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BRICH59
4 mars 2006

Petite racaille et grande racaille

crotte_de_chienCe matin, revenant de faire mes courses dans le quartier, j'ai encore une fois constaté et déploré la bêtise sociale : des chiens avaient déposé leurs énormes crottes dans le sable d'un petit coin, pardon un petit enclos réservé aux enfants dans une commune où l'on entreprend davantage pour les "aînés" comme ils disent que pour les petits ; bref, des gens stupides ou malveillants, c'est selon, avaient laissé grande ouverte la porte qui, fermée, eût interdit l'entrée des chiens crotteux.
À côté une grille est défoncée...
Qui sont les fauteurs de ces troubles collectifs ? De la racaille, dira ce cher Nicolas Collusionis Rex ?

En tout cas, de la petite racaille vous en conviendrez avec moi.
En tout cas, rien à côté de la grande racaille qui détruit des vies humaines, oui humaines !, pour gagner toujours plus d'argent, pour avoir toujours plus de pouvoir...

france_interHier matin, j'ai entendu sur France Inter quelqu'un qui disait que toute règle sociale est un empêchement économique, ou quelque chose comme ça, avec, en paravent public, l'anathème suprême, que le Baron et Madame Medef ne renieront pas : "le droit tue l'emploi". Les idées - si je peux oser ce mot bien trop philosophique pour la rhétorique de ce monsieur dont la parole parfois était difficilement audible - sont les suivantes, pêle-mêle :

  • un patron qui ne peut pas faire ce qu'il veut quand il veut comment il veut ne peut pas créer d'emploi ;

  • un travailleur ça doit pouvoir se changer sans autre justification que ce que le patron croit bon (sur l'échelle de la productivité, c'est-à-dire du gain de richesse pour le patron) ;

  • un travailleur syndiqué est forcément un tire au flan et un empêcheur de patronat (le patronat étant ce qui crée de l'emploi, ne l'oublions jamais !) ;

  • bon j'arrête ça m'écœure !

Ce matin, avant d'écrire ce mot, j'ai fait un tour sur la toile pour voir ce qu'on disait de cet entretien d'hier sur France Inter. Rapido, j'ai lu le mot que Grebrepuk a publié le 10 décembre 2004...

Décidément, Monsieur Dassault le fils ne changera jamais !


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