Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BRICH59
gouvernement
19 octobre 2010

Il n'y a de meilleure défense...

Marc-Philippe Daubresse n'est pas content après "ceux qui voudraient instrumentaliser la jeunesse"...

Il n'y a de meilleure défense que d'accuser celui qu'on attaque des forfaitures dont on est soi-même coupable. Imparable !

Car il s'y connaît fort bien Marc-Philippe en manipulation de la jeunesse !


Publicité
Publicité
13 octobre 2010

Prévoir et rendre compte

Je crois que j'ai compris comment fonctionne le décompte erratique étatique des manifestants.

Hypothèse certes, mais qui a le mérite de montrer une forme de cohérence dans tout ce fatras communicationnel du gouvernement du roi d'Maubeuge. L'idée est la suivante et consiste en une succession d'affirmations en deux ou trois séries.

+ Première série

  1. IL EST AVÉRÉ QUE l'une des missions des services de renseignement est de prévoir les mouvements et agissements à caractère politique et d'en informer les autorités ;

  2. OR les autorités minimisent politiquement l'actuel mouvement (qui commence à dater d'ailleurs) de résistance aux projets de modification du régime de retraite ;

  3. DONC les services de renseignement annoncent aux autorités des chiffres de manifestants minimisés .

+ Deuxième série

  1. IL EST LOGIQUE QUE l'une des qualités des services de renseignement soit de prévoir juste - sinon ils se font engueuler ;

  2. OR leurs prévisions sont en deçà de la réalité ;

  3. DONC, pour ne pas se faire engueuler, ils maintiennent leurs prévisions, même fausses.

+ Troisième série (facultative, mais bien trop évidente)

  1. IL EST AVÉRÉ
    D'UNE PART QUE
    le gouvernement roi d'Maubeuge mène, depuis plus de trois ans, une campagne d'intoxication informative généralisée pour faire passer son entreprise de casse de l'État social (et pas seulement sur le sujet des retraites) - ils appellent ça la pédagogie, d'autres parlent de rhétorique, voire de pratiques mensongères ;
    D'AUTRE PART QUE le gouvernement a une vision "moutonnesque" - voire "panurgesque" - du peuple qu'il gouverne ;

  2. OR la rhétorique consiste à prétendre que tout va bien et qu'il n'y a que les râleurs professionnels (des vilains fainéants qui ne pensent qu'à faire de la politique au lieu de travailler ou de chômer bravement !) qui crient que tout va mal ;

  3. DONC le gouvernement fait l'hypothèse que, si on montre aux moutons qu'ils ne sont pas nombreux à être mécontents, ils rentreront sagement à la bergerie pour ruminer et calmer leur colère puis se faire - dans le meilleur des cas - gentiment tondre.

Bref, je ne sais pas si je suis clair, mais, quoi qu'il arrive, la culture du compte-rendu est assez spéciale dans ce gouvernement : tout étant joué d'avance (c'est le gouvernement qui a forcément raison - variante sarkozienne de la loi du plus fort ou la loi de la jungle sociale). Regardez ce compte-rendu de réunion produit par le cabinet du ministère de la Santé. Je cite Marianne2.fr : Alors que Roselyne Bachelot recevait les infirmiers-anesthésistes mobilisés depuis plus de sept mois, un compte-rendu a été publié avant même la fin de cette réunion.

Bref, rien d'erratique dans tout ça. C'est juste l'État Sarkozy.


11 octobre 2010

Politique & libido

235880Selon Madame Lagarde, les femmes projettent "moins de libido"que les hommes en politique comme en affaires.

  • Pour la première partie de l'assertion, Madame la Ministre commente-t-elle les lapsus de Rachida qui aujourd'hui font date ?

  • Pour la seconde, il est clair que Madame la Ministre a bigrement raison : le pouvoir actuel confond la politique et les affaires !

Dieu que la politique est belle !


24 septembre 2010

Blocage pour blocage

Le Monde daté de demain titre Syndicats contre gouvernement : le dialogue bloqué.

Mais où est le blocage ?

Il est dans le maintien contre vents et marées d'un double mensonge :

  • l'allongement de la durée de vie ne peut pas être prise en compte comme ça, telle quelle, sans être pondéré par le niveau sanitaire de la population vieillissante, sans discriminer à l'intérieur de cette population entre les riches et les pauvres ;

  • la soi-disant justesse économique néolibérale ne saurait valoir une quelconque justice sociale.

Tant que ces deux mensonges ne seront pas défaits, le dialogue ne pourra qu'être bloqué - par ceux qui refusent d'entendre la vérité.

Ajoutez à cela l'analyse de la résignation (ne pas perdre un jour de salaire quand on touche le salaire minimum) en termes d'acceptation, variante de la rhétorique de la majorité silencieuse, et vous avez le tableau quasi complet d'une droite décomplexée qui ne recule devant aucune manœuvre rhétorique pour passer en force au mépris de la vox populi.


13 septembre 2010

Pas drôle !

55% des Français veulent garder Fillon à Matignon selon l'Ifop (JDD).
Pas drôle ! C'est juste pour embêter Sarkozy !


Publicité
Publicité
23 juin 2010

Pique-nique républicain pour l'Éducation

Lille, le jeudi 24 juin 2010

La résistance continue et se poursuivra
contre les fiches-circulaires scélérates de M. Chatel,
ministre de l’Éradication Nationale
.


C’est la servilité des esclaves qui fait l’autorité des maîtres (Platon)


Les parents d’élèves et la FCPE du Nord appelle l’ensemble des acteurs de la communauté scolaire et éducative à amplifier la résistance contre le cynisme d’un ministre qui confie « secrètement » aux recteurs de SAIGNER le service public d’Éducation, selon un plan d’éradication systématique et généralisé :

1 - dans le Primaire :

  • augmenter la taille des classes
  • réduire les intervenants extérieurs en langues vivantes et les assistants étrangers
  • baisser la scolarisation des enfants âgés de 2 ans
  • supprimer les RASED
  • réduire les besoins de remplacements des enseignants dans le 1er degré

2 - dans le Secondaire :

  • fermer les petits établissements
  • optimiser (réduire) les remplacements d’enseignants dans le second degré
  • rationaliser (réduire) l’offre scolaire en lycée d’enseignement général et technologique (gains de postes liés à la réforme du lycée)

  • rationaliser (réduire) la carte des formations en lycée professionnel (gains de DGH)

  • réduire le volume des décharges dans le second degré
  • augmenter la taille des classes au collège
  • revoir (à la baisse) l’organisation des itinéraires de découverte (IDD)

3 - réduire les emplois administratifs dans les services déconcentrés et dans les EPLE (établissements publics locaux d’enseignement).

Nous disons NON à la mise en œuvre des ces mesures scélérates dans l’académie de Lille comme partout ailleurs dans l’hexagone.
Le cynisme ministériel est doublé d’un humour tout aussi perfide de vouloir maintenir les performances scolaires avec de telles  suppressions et dégradations. Ses propres et illusoires objectifs sont réduits en miettes ... à moins d’un coup de magie.
Éradication et illusion sont les deux mamelles du sinistre cynique. Au saignement systématique et programmé de l’enseignement public s’ajoute la désorganisation et l’improvisation pédagogiques avec des manuels scolaires non encore édités pour certains et qui vont alourdir les charges financières des familles du Nord  et mettre en péril les Bourses Aux Livres (BAL) organisées dans les lycées par les fédérations et les conseils locaux de parents d’élèves pour réduire les inégalités sociales et économiques d’accès à l’école.
La FCPE du Nord refuse que la gratuité de l’école soit ainsi bafouée. La FCPE du Nord appelle également les élus politiques du Nord : maires et adjoints chargés des écoles et de l’enseignement, conseillers généraux, communautaires, régionaux, députés et sénateurs à se joindre aux parents d’élèves pour marquer leur attachement à un service public nordique d’éducation de qualité, gravement menacé.
non encore édités pour certains et qui

PIQUE-NIQUE RÉPUBLICAIN POUR ÉDUCATION,
CE JEUDI 24 JUIN 2010 de 12h A 13h30,
EN FACE DE LA PRÉFECTURE DE RÉGION,
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE,
SUR LA DALLE DES DROITS DE L’HOMME
à côté et autour de la fontaine.

Le présent communiqué tient lieu d’invitation. Merci d’apporter votre pique-nique et votre bonne humeur !


Prochain rendez-vous : le jeudi 9 septembre 2010
(même heure et même lieu).

Bonnes et reposantes vacances et à la prochaine rentrée…
EN RÉSISTANCE.

La FCPE du Nord


8 juin 2010

La colère d'Olivier

Je ne décolère pas.
Du journalisme lénifiant et du tempo des réformes. Luc Châtel était ce matin l'invité de Nicolas Demorand dans la matinale de France Inter. Une seule question très gentillette sur les documents ayant fuité du ministère appelant une non-réponse que s'empressa de donner Luc Châtel, ministre de l'éradication nationale des psychologues scolaires, des RASED, et des enseignants titulaires : "il faut arrêter la caricature, nous n'allons pas supprimer les RASED, blablabla concertation, blablabla harmonisation du temps de l'école et de celui de la société blablabla".
Pourtant, les faits sont plus qu'accablants. Comment peut-on être journaliste (habituellement plutôt incisif et pertinent), détenir une telle bombe et le ministre concerné, et se contenter d'une non-réponse à une pseudo-question ???!!!

La suite de ce billet daté du 7 juin est sur le blog d'Olivier Ertzscheid


13 février 2010

Chahut pour Chatel

3 novembre 2009

Débat de la censure / Censure du débat

umpHier le national-félon Besson* a donc lancé le grand débat national sur l'identité nationale. Je pense qu'il aurait mieux valu lui confier le soin d'ouvrir et d'animer un grand débat national sur la traîtrise ;-))

Ceci dit, le débat est évidemment truqué, et ce, au moins de deux façons.

  1. L'identité nationale n'est pas un concept abstrait, malgré ce qu'on veut nous laisser croire. On peut certes l'illustrer de slogans : on a l'utopique "liberté, égalité, fraternité", on a eu le sinistre "travail, famille, patrie", etc. Sauf que ce ne sont que des slogans et que cela fonctionne selon les règles d'une rhétorique mercantile - à qui se réduit aujourd'hui, hélas, le discours politique.
    Quand je veux m'observer en tant que français, je me vois d'abord en tant qu'homme.
    Au diable la nationalité : un homme est un homme, une femme une femme, un enfant un enfant. En d'autres termes, pour poser la question de l'identité nationale, il faut d'abord mettre de côté sa propre humanité, et partant l'humanité en général. La belle affaire ! Il est clair que le nationalisme s'exacerbe en temps de guerre, c'est-à-dire en temps de violences où la nationalité autorise tous les violences... Où sont les ennemis ? Où sont-ils, ces gens dont la nationalité n'est pas la nôtre et lui en veulent ? En temps de paix, la question de l'identité est fatalement une question guerrière, voire une question belliqueuse, un pousse-à-la-violence, en quelque sorte.
    Bref, poser la question de l'identité nationale relève non seulement d'une négativité foncière - celle qui exclut l'autre qui n'est pas français - mais encore d'une négativité dont la face active est la violence, la violence guerrière... C'est ainsi qu'un gouvernement de la droite la plus dure ne peut qu'accoler la question de l'immigration (accueil de l'autre) à celle de l'identité nationale (exclusion de l'autre). Ceux qui nous gouvernent lance un débat dont le sort est connu : quand "les Français" débatte de l'identité nationale, ils règlent du même coup et quelles que soient les conclusions du débat la question de l'immigration. Les Français qui acceptent de débattre entre Français de l'identité nationale, acceptent de facto - voire sans s'en rendre compte -, la politique d'immigration qui maltraite les Autres (pour les exclure), qui dénie l'humanité à ceux qui ne sont pas Français.
    En toute logique, il y a ici vice de forme : le présupposé caché, intolérable parce que caché, ferme significativement la discussion en limitant l'humanité aux seuls Français ; on tourne en rond par le simple fait qu'il suffirait d'être Français pour pouvoir dire ce que c'est qu'être Français : autoqualification absolue qui ne supporte aucun commentaire latéral... Ce que je veux dire, c'est que la censure est ici intrinsèque : la simple position des termes du débat interdit nombre de positions théoriques et pratiques, comme celle qui consisterait à dire : "
    En tant que Français, c'est-à-dire par la force nationalo-identitaire dont je suis malgré moi le dépositaire, je ne souhaite pas que la question de l'identité nationale française soit ainsi posée. Par contre, en tant qu'homme, c'est-à-dire par la force humaine dont je suis porteur, je souhaite que la question de l'accueil de l'Autre ne soit pas mêlée à celle d'une identité nationale, hypothétique dans le meilleur des cas et belli­queuse dans le pire".

  2. 116719Ensuite, il y a, très trivialement, l'organisation même du soi-disant débat, notamment dans sa visibilité et dans la distribution de la parole. Ainsi des journalistes ont testé en envoyant au même moment sur le site dédié au grand débat national "ouvert" deux messages, l'un très sarkophile, l'autre sarkophobe. Et cela n'a pas manqué, le premier a été aussitôt mis en ligne, alors qu'on attend toujours le second...
    Comme dans nombre de pays non démocratiques - et ils sont fort nombreux, en tous cas,  comme tend à le montrer cet épisode français, bien plus nombreux qu'on croit ! -, la censure est ici extrinsèque. Le "modérateur" n'est qu'un vulgaire censeur : un grand classique de la tyrannie qu'aucun démocrate, français ou pas, ne saurait cautionner.
    [ajout du 8 nov. : j'apprends que des insertions abusives sont pratiquées sur ce site de la nationale-félonie = des propos de Besancenot et autres dirigeants de gauche sont repris comme si ces personnages avaient d'eux-mêmes posté des messages...; on touche le fond, non ?]

Bref, je ne participerai pas à ce débat-là !


félon ± déloyal, hypocrite, infidèle, malhonnête, méchant, perfide, renégat, scélérat, tartufe, traître, etc. ; vous aviez reconnu...


7 octobre 2009

L'homme serait une chose...

Navrants, ces propos de ceux qui ont les clés de l'État, propos qui indique on ne peut plus clairement clairement ce qu'est l'homme dans l'idéologie néolibérale qui est la leur.

L'autre jour, à la radio, j'entends Brice de Neuilly parler de "stock de détenus", comme si la qualité de détenu rabaissait l'homme à n'être qu'une chose, voire une marchandise (usage économique du terme 'stock', usage majoritaire) ou un animal (usage biologique du terme, minoritaire). L'homme est ici compté comme on compte des boîtes de petits pois dans l'entrepôt d'une grande surface, ou des bottes de carottes dans la réserve du marchand de primeurs...

Aujourd'hui, je lis sur le site Miroir social, qu'on a entendu un haut représentant de l'État "déclarer à propos de la réforme de la Fonction publique et des nouvelles approches "managériales" qu'un fonctionnaire "ça doit tenir dans 12m2 ; c'est comme le brodequin du Moyen-Âge, je  suis parfaitement déterminé à le régler à la bonne taille.""

Alors là, c'est le pompon ! Un haut fonctionnaire qui avoue :

  1. que les fonctionnaires doivent être lotis comme des lapins, chacun son clapier, pas trop grand pour stériliser les pulsions de liberté (de mouvement, c'est-à-dire de pensée)

  2. que le travail, dans la fonction publique, est une torture particulière ; on savait que le travail en général était d'abord une entrave, mais là, s'agissant du travail au service de l'État, on franchit un cran supplémentaire dans la précision : il s'agit d'un supplice tout particulier, celui qu'on appelait "la torture des brodequins" (eh oui, c'est au pluriel, Monsieur le tortionnaire !), pour faire avouer en broyant les os des jambes ; on comprends dès lors que, les os broyés, le fonctionnaire n'ait pas vraiment besoin de place pour "travailler" : plutôt que 12m2, je verrais bien juste la place qu'une civière occupe au sol, non ?

Conclusion, l'humain est une chose, et, quand il veut être un homme ou une femme au service de l'État, ce dernier rêve de le ou la confiner en lapin(e) empêché(e) de bouger.
Joli spectacle, non ?


Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 261 391
Publicité