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BRICH59

23 septembre 2009

Famille et Droits de l'humain

LOGOPETITMessage de l'Union des familles :

En décidant de conserver aux mères salariées les deux années de durée d´assurance vieillesse que leur confère chaque enfant, le gouvernement a pris une bonne décision. Les 25 000 familles qui ont signé la pétition mise en ligne par l´Union des Familles en Europe ne diront pas le contraire.
Mais l´argument invoqué par M. DARCOS ne tiendra pas la distance. Il considère que les hommes et les femmes ont de telles disparités de carrière professionnelle qu´il faut les « compenser » pour les mères par des avantages spécifiques. Cet argument, déjà soutenu devant les tribunaux, a été jugé insuffisant. Or, il y a un argument bien plus robuste à faire savoir.
Notre système d´assurance vieillesse est contributif : cela signifie que les droits ne sont pas attribués par charité mais en contrepartie d´une contribution. Qu´il y a-t-il de plus contributif que de préparer la retraite des actifs de sa génération en donnant naissance à ceux qui la paieront ?
C´est là le seul fondement robuste aux majorations de durée d´assurance des mères. Les raisonnements de la Cour de Cassation et du Conseil d´État auraient été bien différents si ce point de vue avait été défendu devant eux. Il importe à l´avenir de soutenir cet argument, particulièrement devant la Commission de Bruxelles qui envisage de remettre en cause les majorations des mères fonctionnaires et qui va entendre prochainement M Woerth à ce sujet.
Restons donc mobilisés !

On croit rêver en entendant de tels propos, notamment l'argument dit robuste : les mères sont méritantes parce qu'elles offrent à la nation des futurs payeurs de cotisations de retraite, celle de leur mère notamment. Bel argument que voilà ! Cette vision économique de la parentalité maternité est pour le moins réductrice et contestable : moi qui suis père de quatre enfants, je peux vous jurer qu'à aucun moment de l'imaginaire du couple de la mère il n'a été question de cela.
Et pourquoi dois-je barrer 'couple' pour écrire 'mère', ou barrer 'parentalité' pour écrire 'maternité'?
Y-a quelque chose qui cloche là-dedans ! Saint Marie, mère de Dieu, toujours vierge, mater dolorosa, femme sacrifiée pour le bien supérieur, priez pour elle (pour l'Union des familles) ! À moins que ces chères dames ne décident de faire leur bébé tout seules, comme chantait Goldman dans les années quatre-vingt ?

La famille comme indécrottable lieu de mise à mal des droits de l'humain...


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22 septembre 2009

Diplômer l'innovation

Hier, parcourant la (revue de) presse, je lis :

  • L'innovation a désormais son diplôme
    Le dispositif J'innove en Nord-Pas-de-Calais et l'IAE de Lille ouvrent la première formation "diplômante" destinée aux professionnels de l'innovation.
    La Voix du Nord, 20/09/2009

  • Innovation : les aides publiques très prisées en période de crise

    Sur fond de crise, les deniers publics n'ont jamais été aussi prisés par les entreprises pour assurer le bon financement de leurs projets de R&D. Mais start-up, PME et grands groupes ne partent pas à armes égales dans la chasse aux autres aides françaises et européennes. Petits conseils.
    Les Échos
     21/09/2009

Déjà que je ne sens pas très bien quels peuvent être les termes du référentiel métier de l'innovateur ! Mais alors, si, en plus, ça consiste à aller chercher du financement public, je ne trouve pas cela vraiment nouveau ;-))


21 septembre 2009

Quel avenir pour la Poste ?

Les Amis du monde Diplomatique vous invitent le mercredi 23 septembre à la MRES, 23 rue Gosselet à LILLE, à 20h30 pour un débat sur le thème :
Après les privatisations (pudiquement appelées "ouvertures du capital" au début) d'EDF GDF et de France Télécom, c'est maintenant La Poste qui est menacée.

Service Public par excellence, tant par le maillage de son réseau, la péréquation tarifaire et les valeurs de proximité et de citoyenneté auxquelles elle renvoie, La Poste se bat pour ne pas subir le sort d'autres entreprises publiques maintenant soumises à la concurrence du marché, autant dire aux lois de la marchandise, de la finance et de l'actionnariat.
L'Union Européenne ne demandait même pas la privatisation et l'ouverture du capital, se contenant de l'ouverture du marché à la concurrence (libre et non faussée, doit-on le préciser ?) pour janvier 2011.
Les privatisations des services postaux en Europe se sont souvent révélées désastreuses tant pour les usagers que pour les salariés. Pourtant, les libéraux s'entêtent et n'ont de cesse de casser, partout, le service public et ce qu'il incarne encore de valeurs de solidarité et d'égalité.
Quel avenir pour La Poste, à la veille de la "votation" citoyenne du samedi 3 octobre organisé par les Comités contre la Privatisation de La Poste, pour faire émerger la voix citoyenne dans la démocratie directe.

Nous en débattrons avec le Comité départemental du Nord contre la privatisation de La Poste.


18 septembre 2009

Patrimoines en musique

Le chœur de chambre Cœli et Terra sera à Bailleul et à Roubaix pour enchanter le patrimoine
samedi 19 septembre 2009, à 18 heures
, à la Chapelle de l'EPSM des Flandres, 790 route de Locre à Bailleul
puis
dimanche 20 septembre, à 16 heures
, au Couvent des Clarisses, 2 rue de Wasquehal à Roubaix.

  • quel_avenir_pour_le_couvent_des_claris_1563872Johann-Sebastian Bach (1685-1750), Der Geist hilft, extraits : fugue à 4 voix, choral
  • Henry Du Mont (1610-1684), Tristitia vestra, Panis angelicus
  • Johann-Herrmann Schein (1586-1630), Da Jakob vollendet hatte
  • Claudio Monteverdi (1567-1643), Madrigaux, livre III : La giovinetta pianta, Rimanti in pace, Ond’ei di morte
  • Sergei Rachmaninoff (1873-1943), Vêpres, extraits : n°1, n°6
  • Strokine (fin 19ème), Slava
  • Guillaume Bouzignac (fin XVIéme-1643), Ah ! Morior !
  • Maurice Bourbon (comp.2006), Messe Ex Machina

À noter que le Couvent des Clarisses commencera de s'emplir des voix des chanteurs dès 14heures...
Coeli et Terra, choeur de chambre :
Juliette de Massy, Catherine Remy-Betchen, Nicole Bonnardel, Thérèse Joire, Anne Tabary, sopranos ; Elisabeth Voisin, Guillemette Stremsdorfer, mezzo-sopranos ; Anne-Marie Bastien, Annie Moreau, Marie-Madeleine Vaillant, Christel Vanbesien, altos ; Gilles Collin, Etienne Cortet, Henri-Noël Courtois, Louis Moreau de Saint-Martin, Bruno Richardot, ténors ; Jean-Marc Grosheitsch, Francis Joire, Benoît Legrand, François Recher, Julien Stremsdorfer, Alain Suveg, basses.
Direction : Maurice Bourbon, Nicole Bonnardel, Catherine Betchen-Remy            


 

18 septembre 2009

Vidéo du Sénat

Trois minutes et demie sur le projet de loi relatif à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie, c'est ce que propose la vidéo ci-dessous mise en ligne le 16 septembre. Le sénateur UMP Jean-Claude CARLE, rapporteur de la commission spéciale du Sénat chargée d'examiner le projet de loi relatif à l'orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie, commence par délivrer son point de vue (celui du gouvernement) puis le sénateur socialiste Claude JEANNEROT termine en affichant le point de vue qui est le sien ("celui de l'opposition", dit le site).

aperçu Projet de loi relatif à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie

Le jour même de la mise en ligne de cette séquence, le sénateur UMP s'est fendu d'une confidence : « La commission spéciale du Sénat travaille dans des conditions extrêmement difficiles imposées par le calendrier du gouvernement »... Mais c'est depuis le début de cette affaire (depuis juillet 2008) que le gouvernement met la pression sur les partenaires sociaux et sur les parlementaires, pour bien montrer aux Français que le gouvernement lui fait ce qu'il dit : faire bosser les autres en les mettant en difficulté pour qu'ils demandent grâce... Belle démocratie en vérité !


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18 septembre 2009

Refuser la privatisation du service public...

Samedi 3 octobre,
Votation citoyenne,
organisée dans tout le pays (Mairies, bureaux de poste, marchés…),
par le Comité national contre la privatisation de la Poste,
pour un débat public et un référendum sur le service public postal
(http://www.appelpourlaposte.fr/).

2270987390_481b218482
Photo : http://www.flickr.com/photos/exaim/2270987390/


17 septembre 2009

identité numérique : acte 2 et TIC CHTI

Comme nous vous l'avions promis en janvier dernier, l'acte 2 de la table ronde sur l'identité numérique est programmé au début du mois d'octobre.

Le vendredi 2 octobre de 14 h à 17 h, tous à Euratechnologies (nous changeons de lieu et un grand merci à Euratechnologies de nous accueillir) pour assister à cette nouvelle table ronde sur l'identité numérique (le plan d'accès).

Vous retrouverez autour d'Émilie Ogez les deux intervenants de la rencontre précédente : Alexandre Villeneuve et Eric Delcroix, mais aussi... Ah, surprise, la réponse dans quelques jours :-)

Une soirée apéro comme d'habitude suivra cet événement (ce que sont les apéros Blog en Nord). Le lieu, pour ne pas changer les bonnes habitudes sera le Café citoyen (proche des deux gares Lilloises) place du Vieux Marché aux chevaux - 59000 LILLE (Métro République) dès 18 h pour finir tard, pour certains, dans un restaurant voisin (il sera défini sur place comme de coutume).

Cependant, l'apéro, qui sera également l'apéro de rentrée de Blog en Nord (les référenceurs sont bienvenus ;-) sera aussi le lancement officiel du TIC CHTI n°2 (même s'il sera en ligne dès le matin).

Le Tic Chti est le livre blanc publié par Blog en Nord dont le sous-titre est : les gourous du grand Nord. Devinez la thématique du numéro deux ? L'identité numérique pardi !

Donc, lors de la soirée vous pourrez rencontrer différents auteurs de ce numéro encore plus gros que le premier et qui mêlera articles techniques, articles de réflexion… puisque seule la thématique de l'identité numérique était fournie comme contrainte, ainsi que les participants à la table ronde :-)

Parmi les rédacteurs, vous retrouverez ou découvrirez avec plaisir, les textes sur l'identité numérique de :

N'oubliez pas de vous inscrire à la fois pour la table ronde et l'apéro. L'inscription est obligatoire (même si assister à la table ronde est gratuit ; pour le café Citoyen, le principe est que vous devez prendre (ou payer) deux consommations :-) afin de préparer au mieux votre venue.

Pour s'inscrire, plusieurs solutions s'offrent à vous. Au choix :

N'oubliez pas de faire passer et repasser le message :-)


17 septembre 2009

Beaux jours du racisme...

dassierSi je me souviens bien (?), le fondement pratique du racisme tient dans la généralisation d'un trait de caractère d'un individu pour stigmatiser un groupe d'individus... Je crois pouvoir dire que c'est comme ça que Raymond Aron, qui n'était pas vraiment un penseur de l'extrême, définissait le racisme.

Quand le président d'un club de foot dit qu'il ne sera pas"un président à la libanaise ni à l'africaine", faisant référence à la nationalité ou à la nationalité des parents (je n'en sais rien, je ne connais pas ces hommes) des présidents qui l'ont précédé, il fait bien fonctionner cette mécanisme détestable de la stigmatisation outrancière. Il tient bien des propos de nature raciste.

Que le président en question ait été très récemment et longtemps le directeur de l'information de la chaîne privée de télévision amie des politiques en place ne peut qu'accentuer le trait ! D'abord le trait de la confusion entre sport et politique, concrètement (Sarkozy comme vrai patron de l'information) et idéologiquement (le sport et la politique comme exacerbation du mythe de la concurrence comme seul fonctionnement possible). Ensuite le trait du pétainisme ambiant de ceux qui tiennent la gouvernance de notre si beau pays. Les propos de Brice de Neuilly ne sont qu'un épiphénomène parmi tant d'autres. C'est bien globalement que nous baignons dans un racisme diffus mais d'autant plus prégnant quand il s'exprime dans le cadre de la médiatisation du sport et/ou de la politique...

Triste pays des Droits de l'Homme !


16 septembre 2009

Rhétorique, rhétorique !

La rhétorique de gauche de l'Élysée exaspère une partie de la majorité.
Tests ADN, taxe carbone : des élus UMP ont mal accueilli les propos de Nicolas Sarkozy. À l'occasion de la rentrée parlementaire, le chef de l'État s'efforce de répondre à leurs inquiétudes.

1C'est à la une du quotidien Le Monde daté de demain, 17 septembre...

Est-ce à dire qu'on reconnaît partout que la manipulation rhétorique tient lieu de discours politique du roi d'Maubeuge ? Y compris à droite, chez ceux qui voudraient être invités à la cour plus souvent, voire y être domiciliés ?

Bon d'accord : ils disent "rhétorique de gauche"., et moi je dis "rhétorique de l'embrouille", etc. Quelle différence au fond ? Ils sont juste un peu moins larges que moi...

Jusqu'à ce cher Besson qui se laisse à dire que la droite c'est comme au PS : "J'ai l'impression que c'est comme au PS ici, les soutiens sont privés et la critique est publique" ...

Où va-t-on ma bonne dame ! Même les rhétoriqueurs ne s'y retrouvent plus !


16 septembre 2009

Capitaliser, il en restera toujours quelque chose !

tirelire_coffret_pirate_gmAinsi la commission Stiglitz devait plancher sur la mesure de la richesse et proposer des alternatives au sacro-saint PIB, qui avait le monopole du comptage... Ça fait des plombes que des gens (Viveret, Gadrey, etc.) réclament qu'on intègre dans la mesure de la richesse d'un pays d'autres facteurs, comme le niveau d'éducation, par exemple. Mais passons ! Le droite française découvre cette idée : laissons-les croire qu'ils avaient l'initiative et qu'ils innovaient. Du coup, ils vont se faire les apôtres internationaux de cette découverte, de ce nouveau monde qui s'ouvre à eux... Il me semblait que l'ONU avait déjà travaillé cette idée que le PIB n'est qu'une vue partielle et partiale de la vie, mais passons ! Ils devaient être occupés à faire fructifier leur comptes en banque...

Quand on regarde de près les propos de la commission Stiglitz, on voit qu'il s'agit, entre autres, de mesurer les activités non marchandes. C'est tout l’environnement dans lequel vivent les ménages qui doit être mesuré lui aussi : la qualité de vie, l'insécurité, le taux de mortalité et de morbidité, les conditions de santé, le niveau d'éducation et de démocratie, mais aussi les activités personnelles, le travail, la gouvernance, les connections sociales et les relations entre personnes. Bref, on devrait aboutir à une évaluation chiffrée de tout ça, de tout ce non chiffrable. Encore un peu et on va nous donner l'équivalent monétaire du niveau de démocratie. Non seulement, on peut discuter très très longtemps sur le caractère plus ou moins démocratique de la vie française et européenne, mais en plus la jauge indiquera des Euros ! Hallucinant !


Ça me rappelle une anecdote de ma vie professionnelle. Ce devait être au tout début des années quatre-vingt. J'étais depuis peu au CUEEP de Sallaumines (bassin minier lensois dans le Pas de Calais) et avais été intégré à une équipe de recherche sociologique (Claude Dubar, Jacques Hédoux...), qui avait déjà produit quelques rapports de recherche sur l'Action collective de formation (1976, 78 et 79) et préparait ce qui allait être le dernier de la série, Des femmes en formation. Stagiaires et formatrices de couture dans les actions collectives de formation publié en décembre 1984 [voyez la bibliographie de 1991].

La grande question était de savoir ce qui justifiait l'"installation en formation" des ouvriers et femmes d'ouvriers, là où l'institution avait prévu une "incitation à la formation", le problème étant que le mot 'formation' ne renvoyait pas à la même réalité dans l'un et dans l'autre de ces deux phénomènes. Concrètement, il s'agissait, dans le même mouvement, d'une part de mettre à jour les motivations des publics à s'installer ainsi en formation là où l'on souhaitait qu'ils ne fassent que passer et, d'autre part, de justifier auprès des financeurs (Région essentiellement déjà à cette époque) la mise en place de tels groupes dits d'incitation. Exercice périlleux, proche du grand écart : non seulement l'idéologie dominante était déjà de faire de la formation une servante de la politique de l'emploi (les groupes d'incitation ne qualifiant pas d'un point de vue professionnel), mais le fonctionnement de ces groupes (concernant les femmes) n'était pas sans rappeler les écoles ménagères avec leurs "monitrices" et leurs pratiques de production. Objectif apparent hors de la visée de l'emploi et fonctionnement passéiste...

Pour moi, tout frais sorti de l'œuf, j'imaginais qu'il convenait de  valoriser un tel dispositif par ses aspects sociaux (les femmes qui sortent de chez elles, etc.) et par ses fondements culturelles (importance de la pratique, voire de la pratique collective, etc.), et de dire que ce que ces femmes venaient chercher là (et trouvaient) ne relevait pas d'un enseignement scolaire "noble" (français, maths, instruction civique, etc.) mais d'une sociabilité choisie et réparatrice... Il y avait certes une motivation qu'on pouvait décrire en termes économiques (faire soi-même ses vêtements, ceux de ses enfants, ceux de son mari, "revient" moins cher que de les acheter tout faits). Mais il me semblait que c'était stratégiquement aberrant (la collectivité publique refusant de financer des activités qui "rapportent" à ceux qui les pratiquent) et que, de toutes façons, ce type de motivation était, malgré les apparences, relativement secondaires. Et de décrire en termes économiques ces formations à prétendre que les gens y viennent pour faire des économies, il n'y avait qu'un pas, trop facile à franchir, et trop réducteur. Je rédigeai donc pour le groupe de recherche, mais sans être mandaté pour le faire, une analyse selon laquelle on ne pouvait compter ainsi, m'appuyant sur les notions de l'économie marxiste classique (notamment la dichotomie entre valeur d'usage et valeur d'échange) : je refusai ni plus ni moins la monétarisation de la valeur de ce qui se passait là, de ce qui se produisait (au sens large !) là. Mes petits copains sociologues ne me suivirent pas. Il faut dire que j'étais le benjamin de l'équipe... et que je n'étais pas sociologue.

Quelques années plus tard, les financements avaient fondu au soleil du socialisme libéral qui focalise tout sur le fonctionnement de l'entreprise et sur l'emploi. La monétarisation de l'activité socio-pédagogique avait fait son œuvre.


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