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BRICH59
universite
21 février 2011

Mythique relation formation-emploi

Il y a des idées fausses mais tenaces dans notre idéologie, comme celle qui fait un lien direct entre formation voire éducation et insertion voire emploi. Comme disait un copain d'il y a trente ans, la formation n'a jamais créé d'emploi, mis à part les emplois de formateurs ! Je passe sur les justifications théoriques et pratiques de ce que j'avance : il n'y a aucun lien direct entre la formation et l'emploi. Tous ceux qui prétendent le contraire sont ignorants ou salauds (faisant porter la responsabilité du chômage à ceux qui n'y sont ni directement ni indirectement pour rien).

Un des paramètres du financement de la formation (continue et initiale) est le taux d'insertion des formés. Stupidité de courte vue. Allégeance de fait à un patronat ultralibéral qui veut mettre à sa botte la force de travail des hommes et des femmes (quelques fois des enfants). Retour de la trop fameuse "armée de réserve"...  dont personne ne parle trop parce que l'expression est par trop "politique".

D'où l'intérêt d'études scientifiques qui touchent cette question de la relation entre emploi et formation. La dernière en date : Peut-on classer les universités en fonction de leur performance d'insertion ?. Les auteurs  en sont Jean Bourdon, Jean-François Giret et Mathieu Goudard. Ils font partie de l'IREDU (Dijon).

Presse_papier01


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20 mai 2010

Culture & éducation permanente

Photo La Voix du NordLes 25, 27 et 28 mai prochains, Tourcoing accueille les journées des « Belles de mai », vitrine annuelle sur les activités de CUEEP, institut de remise à niveau et formations rattaché à l'Université Lille 1.
Mardi, jeudi et vendredi prochains, il sera temps pour le CUEEP (Centre Université Économie d'Éducation Permanente) de présenter, à l'occasion des journées « Belles de Mai » ses activités et ateliers menés tout au long de l'année. Associé à la Maison de l'Emploi de Tourcoing, le CUEEP compte présenter ses activités, formations et ateliers aux résidents tourquennois mais également aux partenaires du centre. Pour cette quatorzième édition, c'est le thème « Ma ville je la vis » qui a été choisi...

lire la suite sur le site de La Voix du Nord


5 décembre 2009

Performance universitaire

Dans le cadre de la loi LRU, les établissements universitaires vont donc devoir afficher le taux d'emploi de leurs diplômés, selon Les Échos de mercredi 2 décembre : "Insertion professionnelle : les universités contraintes de rendre des comptes" (ici le pdf correspondant). En gros, on lance une enquête auprès des diplômés 2007 de 83 universités françaises, afin d'aboutir à un classement qui permettra de comparer les performances des établissements, comme dit si bien un chargé de mission universitaire interrogé par le journal économique. L'idée est également (surtout) de récompenser les établissements qui affichent le meilleur taux d'insertion professionnelle de leurs diplômés : "Les performances observées seront, en effet, prises en compte dans le cadre des contrats pluriannuels passés entre l'État et les universités, et auront donc une incidence directe sur les enveloppes budgétaires attribuées", écrit le quotidien.

En détail, cela signifie que :

  1. les établissements qui ont de la peine ne seront pas aidés mais tout simplement tués, sans qu'on ait bien analysé les raisons de leurs difficultés (niveau social et culturel de leur population étudiante, implantation dans une zone économiquement sinistrée, etc.) ; l'uniformisation quantitative fait son œuvre de normalisation libéralissime, privilégiant les établissements déjà bien dotés, financièrement mais aussi "en nature",
    - c'est-à-dire profitant de conditions matérielles de fonctionnement haut de gamme,
    - c'est-à-dire bénéficiant d'une population étudiante aisée pour laquelle, de toutes façons, la situation sociale permet de se consacrer à temps plein à ses éttudes et promet, quoi qu'il arrive (même en cas d'échec scolaire), une situation sociale favorable (un super-job grâce à papa - dernier exemple médiatisé en date : le prince Jean),
    - c'est-à-dire ayant les meilleurs enseignants-chercheurs méritant de super-primes parce que roulant pour les capitaines d'industrie comme on disait autrefois, etc.

  2. l'Université ne doit pas seulement former et qualifier les jeunes, mais aussi leur trouver du boulot à la sortie ;
    a) en toute logique, un établissement d'enseignement a une obligation de moyens, comme on dit, sachant que l'obligation de résultats est partagée entre l'établissement et l'apprenant : on ne saurait en effet châtier une université parce que ses étudiants sont par exemple contraints de travailler pour pouvoir faire leurs études ;
    b) les étudiants ayant obtenu leur diplôme, l'université va devoir porter la responsabilité de leur insertion professionnelle, sachant que cette insertion est conditionnée par des facteurs qui sont étrangers au monde universitaire, tels que la santé économique des entreprises, le réseau social dans lequel fonctionnent les étudiants, les moyens concrets des étudiants en termes de recherche d'emploi (titulaire ou non du permis de conduire, possesseur ou non d'un véhicule, notamment), etc. ;

    c'est-à-dire que pour cette étape-là, l'université n'est responsable d'aucun des éléments qui conditionne l'accès à l'emploi, mais porte la responsabilité de cet accès !

    Mais peut-on être tenu pour responsable

    de ce dont on ne maîtrise rien ?


    Comprenne qui pourra !

Eh bien, pour incompréhensible qu'elle soit, cette idée va devenir structurante pour le fonctionnement universitaire. L'Université est sommée de se conformer aux réalités économiques du temps et du lieu... D'ici quelques années, l'offre universitaire française sera réduite à quelques immenses universités, immenses par la taille et le "talent", mais aux étudiants rares et issus des classes sociales les plus aisées, des universités à la merci d'un patronat hostile au savoir social critique.
La papa du prince Jean veut sans aucun doute "ré-enchanter l'Université".


8 octobre 2009

Écrire les compétences ?

Cet après-midi, j'étais à Roubaix aux Archives du Monde du Travail (j'avais annoncé ici le symposium dès la mi-juillet) pour co-animer un atelier sur les référentiels (formation et métiers) en Information-Documentation. J'étais le professionnel de l'étape (veille stratégique au CUEEP et membre actif de la délégation régionale ADBS) et un enseignant-chercheur était à mes côtés (Marie Despres-Lonnet).

Pour l'occasion j'ai concocté un schéma à partir des cinq groupes de compétences exposées dans l'EuroRéférentiel, un pdf qu'il convient d'imprimer en A3, si jamais on veut l'imprimer... Une version html existe, qui permet d'aller sur chaque item du référentiel (liens profonds vers le site de l'ADBS).
Voilà pour l'outillage que j'ai apporté au débat.

Côté questionnement - qui fut riche -, je ne retiendrai que ceci : si la compétence est bien quelque chose qui, complexe fait de savoirs, savoir-faire et savoir-être entremêlés et en situation, est "porté" par la personne, alors le référentiel n'est que l'émiettement abstrait de cette réalité. Du coup, l'idée même, l'expression de "référentiel de compétences" est quasiment de l'ordre de l'oxymore. D'un côté le geste professionnel, lourd de la technicité mais aussi de l'histoire présente et passée et du projet de l'individu qui l'accomplit ; de l'autre un décompte, une mise à plat désincarnée ne jouant que sur des relations théoriques entre des descriptions.
De fait, notre référentiel ne regroupe pas les compétences de telle ou tel documentaliste. Il est bien un cadre dans lequel on peut trouver de quoi pointer ces compétences personnelles. Aucun professionnel de l'information-documentation n'aura la prétention de définir son profil de poste en mobilisant l'ensemble de ces 32 compétences (sans compter les "autres savoirs" non dénombrés)... Le référentiel comme jeu de Lego™ le plus complet possible pour fabriquer un assemblage personnalisé avec seulement une partie des éléments...
Et encore n'ai-je pas évoqué la question de la mise en niveaux, qui ne saurait être égale pour l'ensemble des compétences mobilisées... Ni celle des "aptitudes" ou savoir-être, ce qui est intimement déterminé par la complexion individuelle du professionnel, ce dont on a coutume de dire que c'est ce qui reste quand on a enlevé la technicité (?)...

Autre chose : l'"autres savoirs" (le cinquième groupe) n'est pas sans m'interpeler. La dénomination en creux m'apparaît comme relativement négative ou comme une espèce d'angle mort, un peu comme les "généralités" de la Dewey, alors que le contenu de ce groupe apparaît au contraire comme excessivement positif et positivement chargé. Peut-être faudrait-il modifier cette dénomination : l'altérité plurielle est bien trop ouverte. Déjà "savoirs complémentaires" me plaît davantage. Encore faudra-t-il aller plus loin en reconnaissant à ces savoirs un rôle particulier dans cet ensemble, un rôle de mise en relief des savoir-faire techniques dans la réalité même de leur exercice concret, un rôle de structuration intellectuelle (plurielle) de l'ensemble. N'est-ce pas là que l'université a quelque chose de spécifique à apporter ?


8 septembre 2009

Foreigners in Lille, l'intégration des étudiants étrangers version 2.0

Matthieu Millecamps proposait une double page dans le quotidien régional Nord Éclair daté du 1er septembre (p.2sq.), il y a tout juste une semaine. Elle est annoncée en Une avec cet intitulé : FACS : LES CAMPUS REPRENNENT VIE. Je ne résiste pas au plaisir de redonner ici l'article concernant le travail de mon collègue David Cordina.

Nord Éclair Accueil > Actualités de la région > ÉTUDIANTS > « Foreigners in Lille », l'intégration des étudiants étrangers version « 2.0 »
Publié le mardi 01 septembre 2009 à 06h00

DavidCphoto2La section Français Langue Étrangère de Lille 1 a lancé un réseau social sur Internet pour aider les étudiants venus d'ailleurs à parfaire leur pratique de la langue tout en s'intégrant à la vie du campus.

Avec ses lunettes carrées, son portable en surchauffe et sa suractivité sur une demi-douzaine de réseaux sociaux, David Cordina, professeur de Français Langue étrangère à Lille 1, a tout pour faire peur aux allergiques aux nouvelles technologies. Cela n'a d'ailleurs pas été simple, au début, de faire comprendre à certains échelons de sa hiérarchie tout l'intérêt pédagogique de « Foreigners in Lille », le réseau social qu'il a lancé sur internet en avril 2008... Mais les choses ont changé. « Cette année, nous avons même obtenu une rallonge budgétaire spécifiquement pour cette activité », se félicite celui qui se présente comme « animateur de communauté éducative ».

Le principe de ce réseau social est relativement simple. Chaque étudiant étranger arrivant à Lille 1 est invité à s'y inscrire, quelle que soit sa nationalité. Chacun doit y animer un blog sur lequel il se raconte, en français. « Parfois, nous proposons un sujet en classe, d'autres fois, les étudiants parlent des sujets qui les touchent », résume David Cordina. Les profs, eux, corrigent ces textes, en ligne. « Nous avons inventé un système d'estampilles qui permet de connaître l'état du texte », détaille l'enseignant. Une quinzaine d'enseignants ont intégré ce système à leurs cours, à des degrés divers. Le réseau est aussi le lieu où s'organisent les rencontres entre étudiants, qu'elles soient de travail ou festives.

L'avantage pédagogique ? « Il permet surtout de désinhiber la pratique de l'écriture », estime David Cordina.
« Qu'il s'agisse de l'oral ou de l'écrit, notre objectif c'est de pousser à la communication ». Loin du gadget pour technophiles, Foreigners in Lille permet aux enseignants « de mieux identifier les typologies d'erreurs », et de « plus facilement évaluer la progression d'un étudiant sur la durée ». Avec une moyenne de 4 à 500 visiteurs par jour, le site est à classer parmi les actifs. Le modèle fait d'ailleurs école. D'autres sections sont sur le point de se lancer dans des dispositifs similaires et un réseau social dédié à l'aspect professionnel (stages, découverte d'entreprises...) est actuellement en préparation.

David Cordina


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16 février 2009

Enseignants aux enchères !

Le collectif des personnels mobilisés de Lille2 et le Collectif de mobilisation étudiante de Lille 2, ont le plaisir de vous inviter à participer
ce mercredi 18 février 2009, à midi,
dans la cour de la Vieille Bourse de Lille (Grand Place),

à une vente aux enchères en bonne et due forme
des enseignants par les étudiants !

  • Si vous êtes enseignants, venez habillés de vos blouses blanches, robes noires ou d'une pancarte affichant "Ceci est un enseignant(-chercheur)!" ou "Ceci est un prof!" ou autres.

  • Si vous êtes étudiants, le Collectif de mobilisation étudiante mettra à votre disposition les espèces nécessaires à l'achat de vos profs.

Si vous souhaitez être acteur à part entière de la saynète,
vous pouvez prendre contact avec eux
sur leur blog.


20 janvier 2009

Rue des facs

Vous avez besoin d'aide dans vos recherches documentaires ?
Vous souhaitez solliciter les conseils d'un professionnel des bibliothèques universitaires en ligne ?

Rue des facs est un service de question réponse à distance. Il vous est proposé par les bibliothécaires des Services communs de la documentation de Paris 1, Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 5, les bibliothèques interuniversitaires de la Sorbonne, Sainte-Barbe, Sainte-Geneviève, Cujas, Jussieu, de Médecine et de Pharmacie, la bibliothèque universitaire des langues et civilisations, la bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art.
Les étudiants, enseignants-chercheurs et personnels des universités sont prioritaires, mais le service est ouvert à tous et gratuit. Et les professionnels des bibliothèques universitaires en ligne à vous répondre par mail sous 72 heures ! Il vous suffit de commencer par choisir la discipline à laquelle émarge votre question...

Que demande le peuple ? Les universités parisiennes s'ouvre à l'univers...


13 mars 2008

Éducation tout au long de la vie...

L’éducation tout au long de la vie est un thème d’actualité et une des priorités de l'Union européenne. Fondamentale pour la mise en œuvre de la société de la connaissance, elle fait partie intégrante de la stratégie de Lisbonne et du processus de Bologne.

Ainsi commence le communiqué de presse de l'UE publié hier à l'occasion de la tenue de la conférence intitulée Les universités et l’éducation tout au long de la vie...

On notera, dans le discours d'ouverture (Mme Mojca Kucler Dolinar, ministre slovène de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie), cette affirmation : savoir apprendre ne suffit plus, il faut ne jamais cesser d’apprendre. Il apparaît ainsi que la fonction "fourniture de main d'œuvre aux entreprises" reprend du poil de la bête, l'autonomisation cognitive étant remisée sinon au placard, du moins à l'accessoire...

Intéressant alors que vient d'être publié le travail de Sylvie Monchatre, L'approche par les compétences, technologie de rationalisation pédagogique où, à l'occasion de l'étude de la formation professionnelle et technique au Québec, le concept de 'compétence' est analysé dans toute sa faiblesse conceptuelle et toute sa force pratique d'interface entre l'éducatif et l'économique...


6 janvier 2008

Censure à l'Université

L'ARESER, association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche (fondée par Pierre Bourdieu en 1992), a lancé une pétition contre la censure dans les Universités, en réaction à un événement qui s'est déroulé à la Sorbonne début décembre.

En voici le début du texte :
Ce qui s'est passé le 5 décembre 2007 à la Sorbonne est grave, en soi. Et l'on n'ose imaginer que cela augure de la « Nouvelle université » qui va naître de la loi LRU ? [suite]
Pour connaître l'objet du délit (le film censuré par le Président d'Université), c'est ici.
Pour signer, c'est .


13 décembre 2007

Evacuation de Lille III

Communiqué de Presse de l'Union des Étudiants Communistes de Lille

 INADMISSIBLE !!! 

Lundi 10 décembre, les étudiants de Lille III avaient massivement participé à l'assemblée générale en décidant par un vote de reconduire pour une semaine le blocage de l'université. Ce sont près de 2500 étudiants qui avaient participé au débat puis pris position sur le blocage comme moyen de mobilisation.

A la suite de cette Assemblée Générale et en pleine continuité avec son attitude de la semaine précédente, l'administration a tardé à réagir par voie officielle et n'a pas relayée du tout le résultat du vote de l'assemblée générale, provoquant une fois de plus le désordre et l'incompréhension. 

Nous sommes depuis une semaine dans une situation inadmissible!

Les étudiants se prononcent de manière démocratique pour la reconduction du blocage, et pendant ce temps, des examens et des cours se tiennent, avec pour la plupart du temps seulement une poignée d'élèves. Les conditions d'évaluations mise en place actuellement ne permettent pas une pleine égalité des chances entre les étudiants.

L'union des Étudiants Communistes de Lille avait immédiatement pris acte de la décision de l'assemblée générale. Nous l'appliquons depuis dans les faits en étant présents sur les piquets de grève. Pour autant, nous sommes conscients que le blocage n'est plus un outil pertinent pour la suite de la lutte et nous sommes partisans d'une poursuite de la mobilisation sous d'autres formes que celle du blocage total, et cela à partir de l'Assemblée Générale du lundi 17 décembre. 

Jean-Claude Dupas n'a pas daigné attendre deux jours supplémentaire. Ce jeudi 13 décembre, il a fait recours aux forces de l'ordre pour vider l'université et enlever les barricades. 

Refusant de se soumettre au vote démocratique des usagers de la faculté, Monsieur Dupas admet sa défaite et soumet par la force les étudiants à ses propres exigences.

C'est une situation honteuse qui s'est produite aujourd'hui, l'université à été vidée d'une manière brutale, les CRS n'hésitant pas à charger et à gazer les étudiants sortant de cours ou d'examens. 

L'Union des Étudiants Communistes est indignée devant un tel mépris de la démocratie étudiante. Nous n'acceptons pas le recours à la force et ces méthodes indignes d'un président d'Université ! La situation est inadmissible ! 

  Lille, le 13 décembre 2007


No comment ! Je ne suis personnellement pas "carté" au PC, mais j'ai le plus grand respect pour ces étudiants à la conscience politique aiguisée. Donc je diffuse.

Puis, je reprends la fin d'une dépêche de l'AEF, qui parle par ailleurs d'"affrontements" violents :

"L'équipe présidentielle sera la seule responsable de ce qui arrivera à partir de maintenant", réagit Simon Fournier. "SUD-Étudiant dénonce cette intervention policière: ce n'est pas par la force que le mouvement étudiant se taira. Nous appelons à un rassemblement demain matin [vendredi 14] à 9h devant le conseil d'administration de l'université."
"L'Unef condamne l'intervention policière dans la mesure où c'est le résultat d'une gestion de crise approximative voire irresponsable de la part de l'administration", indique Théo Bélaud, vice-président étudiant de Lille-III. "Jusqu'il y a deux semaines, des solutions autres auraient pu être trouvées qui auraient permis de lever le blocage et de donner au mouvement d'autres formes. Mais il y a eu une logique de pourrissement du mouvement. La situation n'est pas meilleure ce soir, puisqu'il y a maintenant un risque de fermeture administrative en raison des tensions qui pourraient se produire." Théo Bélaud précise que le président n'a donné aucune information préalable aux représentants étudiants avant cette intervention.

Égoïste question : les enseignants - y compris ceux qui estimaient que le blocage n'était pas la meilleure des pratiques de contestation de la loi LRU - voudront-ils travaillé dans de telles conditions de siège policier ? D'après les services centraux de l'Université, toujours selon l'AEF, les forces de l'ordre seront probablement présentes demain matin à Lille III.
La violence physique et la contrainte policière seront toujours les pires des solutions face à la contestation politique, c'est-à-dire face à la demande de dialogue vrai et sincère...


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