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BRICH59
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9 juin 2010

analogie et comparaison

Photo0213recadr_

vindesrochersJ'ai l'intime et tenace conviction que quand Nicolas Sarkozy clame ne penser qu'à notre bien-être national et collectif, c'est comme la bouteille de Suze qui nous affirme être l'amie de notre estomac, comme sur ce vieux mur lillois photographié l'autre jour, ou la bouteille de ce Vin des Rochers qui disait être le velours de l'estomac, comme sur la table de mon grand père à Besançon quand j'étais petit.

Quand je dis ça, je ne dis pas que le roi d'Maubeuge est du pinard ou de l'apéro, voire une étiquette ! Ah que non ! Ca n'aurait aucun sens ! Et pourtant, ma phrase a un sens. Et en plus je n'ai pas tort, hein ?

Donc Sarkozy n'est pas Madoff !

Je ne le redirai pas.

À moins qu'on ne lance un jeu d'invention d'analogies sur la structure proposée par Martine Aubry, avec Nicolas Sarkozy dans l'un des deux termes...


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21 mars 2011

Au moins comme ça, on sait pourquoi !

daubresseJe n'ai pas trop regardé les résultats des cantonales hier soir. Autres choses plus urgentes à faire. Je suis juste passé devant la télé quand, sur la 3 Région Nord, le sieur Daubresse expliquait que les gens avaient eu tort de ne pas voter UMP en masse parce que, disait-il, le Président est un type drôlement bien, à preuve son action pour le peuple lybien...

Au moins, comme ça, on sait pourquoi le roi d'Maubeuge s'est fendu d'une suractivité à l'international ! Pour cacher la misère de sa politique nationale...

Un coup somme toute assez classique dans l'histoire de la politique...


27 janvier 2011

Tout va mal, vous pouvez dormir tranquilles !

Ce n'est pas L'Huma qui le dit, ce sont Les Échos, respectable journal économique porteur de la pensée libérale unique : la spéculation sur les matières premières et le chômage français battent leur plein. Si on ajoute la dégradation volontaire de l'Éducation nationale (couverture du Point), la fracture bancaire (Le Nouvel Économiste), etc. ça fait plutôt lourd !

lesechos_cover

Mais que fait le roi d'Maubeuge ?

Mais, lui, peut vraiment dormir tranquille : les Français sont suffisamment masos pour le ré-élire en 2012 !


11 septembre 2009

externalisation gratuite...

Ça faisait longtemps que ma boîte aux lettres personelle de chez moi n'avait pas été souillée par une de ces engeances qui vivent du rêve des autres et le font payer assez cher !
Hier, dans ma boîte aux lettres :

orpi

Que j'annote immédiatement  :

orpi2

Et en plus ils voudraient qu'on fasse leur boulot de prospection ! Gratos !
Retour à l'envoyeur... c'est-à-dire à la poubelle (tri sélectif).


10 novembre 2008

L'entorse du Roi

C'est signé gpas et a été posté ce 10 novembre il y a très peu de temps. Je tombe dessus par hasard, intrigué par le titre de 20minutes selon lequel l'épouse présidentielle conteste au copain italien du Président : elle n'aime pas l'humour de Berlusconi à l'endroit d'Obama (cf. mon dernier message)... Au passage, elle confie (au Journal du Dimanche que cite 20minutes) apprécier être devenue française, tellement elle a honte du comportement du copain de son Président de mari... Je cite le début du post de gpas :
article_photo_1223887327516_2_0Tiens donc, ainsi Carla Sarkozy de Naguy-Bocsa Bruni Tedeski est devenue Française. Ainsi donc elle à bénéficié d'un passe-droit. Ainsi donc la loi Française n'a pas été appliqué dans son cas. Ainsi donc, les lois "Sarkozy" sur la naturalisation des étrangers par le mariage n'a pas été appliquée.
Rassurez moi, on est toujours en démocratie??? Parce que, quand les gens aux pouvoirs sont au-dessus des lois, les appliquent ou non selon leur bon vouloir, cela s'appelle une monarchie dans le meilleur des cas, une dictature dans le plus courant. Sarkozy n'étant pas chef d'État par filiation, c'est donc une dictature.

Et notre gpas de s'étonner que cette entorse présidentielle à une loi portée par un ministre devenu Président ne soit pas exhibée par la presse. Il a bigrement raison sur ce dernier point. Attendons tout de même ce bon vieux Canard enchaîné de mercredi 12 novembre...
Et puis, convaincu que nous sommes bien dans une dictature, je préfère, pour amoindrir ma peine, me dire que le Roi d'Maubeuge s'est fait une entorse !


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4 juillet 2008

Admirables politiciens et -ciennes

On pourrait en rire !
C'est d'ailleurs ce que les Français intelligents ont fait lorsque Sarkozy a péroré l'autre soir pour se féliciter de la libération d'Ingrid... Évidemment qu'il fait un coup médiatique ! Ce n'est pas le premier ! C'est même avec des coups comme ça qu'il a séduit les couillons Français ! Évidemment qu'il n'est pour rien dans la libération d'Ingrid ! Il fait juste un coup médiatique, quoi ! Histoire de rappeler qu'il s'est constamment inquiété du sort des otages de Colombie, dont Ingrid - comme tous les Français. Histoire de faire oublier les échecs passés de rapatriement etc. Bref, tout ceci pue la récupération politicienne à plein nez et il faut être complètement enrhumé pour ne rien en sentir !

Royal_regarde___gaucheMais pourquoi fallait-il que la Joconde de Poitou-Charente le dise ? Quel besoin de dire ce que tout le monde sait et, du coup, de donner au minable coup sarkomédiatique un éclairage dont il n'avait pas besoin ? On est vraiment dans la seconde zone ! Madame Royal a perdu une occasion de se taire...

Quoique !
L'intérêt de la sortie de la Joconde du Poitou-Charente, c'est que les Fillon, Raffarin et autres grands hommes politiques qui peuplent notre si beau pays, du coup, se ridiculisent encore plus que d'habitude. En épinglant la sortie de Madame Royal, en cherchant des poux dans ses cheveux lisses, ils se positionnent eux délibérément en troisième zone ! Qu'ont-ils donc à défendre pour être si virulents face à une petite bêtise proférée par une personne qui ne représentent plus aucun danger pour leur camp politique ? Pourquoi un tel acharnement gratuit ? Ils croient qu'on est toujours en campagne d'élections présidentielles - ce doit être ça !

Pauvres de nous !


9 février 2008

Charognards ?

rama_yadeMoi, je trouve qu'elle y va un peu fort la Yade !
Traitant ceux qui s'attaquent à son roi chéri de "charognards", elle fait de ce roi chéri une charogne. Non ?

Charognard = animal qui se nourrit de charognes. C'est dans tous les dictionnaires.
Donc, pour Rama, le roi d'Maubeuge est une charogne. Bon !

Mais qu'est-ce qu'une charogne ?
Ouvrez les dicos !
Charogne = chair morte en état de décomposition plus ou moins avancée, viande avariée ; voire bête morte, cadavre d'animal en état de décomposition plus ou moins avancée. Par extension, on dira que c'est un individu qui se rend odieux par sa déchéance physique ou morale, ou par ses mauvais procédés. En argot, la charogne est un individu à la critique acerbe.
Moi, je trouve qu'elle y va un peu fort la Yade ! Il est pas mort le roi ! Ou alors elle veut nous laisser entendre qu'elle le trouve odieux ?

Non, plutôt que de traiter de charognards ceux qui osent dire du mal de son petit roi, elle ferai mieux de lire le grand Baudelaire, la petite Rama - ou d'écouter ce qu'a fait le grand Léo de cette superbe poésie des Fleurs du Mal :

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
À cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

On finirait par aimer la charogne !
De sacrés veinards, ces charognards !


30 avril 2008

"Culture numérique", vous avez dit cultureS ?

À la fin des années soixante, alors que l'informatique entrait dans les entreprises, il était déjà question de former des informaticiens, certes, mais aussi les non informaticiens, c'est-à-dire les dirigeants, les cadres et les agents d'exécution. L'après-midi du 17 juillet 1970, à Cerisy-la-Salle, Michel Grouchko présentait ce que faisait l'INSEP en la matière devant les participants au colloque intitulé L'homme devant l'informatique - dont l'UGE publiait moins de deux ans plus tard les actes, sous le titre Révolutions informatiques (coll. 10/18).
En ce début du XXI° siècle, les choses se sont diablement complexifiées. L'électronique s'est disséminé sournoisement et implacablement à tous les étages de notre existence, à tous les temps de notre vie. On est ainsi subrepticement passé d'un besoin de formation instrumentale à un besoin d'acculturation globale, de la formation informatique technique à l'acculturation numérique sociétale.

Nous en sommes à l'ère du numérique et la nouvelle divinité idéitique se nomme CULTURE NUMÉRIQUE ! Nous sommes tant et si bien sous sa coupe que notre intelligence même risque de s'y transformer !
Du coup, tout le monde se met en quatre pour l'honorer de son mieux. La Commission européenne l'a inscrite au rang des compétences-clés. L'Éducation hexagonale lui dédie quelques diplômes. Etc.

Quand on tente de comprendre quelles sont les ramifications de cette chose divinisée, on découvre cinq grandes branches : culture technique informatique, culture bureautique, culture communicationnelle, culture informationnelle et enfin culture esthétique ou artistique (là où 'culture' fait fonctionner son ambiguïté, comme dans cyberculture). J'ai tenté le schéma [je double avec un export pdf dudit schéma, à cause de difficultés de connexion au serveur d'IHMC que nous rencontrons souvent, trop souvent (rançon du succès de ce magnifique outil ?)].
J'ai également passé en revue les référentiels des différents diplômes que l'Éduc a mis en place dans le cadre de cette acculturation numérique (B2i et C2i) - sans oublier le TimP@ss de la Région Nord-Pas de Calais. Et bien, quand on essaie de joindre ces référentiels aux extrémités des ramifications de la culture numérique, on se rend compte que tout est pris en compte par ces diplômes - sauf ce qui relève de l'art et de l'esthétique ! Étonnant non ?

CULTNUM___CULTURE_NUMERIQUE

[mis à jour le 2 mai 2008]


23 septembre 2007

Dangers

Après avoir fait l'hargneux chœur de roquets pendant la campagne présidentielle (et avant!), l'UMP du roi d'Maubeuge s'attaque aux chiens dangereux ! C'est Le Figaro qui le titre :

000

De toutes façons, pour cette moitié des Français qui n'avait pas souhaité le roi d'Maubeuge comme chef de meute, c'est déjà trop tard ! Alors !


24 août 2007

Concert de soutien aux sans-papiers

sarkozysanspapierUn concert de soutien aux sans-papiers lillois sera donné
mercredi 29/08 à 18h.30
place de la République
à Lille.

Auraient été pressentis :

  • Ministère des Affaires populaires,
  • Marcel et son Orchestre,
  • Zebda...

De toutes façons, ce ne sera jamais l'affiche qui compte, mais la cause !

 

VENEZ TRÈS TRÈS NOMBREUX !


2 juin 2007

Nadoly

Venez!!
Venez donc !!
Venez assister à la naissance de Nadoly !!
Sourires aux lèvres, oreilles ouvertes, yeux éveillés,
cœurs tambours, âmes dansantes...

Soyez les premiers à vous pencher sur son berceau !!
Chez Nabil à "la contrebasse",
un café chaleureux et convivial,
nous nous rencontrerons ...

gif_photo_nad_ge_au_Vauban

Ce sera le 07 juin 2007 à 21h00, à l'angle de la rue des Postes et de la rue Brûle-Maison à Lille.
Entrée libre


30 avril 2013

Entrepreneuriat

image france-amerique.comL’entrepreneuriat (dont une variante orthographique très utilisée est entreprenariat) est l’action de créer de la richesse et/ou de l'emploi par la création ou la reprise d'une entreprise. C'est par cette définition que commence l'article "Entrepreunariat" de Wikipedia, initié par Loreleil (École supérieure de commerce de Bretagne, 2009).
Le mot n'est pas encore au dictionnaire officiel ; du moins je ne l'ai pas trouvé sur le portail lexical du CNRTL - en qui je mets toute ma confiance terminologique depuis qu'il existe. Du coup je vais voir s.v. Entrepreneur et je lis :

A.- Rare, vieilli. Celui qui entreprend, qui organise. [...]
B.- Économie
1. Personne qui engage des capitaux et utilise une main-d'œuvre salariée en vue d'une production déterminée. Synon. mod. industriel, chef d'entreprise
[...]

Bon ! Donc, quand le gouvernement français organise les Assises de l'Entrepreneuriat, il cause d'engagement de capitaux, d'utilisation de main-d'oeuvre et de production ? Peut-être. Mais il parle aussi de diffuser l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes, des très jeunes !

Donc tous nos jeunes, d'ici quelques années, auront l'esprit d'entreprendre ! Magnifique. Mais s'il est vrai que l'entrepreneur est celui qui est capable d'engager des capitaux (certains au MEDEF et chez les pigeons appellent ça la prise de risque), cela veut dire que tous nos jeunes auront à leur disposition des capitaux (ils auront de quoi prendre des risques)... Merci Monsieur le Président !

Je ne sais pas vous, mais moi, cette rhétorique ne vaut rien qui vaille. J'ai déjà évoqué l'intrusion du libéralisme béat sur les tableaux noirs de la République. Sarko l'a rêvé, Hollande le fait !

Mais deux remarques :

  1. Quand tous nos jeunes auront-ils de quoi s'amuser à la prise de risque ? Quand disposeront-ils d'un capital à engager ?
  2. Le salarié ne court-il, lui, aucun risque à travailler pour l'entrepreneur qui l'utilise - et le jette à la rue dès que son risque ne lui rapporte plus assez, à lui ?

Bah !

Plutôt lire les mises en garde de Philippe Watrelot. ou Marjorie Galy.


19 mars 2007

L'identité nationale de la France d'après...

trouvé ce matin dans ma boîte aux lettres électronique :

UMP

Du point de vue de la réception non sollicitée, je préfère ça à ce que l'UMP m'avais envoyé - comme à tant d'autres - en septembre 2005 ! Au moins là, on ce n'est pas du baratin ! C'est bien l'UMP en vrai qu'on a sous les yeux.
Du point de vue de l'image elle-même, ça fait plutôt froid dans le dos : non seulement c'est l'UMP en vrai qu'on a sur la photo, mais c'est peut-être la France de demain qui s'y annonce !


21 juin 2007

Je retourne, tu retournes...

Lu dans le quotidien (soi-disant) gratuit Métro ce matin : Vidéo: Sarkozy suggère que le M_tro070621commentateur belge était lui-même ivre !
Donc, c'est bien ce que je disais : c'est celui qui le dit qui l'est !
Version trivial de la vieille rhétorique du retournement chère à Monsieur Sarkozy et ses sbires.

Ils ont tellement ça en eux, qu'ils ne peuvent s'empêcher de penser que c'est la même musique pour tout le monde... surtout quand il s'agit d'effacer une mauvaise note !

Allez ! Bonne fête à tout le monde !


6 juin 2007

communiqué du collectif indymedia lille avant le procès du 14 juin

perroquet_araLe 14 juin 2007, un ancien membre du collectif indymédia Lille est convoqué devant le tribunal correctionnel de Boulogne sur mer. Il répondra du chef d’inculpation de diffamation publique envers une administration ou un corps de fonctionnaires (en l’occurrence des fonctionnaires de police ayant participé le 23 juin 2004 à l’interpellation de réfugié-e-s dans la zone portuaire de Calais). Ces plaintes furent déposées par la "direction zonale nord CRS" et par le ministre de l’intérieur de l’époque, Dominique de Villepin ; lire ici le déroulement de l’enquête. Cette personne est inculpée au motif de la loi sur la liberté de la presse (!) de 1881 : dans le cadre d’un délit de presse, la justice s’attaque à une personne qu’elle considère comme directeur de la publication du site internet d’indymedia Lille.

Cette accusation est d’autant plus grotesque que le site internet du collectif indymedia Lille fonctionne sur le principe de la publication ouverte. N’importe qui est en droit de proposer des articles, qui sont relus par les membres du collectif. Le collectif décide alors de publier ou non ces articles en fonction de la charte qui définit les cadres de la politique éditoriale du site.

En inculpant une personne, la justice refuse de reconnaître le fonctionnement horizontal du collectif et essaie de plaquer ses schémas hiérarchiques, ceci dans le but de réprimer un site internet d’information alternative qui refuse les logiques des médias de masse (sélection et formatage de l’information en fonction d’impératifs commerciaux et politiques), et qui fait partie d’un réseau comptant plus de 170 collectifs à travers le monde. Le réseau indymedia est un véritable contre-pouvoir médiatique, et c’est à cela que la police et la justice essaient de s’attaquer.

Les articles incriminés par la justice ont été publiés sur notre site fin juin 2004, suite à des rafles policières visant les réfugié-e-s de Calais. Il s’agissait pour les autorités, 6 mois après la fermeture très médiatique du "centre d’hébergement" de Sangatte, de faire croire que le problème des réfugié-e-s dans le Calaisis était réglé.

En juin 2004 comme aujourd’hui, ce problème n’est pas réglé. De très nombreuses personnes ayant quitté leur pays survivent dans des conditions ignobles dans le Calaisis en attendant de parvenir à traverser la Manche par n’importe quel moyen. En l’absence d’un accueil acceptable, tant du point de vue légal qu’humanitaire, ce sont des militant-e-s qui sont au quotidien sur le terrain pour aider les réfugié-e-s à survivre, et pour veiller à ce que les forces de police, qui ont pour tâche de rendre invisibles ces réfugié-e-s, n’abusent pas de leur pouvoir.

Évidemment, ce travail de vigilance gêne les "forces de l’ordre" dans leurs activités. En plus d’essayer, par des procédures judiciaires et diverses tentatives d’intimidation, de décourager le travail de terrain des militant-e-s du Calaisis, la police et la justice s’attaquent aujourd’hui au site du collectif indymedia Lille, qui se fait le relais de leurs luttes et de la situation des réfugié-e-s dans le secteur.

Ce procès vise donc à intimider et/ou faire taire un média alternatif traitant de ce sujet, et illustre également une volonté de faire silence sur ces hommes et femmes, et sur les violences des politiques "de gestion migratoire des pays du nord".

Le collectif Indymedia Lille soutient totalement la personne inculpée, ancienne membre du collectif. Il appelle également chacun-e à diffuser à l’occasion de ce procès et par la suite le maximum d’informations au sujet de la situation des réfugié-e-s du Calaisis et d’ailleurs !

Le collectif Indymedia Lille organise une soirée de soutien et d’information le jeudi 7 juin (programme). Plusieurs soirées d’information sur le procès et la situation calaisienne sont organisées un peu partout, voir ici le programme.

Résistons et agissons
pour une information libre et insoumise et
pour la liberté de circulation et d’installation !

infos complémentaires sur ce procès sur le site.

Collectif Indymedia Lille
c/o CCL
4 rue de Colmar
59000 LILLE
imc.lille@no-log.org
http://lille.indymedia.org


26 mars 2007

Europe baroque à Chéreng (59)

Ch_rengL'église Saint Vaast de Chéreng (59) résonnera Europe Baroque le 14 avril 2007 dès 20h30 : l'ensemble vocal Résonance (Alain Coquelet, chef de chœur) invite l'ensemble vocal Cœli et Terra - qui sera dirigé par Nicole Bonnardel & Catherine Remy.

Au programme, des compositeurs de toute l'Europe des XVII°-XVIII° siècles, pour des pièces a cappella de toute beauté. Le concert débutera avec le superbe et fameux Miserere de Gregorio Allegri (1582-1652) qui produisit tant d'effets sur le petit Wolfgang Amadeus que ce dernier le mémorisa aussitôt... En compagnie d'Allegri, vous pourrez entendre différents grands maîtres du baroque : les italiens Scarlatti, père et fils, respectivement Alessandro (1660- 1725) et Domenico (1685-1757), le français Henri Du Mont (1610-1684), l'anglais John Blow (1649-1708) et les allemands Johann Hermann Schein (1586-1630) et Heinrich Schütz (1585-1672).

Chereng__La_Hamayde_

  • ALLEGRI Gregorio   Miserere mei, Deus
  • DU MONT Henri   Tristitia
  • SCARLATTI Alessandro   Cor mio
  • SCHEIN Johann Hermann   Da Jakob
  • DU MONT Henri   Panis angelicus
  • SCARLATTI Alessandro   Arsi un tempo
  • SCARLATTI Alessandro   Sdegno la fiamma
  • BLOW John   My God
  • SCHÜTZ Heinrich   Die mit Tränen
  • BLOW John   O Lord, God of my salvation
  • SCARLATTI Domenico   Magnificat

Le prix des places est fixé à 10€ avec une pré-vente dés à présent auprès de l'ensemble vocal Résonance. L'entrée est gratuite pour les moins de 16 ans...


22 août 2019

Créditez, il en restera toujours quelque chose...

Il y a maintenant une quinzaine d'années, j'ai publié une introduction, un glossaire et une partition concernant La Guerre (La Janequinbataille de Marignan) de Clément Janequin. La partition, je l'avais confectionnée avec le logiciel Encore (Passeport) ; le temps du xml et notamment du génial et gratuit MuseScore n'était pas encore arrivé ! La partition est donc ici, et c'est pour l'introduction et le glossaire.
Bien m'en avait pris : ces pages sont très consultées et répondent donc à un vrai et grand besoin. Le français net'ment, Site du monde francophone de l'e-éducation ! est même allé jusqu'à dupliquer mon travail sur son site ! Quant au site Musique Renaissance de l'Université de Toulouse 2, il renvoie à mon glossaire quand il donne le texte de Janequin... Il est très gratifiant de constater que sa production est utile aux autres, même si son nom n'est pas cité (ça, c'est pour les chercheurs professionnels ! ; de mon côté, la seule indication qui pourrait faire penser à du © pointe l'association pour laquelle j'avais engagé ce travail*).

Ce travail éditorial avait en effet été motivé par l'activité de l'ensemble vocal dont je fais partie encore aujourd'hui, Coeli et Terra, de l'association La Chapelle des Flandres, qui avait mis à son programme cette pièce sonnante et truculente de Janequin. Les éditions disponibles étant en fa ou en la, et le chef souhaitant donner cette pièce en sol, je me suis donc fendu d'une gravure...

L'introduction et le glossaire furent illustrés. Mais j'avais oublié de noter mes sources d'illustrations et donc de créditer convenablement celles-ci. Le comble pour un professionnel de l'information et de la documentation ! Passons !

Il était temps de réparer ! Du moins d'essayer : je n'ai pas retrouvé toutes les sources ! Si, cher lecteur, tu peux m'aider sur ce coup, ce sera avec grand plaisir.

Voici ce que j'ai trouvé pour l'instant :

La Guerre (La Bataille de Marignan) de Clément JANEQUIN : Crédit illustrations
  https://www.tard-bourrichon.fr/musique+JANEQUIN+Bataille.html

  1. http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan.gif
    François Ier, Marignano,
    XVIe siècle
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Francis-1515-Marignano.jpg

  2. http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan2.gif
    Urs GRAF,
    Horreurs de la guerre, dessin à la plume, 1521
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Urs_Graf_Schrecken_des_Kriegs_1521.jpg

  3. http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan_Bayard.jpg
    Paul LEHUGEUR,
    François 1er adoubé par Bayard, XIX° siècle
    http://www.histoire-fr.com/images/francois_I_adoube_par_bayard_paul_lehugeur.gif

  4. http://www.tard-bourrichon.fr/images/Fran%E7ois1er.jpg
    François CLOUET,
    Portrait de François Ier, roi de France, vers 1540
    http://eman-archives.org/FLIM/items/show/6097

  5. http://www.tard-bourrichon.fr/images/tabour.jpg
    Kempe playing a pipe and tabour. From the Roxburghe Ballads (1847). The original is in Kempe's
    Nine Days Wonder (1600). University of Victoria Library.
    https://internetshakespeare.uvic.ca/Library/SLT/stage/acting/kempe.html

  6. http://www.tard-bourrichon.fr/images/Fran%E7ois1er%282%29.jpg  ??

  7. http://www.tard-bourrichon.fr/images/soldat.jpg  ??

  8. http://www.tard-bourrichon.fr/images/bombarde1562.jpg  ??

  9. http://www.tard-bourrichon.fr/images/Rozier.gif  ??

  10. http://www.tard-bourrichon.fr/images/infanterie.jpg  ??

  11. http://www.tard-bourrichon.fr/images/tabour_et_phiffre.jpg  ??

  12. http://www.tard-bourrichon.fr/images/arbeau.jpg
    Jehan TABOUROT (=Thoinot Arbeau), in
    Orchesographie (montage à partir des pages 22r et 24r), 1589
    https://files.musopen.org/media/cf969f08-03b4-4a93-abfd-3674ccbfe756.pdf?filename=Orch%C3%A9sographie%20-%20Complete%20Book%20%28Langres%3A%20Iehan%20des%20Preyz%2C%201596.%29.pdf

* Il y a d'ailleurs bien d'autres partitions élaborées dans ce cadre ; elle sont à la page Musique de Tard-bourrichon.fr.


 

4 mars 2019

Col Canto recrute !

L'ensemble vocal Col Canto de la métropole lilloise engage un travail sur de la musique Renaissance, autour de trois grands thèmes : L'amour de moi, Mille regrets et Une jeune fillette. D'autres pièces viennent compléter ce programme qui sera donné au printemps 2020. Col Canto sera accompagné par un ensemble instrumental (Luth/guitare, flûtes et viole).

Pour mener à bien ce programme, Col Canto recrute encore, tous pupitres (avec une préférence pour les voix graves, alti et basses), expérience chorale souhaitée.

Contact pour informations complémentaires et audition : colcanto59@gmail.com

CClogo

25 octobre 2020

Le Brich nouveau est arrivé !

Exit Brich59 ! Le responsable de ce blog, maintenu sous son appellation habituelle, ne vit plus dans le bon département du Nord. Il a fait le grand saut vers le sud, vers l'azur. Du coup Brich reste 59 pour ce blog, mais devient "deNice" pour le reste. C'est une ancienne étudiante qui, apprenant que j'allais vivre sur la côte d'azur m'a soufflé l'idée de BrichdeNice... Bonne idée, non ?

Les Trois musiciens, vers 1930Si Brich reste 59 pour ce blog, le compte Instagram est au nom de Brichdenice : https://www.instagram.com/brichdenice. Vous y trouverez un compte rendu photographique de mes pérégrinations de jeune retraité... Comme ces Trois musiciens de Fernand Léger (huile sur toile, vers 1930). Il y a plein de musées dans le coin, et je ne vous parle pas des concerts et autres manifestations art vivant...

À très bientôt !

 

 

9 mars 2016

Les religions et le réel

jw_orgCoup de sonnette. On ouvre. Un quadra bien fait sur lui tend un feuillet plié en 2. promouvant une "événement ouvert au public" et prtant cette phrase entre guillemets "Tu seras avec moi dans le Paradis" puis cette question : "comment cette promesse sera-t-elle réalisée ?".

On décline et on ne se saisit pas du feuillet tendu, pour la simple raison qu'on comprend immédiatement qu'il s'agit d'un démarchage religieux. jw_org2bLe quadra travaille en fait - on l'apprend plus tard - pour le compte des témoins de Jehovah...

On referme la porte, polmiment bien sûr, mais le quadra bien fait sur lui glisse le feuillet dans la boîte aux lettres... Quelqu'un de chez moi trouve ledit feuillet et le chifonne presque de rage. Je le récupère pour lire. Il faut toujours lire ;-)

Or qu'y apprend-on ? Que le Dieu des chrétiens promet le paradis à "un criminel condamné à mort". L'Évangile de Luc est cité. C'est dire qu'on est dans le dur et le sérieux.

Mais n'est-ce pas ce qui est promis aux djihadistes et autres terroristes animés par des motivations religieuses ? 

Question.


 

27 mars 2016

Un indispensable bien commun en devenir

Utiliser Wikipédia comme source d'information fiable / Guy Delsaut. - Bois Guillaume (76230) : Éditions Klog, 2016. - 182 p. - ISBN 979-10-92272-12-3.

delsautL'encyclopédie polyglotte et collaborative Wikipédia avait tout juste cinq ans, Guy Delsaut posait déjà, dans un article publié par les Cahiers de la documentation (2005/4, p.13 sqq.), la question de sa fiabilité en tant qu’encyclopédie. Du moins entreprenait-il de répondre aux “nombreux détracteurs qui [...] reprochent [à Wikipédia] de ne pas être fiable”.

L'entreprise est d'importance dans la mesure où un “ouvrage qui traite ou prétend traiter de toutes les sciences”, voire un objet qui prétend consigner “la connaissance de tout ce que l’homme peut savoir”, comme disait Paul Otlet (Traité, §241.221), ne saurait tromper son monde. Du temps des encyclopédies médiévales, la question ne se posait pas ainsi. L'imprimatur suffisait à certifier la fiabilité, c'est-à-dire la conformité au dogme. Depuis lors, l'humanité a appris à se passer de la caution ecclésiastique pour ne se fier qu'à la cohérence interne du système des vérités construites selon les règles de la raison (“l'arbre de la philosophie” de Descartes, “l'arbre généalogique encyclopédique” de D'Alembert, la “cohésion intime” dont parle les auteurs de la Grande Encyclopédie, etc.). Mais qu'il s'agisse de l’œuvre pilotée par Diderot et D'Alembert ou de celle pilotée par Dreyfus et Berthelot, les auteurs sont de fait membres d'une société savante reconnue en tant que telle. Pour faire partie d’une entreprise de publication scientifique, notamment en tant qu’auteur, il convient d’être coopté et/ou de  se soumettre à une “évaluation par les pairs” (peer review). Le “comité de lecture” préalable - quelles que soient sa dénomination, sa structure, son fonctionnement et sa justification (publication dans une revue ou dans une collection, contribution à colloque ou à ouvrage collectif, etc.) -, s’impose quand la recherche scientifique veut accéder à la visibilité. Ce comité de lecture est censé évaluer la validité et la conformité de l’écrit soumis aux canons de la recherche scientifique, canons eux-mêmes édictés par la communauté scientifique. Par ailleurs les membres les plus gradés ou reconnus de cette communauté pilotaient des collections chez les éditeurs... Point besoin de mobiliser les thèses d’un Foucault ou d’un Bourdieu. On comprendra aisément qu’on est là dans un dispositif clos où il faut être introduit à un “titre” ou à un autre.

Mais vint le web, qui se socialisa très vite pour permettre notamment la publication collaborative en ligne (wiki). Dans l’émergence d’un nouvel ordre de production et d’édition, est né Wikipédia, où le principe d’ouverture (cf. l’open source) préside à la construction de l’encyclopédie et donc de la connaissance. “À savoir, que, dans un projet libre et utilisable gratuitement par tous, n’importe qui peut collaborer en apportant une pierre à l’édifice. La somme des contributions, même les plus modestes aboutit à une encyclopédie en ligne complète.”[1] On comprendra aisément le malaise immédiat des producteurs (détenteurs) de savoirs patentés. L’accusation de non fiabilité fut une réplique dont la force était à la mesure conjuguée du succès public de l’entreprise collaborative et du sentiment de dépossession chez de nombreux scientifiques et universitaires, sentiment d’autant plus violent que Wikipédia devenait progressivement un incontournable gisement d’informations[2] - ce qui pourrait nous entraîner vers un autre sujet : le plagiat académique (voir le récent ouvrage de Michèle Bergadaà).

En 2013, l’auteur tentait (osait ?) une comparaison entre la version francophone de Wikipédia  et la version en ligne de l’Encyclopædia Universalis, toujours dans les Cahiers de la documentation (2013/2, p.52 sqq.). Conclusion ? La première est une encyclopédie libre, ouverte (Creative commons à tous les étages), gratuite, actualisée en permanence et facile d’accès. De son côté, la seconde est une encyclopédie propriétaire (domaine du copyright à tous les étages), fermée (auteurs sélectionnés), coûteuse, avec “recul face à l’actualité” et quelquefois difficile d’accès. D’autres études comparatives ont été publiées, fournissant peu ou prou les mêmes éléments de constat, ce qui n’empêche que, comme dit Guy Delsaut, “nous avons une encyclopédie dont la conception est et restera sans doute toujours contestée” (p.60).

En ce début 2016, l’auteur nous propose de faire le point sur “Wikipédia comme source d’information fiable”, comme pour en finir avec cette problématique et nous faire partager sa grande expérience de contributeur. Très pédagogiquement, il construit la représentation que l’on peut se faire de Wikipédia, posant la définition d’”encyclopédie” puis présentant Wikipédia et ses différents niveaux (page d’accueil, articles, portails, catégories...), pour enfin dresser un état sans concession des reproches qu’on adresse trop facilement à l’encyclopédie collaborative. La majeure partie de l’ouvrage (les chapitres 2 et 3, soit 113 pages) est consacrée aux “erreurs” de Wikipédia, à leur origine, et à la façon de les repérer et de “vérifier l’information”. Ces pages pourraient à coup sûr servir d’introduction (partielle certes) à l’écriture scientifique. Des enseignants du supérieur ne proposent-ils pas à leurs étudiants d’enrichir des articles de l’encyclopédie concernant leur discipline (physique, informatique...) ? Il est clair qu’inciter les étudiants de haut niveau à entrer en Wikipédia ne peut qu’augmenter la confiance qu’ils placent dans le projet collectif, notamment par la prise de conscience des règles communautaires. Gilles Sahut n’a-t-il pas constaté une telle évolution positive de la confiance envers l’encyclopédie chez les jeunes lycéens contributeurs encadrés par leurs enseignants rencontrés pour les besoins de son enquête ?[3]

Pour conclure, l’auteur revient sur la question que pose le titre de son ouvrage, celle de la fiabilité de Wikipédia. Les éléments de réponse qu’il propose se placent sur le registre  très positif de l’amélioration continue de la qualité de l’encyclopédie collaborative, par quelques recommandations concernant son fonctionnement même.

“Pierre angulaire [...] de la Bibliothèque” parce que “lien entre tous les livres”, comme disait Paul Otlet (loc.cit.), l’encyclopédie trouve avec Wikipédia une fonction tout à fait particulière qui en fait la promesse d’être un indispensable bien commun, c’est-à-dire mundanéen.

Note de lecture rédigée pour l'ADBS


[1] Wikipedia et ses controverses [http://www.scriptol.fr/web/wikipedia.php, consulté le 8 mars 2016].

[2] Voir l’usage qu’en fait Google avec son moteur de recherche (ou plutôt moteur de réponse comme dit Olivier Andrieu [abondance.com]).

[3] Wikipédia, une encyclopédie collaborative en quête de crédibilité : le référencement en questions (thèse soutenue le 30 novembre 2015, Université de Toulouse, déposée dans HAL le 18 janvier 2016, soit trois jours après la publication de notre ouvrage : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01257207).

1 avril 2014

Wikimindmap is back...

Vous allez sur wikimindmap.org, vous choisissez votre version de wikipedia, vous entrez votre mot-clé (ou expression-clé)...

wikimindmap

... et vous obtenez :

wikimindmap1

Vous pouvez ensuite vous promener soit en dépliant la hérarchie sous un terme (le rond avec un + dedans),  soit en recentrant sur un autre terme (les deux flèches vertes), soit en ouvrant l'article wikipedia...

Sympa, non ?


25 février 2014

Mille bonjours, la renaissance de Guillaume Dufay

Dufay

À Chambéry, dans la Sainte Chapelle du Château des Ducs de Savoie, l’ensemble vocal Ceux d’en haut répète pendant plusieurs semaines des chansons de Guillaume Dufay.
Parallèlement, à Roubaix, l’ensemble vocal Coeli et Terra de La Chapelle des Flandres se livre au même exercice en travaillant une messe.
Ces deux ensembles préparent chacun un concert.

En résonnance à cela, un musicologue anglais, David Fallows et un historien, Laurent Perrillat, complètent ces discours et ces chants par des propos biographiques, musicologiques et historiques concernant la vie et l’œuvre du compositeur...

Un documentaire d'Olivier Segard
co-produit par la chaîne kto et Cercle bleu productions
.


 

 

8 novembre 2015

Vous avez dit plagiat ?

Quelques références pour travailler sur la problématique du plagiat.

Tout d'abord trois sites intéressants :

  1. http://archeologie-copier-coller.com/ par Jean-Noël DARDE (MCF, Université Paris 8 – jndarde@gmail.com).
  2. http://LePlagiat.net par Hélène MAUREL-INDART (professeur de littérature à la faculté des Lettres de l’Université François-Rabelais à Tours).
  3. http://responsable.unige.ch/ Plagiat et fraude scientifique : la perspective académique (Professeur Michelle Bergadaà)

Deux pages d'actualités googliennes, l'une sur le plagiat en général, l'autre sur le plagiat en milieux universitaires, peuvent compléter la fréquentation de ces trois sites.

Ensuite quelques publications importantes :

  1. 2004  Michelle Bergadaà, professeure à l'Université de Genève, lance un appel.
  2. 2006  Du plagiat à la normalité, selon les étudiants, étude de Michelle Bergadaà qui a fait date [extraits ici].
  3. 2007 Le plagiat et autres types de triche scolaire à l’aide des technologies : une réalité, des solutions de Nicole Perreault, Animatrice du Réseau des répondantes et répondants TIC Fédération des cégeps (janvier 2007)
  4. 2008 Le Committee on Publication Ethics répond notamment aux questions "Que faire si vous suspectez une publication redondante (ou double) ?", "Que faire si vous suspectez un plagiat ?" dans un document très synthétique.
  5. 2011  D.Peraya et C.Peltier publient leur mémoire de master, Mésusages informationnels et plagiat : réflexions autour de quelques effets secondaires du Web 2.0. dans les Cahiers de la documentation / Bladen voor documentatie.
  6. 2011  Guibert Pascal, Michaut Christophe, « Le plagiat étudiant », Éducation et sociétés 2/2011 (n° 28) , p. 149-163
  7. 2011  Compilatio réalise une ... compilation d'articles publiés sur ThotCursus, qui donne lieu à la pblication du livre blanc Respecter le droit d’auteur, prévenir le plagiat.
  8. 2012 Rapport MENSR (n°2012-02), La fraude aux examens dans l'enseignement supérieur.
  9. 2013 L'infatigable Rémi Bachelet (École Centrale Lille) met à jour une page de ressources très intéressantes.
  10. 2015 Michelle Bergadaà publie "Le plagiat académique – Comprendre pour agir" chez  L'Harmattan dans la collection Questions contemporaines.

Enfin, parce que tout finit (presque) toujours par un schéma :

PbqPLAGIAT


 

 

 

 

24 juin 2015

Faire de la bibliothèque nouvelle un organisme vivant en osmose avec les usages

Couv_Bib_aujourd

C'est un fait que l'innovation se déploie très souvent au sein d'un dialogue, dialogue de points de vue, dialogue de méthodes, dialogue de métiers, dialogue de compétences... L'éclosion des nouveaux espaces bibliothécaires ne saurait démentir ce constat et Marie-Françoise Bisbrouck, dans l'avant-propos de cette nouvelle édition de Bibliothèques d'aujourd'hui : à la conquête de nouveaux espaces, insiste sur ce point.

Par ailleurs, il est clair que l'innovation spatiale a un impact fort sur les pratiques professionnelles et, partant, sur les métiers mêmes de la bibliothèque. La fonction de médiation ne serait-elle que la seule, au coeur de la bibliothèque d'aujourd'hui, l'impact serait déjà énorme. Les jours sont comptés du magasinier qui attend l'usager derrière sa banque de prêt. Tout est mouvement, fluidité, circulation, qu'il s'agisse du savoir, des documents, des usagers ou des professionnels. Et la mission de l'espace bibliothèque est de proposer l'aisance nécessaire à cette circulation - qui doit être efficace, c'est-à-dire productrice de savoirs, d'échange de savoirs. À l'usager de s'approprier cet espace ; au professionnel de faciliter cette appropriation. On comprendra donc que le soin apporté au bâti et à l'aménagement d'un tel espace est primordial. On entre ici dans une dialectique serrée entre le dur et le mou (on pourrait parler de souple, de flexible, de vivant...) - où le premier doit, dans sa dureté même, permettre toute expression du second, qu'elle soit prévue ou imprévisible à ce jour. Il faut finir par insuffler la possibilité d'une respiration qui fera de la bibliothèque nouvelle un organisme vivant en osmose avec les usages qui peuvent l'habiter. Bref, il faut parvenir à rendre la vie possible dans la bibliothèque, dans ses débordements et ses contournements possibles.

La lame de fond que représente la création des learning centers pointe un usage ancestral mais de plus en plus affiché de la bibliothèque universitaire. La fonction Formation devient un des éléments-clés de la fonction Médiation. Et quand on sait que, depuis plus de vingt ans, la formation se qualifie de multiples façons (formelle, informelle, non formelle, autodirigée, etc.), on comprend l'enjeu de la configuration de la bibliothèque. La pédagogie inversée accroît l'importance du rôle de la lecture préalable au face à face pédagogique, alors que la pédagogie par projet doit proposer aux étudiants des lieux de travail collectif voire collaboratif, en groupes de taille variable. Enfin, l'avènement du presque-tout-numérique, y compris pédagogique, impose quelques contraintes physiques qu'il s'agit de respecter voire d'anticiper si l'on veut optimiser le potentiel d'usages que représente la bibliothèque quant à l'apprentissage et à l'appropriation des savoirs.

Jean-Philippe Accart a présenté dans ces colonnes la première édition de l'ouvrage (Doc-SI, n°1, 2012). Loin de moi l'idée de ne pas renvoyer le lecteur à cette présentation. Reste à pointer les nouveautés de la présente édition qui, comme la précédente, propose à la fois des éléments de réflexion sur la question des espaces et des présentations d'expériences et de réalisations.

Ainsi, trois textes ne sont plus imprimés mais disponibles en PDF sur le CD-Rom qui accompagne le volume et qui contenait déjà une série d'éléments techniques et descriptifs. Il s'agit par exemple de la préface de Daniel Renoult, remplacée dans la nouvelle édition par un dialogue entre deux professionnels de la bibliothèque, Anne Verneuil et Christophe Péralès. Globalement, l'édition est plus importante (une soixante de pages), quelques textes laissant la place à de nouvelles contributions.

Assurément, comme disait Michel Mélot (BBF, n°3, 2011), « un livre qui [fait] date et que tout bibliothécaire, apprenti ou vétéran, doit avoir lu, d'un bout à l'autre de ses [437] pages chargées de tout ce qui fait question dans les bibliothèques d'aujourd'hui ».

Rédigé pour l'ADBS
publié sur le site de l'association le 23 juin 2015

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