économique néolibérale ne saurait valoir une quelconque justice sociale.

Tant que ces deux mensonges ne seront pas défaits, le dialogue ne pourra qu'être bloqué - par ceux qui refusent d'entendre la vérité.

Ajoutez à cela l'analyse de la résignation (ne pas perdre un jour de salaire quand on touche le salaire minimum) en termes d'acceptation, variante de la rhétorique de la majorité silencieuse, et vous avez le tableau quasi complet d'une droite décomplexée qui ne recule devant aucune manœuvre rhétorique pour passer en force au mépris de la vox populi.


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15 septembre 2010

La vraie politique, enfin !

Enfin, le roi d'Maubeuge se remet à parler en fin politique ! Pour faire passer l'amère pilule infligée par ma mère Viviane, il répond à celle-ci (pas en face, mais devant d'autres, ici les sénateurs du mouvement politique national qu'il dirige - pas en face, comme un vrai diplomate !) qu'elle ferait mieux d'accueillir des Roms au Luxembourg.
Moi je dis que je ne suis pas trop fier d'être Français !


13 septembre 2010

Plus d'élèves pour moins de profs ?

Le nombre d'élèves scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires, publiques et privées, devrait augmenter de 14 000 à la rentrée 2010 et de 1 500 à la rentrée 2011, selon les taux de scolarisation actuels. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un service d'études du Ministère de l'Éducation nationale, la DEPP, dans sa note d'information de septembre 2010, intitulée Prévisions nationales d'effectifs d'élèves des premier et second degré pour les rentrées 2010 et 2011.

C'est surement pour cette bonne raison que les effectifs du corps enseignants diminue au fil des départs en retraite non remplacés...

Variante du trop fameux "travailler plus pour gagner moins"...


10 septembre 2010

Dégâts de la RGPP en éducation

La révision générale des politiques éducatives publiques est un fauteur de troubles ! Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'inspection générale de l'Éducation nationale ! Un rapport de l'IGAENR (rapport n° 2010-095 remis à Monsieur le Ministre de l'Éducation nationale et daté de juillet 2010) dresse un tableau pour le moins inquiétant de ces dégâts, tirant la sonnette d'alarme notamment sur les conséquences désastreuses des suppressions d'emplois... C'est très éloquent ! Apparaît ainsi au grand jour l'incurie d'un gouvernement dont on finit par se demander s'il a seulement une politique éducative digne de ce nom...
Le sommaire de ce rapport est déjà très évocateur :

1     Des restrictions budgétaires qui ne font pas peser de risque sur la rentrée, mais qui vont créer des tensions et préparent assez peu l'avenir
1.1     Une pause seulement apparente en 2010 dans la réduction du potentiel d'enseignement 
1.2     Des fermetures de classes dans le 1° degré ; des restrictions préservant les lycées dans le 2° degré.
1.2.1     Dans le premier degré, des mesures de carte scolaire ont créé ici ou là des tensions
1.2.2     Dans le second degré, les lycées ont été préservés au détriment des collèges et/ou des moyens de remplacement
1.3     Des suppressions d'emplois administratifs qui affectent surtout les services départementaux 
1.4     Des budgets de fonctionnement en grande difficulté dès la rentrée affectant notamment les dépenses de formation
1.5     Des choix budgétaires qui préparent assez peu ceux des  années à venir
1.5.1     La baisse des moyens de remplacement laisse sceptique
1.5.2     L'offre de formation n'est pas revue à la baisse
1.5.3     La restructuration du réseau scolaire est difficile 
1.5.4     Reste le recours aux « leviers »  autres que l'offre de formation
2     Une gestion des ressources humaines sous tension dans les services administratifs et dans l'enseignement secondaire, confortable dans l'enseignement primaire 
2.1     Des personnels administratifs sons tension dans les services académiques
2.1.1     Le malaise dans les services départementaux 
2.1.2     Les dysfonctionnements de CHORUS
2.2     Une situation tendue dans l'enseignement secondaire 
2.3     Un effet d'aubaine dans l'enseignement primaire
2.4     L'impossible respect des plafonds d'emplois, de masse salariale et de crédits
3     L'accueil et la formation des enseignants stagiaires : des conditions de mise en œuvre différentes dans le 1°  et le 2°  degré et des difficultés dans le processus engagé
3.1     Dans le 1° degré, des choix différents en matière d'affectation et une grande variété de dispositifs, nécessairement provisoires
3.2     Dans le 2° degré, des choix d'affectation limitant l'impact sur le mouvement et des solutions variées pour aménager le service des enseignants
3.3     Des constats de fragilité concernant la cohérence des dispositifs, le financement de la formation et la disponibilité des ressources de formation
3.3.1     Les risques d'une diversité qui confine à la disparité
3.3.2     Le financement de la formation : une situation d'injonction contradictoire
3.3.3     Une mobilisation des ressources de formation de plus en plus problématique
4     La déconcentration du pilotage du système éducatif se poursuit (pour le meilleur et pour le pire) 
4.1     L'organisation des services déconcentrés : le ministère peut-il ne rien dire ?
4.1.1     Des menaces sur le fonctionnement des petites inspections académiques
4.1.2     Faut-il concentrer les divisions d'organisation scolaires  ?
4.1.3     Que veut dire rapprocher les rectorats et les inspections académiques chef lieu?
4.2     Les modèles de répartition des moyens sont-ils tous efficaces ?
4.3     La formation et l'accompagnement de l'ensemble des personnels : comment faire ? qui mobiliser ? la bonne volonté suffit-elle  ?
4.3.1     Des efforts notables d'accompagnement et de formation 
4.3.2     L'animation n'est pas une solution magique à tous les problèmes de formation
4.4     Quelle évaluation / régulation des politiques académiques ?
5     Les académies s'efforcent de mettre en œuvre les reformes de l'école et du lycée 
5.1     La nouvelle organisation de l'école primaire est entrée dans les mœurs
5.2     La rénovation de la voie professionnelle en est à  une étape décisive
5.2.1     L'équilibre baccalauréat professionnel/CAP en question
5.2.2     Au delà de la gestion du « bourrelet de 1ère »,  des passerelles restent à construire
5.2.3     L'accompagnement personnalisé : un bilan contrasté mais des avancées
5.3     La réforme de la seconde générale et technologique est sérieusement préparée
Conclusion 
Annexe 1 : La mise eu place des dispositifs d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants et personnels d'éducation stagiaires
Annexe 2 : La mise en œuvre de la rénovation de la voie professionnelle

Il s'agit du rapport n° 2010-095 remis à Monsieur le Ministre de l'Éducation nationale en juillet 2010. Peut-être le bénéficiaire dudit rapport n'a-t-il pas eu l'heur de le lire. Il est vrai qu'il est aussi porte-parole du Gouvernement et que cette fonction-là lui prend beaucoup de temps : la rhétorique fallacieuse est chronophage ! C'est ce qu'ils (François Fillon hier soir sur la 2 par exemple) appellent la "pédagogie" ! Un comble ! La pédagogie la vraie, celle qui parlent d'éducation à la citoyenneté et à l'autonomie de pensée, est appelée à se satisfaire de miettes et condamnée à vivre dans la misère, alors que tout va à cette "pédagogie" détestable qui consiste à tromper le populo en lui serinant des mensonges éhontés.

AJOUT :  l'AFP (repris par Le Monde et ... Le Figaro) et L'Huma (qui fournit le lien vers le rapport) en causent aussi.


7 septembre 2010

Oh! Ces Brésiliens !

Lu dans Le Monde daté d'aujourd'hui :
Les humoristes brésiliens ont obtenu gain de cause. Ils peuvent enfin se moquer sans retenue de la classe politique, et notamment des candidats aux élections présidentielle et régionales du 3 octobre. Jusqu'ici, une clause de la loi électorale de 1997 interdisait de faire de l'humour sur les candidats ou sur leurs partis.

Décidément, les Brésiliens ne font rien comme tout le monde comme les Français comme la droite française comme Sarkozy...


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31 août 2010

De quoi la France a-t-elle besoin ?

Notre ministre de la Justice se fend d'une tribune à la Une du quotidien Les Échos aujourd'hui sous ce titre éloquent : "Replaçons les classes moyennes au cœur de la nation".

Je passe le contenu de ce baratin assez classique, pour la chute : Aujourd'hui plus que jamais, la France a besoin de ses classes moyennes. De leur travail, de leurs efforts, de leurs valeurs, de leurs idées. Pessimistes, déclinistes ou fatalistes, regardez les classes moyennes : elles nous donnent toutes les raisons d'espérer en l'avenir de la France.

On remarquera le néologisme digne de notre Ségo nationale, mais passons.

Je veux juste dresser un petit constat à la va vite et poser une mini question toute bête :

  • constat : si les classes dites moyennes nous donnent des raisons d'espérer en l'avenir de la France, il n'en va pas de même - ce qui est un énorme euphémisme - de la classe politique dirigeante...
  • question : de quoi la France a-t-elle besoin ?

Me trotte dans la tête la version manouche de La Marseillaise, entendue ce matin sur la radio d'État (Reinhardt et Grappelli)... Je ne sais pas pourquoi !


9 juillet 2010

Problèmes d'argent ?

L'argentier du parti politique de gouvernement (= du Président) est aussi l'un des principaux ministres dudit gouvernement. Il a même été ministre de l'argent et le serait encore surement si le sieur Darcos n'avait pas failli aux yeux du Président. Et personne ne trouvait à y redire, du côté dudit parti.

Le gouvernement tape - au grand dam de l'OCDE qui n'est pas vraiment une organisation de gauchistes - dans la caisse "formation professionnelle" des partenaires sociaux. Les Échos sont formels sur ce point. Le conseil d'administration du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP pour les intimes) exprime sa "totale incompréhension" suite à l'annonce d'une "mobilisation d'une partie des excédents du FPSPP pour financer des dépenses assurées par l'État dans le domaine de la formation professionnelle" alors que l'accord validé par l'État préconisait de reporter de tels excédents sur le budget de l'année suivante. L'État  sarkozyste n'aurait pas de parole ?

Le Président s'est auto-augmenté de 172% en arrivant à l'Élysée. Car ça coûte, une Rollex.

Etc.

Je crois que la droite française décomplexée a des soucis d'argent, voire des difficultés dans ses rapports à l'argent. Et dès qu'on les évoque au grand jour (grand merci citoyen au Canard enchaîné et à Médiapart), le parti de gouvernement et le gouvernement lui-même (mais c'est kif-kif c'est-à-dire que c'est, en dernière analyse, le roi d'Maubeuge) se mettent à hurler des anathèmes et des injures... jusqu'à traiter de facho des méthodes journalistiques d'investigation quand elle conduisent à la mise en cause du système Sarko. Médiapart porte plainte. C'est heureux !

Vas-y Edwy, la rue est avec toi !


30 juin 2010

Le populisme et l'infantilisme

Bon d'accord ! C'est un tantinet "populiste" de vilipender ainsi le "système Sarkozy" en le qualifiant de corrompu. Il est vrai, ceci dit, que le règne du roi  d'Maubeuge est né sous les bons auspices du fric, auspices durables, c'est un fait.Il est vrai, ceci dit, que ce règne est aussi celui de la confusion des genres - maintes fois dénoncées ici et depuis longtemps (le roi n'était que ministre) : souviens-toi du Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio, attentif lecteur ! - et du franchissement par principe des barrières entre fric et pouvoir. Ce qui n'empêche pas le propos de Ségolène de fleurer le populisme. Mais on est là plus dans un problème de forme (amalgame d'arguments notamment) que de fonds. Et il ne faudrait pas que l'apparence de populisme focalise tous les anathèmes infantiles au détriment de la bonne question qui est celle de la confusion des genres pratiquée avec une systématicité appliquée par nos gouvernants.

Je dis "apparence" de populisme car les idées avancées par la Présidente de la Région Poitou-Charente sont loin d'être simplistes et démagogiques. La dame du Poitou dénonce un vrai risque pour la République et elle n'a pas tort d'appeler Montesquieu - qui ne fut pas vraiment un gauchiste ! - à la rescousse. Tous à vos livres !
D'autre part, toute captation de la fameuse "majorité silencieuse" - pratique dont la droite libérale et ultralibérale est si friande - ne tombe-t-elle sous le coup d'une accusation de populisme, comme par définition ?
Bref !

En face de cette apparence de populisme, on a quoi ? Un avalanche d'infantilisme de premier niveau, du style "c'est celui qui le dit qui y est !" et autres attaques puériles, attaques ad hominem parce que le contraire de ce que prétend la Dame du Poitou est indéfendable ! Quand on ne peut défendre verbalement des idées ou des idéaux, on s'attaque fatalement aux personnes et le fonctionnement de la vie politique risque de devenir alors un problème de respect des droits de l'homme. La pente vers la dictature est là : attaques ad hominem parce qu'on ne sait justifier ce qu'on fait et ribambelle de godillots qui sont payés (grassement ?) pour faire la claque ou jouer les chœurs effarouchés dès que LE chef, Le premier de la classe (gouvernante), Le conducteur des foules, etc., est mis en cause...

Entre infantilisme avéré et populisme apparent, n'y aurait-il une troisième voix ?


8 juin 2010

La colère d'Olivier

Je ne décolère pas.
Du journalisme lénifiant et du tempo des réformes. Luc Châtel était ce matin l'invité de Nicolas Demorand dans la matinale de France Inter. Une seule question très gentillette sur les documents ayant fuité du ministère appelant une non-réponse que s'empressa de donner Luc Châtel, ministre de l'éradication nationale des psychologues scolaires, des RASED, et des enseignants titulaires : "il faut arrêter la caricature, nous n'allons pas supprimer les RASED, blablabla concertation, blablabla harmonisation du temps de l'école et de celui de la société blablabla".
Pourtant, les faits sont plus qu'accablants. Comment peut-on être journaliste (habituellement plutôt incisif et pertinent), détenir une telle bombe et le ministre concerné, et se contenter d'une non-réponse à une pseudo-question ???!!!

La suite de ce billet daté du 7 juin est sur le blog d'Olivier Ertzscheid


17 mai 2010

Chacun son dû ?

Alain Minc a dit :
« Il y a un problème dont on ne parle jamais (...) c’est l’effet du vieillissement sur la hausse des dépenses d’assurance maladie et la manière dont on va le financer. (...) Moi j’ai un père qui a 102 ans, il a été hospitalisé 15 jours en service de pointe. Il en est sorti.
« La collectivité française a dépensé 100.000 euros pour soigner un homme de 102 ans. C’est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou, j’espère, quelques années de vie.
(...) Je trouve aberrant que quand le bénéficiaire a un patrimoine ou quand ses ayants droits ont des moyens que l’État m’ait fait ce cadeau à l’œil. Et donc je pense qu’il va bien falloir s’interroger sur le fait de savoir comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux en ne mettant à contribution ou leur patrimoine quand ils en ont un ou le compte patrimoine de leurs ayants droits ».

Non, je ne lis pas la prose d'Alain Minc (c'est moi qui souligne). Je devrais sûrement ! Je tiens ce propos d'une contribution de Sylvie Tissot. Je lis Sylvie Tissot !
Par contre j'ai juste une question à poser à Monsieur Minc, grand prêtre de la pensée unique : quand les ayant droits n'ont pas de patrimoine, on fait comment ? Tu auras noté, lecteur assidu et néanmoins attentif, que la relativisation par les moyens privés disponibles apparaît bien dans le propos, avant le "donc", mais disparaît avec le "donc", au moment où s'édicte, s'érige, s'éructe la nécessité ultralibérale...


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