Quelle histoire ! Cette instrumentalisation électoraliste et démagogique de l'histoire !
Un tout jeune communiste est pris en OTAGE* par les occupants allemands, sur la base d'une liste élaborée par un fonctionnaire français aux ordres de l'occupant. Il est froidement fusillé avec d'autres communistes pour venger un soldat allemand assassiné. Une vie allemande valait en ces temps d'obscurantisme plusieurs dizaines de vies communistes !
Et voilà qu'il devient le symbole de l'hommage sarkozien au courage de la jeunesse et de résistance ?!?!
Si c'est pas de la basse récup, ça !
Peut-être le sens de l'ouverture, chère au cœur tactique au Roi d'Maubeuge ? Moi je pencherais volontiers vers le sens sarkozien de la provocation idéologique.
À la limite, seule la famille communiste pourrait à mon sens légitimement commémorer ce sacrifice non demandé. C'est clairement ce que je pense, bien que les commémorations ne soient pas mon fort - je veux dire les commémorations tournées exclusivement vers le passé... Je me demande toujours, par exemple, pourquoi le 11 novembre est encore une fête nationale !
Bref ! Le jeune Guy fait l'objet d'une lutte ridicule entre élus. Le Roi d'Maubeuge a renoncé à investir un établissement scolaire. Il a bien fait ! Mais son copain nordiste Daubresse, lui, a choisi de s'imposer dans le principal établissement scolaire de sa ville de Lambersart.
Le PS local a râle, à juste titre.
Pour se justifier, celui à qui Maurois va bientôt passer le relais de la présidence de la Communauté urbaine lilloise, ne trouve rien de mieux que de dénoncer son adversaire politique communiste, signalant que Michelle Demessine, sénatrice communiste, sera elle au lycée Baggio, de Lille - et que, là-bas, le PS ne manifeste pas... Monsieur Daubresse n'a semble-t-il pas tout compris.
Ou alors il est lui aussi partisan tactique de l'ouverture ? Mais ça ne se voit pas vraiment sur le terrain !
*Un otage, oui un OTAGE, un vrai ! Pas un de ces ploucs qui attirent comme des mouches à... les caméras de nos chères télévisions pour se plaindre d'être pris en otages par ceux qui luttent pour leur survie économique et politique...