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BRICH59

18 septembre 2009

Refuser la privatisation du service public...

Samedi 3 octobre,
Votation citoyenne,
organisée dans tout le pays (Mairies, bureaux de poste, marchés…),
par le Comité national contre la privatisation de la Poste,
pour un débat public et un référendum sur le service public postal
(http://www.appelpourlaposte.fr/).

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Photo : http://www.flickr.com/photos/exaim/2270987390/


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17 septembre 2009

identité numérique : acte 2 et TIC CHTI

Comme nous vous l'avions promis en janvier dernier, l'acte 2 de la table ronde sur l'identité numérique est programmé au début du mois d'octobre.

Le vendredi 2 octobre de 14 h à 17 h, tous à Euratechnologies (nous changeons de lieu et un grand merci à Euratechnologies de nous accueillir) pour assister à cette nouvelle table ronde sur l'identité numérique (le plan d'accès).

Vous retrouverez autour d'Émilie Ogez les deux intervenants de la rencontre précédente : Alexandre Villeneuve et Eric Delcroix, mais aussi... Ah, surprise, la réponse dans quelques jours :-)

Une soirée apéro comme d'habitude suivra cet événement (ce que sont les apéros Blog en Nord). Le lieu, pour ne pas changer les bonnes habitudes sera le Café citoyen (proche des deux gares Lilloises) place du Vieux Marché aux chevaux - 59000 LILLE (Métro République) dès 18 h pour finir tard, pour certains, dans un restaurant voisin (il sera défini sur place comme de coutume).

Cependant, l'apéro, qui sera également l'apéro de rentrée de Blog en Nord (les référenceurs sont bienvenus ;-) sera aussi le lancement officiel du TIC CHTI n°2 (même s'il sera en ligne dès le matin).

Le Tic Chti est le livre blanc publié par Blog en Nord dont le sous-titre est : les gourous du grand Nord. Devinez la thématique du numéro deux ? L'identité numérique pardi !

Donc, lors de la soirée vous pourrez rencontrer différents auteurs de ce numéro encore plus gros que le premier et qui mêlera articles techniques, articles de réflexion… puisque seule la thématique de l'identité numérique était fournie comme contrainte, ainsi que les participants à la table ronde :-)

Parmi les rédacteurs, vous retrouverez ou découvrirez avec plaisir, les textes sur l'identité numérique de :

N'oubliez pas de vous inscrire à la fois pour la table ronde et l'apéro. L'inscription est obligatoire (même si assister à la table ronde est gratuit ; pour le café Citoyen, le principe est que vous devez prendre (ou payer) deux consommations :-) afin de préparer au mieux votre venue.

Pour s'inscrire, plusieurs solutions s'offrent à vous. Au choix :

N'oubliez pas de faire passer et repasser le message :-)


17 septembre 2009

Beaux jours du racisme...

dassierSi je me souviens bien (?), le fondement pratique du racisme tient dans la généralisation d'un trait de caractère d'un individu pour stigmatiser un groupe d'individus... Je crois pouvoir dire que c'est comme ça que Raymond Aron, qui n'était pas vraiment un penseur de l'extrême, définissait le racisme.

Quand le président d'un club de foot dit qu'il ne sera pas"un président à la libanaise ni à l'africaine", faisant référence à la nationalité ou à la nationalité des parents (je n'en sais rien, je ne connais pas ces hommes) des présidents qui l'ont précédé, il fait bien fonctionner cette mécanisme détestable de la stigmatisation outrancière. Il tient bien des propos de nature raciste.

Que le président en question ait été très récemment et longtemps le directeur de l'information de la chaîne privée de télévision amie des politiques en place ne peut qu'accentuer le trait ! D'abord le trait de la confusion entre sport et politique, concrètement (Sarkozy comme vrai patron de l'information) et idéologiquement (le sport et la politique comme exacerbation du mythe de la concurrence comme seul fonctionnement possible). Ensuite le trait du pétainisme ambiant de ceux qui tiennent la gouvernance de notre si beau pays. Les propos de Brice de Neuilly ne sont qu'un épiphénomène parmi tant d'autres. C'est bien globalement que nous baignons dans un racisme diffus mais d'autant plus prégnant quand il s'exprime dans le cadre de la médiatisation du sport et/ou de la politique...

Triste pays des Droits de l'Homme !


16 septembre 2009

Rhétorique, rhétorique !

La rhétorique de gauche de l'Élysée exaspère une partie de la majorité.
Tests ADN, taxe carbone : des élus UMP ont mal accueilli les propos de Nicolas Sarkozy. À l'occasion de la rentrée parlementaire, le chef de l'État s'efforce de répondre à leurs inquiétudes.

1C'est à la une du quotidien Le Monde daté de demain, 17 septembre...

Est-ce à dire qu'on reconnaît partout que la manipulation rhétorique tient lieu de discours politique du roi d'Maubeuge ? Y compris à droite, chez ceux qui voudraient être invités à la cour plus souvent, voire y être domiciliés ?

Bon d'accord : ils disent "rhétorique de gauche"., et moi je dis "rhétorique de l'embrouille", etc. Quelle différence au fond ? Ils sont juste un peu moins larges que moi...

Jusqu'à ce cher Besson qui se laisse à dire que la droite c'est comme au PS : "J'ai l'impression que c'est comme au PS ici, les soutiens sont privés et la critique est publique" ...

Où va-t-on ma bonne dame ! Même les rhétoriqueurs ne s'y retrouvent plus !


16 septembre 2009

Capitaliser, il en restera toujours quelque chose !

tirelire_coffret_pirate_gmAinsi la commission Stiglitz devait plancher sur la mesure de la richesse et proposer des alternatives au sacro-saint PIB, qui avait le monopole du comptage... Ça fait des plombes que des gens (Viveret, Gadrey, etc.) réclament qu'on intègre dans la mesure de la richesse d'un pays d'autres facteurs, comme le niveau d'éducation, par exemple. Mais passons ! Le droite française découvre cette idée : laissons-les croire qu'ils avaient l'initiative et qu'ils innovaient. Du coup, ils vont se faire les apôtres internationaux de cette découverte, de ce nouveau monde qui s'ouvre à eux... Il me semblait que l'ONU avait déjà travaillé cette idée que le PIB n'est qu'une vue partielle et partiale de la vie, mais passons ! Ils devaient être occupés à faire fructifier leur comptes en banque...

Quand on regarde de près les propos de la commission Stiglitz, on voit qu'il s'agit, entre autres, de mesurer les activités non marchandes. C'est tout l’environnement dans lequel vivent les ménages qui doit être mesuré lui aussi : la qualité de vie, l'insécurité, le taux de mortalité et de morbidité, les conditions de santé, le niveau d'éducation et de démocratie, mais aussi les activités personnelles, le travail, la gouvernance, les connections sociales et les relations entre personnes. Bref, on devrait aboutir à une évaluation chiffrée de tout ça, de tout ce non chiffrable. Encore un peu et on va nous donner l'équivalent monétaire du niveau de démocratie. Non seulement, on peut discuter très très longtemps sur le caractère plus ou moins démocratique de la vie française et européenne, mais en plus la jauge indiquera des Euros ! Hallucinant !


Ça me rappelle une anecdote de ma vie professionnelle. Ce devait être au tout début des années quatre-vingt. J'étais depuis peu au CUEEP de Sallaumines (bassin minier lensois dans le Pas de Calais) et avais été intégré à une équipe de recherche sociologique (Claude Dubar, Jacques Hédoux...), qui avait déjà produit quelques rapports de recherche sur l'Action collective de formation (1976, 78 et 79) et préparait ce qui allait être le dernier de la série, Des femmes en formation. Stagiaires et formatrices de couture dans les actions collectives de formation publié en décembre 1984 [voyez la bibliographie de 1991].

La grande question était de savoir ce qui justifiait l'"installation en formation" des ouvriers et femmes d'ouvriers, là où l'institution avait prévu une "incitation à la formation", le problème étant que le mot 'formation' ne renvoyait pas à la même réalité dans l'un et dans l'autre de ces deux phénomènes. Concrètement, il s'agissait, dans le même mouvement, d'une part de mettre à jour les motivations des publics à s'installer ainsi en formation là où l'on souhaitait qu'ils ne fassent que passer et, d'autre part, de justifier auprès des financeurs (Région essentiellement déjà à cette époque) la mise en place de tels groupes dits d'incitation. Exercice périlleux, proche du grand écart : non seulement l'idéologie dominante était déjà de faire de la formation une servante de la politique de l'emploi (les groupes d'incitation ne qualifiant pas d'un point de vue professionnel), mais le fonctionnement de ces groupes (concernant les femmes) n'était pas sans rappeler les écoles ménagères avec leurs "monitrices" et leurs pratiques de production. Objectif apparent hors de la visée de l'emploi et fonctionnement passéiste...

Pour moi, tout frais sorti de l'œuf, j'imaginais qu'il convenait de  valoriser un tel dispositif par ses aspects sociaux (les femmes qui sortent de chez elles, etc.) et par ses fondements culturelles (importance de la pratique, voire de la pratique collective, etc.), et de dire que ce que ces femmes venaient chercher là (et trouvaient) ne relevait pas d'un enseignement scolaire "noble" (français, maths, instruction civique, etc.) mais d'une sociabilité choisie et réparatrice... Il y avait certes une motivation qu'on pouvait décrire en termes économiques (faire soi-même ses vêtements, ceux de ses enfants, ceux de son mari, "revient" moins cher que de les acheter tout faits). Mais il me semblait que c'était stratégiquement aberrant (la collectivité publique refusant de financer des activités qui "rapportent" à ceux qui les pratiquent) et que, de toutes façons, ce type de motivation était, malgré les apparences, relativement secondaires. Et de décrire en termes économiques ces formations à prétendre que les gens y viennent pour faire des économies, il n'y avait qu'un pas, trop facile à franchir, et trop réducteur. Je rédigeai donc pour le groupe de recherche, mais sans être mandaté pour le faire, une analyse selon laquelle on ne pouvait compter ainsi, m'appuyant sur les notions de l'économie marxiste classique (notamment la dichotomie entre valeur d'usage et valeur d'échange) : je refusai ni plus ni moins la monétarisation de la valeur de ce qui se passait là, de ce qui se produisait (au sens large !) là. Mes petits copains sociologues ne me suivirent pas. Il faut dire que j'étais le benjamin de l'équipe... et que je n'étais pas sociologue.

Quelques années plus tard, les financements avaient fondu au soleil du socialisme libéral qui focalise tout sur le fonctionnement de l'entreprise et sur l'emploi. La monétarisation de l'activité socio-pédagogique avait fait son œuvre.


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15 septembre 2009

Placer l'individu au centre ?

JosephStiglitz« Placer l'individu au centre de l'économie » dit le rapport de la commission Stiglitz.

Mais ne l'est-il pas déjà, comme cible mercatique ?

N'est-ce pas l'individualisme de masse, comme dit si bien Virilio (mais n'avais-je pas lu cette expression déjà chez R.Castel ?), qui caractérise notre monde économique, c'est-à-dire notre monde tout court ?


15 septembre 2009

Les croisades du roi d'Maubeuge

Alors là ! Ce n'est plus de l'oxymore, c'est carrément de la contradiction diachronique ! Il n'y a pas si longtemps le roi d'Maubeuge prônait la "culture du résultat", s'entend "culture du résultat chiffré", comptant même y soumettre ses ministres...

Aujourd'hui, par je ne sais quel miracle (Saint Résultat, priez pour nous pauvres travailleurs!), le voilà-t-y pas qui dénonce la "religion du chiffre", avec la même vigueur, avec la même force de conviction que lorsqu'il prônait cette religion ! Du coup, tout y passe : vade retro les moyennes, vade retro le marché ! Tout ça parce qu'il a demandé à des huiles économistes de plancher sur la mesure de la richesse...  Mais qui dit mesure, dit chiffre, non ? Incroyable, non ? Mais ce n'est pas qu'une question de chiffre : c'est tout le marché qui fait l'objet de la vindicte.

Et on a même droit au mea culpa du roi, en bonne et due forme : "à force de faire comme si toute la vérité était dans le marché, eh bien on a finit par le croire". Car le bon roi d'Maubeuge ne dit pas 'je', ni même 'nous'. Il dit 'on' ! Louis le XIVème peut aller se rhabiller ! 'On' est donc convaincu que le marché n'a aucun sens...
Nous croyons rêver !
Nous rêvons ! Nous rêvons !
Pincez-moi !
Pincez-moi ! Pincez-moi !
Ça cache sûrement quelque chose de grave !


15 septembre 2009

Signature(s?) par l'ADN

Moi qui croyais, très naïvement (sans rien vérifier : je ne suis pas biologiste), que l'ADN était notre signature biologique ! Me voilà fort marri ! Un étude menée par des scientifiques québecois (Dr. Morris Schweitzer, Dr. Bruce Gottlieb, Dr. Lorraine Chalifour et al.) montre que les différentes cellules d'un même organisme n'ont pas nécessairement le même ADN.

AdnDAMNED : alors c'est bien vrai : nous sommes multiples !!! Nous sommes intimement ouverts à la pluralité, la vraie... Je comprends maintenant pourquoi le gouvernement a décidé de ne pas signer le décret d'application sur les tests ADN pour le regroupement familial...

L'article de ScienceDaily qui dit tout ça, "DNA Not The Same In Every Cell Of Body : Major Genetic Differences Between Blood And Tissue Cells Revealed" est .


14 septembre 2009

Campus d'été à Seignosse...

Décidément, ils campent de mieux en mieux nos gouvernants !

Quelques mois après les injures proférées par le roi d'Maubeuge, voici la Cour qui se lâche :

  • Brice tient des propos pour le moins douteux,


Quand Brice Hortefeux dérape
par lemondefr


  • Éric fait un doigt d'honneur avec des signes de délectation qui ne laissent aucun doute sur son intention ni sur sa compréhension de l'ouverture ostensible de la Cour à l'extrême droite... Le gouvernement et le Château vont-ils voler au secours du ministre d'ouverture ?


Eric Besson: le doigt d'honneur à Canal+
par LePostfr

  • à qui le tour ?

Ce n'est pas seulement la droite caviar et bling-bling, c'est la droite ordurière ! Encore un effort et on arrive au niveau du Berlu !

Nous sommes décidément drôlement bien gouvernés.


12 septembre 2009

Spam pour la bouffe maintenant !

Ça y est, on dirait que c'est reparti les incontinences publicitaires !
Dans ma boîte aux lettres perso de ma maison, ça :

pizzacity

S'il croit que je vais aller le voir le pizzaïolo, il se la met dans l'œil, sa pizza !


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