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BRICH59
15 mai 2005

Niveau record pour les inégalités et la pauvreté

          
logo ARTICLE 145Edition 2005 définitive du Bip 40

Alors que les chiffres du Dow Jones et du Cac 40 sont présents sur tous les médias, la mesure des inégalités et de la pauvreté est largement absente du débat public. Les derniers chiffres officiels sur les inégalités de revenus en France sont largement dépassés puisqu’ils datent de 2001. Pire encore : les chiffres officiels sur le taux de pauvreté sont biaisés, notamment parce qu’ils ne prennent guère en compte les revenus du patrimoine qui ont explosé depuis une quinzaine d’années. L’Insee affiche ainsi, contre toute évidence, une baisse du taux de pauvreté en France, de 7,1% en 1984 à 6,1 % en 2001. Pour pallier ce manque criant, le Rai (Réseau d’alerte sur les inégalités) publie depuis quelques années un indicateur synthétique, le Bip 40 (Baromètre des inégalités et de la pauvreté) qui résume en un indicateur synthétique plus de 60 séries de données regroupées en six grands domaines : revenus, emploi, éducation, logement, santé, justice.

Avec l’édition définitive du Bip 40 pour l’année 2003, l’aggravation des inégalités et de la pauvreté apparaît encore plus forte qu’initialement annoncé... la suite sur le site du BIP40

[Extrait du communiqué de presse du 12 mai 2005]
© 2004 - Réseau d'Alerte sur les Inégalités
Reproduction autorisée avec mention de la source :
Réseau d'Alerte sur les Inégalités - http://www.bip40.org


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20 avril 2005

Pensée du travail et Liberté de penser

                         
Le départ de M. de Seillière pour les sphères européennes de la "négociation sociale" laisse les projecteurs illuminer d'autres patrons qui rêvent de prendre sa place au MEDEF.

Hier, dans le train, j'ai lu dans Libé un article sur le sujet d'où j'extrais ces quelques phrases : « Au final, l'UIMM pourrait soutenir un autre candidat. Dans ce cas, Hugues-Arnaud Mayer serait mieux placé que Laurence Parisot, jugée trop idéologue et trop parisienne par la base du Medef. La patronne de l'Ifop, que Seillière a fait monter il y a deux ans dans la hiérarchie du syndicat, s'est distinguée en janvier à l'assemblée générale du Medef en déclarant qu'il était "insupportable de constater que la liberté de penser s'arrête là où commence le droit du travail". Une partie de l'assistance a trouvé qu'elle allait quand même un peu loin... » [http://www.liberation.fr/page.php?Article=290562&AG]

Quoi ? Une représentante du patronat qui prône la liberté de penser ! En pleine AG du MEDEF, avec plein de patrons partout ! Ça me rappelle vaguement un article, lu il y a quinze ou vingt ans, où Bernard Cassen si je me souviens bien - ce devait donc être dans le Monde Diplo (?) - s'insurgeait contre le fait que l'exercice du droit à la liberté de penser et de parler s'arrête de fait aux portes de l'entreprise (je cite de mémoire!)... Ce texte est resté câlé dans ma mémoire. Peut-être tout simplement parce que ce contre quoi Bernard Cassen s'insurgeait ainsi, nous en avons tous été témoins directs un jour ou l'autre dans notre vie professionnelle. Et tout à coup, voilà que le patronat serait d'accord avec Bernard Cassen ! Il réclame que la liberté de penser investisse les lieux de travail ! Damned ! Comment est-ce possible ?

Intrigué, je veux en savoir davantage, je veux en avoir le coeur net ! Arrivé chez moi, je lance une mini recherche sur la toile.

Je vois ainsi que Le Figaro a commis un article sur le même sujet dans son supplément Éco de la semaine - où je lis ceci : « Auteur d'une phrase choc à la dernière assemblée générale du Medef – "la liberté de penser s'arrête où commence le code du travail" –, elle [Laurence Parisot] assure avoir été mal comprise. "Je ne dis surtout pas qu'il faut supprimer le code du travail, mais je suis juriste, j'aime le droit et je voudrais que le code du travail nous permette de penser et de travailler intelligemment au lieu de nous obliger à un mode de fonctionnement kafkaïen et absurde", plaide-t-elle.»
[http://www.figaro.fr/eco-entreprises/20050418.FIG0144.html]

D'accord ! Je comprends mieux : je m'étais mis le doigt dans l'oeil et jusqu'au coude ! Comme quoi, la qualification d'une source comme "autorisée" est directement liée à l'information elle-même... Il s'agit de la liberté de penser des patrons, pas celle des ouvriers, des employés et des cadres ! Ce sont les patrons qui savent où est l'intelligence des choses dans le travail. Etc.
Et Jean Le Garrec avait bien raison de réagir comme il l'a fait fin janvier à l'Assemblée : « Tout compte fait, je préfère la brutalité de M. Seillière - affirmer qu' "une page est tournée", c'est se montrer très clair : lui au moins ne se cache pas derrière les mots - ou celle de Mme Laurence Parisot, pour qui "il est insupportable de constater que la liberté de penser s'arrête là où commence le droit du travail". Une telle déclaration vaut la peine que l'on s'en empare ! »
[http://www.assembleenationale.fr/12/cri/2004-2005/20050130.asp]
Et Torpedo sur son blog avait bien raison d'ironiser quelques jours auparavant : « Bien sûr, ici l'expression "liberté de penser" n'a rien à voir avec le sens que pouvait lui donnait un Voltaire ou un Montesquieu. Non, quand Laurence Parisot parle de liberté de penser, il faut l'interpréter dans le sens pagnyesque du terme, à savoir liberté de s'en mettre plein les fouilles en vous merdant tous bien fort. »
[http://torpedo.levillage.net/blog/index.php?p=735&more=1&c=1&tb=1&pb=1]
Pour le "sens pagnyesque", voyez la chanson de Pagny intitulée Ma liberté de penser. Pour Laurence Parisot aussi, nous dirons donc qu'elle parle de SA "liberté de penser" et que le droit à cette liberté là est censitaire, un droit lié au pouvoir économique, pas à la citoyenneté ordinaire. Une liberté singulière, conditionnée par les conditions sociales c'est-à-dire matérielles d'existence de celle ou celui qui en revendique le droit d'exercice. Pas une liberté universelle... Bernard Cassen aura donc eu encore une fois raison... Hélas !

10 avril 2005

Amnesty International a tenu son bal folk à Lambersart

                                                     

posterCette année, c'est le groupe Escavêche  qui s'est occupé de la partie musicale du bal folk organisé par le groupe 177 d'Amnesty International (groupe Lille-Ouest). Plus de 250 personnes sont venues danser dans la salle des fêtes de Lambersart, ce samedi 9 avril soir.

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escav_che02Le groupe Escavêche a su entraîner le public dans des danses au rythme soutenu. Il ne l'a pas fait que par goût du folk, mais par conviction militante, puisqu'il a offert sa prestation à Amnesty International : invitant à danser, il invitait à signer les pétitions Amnesty...
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12 mars 2005

Amnesty International (groupe 177) organise son bal folk 2005

                    
Le Groupe 177 de Lille Ouest d'AMNESTY INTERNATIONAL se compose actuellement d'une dizaine de membres régulièrement actifs. Il se réunit chaque premier mercredi du mois en Mairie de LILLE (20h15). Il se mobilise actuellement sur la campagne internationale Halte à la violence contre les femmes, s'engage en faveur du respect des Droits Humains au Darfour, poursuit son action Tibet, une action Tchétchénie est prévue à Lille un prochain samedi de juin... Par ailleurs, le groupe s'intéresse toujours activement aux Actions Urgentes.

Tous les ans, au printemps, le groupe 177 organise un bal folk qui connaît un grand succès.
Cette année, c'est le groupe Escavêche qui tient les instruments et vous attend pour danser.
 
 
 

   
 

 
 

 

10 octobre 2004

Halte à la violence contre les femmes

   

CAMPAGNE MONDIALE D'AMNESTY INTERNATIONAL

Du champ de bataille à la chambre à coucher, les femmes sont en danger... En temps de paix comme en temps de guerre, les femmes sont victimes d'atrocités pour la simple raison qu'elles sont des femmes.


         
 
 
   

  DÉFINITION DE LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES

Amnesty International s'appuie sur la définition de la Déclaration des Nations unies sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes : " … les termes "violence à l'égard des femmes" désignent tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. " (Article 1) Quand on parle de violence liée au genre en ce qui concerne les femmes, on se réfère aux cas d'actes de violence dirigés contre une femme parce qu'elle est une femme ou ayant un impact particulièrement fort sur les femmes. Les interprétations les plus progressistes de cette définition affirment que les omissions - privations ou déni de soins - peuvent constituer des actes de violence contre les femmes, et qu'il en est de même pour la violence structurelle, c'est-à-dire le préjudice causé par la façon dont l'économie est organisée.

      
DANS LE CADRE DE CETTE CAMPAGNE INTERNATIONALE, UN CONCERT SERA OFFERT PAR LES ENSEMBLES VOCAUX ÉCHO DE FEMMES & COELI ET TERRA, LE 9 DÉCEMBRE 2004, À LA MADELEINE (église Sainte Marie-Madeleine). Vous  aurez bientôt des précisions sur cette manifestation, en visitant le  site de l'association LA CHAPELLE DES FLANDRES et en vous inscrivant (gratuitement) à sa  newsletter...
 
    
   

 

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