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BRICH59
21 septembre 2006

"Drames du divorce"

fish_divorceRécemment, deux "faits divers" ont ensanglanté notre beau pays des droits de l'humain... À Tourcoing d'abord, puis le lendemain je ne sais où. Peu importe d'ailleurs que ce soit à Tourcoing ou ailleurs. L'histoire est simple et tragique et universelle, hélas ! : un père, craignant le déni de paternité, tue ses enfants avant de se suicider. On appelle ça d'habitude les "drames du divorce"...

Il y a maintenant presque vingt ans, j'étais père de deux enfants de cinq et sept ans et ma femme se découvrit homosexuelle lors d'une relation cachée avec l'une de ses élèves de première... Elle s'absentait régulièrement du domicile familial, pour vivre à l'aise sa passion pédophile, certes sous des prétextes fallacieux (club théâtre et autres subterfuges lycéens)... Le père et les enfants s'en accommodaient : elle avait l'air si heureuse ! Parfois, elle partait plusieurs jours, sans dire où elle était, sans faire savoir où nous pourrions la joindre en cas de problème... Un jour l'un de mes garçons me fit remarquer que j'étais capable, moi son père, d'être à la fois son père et sa mère ! Père par "nature" et mère par forfait !

Elle finit par demander le divorce et eut gain de cause, c'est-à-dire obtint la "garde" de nos deux enfants. En première instance, comme on dit !
Que dire de cette justice des "affaires matrimoniales", si bien nommée, qui attribue d'office à la mère la responsabilité parentale, déniant au père la capacité à l'assumer seul.
Que dire de ces juges qui se satisfont d'"enquête sociale" bâclée, bourrée de contrevérités flagrantes à l'oeil nu ?
Que dire de ces juges qui croient ce que prétendent d'improbables témoins ?
Que dire ... ?

Ma voisine, une dame de la cinquantaine, trouvait ça normal : les enfants à la mère, le père étant appelé à "refaire sa vie" ! Telle était la destinée tracée pour les femmes et pour les hommes ! Pauvre voisine, pauvre femme ! Toute sa vie avait été vouée à l'éducation des enfants, parce que sa mère avait subi le même sort, et sa grand-mère aussi... Quand je lui disais que j'aimais mes enfants et que je voulais vivre avec eux, même sans ma femme, m'occuper d'eux, leur faire à manger, laver leur linge, etc., elle ne me croyait même pas ! Inconcevable pour son cerveau endigué de femme formatée !

C'est à ce moment-là que j'ai failli craquer. Quand je dis 'craquer', je veux dire attenter à ma vie. Pas à celle de mes enfants. Ceci dit, je ne suis pas allé jusqu'à l'extrémité du geste, à cause d'un étonnant mélange de rage contre elle et d'amour pour eux.

Je fis appel, n'ayant rien, mais vraiment rien, à me reprocher qui aurait pu inciter mon épouse à se plaindre de moi... Car, lors de la première instance, j'étais devenu, comme il convient en pareil cas, alcoolique, violent, dragueur, et j'en passe... Comme elle n'avait - et pour cause - aucune preuve de ce qu'elle avançait (malgré la tonne de "témoignages" qui étaient avancés comme "preuves" [Voltaire, reviens vite ! Ils sont devenus fous !], et bien qu'elle ait tenté, par exemple, de me porter préjudice sur mon lieu de travail, ce qui avait déclenché des réactions en chaîne incontrôlables), je décidais d'interjeter appel, comme disent tous ces avocat(e)s et autres avoué(e)s qui s'enrichissent indûment sur le dos du malheur conjugal de bien des gens... Bref, je finis par avoir gain de cause. La justice reconnaissait que ma belle épouse y était allé trop fort dans le genre dénigrement non fondé et que c'était bien elle qui avait créé la situation à partir de laquelle le divorce était la seule solution possible etc. J'ai donc eu droit à des "dommages et intérêts" ! La belle affaire : la justice, pour reconnaître ses erreurs, ne décidait pas pour autant de les réparer complètement ! Justice certes, mais des affaires matrimoniales ! Mon épouse dut donc me verser des dommages et intérêts mais conservait la garde de mes enfants, enfants que je n'avais jamais abandonnés un seul jour, une seule nuit... L'argent, la reconnaissance de non-culpabilité, je m'en foutais comme de l'an quarante ! La seule chose qui m'importait, assumer ma responsabilité de père au quotidien, ce pourquoi je m'étais battu malgré ces avocats complices de ces pratiques machistes et trop contents de s'enrichir, cela ne m'était pas accordé !
Presque vingt ans après, la gorge me serre encore du seul seul fait d'y penser...

La voilà, la justice française des affaires matrimoniales, cette justice qui broie tant de pères, pratiquant le déni de paternité comme pour se débarrasser d'un problème épineux... Certes, je ne connais pas les détails existentiels des deux drames récents. Certes, il y a mille et une raisons de commettre de tels crimes contre ses propres enfants et contre soi-même. Certes. Mais une machine judiciaire aussi sexiste, voire machiste, ne saurait produire de débats familiaux sereins. Et seule la sérénité laissera la justice, la vraie, faire son œuvre, débarrassée qu'elle devrait être de la prise en considération des témoignages de complaisance et d'enquêtes sociales bâclées et de l'acceptation aveugle d'un matriarcat d'un autre âge, digne du Pétainisme le plus rétrograde ! Mais tant que cela n'advient pas, comment s'étonner de ces "drames du divorce" qui se répètent décidément trop souvent "au pays de Voltaire et d'Hugo" ?


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Commentaires
P
Bravo. 1000 fois bravo. Que les pères bafoués, humiliés, détruits, s'unissent et fassent des actions d'éclat. Mais dans notre société, à part balancer une bombe au congrés des JAF et des avocats ou écraser un avion sur le ministère de la justice, rien ne permet d'être entendu ni de faire appliquer la loi en matière familiale quand on est un (salaud) d'homme par définition.<br /> Je vous comprend tellement. Et je sais aussi que dans 20 ans, tout comme pour vous, ça ne passera toujours pas car rien n'est rattrappable, et surtout pas la privation de paternité et l'humiliation encouragée et pérennisée par la justice.
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