Tiens, c'est nouveau, ça !?
Vive le large !
Moi j'm'en balance !
Désolé, mais je n'ai pas voté pour elle - qui n'était pas candidate, juste la compagne de la personne que j'ai contribué à installer à l'Élysée à la place de l'autre. Alors, ce qu'elle dit, écrit, touïte, etc., je m'en contrefiche. Tout ce tintouin pour moins de 140 caractère touïté par une nana que personne n'a élu, c'est de l'infopollution caractérisée ! Les média crétins et la droite bête et méchante s'enfoncent dans la fange du divertissement comme aurait dit Blaise. Laissons-les s'enfoncer ! En tout cas, je n'ai jamais accordé à la compagne du Président la moindre autorité politique. Je n'ai pas voté pour elle. Point barre.
La seule fois où j'ai voté malgré moi, c'était en 2002 pour faire barrage au F-Haine. J'ai voté pour le représentant de la droite dite républicaine - cette droite qui, dix ans après, fait dans le ni-ni, mettant sur le même plan la gauche forte - celle qui défend le mieux les valeurs de la démocratie et de la République - et le F-Haine... Comprenne qui pourra ! Je ne regrette pas. Parce que, moi, à la différence de Copé&C°, je suis un vrai rébublicain...
Reste que le comportement de Copé&C° me conforte dans le jugement que je porte à cette droite dite républicaine MAIS QUI N'EST PAS RÉPUBLICAINE DU TOUT. La porosité est visible entre la posture de la Haine et l'Union des Mauvais Perdants... et "l'affaire du touït Trierweiler" arrive au bon moment pour masquer cette écoeurante porosité, non ?
L'occasion de se taire
Extrait d'un article du quotidien Le Monde.
"Je pense qu'ils devraient s'aider mutuellement (...) en payant tous leurs impôts", a-t-elle dit dans une interview publiée ce week-end par le Guardian, en évoquant "tous ces gens qui tentent en permanence d'échapper à l'impôt". "Je pense davantage à ces petits enfants d'une école d'un petit village du Niger qui n'ont que deux heures de cours par jour, qui partagent une chaise pour trois et qui cherchent passionnément à avoir accès à l'éducation", poursuit-elle. "Je pense à eux en permanence, parce que je pense qu'ils ont davantage besoin d'aide que la population d'Athènes."
Vous pouvez lire comment Le Figaro présente ça, mais ATTENTION certaines tournures peuvent choquer !
Classique de chez classique ! C'est comme quand le chômage, c'est à cause de la faute - pardon : de la très grande faute - des chômeurs. Laurent Cordonnier nous l'avait décrit minutieusement dans son bouquin sorti en octobre 2000 aux éditions Raisons d'agir, Pas de pitié pour les gueux. Sur les théories économiques du chômage. J'en avais rendu compte : la dévictimisation accusatrice est l'une des principales armes morales de l'etabishment capitalistique mondial contre les masses laborieuses. Et l'etablishment en question trouvera toujours des Kapos dans la population des victimes pour que la chaîne de commandement fonctionne au mieux, c'est-à-dire pour que le plan d'exploitation des masses laborieuses ait l'air aussi "naturel" que possible (cf. le travail d'Alain Accardo, Le petit-bourgeois gentilhomme. La moyennisation de la société, publié par les Éditions Labor et les Éditions Espace de liberté, à Bruxelles en 2003 - cf. ici).
Le tour de force du propos de la cheftaine du FMI, c'est qu'à la population d'Athènes rendue responsable des manquements de l'etabishment elle oppose d'autres vicimes de ce dernier, à savoir les enfants du Niger - qui, les pauvres petits, sont vraiment trop petits pour être responsables de quoi que ce soit. Elle veut faire pleurer nos bonnes âmes chrétiennes et charitables et se repentir les familles grecques SDF d'être si bien lôties, elle qui dirige l'institution mondiale sensée aider ceux qui ont besoin d'aide ... c'est-à-dire ... l'etabishment. Bon ! Mais du moment que Madame du FMI pense en premanence aux "petits enfants d'une école d'un petit village du Niger qui n'ont que deux heures de cours par jour, qui partagent une chaise pour trois et qui cherchent passionnément à avoir accès à l'éducation", tout va bien du côté de l'etablishment et la morale est sauve.
Écœurant, non ?
Con...tents !
d'un côté l'autre...
Vous je ne sais pas, mais moi la comparaison entre les unes du Fig et de Libé me parle...
Pour le journal de droite, le Président se dirige résolument vers la gauche et on s'étonne de ne pas voir un marteau et une faucille au bout du chemin, à l'extrême gauche de la page... Le journal de l'UMP nous invite d'ailleurs explicitement à une telle lecture de l'image.
Pour Libé, à l'inverse, on s'étonnera de ne pas deviner en filigranes l'hologramme de Bayrou à l'extrême droite de la page...
Étonnant, non ?
Les jeunes cons au café du commerce
À écouter avec attention pour comprendre à quelles conneries intellectuelles conduit le sarkofillonnisme !
Édifiant, non ? Jean-Luc Mélenchon commente ici.