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BRICH59
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3 novembre 2004

Du magasinier à l'herméneute : quelques figures du documentaliste en éducation [2]

L'impact des Nouvelles Technologies de l'Information
et de la Communication sur le travail documentaliste

[suite de ...]


Quel est donc l'impact des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication sur le travail documentaliste ? Je n'aurai pas ici la prétention de pouvoir répondre à cette question, tant débattue par les professionnels de la documentation, notamment par le biais des publications ou des manifestations organisées par leurs associations (fadben, adbs, etc.).

La communication

D'autre part, Madame Bernhard[1] vient de nous expliquer les avantages de l'Internet en termes de communication entre paires notamment. Je n'y reviens pas ; sauf pour (re)dire que l'Internet modifie

  • non pas ce  qui de toute façon pouvait très bien se concevoir et se pratiquer sans lui[2],

  • mais la  façon de le pratiquer, essentiellement du point de vue de la dialectique espace/temps. 

Pourquoi dialectique ? Parce que les deux grandes catégories de structuration du réel (cf. Kant) semblent ici perturbées dans leur relation réciproque traditionnelle : le temps n'est plus un temps de parcours de distance ; le parcours de distance ne monopolise plus le temps ; l'effacement de la distance change la qualité d'usage du temps ; etc. La relation entre l'espace et le temps est de fait quasi annulée, parce que la vitesse (parcours d'espace compté en unités de temps) de la communication est extrême, parce que le rapport distance/vitesse tend vers zéro[3]. À la limite la distance à parcourir n'est même plus une donnée pertinente dans  la gestion du temps de la communication.

L'Internet, ça veut donc dire gain de temps mais aussi (dans le même mouvement) possibilité d'accès au lointain. En fait parler de lointain n'a même plus de sens. L'Internet, c'est une sorte d'abolition spatiale : la localisation devient sans importance du point de vue des conditions de possibilité temporelle de la communication. Du coup on a aujourd'hui accès à l'inaccessible et au « dysaccessible » - au difficilement accessible - d'hier.

Reste que tout ceci n'est pas une révolution (c'est-à-dire  un changement de paradigme[4]) mais une évolution technologique qui a démarré il y a plus d'un siècle et demi, peut-être très exactement quand C. G. Page a inauguré la transmission électrique des sons (1837, États-Unis), puis quand Alexander Graham Bell, professeur dans un institut de sourds-muets à Boston, a inventé le téléphone dans les années 1870[5]. Depuis, les tuyaux se sont transformés jusqu'à pouvoir transporter non plus seulement du phonique (pour l'oreille - registre du temps), mais aussi du graphique (pour l'œil - registre de l'espace)...

La recherche  bibliographique : naviguer dans un océan de références

Mais quel est l'impact des Nouvelles Technologies de  l'Information et de la Communication sur la pratique bibliographique[6] ? Par exemple, quelle différence de pratique y a-t-il en recherche bibliographique selon qu'elle est effectuée avec ou sans le secours des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ?
Avez-vous déjà navigué dans cet océan informationnel qu'est l'Internet ? C'est formidable d'aller en quelques clics de souris fouiller dans le fonds documentaire américain spécialisé en éducation (ERIC) puis en quelques autres clics de la même souris effectuer une recherche sur le catalogue collectif de l'Université des Sciences et Technologies de Lille, non sans avoir au passage récupérer quelques fichiers. Pas besoin de me déplacer ni jusqu'au États-Unis, ni juste à côté. Je gagne du temps ou bien je peux aller là où je n'allais pas faute d'être branché new tech...
Cela dit, avez-vous déjà effectué une recherche  bibliographique via Internet ? Eh bien, je me suis vite rendu compte que des problèmes de langage émergent très souvent, problèmes de langages documentaires, de langages professionnels, voire problèmes de langages dits naturels... !
En fait, hormis le gain de temps et la possibilité d'aller là où je n'allais pas, l'avantage principal de l'Internet me semble être la fonction Pages jaunes, qui, si vous savez l'utiliser, vous fera connaître les ressources informationnelles, les gisements bibliographiques accessibles. Il s'agit des outils de recherche d'information (catalogues, guides, listes thématiques et index) avec lesquels les documentalistes vont devoir se familiariser[7], jusqu'à atteindre une maîtrise du même ordre que celle qu'ils ont des Pages jaunes.
Je parle des fameuses Pages  jaunes à dessein : pour de très nombreuses personnes en France, les Pages jaunes se manipulent sur Minitel. C'est dire qu'il y a continuité du papier à l'électronique. Je ne dis pas que c'est la même chose, je dis continuité.
Mieux. Comme dit Christine Ollendorff, « Internet n'a rien apporté de fondamentalement nouveau. Il a considérablement rétréci la planète. Plus précisément : rétréci [...] la conscience que nous avons de la taille de la planète »[8].

Une vision  instrumentale de la documentation

Insister sur les prétendus bouleversements des pratiques professionnelles - voire les prétendues évolutions des métiers - dus à Internet, cela me paraît dangereux essentiellement quand une telle insistance occulte des questions comme celles des compétences de fond des documentalistes, celle de l'organisation du travail et des relations professionnelles au sein de l'établissement scolaire, celle des représentations qu'ont les enseignants de la fonction documentaire, etc.

Que les autoroutes de l'information monopolisent la réflexion professionnelle, c'est largement disproportionné. Que la pédagogie documentaire, par exemple, ne s'adosse à une didactique de la médiation documentaire où l'outillage new tech  serait surdimensionné, cela paraît une réduction en bonne et due forme de la  documentation.

Après la réduction patrimoniale (comme dirait Gérard Losfeld) qui garantissait, voire garantit encore aujourd'hui, au documentaliste l'obligation de ne porter que l'uniforme de gestionnaire-magasinier, après cette ancienne prime réduction, voici la réduction néo-technico-cognitive qui  veut habiller le documentaliste des vêtements tout neufs du technicien haut de gamme !

Une des façons de lutter contre cette répétition de réduction consisterait à réfléchir sur le sens de l'activité documentaliste. C'est à une réflexion de ce type que je vous convie, au sujet des activités qui utilisent la référence.



[1] Paulette Bernhard, de l'école de bibliothéconomie et des sciences  de l'information de l'Université de Montréal, présidente de la section « Bibliothèques scolaires&nbps;» de l'IFLA, a en effet présenté une communication notamment sur les listes de discussion accessibles sur l'Internet.
[2] Cf. OLLENDORFF  Christine, FROCHOT Didier, « L'évolution des méthodes de travail  documentaire avec Internet », Documentaliste-Sciences  de l'information, n° 6, 1995 - p. 313-318.
[3] Il « tend » vers zéro, mais n'est jamais absolument nulle : question de largeur de tuyau (débit), de capacité de traitement de votre ordinateur de bureau, et question d'heure aussi (les embouteillages existent au pays d'Internet !).
[4] Cf. KUHN  Thomas S., The structure of scientific  revolutions, Chicago (Illinois, U.S.A.) : The University of Chicago  Press, 19702 (trad. Laure Meyer : La structure des révolutions scientifiques, Paris :  Flammarion, 1983).
[5] Je vous invite à lire les « considérations impertinentes » par lesquelles André de Peretti a clos le deuxième colloque européen sur l'autoformation (Lille, novembre 1995), aux pages 233-243 de RICHARDOT  Bruno (ed.), Pratiques d'autoformation et  d'aide à l'autoformation / Deuxième colloque européen sur l'autoformation,  Lille, 6-7 novembre 1995 ; trigone  graf - Lille : cueep-ustl,  1996 - (les cahiers d'études du cueep;  32-33).
[6] Sur la bibliographie, voyez VARET  Gilbert et Marie-Madeleine, Maîtriser  l'information à travers sa terminologie, Besançon : Université de Franche-Comté, 1995 - (annales littéraires de l'Université de Besançon; 559),  p. 475 sqq.
[7] Cf. par exemple LARDY  Jean-Pierre, « Les outils de recherche d'information sur Internet », Documentaliste - Sciences de l'information,  1996, vol. 33, n° 1, p. 33-39.
[8] OLLENDORFF & FROCHOT, art.cit.

[à suivre]


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14 février 2017

Notes sur le Requiem de Gabriel Fauré (suite)

[message précédent]

En lisant et relisant la partition du Requiem, qu'il s'agisse de la version 1993 ou de la version 1900, quelle que soit l'orchestration, on voit comment les dynamiques ont une belle cohérence avec le texte, comment elles sont sémantiquement pertinentes.

Ainsi le mot 'requiem' est toujours chanté piano (p) voire pianissimo (pp) ou pianississimo (ppp). Un seul passage semble faire exception, aux mesures 11 sqq. du Pie Jesu, où le mot 'requiem' est encore, à la mesure 14, dans le mf de ce qui précède (Pie Jesu Domine, dona eis...), sachant que les mesures suivantes qui répètent 'dona eis requiem' (15-16) demandent un decrescendo sur 'dona eis' (mes.15) pour aboutir sur un p pour le mot 'requiem' (mes.16, comme pour "corriger" le mf de la mes.14). Bref, la mort est un repos, voire une douceur (plusieurs fois la mention p est assortie d'un dolce, ou même d'un dolce e tranquillo). Sérénité de la mort. Le Requiem de Fauré n'est-il pas cette "sublime berceuse de la mort" qu'évoquait si bien Vladimir Jankélévitch, le terme même de 'Requiem' prenant principalement à sa charge cette sédative suavité ?

Par contre, les dynamiques f voire ff semblent réservées :

  • aux interpellations à l'adresse de Dieu, comme 'Pie Jesu' (mes.29 dudit Pie Jesu), ou 'quia pius es' (Agnus mes.66-69) ou 'dona eis' (Introït-Kyrie mes.33sq., Pie Jesu mes.13, 33-34, Agnus mes.26sqq. et Libera me mes.74sqq.), ou 'exaudi...' (dans l'Introït-Kyrie mes.50sqq.) ou encore le 'ad Te...' (encore dans l'Introït-Kyrie mes.54sqq.) et autres 'Kyrie', 'Agnus', 'Jesu' etc. ;
  • aux (rares) manifestations de crainte dans le Libera me (le 'Dies illa...', mes.54-68, mais déjà le '...terra Dum veneris judicare saeculum pet ignem.' mes.25sqq. - paroles reprises mes.114sqq.) et dans l'Offertoire (le 'de poenis inferni' des mes.84sqq.) ;
  • aux évocations du Paradis, comme l'éternité ('perpetua', aux mes.8 et 25 de l'Introït-Kyrie, 82 de l'Agnus et 79 du Libera me ; 'aeterna' à la mes.45 du In paradisum) ou encore Jerusalem (qui semble, à la mes.25 de l'In paradisum, figurer comme instance ou comme représentation biblique du Paradis) ;
  • aux cris de joie (classique !) du 'Hosanna in excelsis...' (Sanctus, mes.42sqq.).

Fauré n'était pas vraiment croyant mais il était poète et aimait la poésie - qu'il a si bien mise en musique. Le texte liturgique était pour lui poésie...


 

15 avril 2012

Encore elle !

Selon le quotidien du Président sortant bientôt sorti, Sarkozy en appelle à la majorité silencieuse.

On comprend l'intérêt, pour la majorité sortante perdante, de clamer ainsi le poids de la majorité silencieuse : cette dernière ne démentira rien !

En appelant ainsi à elle, le roi d'Maubeuge fait un double rêve : rêve de majorité (perdue hélas !) et rêve de pouvoir sans contestation. Impossible rêve, je l'espère...


 

6 décembre 2009

Pour ne pas oublier...

Je veux lancer un appel à tous ceux qui, dans le monde, croient aux valeurs de la tolérance, de la liberté, de la démocratie, de l'humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures. Je veux dire à tous les enfants à travers le monde, à toutes les femmes martyrisées dans le monde, je veux leur dire que la fierté, le devoir de la France sera d'être à leurs côtés.

Déclaration de Nicolas Sarkozy, le soir de son élection à la Présidence de la République Française.


5 décembre 2009

Performance universitaire

Dans le cadre de la loi LRU, les établissements universitaires vont donc devoir afficher le taux d'emploi de leurs diplômés, selon Les Échos de mercredi 2 décembre : "Insertion professionnelle : les universités contraintes de rendre des comptes" (ici le pdf correspondant). En gros, on lance une enquête auprès des diplômés 2007 de 83 universités françaises, afin d'aboutir à un classement qui permettra de comparer les performances des établissements, comme dit si bien un chargé de mission universitaire interrogé par le journal économique. L'idée est également (surtout) de récompenser les établissements qui affichent le meilleur taux d'insertion professionnelle de leurs diplômés : "Les performances observées seront, en effet, prises en compte dans le cadre des contrats pluriannuels passés entre l'État et les universités, et auront donc une incidence directe sur les enveloppes budgétaires attribuées", écrit le quotidien.

En détail, cela signifie que :

  1. les établissements qui ont de la peine ne seront pas aidés mais tout simplement tués, sans qu'on ait bien analysé les raisons de leurs difficultés (niveau social et culturel de leur population étudiante, implantation dans une zone économiquement sinistrée, etc.) ; l'uniformisation quantitative fait son œuvre de normalisation libéralissime, privilégiant les établissements déjà bien dotés, financièrement mais aussi "en nature",
    - c'est-à-dire profitant de conditions matérielles de fonctionnement haut de gamme,
    - c'est-à-dire bénéficiant d'une population étudiante aisée pour laquelle, de toutes façons, la situation sociale permet de se consacrer à temps plein à ses éttudes et promet, quoi qu'il arrive (même en cas d'échec scolaire), une situation sociale favorable (un super-job grâce à papa - dernier exemple médiatisé en date : le prince Jean),
    - c'est-à-dire ayant les meilleurs enseignants-chercheurs méritant de super-primes parce que roulant pour les capitaines d'industrie comme on disait autrefois, etc.

  2. l'Université ne doit pas seulement former et qualifier les jeunes, mais aussi leur trouver du boulot à la sortie ;
    a) en toute logique, un établissement d'enseignement a une obligation de moyens, comme on dit, sachant que l'obligation de résultats est partagée entre l'établissement et l'apprenant : on ne saurait en effet châtier une université parce que ses étudiants sont par exemple contraints de travailler pour pouvoir faire leurs études ;
    b) les étudiants ayant obtenu leur diplôme, l'université va devoir porter la responsabilité de leur insertion professionnelle, sachant que cette insertion est conditionnée par des facteurs qui sont étrangers au monde universitaire, tels que la santé économique des entreprises, le réseau social dans lequel fonctionnent les étudiants, les moyens concrets des étudiants en termes de recherche d'emploi (titulaire ou non du permis de conduire, possesseur ou non d'un véhicule, notamment), etc. ;

    c'est-à-dire que pour cette étape-là, l'université n'est responsable d'aucun des éléments qui conditionne l'accès à l'emploi, mais porte la responsabilité de cet accès !

    Mais peut-on être tenu pour responsable

    de ce dont on ne maîtrise rien ?


    Comprenne qui pourra !

Eh bien, pour incompréhensible qu'elle soit, cette idée va devenir structurante pour le fonctionnement universitaire. L'Université est sommée de se conformer aux réalités économiques du temps et du lieu... D'ici quelques années, l'offre universitaire française sera réduite à quelques immenses universités, immenses par la taille et le "talent", mais aux étudiants rares et issus des classes sociales les plus aisées, des universités à la merci d'un patronat hostile au savoir social critique.
La papa du prince Jean veut sans aucun doute "ré-enchanter l'Université".


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16 mai 2008

Il était une fois...

Il était une fois un homme de vingt ans cloué dans un fauteuil pour la vie parce qu'une automobile l'avait renversé alors qu'il traversait une rue à pieds dans un passage dit protégé. Ce jeune homme handicapé porta plainte auprès de la maréchaussée, parce qu'avec son fauteuil, il ne pouvait accéder à tous les lieux publics qu'il devait fréquenter pour accomplir ses obligations citoyennes...
La maréchaussée traina à répondre à sa plainte. Le jeune homme insistait. La maréchaussée trainait toujours.
Un jour le jeune homme, lassé de tant d'attente, décida, après mure réflexion, de se placer à l'entrée de sa caisse primaire d'assurance maladie, quitte à empêcher les autres d'y avoir accès. Ce faisant, il entendait mettre fin au mutisme de la maréchaussée...
Bien lui en avait pris ! Les gendarmes, taser au ceinturon, vinrent le déloger illico pour le mettre en prison.
Le chef de la maréchaussée, toujours prompt à réagir par un projet de loi dès qu'un événement important occupait les médias, prit une ordonnance qui interdisait les abords des caisses primaires d'assurance maladie et autres administrations publiques aux personnes à mobilité réduite... Très attaché à la liberté, il avait conscience d'avoir régler le problème, prenant à témoin la foule des gens valides que ce jeune homme avait empêchés de circuler librement.

Toute ressemblance avec la situation de la fonction publique - notamment l'Éducation nationale - est bien sûr complètement fortuite...


14 mars 2008

Oh ! Le traître !

Magique !
Magnifique !
Marc-Philippe Daubresse, Jacques-Yves Wanbergue et leur bande UMP fustigent en chœur Olivier Henno, candidat du Modem aux cantonales de Lille-ouest au motif qu'il renie "ses électeurs d'origine". C'est sur le tract jeté dans ma boîte aux lettres à l'instant (18h30) par un distributeur bénévole ! C'est aussi un quart de page de La Voix du Nord de ce jour, où il est question des "infidélités successives" du sieur Henno... Tout ceci finissant, conclut le journaliste qui signe B.Vi., par brouiller les cartes...

Je vous passe les détails, les amis. C'est croustillant ! Allez-y voir !

En tous cas, moi, je trouve qu'ils y vont un peu fort les gars de l'UMP ! Le grand brouilleur de cartes, dans notre beau pays, c'est tout de même notre bon Roi d'Maubeuge, non ? N'avez-vous pas entendu parler de la gauche sarkoziste ? Et un certain Besson, par exemple, n'a-t-il pas, au prix de circonvolutions tragi-comiques, renier allègrement ses électeurs d'origine ? Et notre Daubresse national, ne fut-il pas jadis aux postes avancés de l'UDF avant de "rallier" l'UMP du candidat Sarkozy ?

Ah oui ! Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !


13 décembre 2007

Evacuation de Lille III

Communiqué de Presse de l'Union des Étudiants Communistes de Lille

 INADMISSIBLE !!! 

Lundi 10 décembre, les étudiants de Lille III avaient massivement participé à l'assemblée générale en décidant par un vote de reconduire pour une semaine le blocage de l'université. Ce sont près de 2500 étudiants qui avaient participé au débat puis pris position sur le blocage comme moyen de mobilisation.

A la suite de cette Assemblée Générale et en pleine continuité avec son attitude de la semaine précédente, l'administration a tardé à réagir par voie officielle et n'a pas relayée du tout le résultat du vote de l'assemblée générale, provoquant une fois de plus le désordre et l'incompréhension. 

Nous sommes depuis une semaine dans une situation inadmissible!

Les étudiants se prononcent de manière démocratique pour la reconduction du blocage, et pendant ce temps, des examens et des cours se tiennent, avec pour la plupart du temps seulement une poignée d'élèves. Les conditions d'évaluations mise en place actuellement ne permettent pas une pleine égalité des chances entre les étudiants.

L'union des Étudiants Communistes de Lille avait immédiatement pris acte de la décision de l'assemblée générale. Nous l'appliquons depuis dans les faits en étant présents sur les piquets de grève. Pour autant, nous sommes conscients que le blocage n'est plus un outil pertinent pour la suite de la lutte et nous sommes partisans d'une poursuite de la mobilisation sous d'autres formes que celle du blocage total, et cela à partir de l'Assemblée Générale du lundi 17 décembre. 

Jean-Claude Dupas n'a pas daigné attendre deux jours supplémentaire. Ce jeudi 13 décembre, il a fait recours aux forces de l'ordre pour vider l'université et enlever les barricades. 

Refusant de se soumettre au vote démocratique des usagers de la faculté, Monsieur Dupas admet sa défaite et soumet par la force les étudiants à ses propres exigences.

C'est une situation honteuse qui s'est produite aujourd'hui, l'université à été vidée d'une manière brutale, les CRS n'hésitant pas à charger et à gazer les étudiants sortant de cours ou d'examens. 

L'Union des Étudiants Communistes est indignée devant un tel mépris de la démocratie étudiante. Nous n'acceptons pas le recours à la force et ces méthodes indignes d'un président d'Université ! La situation est inadmissible ! 

  Lille, le 13 décembre 2007


No comment ! Je ne suis personnellement pas "carté" au PC, mais j'ai le plus grand respect pour ces étudiants à la conscience politique aiguisée. Donc je diffuse.

Puis, je reprends la fin d'une dépêche de l'AEF, qui parle par ailleurs d'"affrontements" violents :

"L'équipe présidentielle sera la seule responsable de ce qui arrivera à partir de maintenant", réagit Simon Fournier. "SUD-Étudiant dénonce cette intervention policière: ce n'est pas par la force que le mouvement étudiant se taira. Nous appelons à un rassemblement demain matin [vendredi 14] à 9h devant le conseil d'administration de l'université."
"L'Unef condamne l'intervention policière dans la mesure où c'est le résultat d'une gestion de crise approximative voire irresponsable de la part de l'administration", indique Théo Bélaud, vice-président étudiant de Lille-III. "Jusqu'il y a deux semaines, des solutions autres auraient pu être trouvées qui auraient permis de lever le blocage et de donner au mouvement d'autres formes. Mais il y a eu une logique de pourrissement du mouvement. La situation n'est pas meilleure ce soir, puisqu'il y a maintenant un risque de fermeture administrative en raison des tensions qui pourraient se produire." Théo Bélaud précise que le président n'a donné aucune information préalable aux représentants étudiants avant cette intervention.

Égoïste question : les enseignants - y compris ceux qui estimaient que le blocage n'était pas la meilleure des pratiques de contestation de la loi LRU - voudront-ils travaillé dans de telles conditions de siège policier ? D'après les services centraux de l'Université, toujours selon l'AEF, les forces de l'ordre seront probablement présentes demain matin à Lille III.
La violence physique et la contrainte policière seront toujours les pires des solutions face à la contestation politique, c'est-à-dire face à la demande de dialogue vrai et sincère...


30 août 2018

Le thésauro-annuaire mis à jour !

Comme chaque année avant la rentrée universitaire, je viens de mettre à jour le Thésauro-annuaire, qui recense pluis de 150 thésaurus francophones gratuits en ligne. L'objectif de cet outil est pédagogique. Originellement destiné à mes étudiants et stagiaires de la formation professionnelle, il permet de s'exercer à l'indexation documentaire sans devoir se "trimbaler" des tonnes de thésaurus papier, comme s'étaient le cas il y a une quinzaine d'années... Celles et ceux qui cherchent de quoi outiller l'indexation de leur fonds documentaire peuvent y trouver des solutions. Les thésaurus sont présentés dans l'ordre (numérique) des descripteurs d'Eurovoc, le thésaurus européen bien connu - ce qui facilite la recherche du ou des thésaurus qui conviendront à la thématique principale du fonds documentaire en question...

Bien sûr, il est largement perfectible. Dans la forme (mais là, j'aurai besoin d'aide pour basculer ces données dans une belle base interrogeable etc.) mais aussi dans les informations qu'il délivre. N'hésitez pas, par exemple en utilisant la fonction commentaire de ce blog, à m'interpeler si besoin.


 

 

20 novembre 2016

Droitier ? Mais non !

Dans un quotidien hier, Mr Sarkozy se plaint qu'on le traite de "très droitier". C'est le 'très' qui le gène. 

Deux remarques  :

  1. Sarkozy est de droite. Je remarque ça au cas où il s'appuyerait encore sur Jaurès ;-)
  2. Son argument est qu'il n'est pas "très droitier" parce que le Front National en fait sa "cible prioritaire" (?)

De deux choses l'une. Soit le roi d'Maubeuge prend ses futurs sujets pour des cons, soit il ne sait pas réfléchir. 

C'est parce qu'ils sont sur les mêmes thèmes et avec les mêmes termes que Marine Le Pen veut marquer sa différence avec le "très  droitier" Sarkozy. Logique, non ?


 

11 novembre 2013

Un départ précipité

En ce jour d'armistice après hécatombe, je viens de retrouver dans mes affaires d'enfance une composition pour piano due à ma colère d'adolescent de 14-15 ans lorsque mes parents nous séparèrent brutalement de Baloo, notre super fou cocker anglais blond. Ma colère rageuse justifiait dissonances, violences et brutalité, pendant que mon apprentissage sauvage de l'écriture musicale m'installait dans une forme très très classique où la fluidité doit régner (JS Bach était ma référence canonique). Terrible contradiction entre la brutalité de la séparation et sa nécessité bien comprise (Baloo ne faisait que des grosses bétises et finissait par être "mordant")...

Écrit sur mon piano droit d'étude hollandais, je trouve que ça ne sonne pas trop trop mal au clavecin façon midi, à une allure vivace... Si quelqu'un veut jouer ça (vivace : en fait le plus vite possible !), la partition est ici.

Je ne l'avais pas titré à l'époque. Du moins rien n'est indiqué sur la feuille retrouvée. On appellera ça "départ précipité" ;-(


 

23 juillet 2014

Le 'sourcing' d'autrefois

Au milieu des années 90, c'est-à-dire avant la généralisation de l'Internet, la question des sources se posait d'une étrange façon : on raisonnait institutions et groupes sociaux, en tant que sources, et les "mots-clés" ne venaient qu'après (voyez, comme exemple, cette introduction pédagogique à la question des sources documentaires datant de 1994). Aujourd'hui, c'est l'inverse, on googlise avec des mots-clés et on évalue seulement ensuite la qualité des sources... Curieux renversement, non ?


 

20 mars 2012

Petit thésaurus de l'imprimerie professionnelle actuelle

réalisé sous TheW par Florimond Debruyne

Thésaurus sur le monde de l'imprimerie professionnelle actuelle, destiné aux publics des milieux graphiques, aux professionnels de l'imprimerie, ou simplement aux curieux (aidés par les nombreuses notes d'application) pour un lexique commun sur des étapes de progression d'un dossier ou sur les pièces de réalisation de la chaine graphique.
3 termes de tête : Couleur - Édition - Papier :

  1. Couleur : application des couleurs dans l'imprimerie
  2. Édition : Chaîne d'un document : Composition / Impression / Façonnage et autres
  3. Papier : Support d'impression principal


retour vers les autres thésaurus

Le thésaurus contient :

136 termes
129 descripteurs
127 notes d'application
129 relations hiérarchiques
2 relations associatives
7 relations d'équivalence


Lexique : fdeshort
Arborescence : fdearbre

Thesaurus ALPHA


ALINEA

  • NA
    • Retour à la ligne pour le début d'un paragraphe avec renfoncement de cette première ligne dans la typographie classique
  • TG

AMALGAME

  • NA
    • Tirage simultané, sur une même feuille, d'impressions différentes prévues sur le même papier et dans les mêmes couleurs
  • TG

APLAT

  • NA
    • Impression de teinte unie, dans le but d'obtenir une teinte uniforme
  • TG

ASSEMBLAGE

  • NA
    • Mise en ordre des cahiers dans un ordre précis
  • TG

BAS-DE-CASSE

  • NA
    • Nom des minuscules, par extension du nom de la partie inférieure de la boîte où elles se trouvent. Cette boîte est utilisée par les typographes pour classer une police de caractères
  • TG

BASCULAGE

  • NA
    • Fait de retourner le papier pour imprimer simultanément le recto et le verso avec la même forme
  • TG

BICHROMIE

  • NA
    • Résultat obtenu après sélection photographique en deux couleurs directes d'un document original couleur ou après interprétation d'un document noir demi-teinte
  • TG
  • TS

BLANCHET

  • NA
    • Feuille de caoutchouc placée sur le cylindre de transfert entre la plaque et le papier
  • TG

BLEU

  • NA
    • une des trois couleurs primaires.
  • TG

BON A GRAVER

  • NA
    • Accord sur les documents d'exécution avant la photogravure
  • TG
  • TS

BON A ROULER

BON A TIRER

  • NA
    • Accord du client sur le dernier élément (épreuve de photogravure ou ozalid) avant le tirage, dégageant la responsabilité de l'imprimeur
  • TG
  • TS

BROCHAGE

  • NA
    • Façonnage de plusieurs cahiers sous couvertures souples
  • TG

CAHIER

  • NA
    • Groupe de pages résultant du pliage d'une feuille. Les cahiers sont superposés ou insérés les uns dans les autres
  • TG
  • TS

CALAGE

  • NA
    • Mise en place des différents groupes d'impression sur la machine pour l'obtention d'une bonne feuille servant de référence durant tout le roulage
  • TG
  • TS

CALIBRAGE

  • NA
    • Décompte du nombre de signes d'un texte dactylographié afin de prévoir l'encombrement en fonction du corps
  • TG

CAMERON

  • NA
    • Rotative flexographique conçue pour l'édition de livres en un délai très court
  • TG

CARACTERE

CASSE

  • NA
    • Boîte typographique de rangement d'une police de caractère, divisée en cassetins
  • TG

CELLULOSE

  • NA
    • Substance fibreuse qu'on obtient du bois, du coton, du lin, du chanvre et autres plantes, c'est l'élément solide des végétaux qu'on utilise pour la fabrication de la pâte à papier
  • TG

CHASSE

  • NA
    • Espace occupé par la largeur d'un caractère.
  • TG

CLICHE

  • NA
    • Plaque de métal gravée en relief, destinée à l'impression typographique
  • TG

CMJN

COMPOSITION

CONTRETYPE

COPIE

CORPS

  • NA
    • Hauteur totale d'un caractère typographique, y compris les talus
  • TG

COUCHE

  • NA
    • Epreuve de typographie pour le montage en document sur le papier de même nom
  • TG

COUCHE SENSIBLE

  • NA
    • Sur un film offset, la couche qui compose l'image en noir est située en dessous du support, lorsque l'image est lisible à l'endroit. La plaque offset ou l'écran en sérigraphie est recouverte d'une couche sensible
  • TG

COULEUR

CROMALIN

  • NA
    • Epreuve rapide de photogravure obtenue par moyen photographique
  • TG

CYAN

  • NA
    • Bleu-vert de synthèsesoustractive trichrome.
  • TG

DECOUPE

  • NA
    • Forme de Montage de filets en acier raineurs et coupeurs destiné au pliage et à tous les découpages qui ne peuvent s'effectuer au massicot .
  • TG

DEMI-TEINTE

  • NA
    • Image non tramée présentant des nuances de gris ou des dégradés.
  • TG
  • TS

DOCUMENT D'EXECUTION

  • NA
    • Original destiné à la reproduction en photogravure avant l'impression.
  • TG

DOT PER INCH

DPI

DUPLICATA

  • NA
    • Reproduction en exemplaires supplémentaires d'ektas ou de typons offset.
  • TG

EDITION

EKTACHROME

  • NA
    • Marque Kodak d'émulsion pour diapositives couleurs, passée dans le langage courant pour tout document photo transparent.
  • TG

EMPATTEMENT

  • NA
    • Dessin d'une lettre en haut et en bas d'un jambage
  • TG

EMULSION

  • NA
    • Couche sensible à la lumière, composée de cristaux d'argent en suspension dans la gélatine.
  • TG
  • TS

ENCART

  • NA
    • Elément supplémentaire à une brochure placé à un endroit déterminé ou indéterminé dans cet ouvrage
  • TG

EPREUVE

  • NA
    • Essai d'impression ou de photogravure
  • TG

ERRATUM

  • NA
    • Correction d'un texte sur un encart volant.
  • TG

ESTAMPAGE

  • NA
    • Réalisation d'un creux ou d'un relief sur un support papier, pour l'obtention d'un gaufrage ou avec encrage pour celle d'un timbrage.
  • TG

FACONNAGE

FORMAT A L'ITALIENNE

  • NA
    • Format dont la plus grande dimension est la largeur
  • EP
  • TG

FORMAT A LA FRANCAISE

  • NA
    • Format dont la plus grande dimension est la hauteur.
  • EP
  • TG

GRAIN

  • NA
    • Rugosité plus ou moins importante de la surface d'un papier.
  • TG

GRAMMAGE

  • NA
    • Poids d'une feuille de papier ou de carton en grammes au mètre carré
  • TG

GRAVURE

  • NA
    • Opération consistant à creuser au moyen d'un burin ou d'un acide un support métallique.
  • TG

HELIOGRAVURE

  • NA
    • Procédé de gravure et d'impression, pour gros tirages, réalisé au moyen d'un cylindre en cuivre gravé en creux. La profondeur des creux détermine l'intensité des valeurs.
  • TG
  • TS

HIRONDELLE

  • NA
    • Traits de coupe (repères ou croix de repérage) imprimés dans la marge permettant de repérer les différents films.
  • TG

IMPRESSION

IMPRIMANTE

  • NA
    • Machine permettant une sortie papier des données contenues dans l'ordinateur. Il existe de nombreux procédés d'imprimantes laser, à jet d'encre, à électroérosion, à sublimation, etc.
  • TG
  • TS

INFOGRAPHIE

INSOLATION

  • NA
    • Exposition à une source lumineuse d'un support photosensible à travers et au contact d'un film.
  • TG

ITALIQUE

  • NA
    • Caractère dont les jambages sont inclinés.
  • TG

JAUNE

  • NA
    • Se dit de la couleur du citron, du soufre, etc placé dans le spectre visible entre le vert et l'orangé.
  • TG

JUSTIFICATION

LINEATURE

  • NA
    • Nombre de lignes de points d'une trame par pouce.
  • TG

LINOTYPE

  • NA
    • Marque d'une machine à composer, sortant des lignes entières de texte, dites « lignes-blocs »
  • TG

LITHOGRAPHIE

  • NA
    • Procédé d'impression à plat, ancêtre de l'offset, utilisant une pierre poreuse, et basé sur la répulsion de l'eau et de la graisse.
  • TG

MACULE

  • NA
    • Feuille de passe, durant le calage de la machine.
  • TG

MAGENTA

  • NA
    • Rouge violacé de la synthèse soustractive trichrome.
  • TG

MAIN

  • NA
    • Rapport entre l'épaisseur et le grammage du papier : un papier a de la main lorsqu'il paraît épais et rigide par rapport à son grammage : Une main égale 25 feuilles de papier.
  • TG

MAQUETTE

  • NA
    • Projet d'une édition, en rough ou finalisée, tentant de donner l'aspect de ce que sera l'exemplaire imprimé.
  • TG

MASSICOT

MONOTYPE

  • NA
    • Machine à composer et à fondre les lignes en caractères séparés et mobiles.
  • TG

NEGATIF

  • NA
    • Image photographique où les valeurs sont inversées par rapport à l'original.
  • TG
  • TS

OFFSET

PAGE

PANTONE

  • NA
    • Système international de références de composition des couleurs directes d'encres d'impression, papiers couleurs, feutres, etc.
  • TG

PAO

PAPIER

PASSE

  • NA
    • Quantité de papier nécessaire au calage d'une machine avant d'obtenir une bonne feuille.
  • TG

PAYSAGE

PELLICULAGE

  • NA
    • Application d'une pellicule cellulosique, transparente, mate ou brillante sur une feuille imprimée
  • TG

PHOTOCOMPOSITION

PHOTOGRAVURE

PIXEL

PLAQUE

  • NA
    • Forme imprimante en offset.
  • TG

POINT PAR POUCE

POLICE

  • NA
    • Ensemble de lettres, composant un caractère dans un corps et une graisse donnés.
  • TG

POLYCHROMIE

  • NA
    • mpression en plusieurs couleurs superposées ou juxtaposées, réalisée en tons directs.
  • TG
  • TS

PONTUSEAUX

  • NA
    • Lignes parallèles espacées entrecoupant les vergeures dans l'épaisseur d'un papier vergé.
  • TG

PORTRAIT

POSE

  • NA
    • Un ou plusieurs exemplaires imprimés simultanément sur la même feuille
  • TG

POSITIF

  • NA
    • Film ou bromure ayant les mêmes valeurs que l'original.
  • TG

PPP

PRETIRAGE

  • NA
    • Tirage à une quantité limitée d'exemplaires non définitifs
  • TG

PUBLICATION ASSISTE PAR ORDINATEUR

QUADRICHROMIE

  • NA
    • Sélection photographique, dans les 3 couleurs primaires et le noir, destinée à la reproduction la plus fidèle possible des teintes du document de base
  • EP
  • TG
  • TS

RAINAGE

  • NA
    • Ecrasement du papier par un filet raineur afin de faciliter un pliage net
  • TG

RAME

  • NA
    • 500 feuilles identiques d'un certain format
  • TG

RECTO

  • NA
    • Face d'une feuille, la première imprimée ou face d'un feuillet
  • TG
  • TA

REFENTE

  • NA
    • Séparation de plusieurs éléments d'impression sur une même feuille
  • TG

REPERAGE

  • NA
    • Mise en place exacte de chaque forme imprimante pour obtenir un placement exact des couleurs les unes par rapport aux autres.
  • TG
  • TS

REPIQUAGE

  • NA
    • Impression complémentaire d'un ouvrage déjà imprimé
  • TG

RESERVE

  • NA
    • Partie ou texte défoncé au trait sur négatif d'une ou plusieurs couleurs
  • TG

RESOLUTION

RETIRATION

  • NA
    • Impression simultanée des deux côtés de la feuille, recto et verso, ou retournement de la feuille imprimée recto pour l'impression verso sans changement de forme.
  • TG

ROGNURE

  • NA
    • Mise au format définitif d'un ensemble de feuilles au massicot
  • TG

ROMAIN

  • NA
    • Tout caractère aux jambages verticaux
  • TG

ROTATIVE

ROUGE

ROULAGE

  • NA
    • Action de faire tourner la machine après réglage d'une bonne feuille
  • TG

RVB

SATURATION

  • NA
    • La couleur est saturée lorsqu'elle atteint son niveau d'intensité maximum.
  • TG

SCANNER

  • NA
    • Procédé de photogravure faisant appel à l'analyse électronique des couleurs de l'image
  • TG

SERIGRAPHIE

  • NA
    • Procédé d'impression dérivé du pochoir, utilisant un écran de soie et permettant d'imprimer sur tout support
  • TG
  • TS

SIGNE

  • NA
    • Unité de comptage du texte. Chaque lettre, signe de ponctuation et les blancs sont comptés.
  • TG

SIGNET

  • NA
    • Document imprimé, relié au dos par un ruban. Ruban marque-page d'un livre
  • TG

SIMILI

  • NA
    • Image demi-teinte tramée réalisée d'après un document comprenant des dégradés de valeurs.
  • TG

SPECIMEN

  • NA
    • Essai de composition d'une partie d'un texte dans un caractère donné pour accord.
  • TG

TAILLE-DOUCE

  • NA
    • Procédé d'impression en creux réalisé à l'aide d'une gravure manuelle sur cuivre.
  • TG

THERMOGRAVURE

  • NA
    • Procédé typographique d'impression qui à l'aide d'une encre épaisse et d'un séchage spécifique tente d'imiter la réalisation en gravure taille-douce.
  • TG

TIERCE

  • NA
    • Epreuve machine considérée comme bonne et servant de référence tout au long du tirage.
  • TG

TIMBRAGE

  • NA
    • Gravure taille-douce dans un bloc d'acier, produisant un effet de relief par un léger estampage et une forte charge d'encre
  • TG
  • TS

TIRAGE

TITRAGE

  • NA
    • Procédé manuel de photocomposition de haute définition pour les gros corps des titres
  • TG

TRAIT

  • NA
    • Document ne comportant qu'une teinte pure et un blanc pur à l'exclusion de tout dégradé
  • TG

TRAME

  • NA
    • Quadrillage obtenu en photogravure, désigné par le nombre de lignes au pouce (2,54 cm), permettant la reproduction des documents demi-teintes ou couleurs.
  • TG
  • TS

TRICHROMIE

  • NA
    • Résultat obtenu en photogravure avec trois couleurs de base, généralement sans le noir.
  • EP
  • TG
  • TS

TYPOGRAPHIE

TYPON

VECTORIEL

VELIN

  • NA
    • Peau de veau utilisée en reliure d'art. - Papier d'écriture de haute qualité, non vergé
  • TG

VERGEURES

  • NA
    • Motif constitué de fines lignes parallèles horizontales dans l'épaisseur du papier, reliées par des lignes verticales, les pontuseaux
  • TG

VERNISSAGE

  • NA
    • Application d'un vernis sur une impression pour le protéger et lui donner un aspect brillant ou mat
  • TG

VERSO

  • NA
    • Côté de la feuille imprimé en second ou page 2 d'un feuillet
  • TG
  • TA

VERT

XEROGRAPHIE

  • NA
    • Procédé d'impression à sec basé sur la propriété qu'ont certains corps chargés d'électricité de devenir sensibles à la lumière
  • TG

ZINC

  • NA
    • Cliché typographique réalisé dans ce métal, aujourd'hui en magnésium
  • TG
  • TS

ZONE

  • NA
    • Surface d'une illustration destinée à la photogravure, calculée par moyenne de ses dimensions en centimètres
  • TG

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18 novembre 2011

Au diable les confessions !

Après les intégristes musulmans,
après les intégristes catholiques,
voici l'autorité juive qui se mêle de ce qui ne la regarde pas !

Hier, le président du CRIF s'est fendu d'un édito intitulé "Les évincés" où le grand amalgame s'expose bruyamment et où la technique de l'accusation fonctionne à merveille et contre tout bon sens qui voudrait respecter les simples lois de la pensée humaine ordinaire.

Je résume :

Le parti socialiste prépare les prochaines élections législatives.
Distribution des candidatures, en discussion avec Europe Écologie Les Verts - dont l'un des acteurs est réputé "antisioniste".
Pas de place pour tout le monde. D'où les évincés, dont plusieurs personnes de confession juive.
On peut donc parler d'antisémitisme. [maintenant je cite]
[...] plusieurs de ces « évincés » sont garants, dans leur histoire assumée personnelle et familiale, d’une mémoire des persécutions et des luttes communes dont nous ne pouvons accepter qu’elle soit rangée au rayon des vieilles lunes à honorer du bout des lèvres. Plusieurs sont, dans cette agglomération parisienne où la représentation politique juive diminue de façon progressive, des ponts avec la tradition socialiste. Cette tradition historique doit être préservée sans céder aux sirènes de la détestation d’Israël dont malheureusement les Verts ont absurdement fait un de leurs étendards. Les choix effectués par le PS seront perçus par la communauté juive comme allant dans le même sens.

On admirera la rhétorique.
Le Président dit que certains parlent d'antisémitisme, ce qu'il se gardera de faire, précise-t-il. Sauf que, ce disant, il dit que l'antisémistisme y est bien (il fait porter la responsabilité de ce dire à d'autres, qu'il ne nomme pas).
Ensuite, après avoir accusé un homme politique d'antisionisme puis embrayant juste après sur l'antisémistisme qui n'y serait pas, il affirme simplement bien que de façon quelque peu tordu qu'antisionisme et antisémistisme vont de paire.

Décidément, la "communauté juive" s'auto-ségrégationne, comme à l'habitude, sous l'étendard des malheurs de l'histoire contemporaine, étentard qui oblitère voire justifie trop facilement les malheurs que l'État d'Israël inflige au peuple palestinien depuis trop longtemps.

Dieu merci (pardon Seigneur !), ce type de diatribe n'est pas le fait de toutes les personnes de confession juive. J'en connais même qui sont farouchement opposées à la politique d'Israël notamment à l'encontre du peuple palestinien.

Quand les sentiments religieux déserteront enfin la discussion politique démocratique, le monde aura gagner en sagesse et en paix.



6 mai 2011

être documentaliste dans la fonction publique hospitalière

Le Référentiel des métiers de la documentation, des bibliothèques et des archives dans la fonction publique hospitalière (mai 2005) est en ligne sur le site de l'ENSSIB. Y avaient travaillé ASCODOCPSY, réseau documentaire en santé mentale, le Réseau national des documentalistes hospitaliers (RNDH) – secteur statuts, l'Association des professionnels de l'information et de la documentation (ADBS) - Commission statuts, l'Association des archivistes français (AAF) et l'Association des bibliothécaires français (ABF).


 

22 mars 2011

La mission de l'ADBS (Documation 2011)

Flora Lagneau, déléguée générale de l'ADBS, à Documation : « Notre mission : l’emploi et la compétence pour l’information et la documentation »

Cf. http://www.itespresso.fr/video-flora-lagneau-adbs-notre-mission-l-emploi-et-la-competence-pour-l-information-et-la-documentation-41900.html :

Comment se renouvelle le métier de documentaliste à l’ère numérique ?
Dans le cadre du salon Documation (23-24 mars 2011, CNIT Paris-La Défense), l’Association des professionnels de l’information et de la documentation va animer une conférence plénière sur le thème La Tribune des métiers de l’infodoc (jeudi 24 mars à 11h30).
L’ADBS, qui recense près de 5000 adhérent, propose des activités de recherche, de veille et de collecte sur le traitement, la structuration et la diffusion de l’information.
Elle propose également des cycles de formation sur les techniques de gestion de l’information, les environnements technologiques (Drupal, Nuxeo, Twitter, Sharepoint 2010) et les contextes juridiques (droit à l’image, droit d’auteur, exploitation Intranet…).
L’ADBS a une troisième corde son arc : l’édition portant sur son domaine de prédilection (ouvrages de réflexion, manuels, guides pratiques, référentiels, outils de travail…).


26 janvier 2011

Métiers de l'information et de la documentation

L'UFR IDIST dans le cadre des conf'Idist reçoit l'auteur du livre : le nouveau management de l'information - La gestion des connaissances au cœur de l'entreprise 2.0 : Christophe Deschamps. Pour mémoire, Christophe Deschamps est consultant et formateur indépendant en veille et intelligence économique, mais aussi bloggueur : outils froids, Travailleur du savoir, Veille à chaud - blogs.ZDNet.fr, collaborateur de La lettre Recherche et Référencement d'Abondance et Archimag. Il interviendra, donc, sur les nouveaux métiers de l'information le vendredi 28 janvier de 14 h à 16 h à l'UFR IDIST de l'université de Lille 3. 

Toute l'info est chez Éric Delcroix - à qui j'ai emprunté ce qui précède ;-)

Je ne pourrai pas en être hélas ! Mais c'est pour la bonne cause : je participe à une rencontre entre l'ADBS et nos collègues belges de l'ABD/BVD, Association belge de documentation. Et devinez de quoi nous allons parler !

De l'évolution de nos professions... Au fait, petit rappel aux nordistes : n'oubliez pas le Salon des métiers !


7 décembre 2010

Pour en finir avec le "questionnement quintilien"

C'est bientôt la saison des épreuves orales du CAPES de documentation, avec sa floraison spontanée d'affirmations péremptoires et de stéréotypes que seule la rumeur confirme. Par exemple ce fameux Marcus-Fabius Quintilianus, que les francophones rebaptisent Quintilien. Ce dernier est vraiment mis à toutes les sauces, même quand ce n'est pas vraiment justifié. Mettre Quintilien dans sa tambouille, ça fait bien et ça ne peut pas faire mal. Alors il est de toutes les cuisines. Le pauvre homme est tellement célèbre qu'on va même jusqu'à faire de son nom un adjectif qualificatif dans l'expression "questionnement quintilien" ! Comme si on parlait de "politique sarkozy" (avec un 's' minuscule donc) pour évoquer une politique gesticulée bling-bling ultra-libérale américanophile etc. N'importe quoi ! Non ?

En fait, on prête à ce Quintilien - qui serait né à Calahorra (Callaguris), ville de l'Espagne Tarragonaise, mais professa la rhétorique à Rome au Ier siècle après JC après une brillante carrière d'avocat - un fameux vers mnémotechnique constitué d'une enfilade de questions dressant une sorte de check-list : "quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando", c'est-à-dire "qui, quoi, où, avec quels moyens, pourquoi, comment, quand". En fait, et quoi qu'on en dise depuis fort longtemps, ce vers n'existe pas chez Quintilien - du moins dans ce qui nous reste de ses écrits attestés et à moins que j'ai manqué quelque chose... Comme quoi il faut TOUJOURS vérifier ses informations et ne jamais croire quiconque sur parole. Le Petit Larousse serait de la partie que cela de changerait rien à l'affaire.

Pour revenir à notre "questionnement", il s'agirait plutôt de ce qu'Hermagoras de Temnos - un grec, professeur de rhétorique exerçant à Rome au Ier siècle avant JC - prônait quand il proposait une liste des éléments à prendre en compte pour l'étude des "cas oratoires", éléments qu'il nommait les "circonstances" : la personne, l’acte, le temps, le lieu, la cause, la manière, le moyen. Quatorze siècles plus tard, Thomas d'Aquin (Summa Theologiae, Iª-IIae q.7 art.3) reprendra l'affaire en élargissant cette structure de questionnement à l'action humaine en générale et en attribuera la paternité à un contemporain bien connu d'Hermagoras, à savoir Cicéron (pour les latinistes : Tullius, in sua rhetorica, assignat septem circumstantias, quae hoc versu continentur, quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando. Considerandum est enim in actibus quis fecit, quibus auxiliis vel instrumentis fecerit, quid fecerit, ubi fecerit, cur fecerit, quomodo fecerit, et quando fecerit.).    

Faute d'élément fiable de preuve, on se contentera donc de dire que ce type de questionnement méthodique était dans l'air du temps à Rome au Ier siècle avant JC et qu'il ne trouve pas son origine chez Quintilien, au siècle suivant. Il faut savoir qu'il a de tous temps été utilisé dans le cadre de l'instruction criminelle, par exemple. Il fait également traditionnellement partie de la technique d'écriture journalistique, etc. Voyez dans la biographie que l'infatigable Marie-France Blanquet lui consacre dans Savoirs CDI - et ceci n'est qu'un exemple des nombreuses exploitations de notre check-list - ce qu'en fera Harold Dwight Lasswell.

Plus simplement, la démarche analytique d'un Ranganathan ne relève-t-elle pas de la même volonté de dégager des "catégories fondamentales" de l'information.
Vieux propos qui plonge ses racines dans la pensée grecque, dont témoigne le travail d'Aristote sur les différentes façons d'employer le verbe 'être' (Catégories).

Et si, au lieu de chercher des autorités pour s'autoriser à penser, les documentalistes se mettaient à penser par eux-mêmes ?


1 juin 2010

La déchéance des brutes oubliées de Dieu...

Je ne vais pas ajouter une louche au concert de protestations justifiées après les brutalités que l'État israélien vient de faire subir à des humanitaires... Je voudrais juste évoquer le court texte écrit par Gandhi en novembre 1938, oui je dis bien novembre 1938, Les Juifs en Palestine. Un texte plein de sagesse. À lire, en relativisant quelque peu question historique, mais à lire absolument !

J'ai reçu ce soir un texte récent puisque daté d'aujourd'hui, écrit par Nabil El‐Haggar, universitaire (Lille 1), intitulé Permis de tuer en pleine mer (2), et faisant suite à un premier texte intitulé plus simplement Permis de tuer, daté de janvier 2009...

De ces lectures, ressort l'idée que ceux qui se réclament du choix de Dieu finissent en brutes oubliées de Dieu... à moins que Dieu ne soit que violence et inhumanité - ce que l'histoire occidentale peut montrer sans faillir.

Moi qui suis mécréant, je vais finir par croire en Dieu ... pour le détester !
C'est tout ce que le peuple élu de Dieu aura gagné, pour ma part !


21 juillet 2009

Du boulot grâce à Pôle Emploi ? Non, du profit !

Lu ce matin dans Les Échos

Débordé, Pôle emploi confie 320.000 chômeurs au privé... Le service public de l'emploi présente son plan d'urgence pour la rentrée. L'accompagnement par le privé, jusqu'alors limité, sera massif. Cabinets de reclassement et agences d'intérim s'arrachent le marché. Pôle emploi finalise son plan d'urgence pour la rentrée, que le secrétaire d'État à l'Emploi, Laurent Wauquiez, présente ce matin. L'accompagnement de 320.000 victimes de licenciement économique et chômeurs en difficulté va être confié à des opérateurs privés. Le mouvement sera lancé à la rentrée et s'étalera jusqu'à 2011. La direction de Pôle emploi et les partenaires sociaux se réunissent cet après-midi pour sélectionner les opérateurs retenus parmi la grosse quinzaine de candidats. Les grands cabinets de reclassement et les poids lourds de l'intérim sont à l'affût de ce marché de plusieurs centaines de millions d'euros. Expérimentée depuis 2005, une telle sous-traitance au secteur privé restait jusqu'alors limitée. En 2007 et 2008, seuls 46.000 chômeurs étaient concernés, mais les difficultés actuelles de Pôle emploi, dont les agents sont débordés, ont poussé à un passage accéléré à la vitesse supérieure. Les syndicats accompagnent le mouvement mais exigent un strict contrôle du travail des opérateurs privés.

Ce qu'on dit moins, c'est que le bilan des essais antérieurs a montré que les résultats étaient loin d'atteindre les objectifs annoncés en grande pompe. L'idée que les officines privées seraient plus proches de l'économie réelle et du marché du travail concret n'est qu'un vilain préjugé que ledit bilan a très clairement dénoncé ! Le monde ultra-libéral est décidément incorrigible,  il ne veut rien entendre ; et il est clair que la finalité de tout ça n'est pas celle qui est annoncée (lutter contre le chômage des peuples) mais bien de faire fonctionner des boîtes où la recherche du profit est le ressort principal de l'activité... Il aurait sûrement suffit de donner à Pôle Emploi les moyens de ses missions pour que l'appel à la concurrence (ici "faussée" et "déloyale", du moins entre le service public et les intérêts privés !) ne soit pas justifié.


7 septembre 2009

Et la confusion, toujours la confusion !

Je lis dans la presse que l'UMP a critiqué vendredi 4 septembre lors de son campus d'été à Seignosse la main tendue de François Bayrou à la gauche, l'accusant de "trahir l'électorat centriste". Le président du MoDem "tourne le dos à l'idéal centriste", a affirmé devant des journalistes Xavier Bertrand, en marge des débats.
Sans doute XB veut-il dire que le centrisme est naturellement aux côtés de Philippe de Villiers ?

Décidément, le syndrome de la confusion comme mode de la rhétorique politique, propre au bon roi d'Maubeuge - que j'avais affublé, dès décembre 2005 c'est-à-dire avant même qu'il ne devienne roi d'Maubeuge, d'un titre à sa hauteur :  Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio -, ce syndrome, disais-je, fait tache d'huile: c'est l'ensemble de l'UMP qui en est saisi.
Normal, me diras-tu, attentif lecteur, parce que l'UMP et le roi d'Maubeuge se confondent, en vertu d'un vieux principe du fonctionnement des partis politiques selon lequel un parti est son chef, même s'il n'est pas désigné comme tel. Tout simplement !

Pendant ce temps, l'UMP commence à faire du gring aux Verts. Paillé, Copé et consorts parlent de "majorité de projets"... Projet de tuer l'opposition de gauche ?


23 décembre 2008

Rapprochements terribles

Lu ce jour ce message "dernière minute" de NouvelObs.com

Mardi 23 décembre 2008 - 16h45

  • SABOTAGES SNCF Julien Coupat maintenu en détention par la cour d'appel > lire
  • JUSTICE Nicolas Sarkozy gracie partiellement Jean-Charles Marchiani > lire

J'avais pourtant cru comprendre que le Préfet était incarcéré pour des fautes avérées, alors que le jeune Julien était encore sous le coup de la présomption d'innocence...
J'ai mal compris ?
J'ai raté quelque chose ?
On m'a caché quelque chose ?
Ou alors j'ai la comprenette qui déraille ?

Joyeux Noël !?!?


4 juillet 2009

Ravages : l'infantilisation de la société

Paul Virilio a participé à la rédaction de la dernière livraison (printemps 2009) de la revue publiée par les amoureux des genres humains, Ravages dont le dossier exhibe un titre éloquent : Infantilisation générale. De nombreuses pages web saluent la cette publication... Je voudrais juste, à cette occasion, te faire voir et entendre, fidèle lecteur, une séquence vidéo où Paul Virilio nous offre 4'43" de regard sur le monde.

C'est sur Blip.tv :

À entendre comme c'est dit, c'est-à-dire simplement, mais avec gravité, éventuellement dans le prolongement d'un vieil article de François Brune qui pose bien le fonctionnement du "complexe idéologique" qui nous gouverne et dans la perspective d'une réflexion collective que nous devons tous partager pour la faire fructifier...
Le texte de l'entretien de Paul Virilio est sur le blog de Frédéric Joignot.


9 juin 2009

Le développement des logiciels libres, utopie concrète dans le capitalisme ?

La production des logiciels commerciaux illustre jusqu’à la caricature certains méfaits de la production capitaliste : création artificielle d’une situation de rareté par des mesures techniques et juridiques, profits gigantesques pour la vente de produits de qualité médiocre, absence de diversité et de réponse à l’ensemble des besoins existants... C’est pour remédier à ces manques que se sont créées des communautés de développeurs volontaires et bénévoles qui s’auto-organisent pour produire des logiciels libres « propriété collective de l’humanité ». Cette forme originale de production non marchande fait la preuve de son efficacité en proposant gratuitement des logiciels qui sont dans certains cas d’une qualité supérieure aux logiciels équivalents commercialisés par de grandes multinationales.

Telle est formulée l'invitation au débat que présidera Philippe Rousseau (professeur de langues anciennes à Lille 3 et directeur de la Revue Espaces Marx), et qui permettra d'entendre François HORN, maître de Conférences en Economie, auteur du livre L'économie des logiciels (La Découverte, coll. Repères), en tant qu'intervenant, et Richard SOBEL, maître de Conférences en Economie, en tant que discutant. Ces deux universitaires sont membres du Clersé.

Ce débat constitue la 5ème séance du séminaire Analyse critique des mutations du capitalisme : Économie - Politique - Sociétés organisé par Espace Marx Nord-Pas de Calais dans le cadre de son programme 2008-2009.

Lieu : Espace Marx, 6 bis rue Roger Salengro, 59260 HELLEMMES (accès métro : station Marbrerie)
Date : Mardi 16 juin 2009 (19H/21H)
Contact : Jacques Roillet, président d’Espace Marx 59/62


30 mai 2008

De la dérogation comme règle...

Ils sont magnifiques ! L'ultralibéralisme a de ses expressions !

Si j'ai bien compris la tactique des "godillots/faire-valoir", la règle s'agissant du temps de travail, c'est 35h - sauf que la règle supérieure est qu'on y peut déroger.
La rhétorique ultralibérale se prend les pieds dans le tapis ! Et toutes les "justifications" ne sont que poudre aux yeux. J'ai entendu hier ce pauvre Devedjian bafouiller comme il pouvait, l'argument final pour justifier la dérogation comme règle consistant à dire : quand les parlementaires de l'UMP acquiessent à tout ce que propose le gouvernement, vous (les journalistes) dites qu'ils forment un parti de godillots, alors laissez-les dépasser les souhaits du gouvernement etc. taratata !

Bel argument en réalité : pour justifier quelque chose, on change de sujet ! De la rhétorique de bas étage, je vous dis !
Et quand bien même on se laisserait entraîner sur cet autre sujet, il suffira de réfléchir un tantinet pour comprendre que, dans le pire des cas, la tactique peut consister à paraître autonome dans la revendication ultralibéral et "déréglementationniste" pour deux excellentes raisons :

  1. pousser l'avantage vers l'ultra (tactique diplomatique bien connue qui consiste à demander beaucoup plus pour avoir un peu plus) ;

  2. faire paraître le gouvernement ultralibéral comme protecteur social (tactique d'agitation d'épouvantail pour faire passer l'amère pillule, du style "si t'avales pas ce truc dégueu tu seras très malade").

Bref on comprend mieux pourquoi l'activiste d'extrême droite des années 60/70 aujourd'hui baron UMP accepte d'avoir l'air d'un pauvre bafouilleur. La justice ultralibérale y a quelque chose à gagner !


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