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education permanente
27 février 2011

Des enfants de l'IME Lino Ventura mis "en scène" par des étudiants du CUEEP

Jeudi 26 janvier, 13 heures. Quatre étudiants du CUEEP (Université de Lille 1) projettent devant les salariés de l’IME Lino Ventura le film qu’ils ont réalisé dans le cadre de leur licence professionnelle. Apparaissent à l’écran les enfants du groupe Scaramouche pris en charge lors d’ateliers éducatifs mis en place à l’interne mais aussi dans une structure extérieure à l’IME. Apparaissent également quelques traits de la déficience intellectuelle dont sont porteurs ces jeunes enfants. Apparait enfin dans sa réalité la plus sobre et peut-être la plus parlante le travail éducatif inscrit dans un quotidien où s’articulent éducatif, social et médico-social.
20 minutes de film pendant lesquelles les personnels de l’IME font silence ou s’autorisent simplement à rire tellement les enfants qu’ils connaissent si bien sont attachants. Mais le silence semble surtout cacher l’émotion des uns et des autres.
Quatre étudiants, donc, qui pour valider un module intitulé Technique de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement ont obtenu l’autorisation de la direction de l’IME et des parents pour suivre courant novembre 2010 quelques moments de la vie de sept enfants inscrits dans l’établissement. Ce film, sobre et sans fioriture, s’avère être d’une grande qualité, tant sur le fond que sur la forme.

Philippe Crognier, directeur de la recherche et de l’évaluation à la Sauvegarde et Denis Van Lancker, directeur de l’IME Lino Ventura, présents lors de la projection du film, ont chaleureusement remercié, au nom de la Direction générale et de La Sauvegarde dans son ensemble, ces quatre personnes, aussi émues finalement que ne l’étaient les salariés présents. Il a également remercié tous les professionnels de l’IME qui ont permis que ce film soit réalisé.

L’accord des parents est à nouveau nécessaire maintenant pour ce film puisse être mis en ligne sur le site de La Sauvegarde et puisse ainsi être visualisé par l’ensemble des salariés. Philippe Crognier espère que cet accord sera donné car, dit-il « tout le monde a à gagner à découvrir et à comprendre comment se travaille au quotidien l’éducatif avec ces jeunes enfants ».
Notons enfin que ce travail réalisé avec le CUEEP est en parfaite cohérence avec la volonté exprimée par le Conseil d’administration de La Sauvegarde, celle de faire de l’Association un véritable site qualifiant. Dans le cadre précis de ce projet, le partenariat Sauvegarde/CUEEP permet ainsi à des étudiants d’acquérir des connaissances techniques (vidéo) et « éducatives » (découverte de l’accompagnement de jeunes enfants relevant des annexes 24 DI). En retour, le film réalisé vient réinterroger les pratiques, les mettre à distance, et valoriser le travail réalisé par les professionnels de La Sauvegarde.
Gageons que d’autres initiatives de ce type seront mises en place à l’ADNSEA.

[reprise de http://www.lasauvegardedunord.fr/internet/]


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20 mai 2010

Culture & éducation permanente

Photo La Voix du NordLes 25, 27 et 28 mai prochains, Tourcoing accueille les journées des « Belles de mai », vitrine annuelle sur les activités de CUEEP, institut de remise à niveau et formations rattaché à l'Université Lille 1.
Mardi, jeudi et vendredi prochains, il sera temps pour le CUEEP (Centre Université Économie d'Éducation Permanente) de présenter, à l'occasion des journées « Belles de Mai » ses activités et ateliers menés tout au long de l'année. Associé à la Maison de l'Emploi de Tourcoing, le CUEEP compte présenter ses activités, formations et ateliers aux résidents tourquennois mais également aux partenaires du centre. Pour cette quatorzième édition, c'est le thème « Ma ville je la vis » qui a été choisi...

lire la suite sur le site de La Voix du Nord


10 mars 2010

Triste nouvelle pour l'éducation permanente !

LebrunAprès Gérard Mlékuz, c'est André Lebrun qui disparaît, à l'âge de 92 ans. Il m'avait embauché au CUEEP en janvier 1979... et ce n'est sûrement pas la meilleure de ses initiatives ! Mais des initiatives, il en pris beaucoup , et dans un constant souci social.

Docteur en Sciences Physiques en 1953, Maître de Conférences en 1956 et Professeur d’Université en 1962, il ne se contenta pas d'assurer ses fonctions d’Enseignant-Chercheur à l’Université de Lille. À partir d’octobre 1968, il a mis en œuvre, avec la création du CUEEP, un projet auquel il tenait particulièrement, le développement de la formation professionnelle continue et de la promotion sociale pour tous. Pour cela, il a constitué des équipes d’enseignants, de chercheurs et de conseillers en formation continue qui ont, sous son impulsion intransigeante et dynamique, développé les actions de formation collective en milieu ouvrier de Roubaix-Tourcoing et de Sallaumines-Noyelles. Dans le cadre de l’Université des Sciences et Technologies de Lille 1, il a initié les principaux dispositifs de formation continue tels que le DAEU, les DUT et les Diplômes par Unités Capitalisables, les formations négociées avec les entreprises et les branches professionnelles, la recherche et l’enseignement des sciences de l’éducation...

Article de La Voix du Nord du jeudi 11 mars 2010


7 mars 2010

Les métiers de la formation

Quels sont les impacts de l'individualisation sur les parcours de formation mais aussi sur les métiers de la formation ?

Discussion de professionnels autour de ces deux questions lors de la journée d'étude organisée au CUEEP :

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Documents à télécharger : affiche ; programme ; diaporama...


5 mars 2010

Écologie et formation

logocafelivresJ'étais hier soir au Café-Livres. J'aime les livres. L'idée de lire en buvant une bonne bière ne m'est pas désagréable... Mais ce n'est pas pour satisfaire ce type de plaisir que j'étais au Café-Livres hier soir. C'était pour participer à  un Café-converse intitulé Quelle éducation, quelle formation voulons-nous ?. La page du site http://lille.lesverts.fr annonçait un débat autour des propositions d’Europe Écologie avec notamment Sylvain Hannebique, candidat sur la liste Europe Écologie - Nord, membre de l’ICEM - pédagogie Freinet, directeur d’école primaire à Mons en Baroeul. Sandrine Rousseau, scientifique pur jus mais femme politique engagée aussi bien à l'Université de Lille1 (elle y est Vice-Présidente chargée de la Vie étudiante et de l'égalité Femmes-Hommes) que chez les Verts, était là, elle aussi. J'étais venu parce que l'idée me plaisait de discuter de l'avenir de la formation continue avec des gens dont je partage a priori le goût pour le respect de l'autre et la solidarité authentique.

Comme on devait s'y attendre, il n'y avait pas foule. Comme si le débat de proximité était passé de mode et que les citoyens attendaient après Arlette Chabot pour "participer" au débat politique, en spectateurs à qui l'on assène de la publicité commerciale sans qu'ils qu'ils l'aient demandé... Bref, quelques rares sympathisants, en plus des membres du groupe des Verts. Sauf un Monsieur très cérémonieux, à la voix style Piéplu et l'élocution ampoulée, qui intervenait souvent pour exhiber une idéologie entrepreneuriale très classique, pensant jouer ainsi, je suppose, les empêcheurs de penser en rond... 

Le débat fut ouvert par l'intervention de Sylvain qui présenta son expérience, passionnante et porteuse d'espoir et d'utopie. La question des transferts méthodologiques fut posée à partir de son récit. Puis on aborda une foule de sujets fort intéressants. On n'accosta jamais aux rives de l'éducation permanente et/ou de la formation continue, pourtant "compétence" phare des Régions. Dommage !

Dommage car j'avais lu attentivement le programme politique, appréciant que l'on veuille enfin remettre les principes de l'éducation permanente au cœur des dispositifs de formation. Tout un état d'esprit ! Et j'étais fort intéressé d'aller plus loin, de poursuivre la réflexion telle qu'elle s'ébauche sur le papier. J'avais lu ce programme comme abordant la question de la formation sous un aspect "dispositif" et sous un aspect "filières". J'avais même fait un schéma de lecture pour moi. Fort de cette lecture structurée, j'avais du coup un tas de questions, du style

  • Mettre en place d'importants programmes territoriaux de formation permanente, mais comment ? Avec quelle organisation, quelle prise en compte des forces locales (identifiées comment), quelle procédure de concertation territoriale, etc. ? Et comment casser ce détestable esprit de concurrence inhérent au fonctionnement en marché - esprit qui empêche toute cohérence territoriale au profit de la cohérence commerciale des organismes de formation, etc. ?

  • Développer l'enseignement des savoirs fondamentaux afin de faciliter l'accès aux droits et à l'autonomie sociale et professionnelles pour tous, fort bien ! Mais alors comment poser la question du financement (rentabilité, solvabilité de la satisfaction des besoins sociaux fondamentaux) ? Comment réussir à bien marquer l'importance de l'idée d'une "rentabilité sociale" qui ne se compte pas en euros etc. ? Et puis vient fatalement les questions liées aux méthodes pédagogiques. Autant la compétence Formation Initiale d'une Région exclut le pédagogique (sinon par rebonds, à partir de construction et d'aménagement des lieux éducatifs), autant la compétence Formation Continue / Éducation Permanente l'inclut nécessairement. Du coup quelles méthodes préconiser  Et comment évaluer le pédagogique ? etc.

  • Soutenir les formations qui permettent l'émancipation et l'épanouissement des personnes ne peut qu'enchanter les personnes qui, comme moi, se désolent des fragmentations que la politique impose à la personne humaine ! Mais alors comment réussir cette nécessaire cohérence des politiques (éducation permanente, formation initiale, culture, économie, ...) en termes de programmation, d'opérationnalisation et d'évaluation de la politique publique ?

  • etc.

J'avais plein de questions dont je dépose ici quelques exemples, comme Héraclite avait jeté son manuscrit qui n'intéressait personne derrière l'autel d'un temple, espérant qu'il serait enfin lu par un quidam, comme une bouteille à la mer.


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3 décembre 2009

Hommage

Hisfora, lettre trimestrielle du Groupe d'étude histoire de la formation d'adultes (Gehfa), publie dans son n° 28 un hommage de Christiane Étévé à Gérard Mlekuz, disparu il y a un mois - hommage que je me permets de reproduire ici, afin qu'il rebondisse en échos dans la blogosphère.


HOMMAGE A GERARD MLEKUZ

Nous apprenons le décès de Gérard Mlékuz survenu à Lille le 3 novembre à l'âge de 68 ans.
Tous ceux et celles qui s'intéressent de près ou de loin à la formation continue des adultes ou à l'insertion professionnelle des jeunes ont rencontré un jour ou l'autre Gérard.
Défenseur infatigable des moyens et occasions de promouvoir les personnes et les groupes, il transmettait ses expériences sous la forme d'un fraternel partage.
Instituteur, instructeur « cinéma » détaché à la Délégation régionale Peuple et Culture, il a accompagné avec Frédéric Thébaud et Bernard Lluch les premiers pas du mouvement dans le Nord-Pas-de-Calais. Engagé dans la grande aventure de l'action collective de formation à Sallaumines-Noyelles, en 1969, avec l'aide des partenaires sociaux et de l'université autour du Centre Université Economie - Education Permanente (CUEEP), il a contribué à tant d'innovations sociales et pédagogiques.
Intégré aux travaux de la commission de l'Institut national de formation d'adultes (INFA) puis au Centre académique de formation continue (Cafoc) de Lille avec Jacques Hédoux et Viviane Zanel, il a participé à la formation des conseillers en formation continue et réfléchi aux « non publics » de la formation permanente.
Il reprendra ses activités au CUEEP quand le Délégué à la formation continue se passera de ses services.
La revue Perspectives documentaires en éducation (ENRP) qui recueillait les Itinéraires de chercheurs et de formateurs, s'est honorée de son magnifique témoignage : « Écoute le temps qui marche sur le sable...ou chronique d'une réconciliation annoncée », n°21,1990, p. 53-86.
Mieux encore, certains ont peut-être eu la chance, de le voir incarner et conter ce parcours dans des colloques, comme cela m'est arrivé à Montréal pour une rencontre internationale sur l'autoformation. Belle référence à l'éducation populaire où la mise en voix et la mise en gestes sont des moyens de transmission dans la rencontre des hommes.
À la demande de Jacky Beillerot, il participe comme administrateur au travail de recherche et de préservation des archives de la formation continue dans le Groupe d'études sur l'histoire de la formation des adultes (Gehfa) et y sera le correspondant pour la région.
À la veille de la reprise du séminaire, le 6 octobre dernier, il envoyait encore ses signes d'amitié à notre groupe.
Gérard, nous n'oublierons pas ta « musette culturelle », ta « boite à outils » pour des « savoir agir » toujours à inventer.
Toute l'équipe du Gehfa et toute l'Union Peuple et Culture partagent la peine de Chantal et de ses enfants et leur témoignent leurs plus vives condoléances.

Christiane Étévé, GEHFA et Peuple et Culture


Par ailleurs, Peuple et Culture Nord-Pas de Calais a mis en place un blog où il est bien sûr question de Gérard et où l'on peut revoir aussi par exemple le couple Hédoux... Les textes lus lors de la cérémonie de funérailles du 9 novembre à Herlies y sont disponibles et une page y est spécialement consacrée à son travail d'Histoire et mémoire de la Formation Permanente en Nord/Pas-de-Calais, où l'on peut télécharger la version pdf du document.


Ajout du 21 décembre 2009

Gaston Pineau a déposé sur le site du GRAF des témoignages amicaux, mais aussi des textes de Gérard.


20 novembre 2009

peupleetculture.5962.blog.free.fr

pecBillet reçu récemment


Bonjour,
Je m'appelle Bernard Guillon et je suis un ancien salarié de PEC 59/62. Le 1er avril dernier j'ai eu l'occasion de rencontrer, après plus de 25 ans, d'anciens collègues et amis.
Cette rencontre a généré un "site" : http://peupleetculture.5962.blog.free.fr
Le site a permis de renouer des contacts. J'ai réussi à constituer une liste que je mets à disposition de ceux qui souhaitent se rencontrer à nouveau ou, plus simplement, être informés de ce que fait tel ou telle.
Vous trouverez les noms dans la rubrique "wanted"
Si vous le souhaitez je peux vous ajouter à cette liste qui est aussi un lien tenu permettant de transmettre et recevoir des informations. Telle, comme vous le savez peut-être, et dans le cas contraire je suis désolé de vous l'apprendre, le décès récent de Gérard Mlekuz.
Je recevrai avec plaisir et transmettrai toute coordonnée que vous voudrez bien me communiquer et que cette liste aurait omise.
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma demande.
Amicalement, Bernard


9 septembre 2009

Regarder l'éducation ?

43632379french_cover_150L'OCDE publie sur rapport annuel sur les systèmes éducatifs : Regards sur l'éducation 2009: Les indicateurs de l'OCDE. Vous trouverez  toute l'information concernant ce rapport plein de tableaux et de commentaires en cliquant sur la page de couverture française...

Je voudrais juste reprendre un extrait de ce rapport (p.13) :

D’autres  problématiques  importantes  liées  à  l’équité  se  font  jour  dans  un  contexte  morose sur le plan de l’emploi des moins qualifiés. Alors que le taux de scolarisation des 15-19 ans augmente de façon constante dans la plupart des pays (voir l’indicateur C1 = effectifs scolarisés), une importante minorité  quitte  encore  l’enseignement  sans  avoir  en  poche  une  qualification  de  base.  Dans les pays de l’OCDE, plus de 40 % des personnes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ne parviennent pas à trouver un emploi (voir l’indicateur A6 = impact du niveau de formation sur le taux d’emploi).  Même  ceux  qui  possèdent  un  niveau  de  formation  plus  élevé  se  trouvent dans une position vulnérable s’ils perdent leur emploi. Parmi les jeunes adultes sans emploi âgés de 25 à 34 ans dont le niveau de formation est égal au premier ou au deuxième cycle de l’enseignement secondaire, on compte environ 50 % de chômeurs de longue durée (voir l’indicateur C3 = "Les jeunes réussissent-ils leur entrée dans la vie active à l’issue de leurs études ?"). Les possibilités d’éducation et de formation continues sont souvent conçues pour pallier les insuffisances de la formation initiale mais, dans les faits, la participation à ces formations est significativement plus élevée chez les individus possédant de fortes qualifications initiales que chez les moins qualifiés ; la plupart du temps, ces offres de formation ne bénéficient donc pas à ceux qui en ont le plus besoin.

Quand je lis ça, je bondis sur mon fauteuil : ça fait une trentaine d'années que je travaille dans le secteur de la formation des adultes et j'ai toujours constaté que l'offre de formation continue ne bénéficie ni prioritairement ni massivement à ceux qui en ont le plus besoin. Claude Dubar a expliqué tout ça dans les années quatre-vingt. Faut-il qu'on soit tous dans la m.... pour qu'on ouvre collectivement les yeux ?

Autre grief, toujours le même : on est ici dans une optique libérale qui n'assigne à la formation continue (je n'ose pas dire 'éducation permanente") qu'une seule perspective, l'employabilité du travailleur. Perspective enfermante s'il en est. Perspective inhumaine aussi...


8 septembre 2009

Foreigners in Lille, l'intégration des étudiants étrangers version 2.0

Matthieu Millecamps proposait une double page dans le quotidien régional Nord Éclair daté du 1er septembre (p.2sq.), il y a tout juste une semaine. Elle est annoncée en Une avec cet intitulé : FACS : LES CAMPUS REPRENNENT VIE. Je ne résiste pas au plaisir de redonner ici l'article concernant le travail de mon collègue David Cordina.

Nord Éclair Accueil > Actualités de la région > ÉTUDIANTS > « Foreigners in Lille », l'intégration des étudiants étrangers version « 2.0 »
Publié le mardi 01 septembre 2009 à 06h00

DavidCphoto2La section Français Langue Étrangère de Lille 1 a lancé un réseau social sur Internet pour aider les étudiants venus d'ailleurs à parfaire leur pratique de la langue tout en s'intégrant à la vie du campus.

Avec ses lunettes carrées, son portable en surchauffe et sa suractivité sur une demi-douzaine de réseaux sociaux, David Cordina, professeur de Français Langue étrangère à Lille 1, a tout pour faire peur aux allergiques aux nouvelles technologies. Cela n'a d'ailleurs pas été simple, au début, de faire comprendre à certains échelons de sa hiérarchie tout l'intérêt pédagogique de « Foreigners in Lille », le réseau social qu'il a lancé sur internet en avril 2008... Mais les choses ont changé. « Cette année, nous avons même obtenu une rallonge budgétaire spécifiquement pour cette activité », se félicite celui qui se présente comme « animateur de communauté éducative ».

Le principe de ce réseau social est relativement simple. Chaque étudiant étranger arrivant à Lille 1 est invité à s'y inscrire, quelle que soit sa nationalité. Chacun doit y animer un blog sur lequel il se raconte, en français. « Parfois, nous proposons un sujet en classe, d'autres fois, les étudiants parlent des sujets qui les touchent », résume David Cordina. Les profs, eux, corrigent ces textes, en ligne. « Nous avons inventé un système d'estampilles qui permet de connaître l'état du texte », détaille l'enseignant. Une quinzaine d'enseignants ont intégré ce système à leurs cours, à des degrés divers. Le réseau est aussi le lieu où s'organisent les rencontres entre étudiants, qu'elles soient de travail ou festives.

L'avantage pédagogique ? « Il permet surtout de désinhiber la pratique de l'écriture », estime David Cordina.
« Qu'il s'agisse de l'oral ou de l'écrit, notre objectif c'est de pousser à la communication ». Loin du gadget pour technophiles, Foreigners in Lille permet aux enseignants « de mieux identifier les typologies d'erreurs », et de « plus facilement évaluer la progression d'un étudiant sur la durée ». Avec une moyenne de 4 à 500 visiteurs par jour, le site est à classer parmi les actifs. Le modèle fait d'ailleurs école. D'autres sections sont sur le point de se lancer dans des dispositifs similaires et un réseau social dédié à l'aspect professionnel (stages, découverte d'entreprises...) est actuellement en préparation.

David Cordina


27 août 2009

Recherche experte sur Internet

adbsLa délégation Nord-Picardie propose une session du stage 511-09 - Recherche experte sur Internet du 14 au 16 septembre prochain à Lille. Il sera animé par Bruno-Bernard Simon (BBS CONSULTANT - Consultant indépendant).

IL RESTE ENCORE QUELQUES PLACES !

Si vous êtes intéressé(e), contactez sans attendre le service formation de l'ADBS ou son correspondant régional.


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