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BRICH59
29 octobre 2012

Cher Hanns,

71858810Je prends enfin le temps de répondre à vos trop aimables "commentaires".
Je mets au pluriel car votre penchant au harcèlement vous a poussé à tripler la mise.

  1. Il y a le premier "commentaire" du 16 octobre à 21h55, qui dit ceci : "Mon pauvre monsieur vous ne connaissez rien au métier de l'Immobilier .Peut être qu'un jour vous aurez besoin des services d'une agence IMMOBILIÈRE comme L O G E H O M E ...... Hanns - email : Dan.and.co@hotmail.fr ".
  2. Puis il y a eu le même jour celui-ci : "J'imagine que vous êtes à la retraite ou chômeur ,pour avoir le temps de dire autant d'anneries .Hanns - email : Dan.and.co@hotmail.fr ".
  3. Enfin trois jours après, non content que je ne publie pas immédiatement votre petite mais insistante logorrhée, celui-là : "Mon commentaire ne paraît pas ? Est ce normal ".

Je réponds donc rapidement (on n'a pas que ça à faire !) à vos si doux "commentaires", l'un après l'autre, non sans préciser au lecteur que nous ne nous connaissons ni d'Ève ni d'Adam, comme disait ma grand'mère qui croyait au ciel.

"COMMENTAIRE" n°1

  1. Je ne suis pas particulièrement pauvre, même si je ne suis pas particulièrement riche. Je fais partie de cette classe de gens que la vie a plutôt aidé socialement et culturellement, même si je n'ai fait aucun héritage qui me permettrais de vivre sans travailler voire de ne faire que ce dont j'ai envie.
  2. Je suis avec mon épouse propriétaire d'une maison et c'est à l'occasion de son acquisition que j'ai fait connaissance avec le monde du commerce de l'immobilier. J'ai vu - c'était il y a plus de vingt ans - comment les agences pouvaient alors arnaquer les bourgeois inattentifs. Je crois que la difficulté réside en ce que vendeur comme acquéreur s'imaginent que l'agent immobilier oeuvre pour leur bien, alors qu'il n'oeuvre que pour son bien à lui. C'est le principe dui commerce me direz-vous. Eh bien oui, je suis d'accord. Mais alors qu'on ne mette pas en avant le "besoin de services" comme si l'agence immobilière faisait une bonne oeuvre, remplissait une mission socialement utile etc.

COMMENTAIRE n°2

  1. Eh non ! Perdu, cher Hanns ! Je ne suis ni chômeur ni retraité. D'ailleurs, je trouve votre ton à l'endroit des chômeurs et des retraités quelque peu dédaigneux. Façon Sarkozy, façon Copé etc. Vous voyez ce que je veux dire.
    Par contre, ce que je peux vous dire, c'est qu'un chômeur ne fait pas rien : il cherche du travail et se démène tant et mieux qu'il perd parfois espoir de se voir opposer des refus sans élégance - sur le même ton que le vôtre. J'espère pour vous que vous ne serez jamais au chômage même si j'incline à penser que cela aiderait peut-être à votre maturation sociale et politique.
    D'un autre côté, côté retraité, j'en connais plus d'un qui ne savent plus où donner de la tête parce qu'ils militent dans ces associations qui pallient les carences et les absences des pouvoirs publics s'agissant du bien-être fondamental de la population.
  2. Le temps ! Eh bien, cher Hanns, c'est bien parce que mon boulot ne me laisse que très peu de marge de temps libre que je n'ai pas répondu immédiatement à vos "commentaires". Désolé ! Mais il n'y a pas que les agents immobiliers qui bossent plus que 35h !
  3. Quant à vos "anneries", sachez qu'il faut écrire "âneries" - ce qui ne se prononce pas de la même façon. La correction élémentaire, surtout quand on fait commerce, ne consiste-t-elle pas à respecter les codes communs de la communication ? Je sais bien que le sommet de l'État a montré un très mauvais exemple de 2007 à 2012, mais ce n'est pas une raison. Autre chose : concernant les signes de ponctuation simple, l'espace se met après et non avant (comme vous faites) la ponctuation. Bref, si vraiment vous voulez faire carrière dans la publication de commentaires sur les blogs qui vous déplaisent, commencez donc par vous assurer que vous écrivez correctement.
  4. Quant aux "âneries" donc que vous me prêtez, je vous demande d'être plus clair et plus précis. Vos arguments sont bien trop légers pour me faire changer d'avis. Je vous invite à les développer, par exemple en commentaire du présent message. Je m'engage à les publier immédiatement.
  5. Dire publiquement à quelqu'un qu'il fit des "anneries", même avec une faute d'orthographe, relève de l'insulte, voire de l'injure. Je trouve que, pour un défenseur du commerce, vous vous y prenez bien mal avec vos futurs éventuels clients... C'est comme le "pauvre Monsieur" de votre premier "commentaire" : j'ai joué sur le sens économique du terme, mais sous votre plume il fleure bon le mépris, non ?

COMMENTAIRE n°3

  1. REPRISE
    Le temps ! Eh bien, cher Hanns, c'est bien parce que mon boulot ne me laisse que très peu de marge de temps libre que je n'ai pas répondu immédiatement à vos "commentaires". Désolé ! Mais il n'y a pas que les agents immobiliers qui bossent plus que 35h !
  2. Reste la question de la pertinence et de l'intérêt de vos commentaires. Qu'y apportez-vous d'intéressant ? En quoi répondez-vous intelligemment aux propos que vous dénoncez ? Je vous invite donc à nouveau à développer votre argumentaire. Nous pourrons alors échanger nos idées, sans injure de votre part je l'espère.

Dans l'attente, je vous prie de recevoir, cher Hanns, mes salutations les plus civiles.


 

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Commentaires
B
Merci Sébastien ! Enfin quelqu'un qui reprend la discussion et sans invective ni injure, comme ce cher Hanns - qui semble avoir disparu des écrans radars...<br /> <br /> Merci de votre témoignage qui cependant ne répond que très partiellement à toutes mes interrogations...<br /> <br /> Cordialement
Répondre
F
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Je me permets de prendre part à la discussion et de développer mes pensées face à cela. Je m'excuse pas avance pour les quelques fautes d'orthographes qu'il pourrait y avoir. J'ai beau avoir un master 2 Marketing, Commerce et Communication, cela ne change rien, l'orthographe n'est pas mon fort.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour revenir au sujet, je suis moi même agent immobilier. Je suis arriver dans ce milieu "un peu par hasard" une fois mon diplôme en poche.<br /> <br /> <br /> <br /> Le métier de l'agent immobilier (je préfère pour ma part conseiller immobilier) est malheureusement très mal vu dans notre beau pays. Il est vrai qu'il y a de très mauvais conseiller immobilier qui exercent le métier sans aucune connaissance du terrain et aucune formation.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai à mes débuts également été mis sur le terrain sans aucune connaissance et expérience. Je peux vous dire que cela n'est pas facile. C'est peut-être également cela qui explique le turn-over anormal dans les agences.<br /> <br /> <br /> <br /> Je peux vous dire que pour y arriver, j'ai travailler dur, j'ai lu beaucoup de livre sur l'immobilier et l'économie, j'ai assisté à différentes conférences et j'ai utilisé beaucoup mes compétences acquises durant mes études et tout cela pour à peine 930€ net par mois durant 6 mois<br /> <br /> <br /> <br /> Etre conseillé immobilier demande une connaissance parfaite du secteur, du droit et de l'économie, et cela sur plusieurs années en arrière. C'est pourquoi je reproche dans ce métier d'embauché des personnes sans expérience, sans diplôme ou connaissance du droit, de la finance et de l'économie ainsi que de la psychologie. Je regrette également que ces personnes ne soit formées tardivement voir pas du tout.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd'hui on ne vend pas ou achète son bien immobilier comme une baguette à la boulangerie. <br /> <br /> <br /> <br /> Notre travail se décompose en 2 parties (coté vendeur, coté acquéreur)<br /> <br /> <br /> <br /> Le conseiller immobilier doit avant tout rechercher des biens en vente. Une fois un bien trouvé, il se doit de conseiller et d'informer le vendeur sur le prix, le marché, les tendances, les défauts et qualité du bien. <br /> <br /> Etape qui est très souvent mal exécuté par les professionnel du métier. Aujourd'hui beaucoup de propriétaire pense disposer d'or entre les mains. <br /> <br /> Pour revenir à votre discussion, vous déclarez que ce sont les agents immobilier et les banques qui ont engendré la crise des subprimes. Je ne suis pas tout à fait d'accord. Combien de fois j'ai face à moi des propriétaires qui refusent de m'écouter lorsque j'annonce l'estimation du prix de leur bien. Ils en veulent toujours plus. Au début des années 2000, les taux bancaires on commencé à diminuer (il y à 15 ans, il fallait emprunter à des taux allant jusqu’à 15%) et les durée de remboursement à augmenter. Les acquéreurs ont pu ainsi au fil des années emprunter des montants de plus en plus élevé. Les pouvoirs public ont également laissé faire et les propriétaires se sont donc mis à vendre de plus en plus cher. Malheureusement beaucoup d'agent immobilier on surfé sur la vague pour prendre le maximum et on failli à leur rôle de conseille.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd'hui cette période est révolue et les prix tendent à diminuer, mais le propriétaire ne l'entende pas de la même manière. Chacun d'entre eux est d'accord pour dire que nous sommes en crise, chacun est d'accord sur le fait que les prix baissent et que les banques ne prêtent plus aussi facilement, mais chacun refusent d'entendre que cela est vrai également pour leur bien et pas que pour celui du voisin ou celui de leur futur acquisition.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut arrêter de prendre l'immobilier pour de l'argent facile, il faut revenir au valeur primaire d'une maison ou appartement qui est avant tout de disposer d'un toit. Il est normale qu'il y ai une économie et des enjeux qui en découle, mais il faut les limiter.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est là qu'interviennent les bons conseillés immobiliers en expliquant aux propriétaires pourquoi le prix de vente de leur bien est celui de l'estimation et pas celui qu'ils souhaitent. <br /> <br /> <br /> <br /> Combien de vendeurs fixent leurs prix suite à l'addition de ce que leur a coûter leurs maisons (prix achat, travaux, impôt, facture et plus-valus sentimentale) ou suite à un projet de rachat (je vends un studio tel prix pour acheter un manoir au même prix).<br /> <br /> Combien d'agents immobiliers fuient cette argumentation en demandant directement au propriétaire combien ils en veulent ou tout simplement en surestiment la valeur réel du bien pour juste avoir un mandat de vente et satisfaire le propriétaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis d'accord que pour ce type de travail les honoraires peuvent sembler cher.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour réaliser ce travail correctement, je passe en moyenne 1h30 chez les propriétaires. Il est également important de donner des conseils de mis en valeur du bien pour le rendre plus attractif.<br /> <br /> <br /> <br /> Coté acquéreur, un bon conseiller immobilier doit découvrir en détail le projet d'achat, vérifier et expliquer le financement, sélectionner et faire visiter des biens<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin une fois la vente conclue sur le prix et la chose, c'est au conseiller immobilier de compléter et de réunir l'ensemble des documents nécessaires et de s'assurer du suivi jusqu’à la remise des clés.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Multiplier ce travail par le nombre de client, on arrive vite à des horaires proches de 50h semaine, 6 jours sur 7, pour un salaire variable avoisinant en moyenne entre 2000 et 2500€ net.<br /> <br /> <br /> <br /> J'espère ainsi avoir pu vous ouvrir les yeux sur ce passionnant métier à condition qu'il soit bien fait.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> <br /> Sébastien
Répondre
B
Hanns, Vous ne me répondez pas ?<br /> <br /> Faudrait savoir, non ? Vous m'envoyez quelques "commentaires" limite injure ; je vous réponds en vous demandant de développer pacifiquement et avec civilité vos arguments... et RIEN !<br /> <br /> Pourquoi donc, cher Hanns ?
Répondre
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