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BRICH59
22 décembre 2004

v o e u x

   

 
sans oublier Noël
 
 

 
 
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22 décembre 2004

Petite comptine de Noël ...

 

 Petite comptine de Noël...
 
 

pour terroriser les enfants
 
      
 
    Il y a approximativement deux milliards d'enfants (moins de 18 ans) sur Terre. Cependant, comme le Père Noël ne visite pas les enfants Musulmans, Hindous Juifs ou Bouddhistes (sauf peut-être au Japon), ceci réduit la charge de travail pour la nuit de Noël à 15% du total, soit 378 millions.
      
      En comptant une moyenne de 3,5 enfants par foyer, cela revient à 108 millions de maisons, 54 millions en présumant que chacune comprend au moins un enfant sage.
      
      Le Père Noël dispose d'environ 31 heures de labeur dans la nuit de Noël, grâce aux différents fuseaux horaires et à la rotation de la Terre, dans l'hypothèse qu'il voyage d'Est en Ouest, ce qui parait d'ailleurs logique.
      
      Cela revient à 967,7 visites par seconde.
      
      Cela signifie que pour chaque foyer Chrétien contenant au moins un enfant sage, le Père Noël dispose d'environ un millième de seconde pour parquer le traîneau, sauter en dehors, dégringoler dans la cheminée, remplir les chaussettes, distribuer le reste des presents au pied du sapin, déguster les quelques friandises laissées à son intention, regrimper dans la cheminée, enfourcher le traîneau et passer à la maison suivante.
      
      En supposant que chacun de ces 108 millions d'arrêts sont distribués uniformément à la surface de la Terre (hypothèse que nous savons fausse, bien sûr, mais que nous accepterons en première approximation), nous devrons compter sur environ 1,4 kilomètres par trajet. Ceci signifie un voyage total de plus de 150 millions de kilomètres, sans compter les détours pour ravitailler ou faire pipi.
      
      Le traîneau du Père Noël se déplace donc à 1.170 kilomètres par seconde (3.000 fois la vitesse du son). A titre de comparaison, le véhicule le plus rapide fabriqué par l'homme, la sonde spatiale Ulysse, se traîne à 49 kilomètres par seconde et un renne moyen peut courir au mieux de sa forme à 27 kilomètres à l'heure.
      
      La charge utile du traîneau constitue également un élément intéressant.
      
      En  supposant que chaque enfant ne reçoit rien de plus qu'une boite de Lego moyenne (un kilo), le traîneau supporte plus de 500 mille tonnes, sans compter le poids du Père Noël lui-même. Sur Terre, un renne conventionnel ne peut tirer plus de 150 kilos. Même en supposant que le fameux "renne volant" serait dix fois plus performant, le boulot du Père Noël ne pourrait jamais s'accomplir avec 8 ou 9 bestiaux ; il lui en faudrait 360.000 - ce qui alourdit la charge utile, abstraction faite du poids du traîneau, de 54.000 tonnes supplémentaires, nous conduisant à bonnement 7 fois le poids du Prince Albert (le bateau, hein, pas le monarque).
      
      600.000 tonnes voyageant à 1.170 kilomètres par seconde craint une énorme résistance à l'air. Celle-ci ferait chauffer les rennes, au même titre qu'un engin spatial rentrant dans l'atmosphère terrestre. Les deux rennes en tête de convoi absorberaient chacun une énergie calorifique de 14.300 millions de joules par seconde.
      
      En bref, ils flamberaient quasi instantanément, exposant dangereusement les deux rennes suivants.
      
      La meute entière de rennes serait complètement vaporisée en 4,26 millièmes de secondes, soit juste le temps pour le Père Noël d'atteindre la cinquième maison de sa tournée.
      
      Pas de quoi s'en faire de toute façon, puisque le Père Noël, en passant de manière fulgurante de zéro à 1.170 km/s en un millième de seconde, serait sujet à des accélérations allant jusqu'à 17.500 G's.
      
      Un Père Noël de 125 kilos (ce qui semble ridiculement mince) se retrouverait plaqué au fond du traîneau par une force de 2.157.507,5 kilos, écrabouillant instantanément ses os et ses organes et le réduisant à un petit tas de chair rose et tremblotante.
      
      C'est pourquoi, si le Père Noël a existé, il est mort maintenant.
 
      
       
Joyeux Noël!
(je ne sais pas qui a écrit ce texte, mais je le trouve très drôle!)
 
   


 


 

8 octobre 2004

1954

C'était ma fête avant-hier - comme tous les ans.
  Mais cette année est particulière pour moi : je viens de passer le demi-siècle.
  À part ma naissance, que s'est-il donc passé en 1954 ?
 

  1954.

  L'année où la fin d'une guerre coïncide avec le début d'une autre.
  De très nombreux prisonniers des Viêt-minhs sont libérés, notamment en septembre, mois du retour des prisonniers...
  La bataille de Diên Biên Phu (du 3 février au 7 mai) aura fait trois mille morts et disparus dans le camp français et quatre mille blessés. Dix mille hommes sont faits prisonniers et subiront un véritable calvaire dans la jungle... Seulement trois mille trois cents seront libérés, épuisés, en septembre 1954. Juste avant l'armistice a été signée (27 juillet). Juste après c'est la voie de l'indépendance qui s'ouvre pour la Tunisie et les comptoirs de l'Inde... Encore un peu après (1er novembre), c'est l'insurrection du massif des Aurès, "la révolution de 1954"; c'est la guerre d'indépendance algérienne qui débute...
 
  De l'autre côté de l'Atlantique, c'est la triste intervention américaine au Guatemala... Entrée au Guatemala de quelque cent-cinquante insurgés entraînés et armés par la CIA : près de quarante ans d'assassinats, de torture, de disparitions, d'exécutions de masse, et de cruauté inimaginable, totalisant, à ce qu'on sache, plus de deux cent mille victimes.
 
  Le déserteur, paroles de Boris Vian et musique d'Harold Berg, est publié cette année-là, chanté par l'auteur. D'autres interprètes porteront le message : Serge Reggiani, Richard Anthony, Claude Vinci, Mouloudji.
 
 

 
   
6 octobre 2004

C'est ma fête...

C'est aujourd'hui ma fête !
  Nous sommes le 6 octobre et mes parents m'ont appelé Bruno...



 

 

13 août 2004

Jeux Olympiques et Démocratie : de la justesse de l'information...

   

Fidèle lecteur du Monde diplomatique - tout simplement parce qu'il est une des rares publications tout public à nous ouvrir intelligemment (c'est-à-dire en posant les bonnes questions) sur le monde, je viens de lire l'article de José Saramago (« Que reste-t-il de la démocratie ? », livraison d'août 2004, p.20).

 
 
 

Juste une réaction, une petite réaction, quasi épidermique mais ancienne, réactivée par l'écrivain portugais...

 
 
 

En préambule, Monsieur Saramago cite ce bon viel Aristote au sujet du principe démocratique, et plus précisément du rapport entre le peuple pauvre et les riches du point de vue du pouvoir politique. Fort bien. Mais ce qu'on oublie - encore une fois et c'est peut-être cette répétition qui m'irrite -, c'est que, lorsqu'Aristote ou Platon ou Thucydide parlent de l'assemblée démocratique des citoyens, ils ne désignent pas l'ensemble des femmes et des hommes vivant dans la cité : ils en excluent les femmes (plus ou moins fantasmatiquement situées au rang animal) et surtout les esclaves (très concrètement considérés comme des objets). Et l'on sait que les citoyens ne représentaient qu'une toute petite partie de la population. C'est au sein de cette petite part démographique que la distinction aristotélicienne fonctionne... Voilà qui réduit fortement la portée du préambule de José Saramago. Mais là n'est sûrement pas le coeur de sa démonstration.

 
 
 

Eh puis, mettons cela sur le compte de l'approximation ! Tout le monde n'a pas étudié l'histoire et la philosophie grecque ancienne... Reste que quand on cite, quand on prend exemple, mieux vaut connaître la source et son environnement.

 
 
 

C'est comme ce titre à la Une de La Voix du Nord de ce vendredi 13 août 2004 : Les Jeux de retour sur l'Olympe, immédiatement suivi (le titre) de ce texte: « Acclamée dans toute la Grèce, la flamme olympique est arrivée hier soir sur l'Acropole ». Le problème, c'est que l'Olympe est une montagne qui n'est pas du tout à Athènes (oui oui : l'Acropole est à Athènes!). Allez dire, si vous l'osez, à Aristote, Platon ou Thucydide que l'Olympe est à Athènes et vous verrez, si vous le pouvez, leur tête déconfite qui se détourne d'un fou ou d'un innocent.

 
 
 

 

 
 
 

[merci à Michelin pour le petit extrait publié ci-dessus]

 
 
 

Tout cela mérite un petit détour historien.

 
 
 

Les Jeux Olympiques sont nés dans la nuit grecque des temps (on hésite sur la date, située entre le Xème et le VIIIème siècles avant-JC.) et le fait qu'ils soient précisément Olympiques, c'est-à-dire qu'ils aient lieu à Olympie, n'est pas neutre. Le lieu des JO disposait d'un statut d'inviolabiblité et les cités grecques perpétuellement en guerre les unes contre les autres s'y retrouvaient pour le sport, toute activité militaire cessante. Rappelons que les JO finirent par être une des manifestations clés du panhellenisme où les cités rêvaient d'un monde sans guerre entre grecs...

 
 
 

Confondre Olympie et Athènes revient ainsi à annuler cette histoire d'un rêve de paix "internationale", ou plutôt interhellénique. Ce serait dommage, non ?

 
 
 

D'ailleurs, les JO furent anéantis par la décision d'un empire, l'empire chrétien de Rome. En effet, c'est à la fin du IVème siècle que Théosode 1er, empereur romain chrétien, les interdit dans le même geste de pouvoir où la religion chrétienne fut institutée par le pouvoir terrestre comme religion unique. Les compétitions sportives furent interdites sur l'ensemble du bel empire romain en même temps qu'étaient massacrés les prêtres des religions antiques. Les JO étaient compris comme propagateur du paganisme, c'est-à-dire du non-chrétien. D'où ce détestable « Religious Act » ou « Believer Act » [je ne sais comment dire, je ne connais pas l'anglais] de 394 après JC...

 
 
 

Bref, dès qu'on commence à s'interroger à partir d'un étonnement sur l'approximation de l'information, on peut aller loin dans l'analyse. Car telle approximation n'est pas ce qu'elle est au hasard. On n'est pas obligé de confondre Olympie avec Athènes. Sauf à oublier l'antiquité et limiter notre horizon historique à l'histoire récente des JO qui, effectivement, redémarrèrent à Athènes en 1896.

 
 
 

C'est encore plus manifeste dans le cas de la sous-disant démocratie athénienne. Omettre toute une frange - la plus nombreuse - de la population d'une cité comme fait José Saramago mérite l'attention. Cette distorsion d'information a sûrement un sens. Non pas justifier un anathème qu'on jetterait sur notre écrivain portugais - là n'est vraiment pas le propos. Mais comprendre ce qui ne se dit pas ici (monde capitaliste de l'orée du XXIème siècle) qui laisse la peau dure à cette omission séculaire.

 
 
 

On pourrait y voir la volonté souterraine d'enraciner notre vision du monde dans de lointaines figures politiques dont nous ne connaissons plus que quelques échafaudages intellectuels - ce qui a la mérite d'interdire toute vérification dans les faits... Sauf que nous avons quelques données démographiques sur l'Athènes du V/IVèmes siècles avant notre ère - celle-là même qu'on exhibe quand on parle démocratie - qui concluent à l'idée que les citoyens, les égaux ne représentent qu'une minorité de la population réelle de la cité.

 
 
 

Mais alors, pourquoi trahir ainsi la réalité historique telle qu'elle est construite à ce jour, pourquoi travestir la vérité historienne ? Et que cache cette trahison, ce travestissement ?

 
 
 

Une idée horrible me vient en tête, qui expliquerait bien des choses et permettrait, dans le même mouvement, de sauver la démonstration de José Saramago en l'argumentant comme malgré lui : les femmes et les esclaves de la démocratie athénienne d'il y a vingt-cinq siècles, ce sont les femmes et les exploités de la démocratie capitalistique d'aujourd'hui. Écoutez comment le patron des patrons parle des gens, des travailleurs, des chômeurs, des femmes, etc. Pas besoin de lire le Monde diplomatique ou la presse dite de gauche pour s'en convaincre. Même le Figaro n'hésite plus à publier les paroles odieuses du patronat. Le pouvoir dans la démocratie n'est pas "au centre de la cité", là où chacun peut prendre la parole s'il a quelque chose à dire - comme le rêvait les grecs (cf. les fameuses pages d'Hérodote). On sait qu'il est entre les mains du pouvoir économique. On sait que l'économie - c'est-à-dire quelques familles très riches de père en fils - dirige le monde. On sait que la vie d'un salarié a moins de valeur que l'avis d'un boursicoteur. On sait tout cela. On ne s'en émeut même plus !

 
 
 

Tout comme Aristote pouvait dire et écrire, sans qu'apparamment personne ne proteste, qu'un esclave n'est pas un homme, mais une chose. Tout comme Platon pouvait dire et écrire, sans qu'apparamment personne ne proteste, qu'une femme a juste un peu plus de valeur qu'un animal.

 
 
 

 


   

 
 
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13 août 2004

EXILS

Je viens de voir le dernier film de Tony Galtif, Exils.

Beaucoup de musique, beaucoup de vie, beaucoup d'amour dans ce beau film.

Beaucoup de vérité simple et profonde aussi.

Cette idée, par exemple, qui vous vient naturellement à l'esprit en sortant de la salle de projection :

il y a pas de race entre les hommes,

           il n'y a que des racines...

 


22 juin 2004

Le déroulement de carrière, troisième période (2004/ - )

Début 2004, à la demande de la Direction de l'Institut CUEEP, je prends en charge une mission de capitalisation de la production pédagogique et d'ingénierie de formation à l'interne, ce qui me permet de faire converger l'ensemble des compétences mises en oeuvre et approfondies depuis le début de ma carrière (à savoir : ingénierie de formation, ingénierie de l'information-documentation et conseil en écriture praticienne).
Cf. la synthèse proposée en mars 2005 suite aux travaux des groupes thématiques internes au CUEEP... et dont on peut lire le début ici.

Je poursuis par ailleurs mes activités d'enseignement universitaire, de formation professionnelle et de conseil en écriture. Ainsi, l'écriture praticienne fait l'objet d'une formation de formateurs dans le cadre de l'offre régionale de qualification des acteurs de la formation (C2RP) ; une formation au traitement documentaire, une autre à la veille professionnelle dans les missions locales est financée par PROMOFAF ; l'enseignement de la pratique de l'analyse documentaire (indexation avec thésaurus) se poursuit à Lille3 ; etc.


22 juin 2004

Le déroulement de carrière, deuxième période (1989/2004)

En 1989, j'ai proposé à la Direction du CUEEP d'organiser la fonction documentaire pour l'ensemble de la structure - qui ne disposait à l'époque d'aucun service de documentation en tant que tel. La proposition fut acceptée et j'ai organisé puis géré le centre de documentation de l'Institut CUEEP, la cellule documentation. À ce titre, j'ai assuré l'installation des membres de mon équipe dans les fonctions de secrétaire aide-documentaliste ou de documentaliste, encadrant en outre des étudiants vacataires au catalogage.

Cette mission comportait bien sûr les activités classiques de bibliothéconomie et de documentation :

  • acquisition d'ouvrages et de publications en série,
  • bulletinage et catalogage (sous CCO-ISI, puis BCDI),
  • circulation de la documentation et magasinage,
  • analyse documentaire (indexation avec thésaurus sectoriel, condensation à façon),
  • dossiers documentaires,
  • recherche bibliographique ou documentaire,
  • production documentaire (informations documentaires, bibliographies signalétiques et analytiques, synthèses documentaires, etc.),
  • participation à des réseaux documentaires sectoriels (secteur emploi-formation en région et au niveau national), professionnels (ADBS) et institutionnels (Service Commun de Documentation de l'Université); l'une de mes premières préoccupations, dans cet ordre d'idée, fut de créer, avec l'aide du service documentation du CARIF, un "collectif documentaire régional emploi-formation", dont l'objectif était d'optimiser la ressources documentaires régionales en la matière, de disposer à coût constant d'un fonds documentaire plus important (cf. document 1993/2, par exemple) ...
  • mise en place d'un système de veille informative à l'interne de la structure.

À cette charge, se sont plus ou moins régulièrement ajoutés:

  • des charges d'enseignement des techniques documentaires  [cours à l'Université de Lille3 (UFR IDIST) en indexation notamment, mais aussi en analyse documentaire, écriture professionnelle, analyse des services, documentation appliquée au secteur de la formation permanente, etc. ; formation professionnelle pour la principale association nationale des professionnels de l'information et de la documentation, l'ADBS, en pratiques d'analyse documentaire (indexation, condensation) ...] 
  • des activités d'ingénierie documentaire [réalisation d'études, de conseil et d'expertises dans les domaines de l'information et de la documentation pour les organisations des secteurs emploi / éducation / formation continue; seuls quelques uns de ces travaux ont été publiés : cf. documents 1990/2, 1991/1, 1991/2, 1993/2, 1995/1, 1995/2, 1996/3 et 1996/8 ; création d'outils ou de dispositifs d'information/documentation adaptés aux situations des organisations des secteurs emploi/éducation/formation continue; Cf. documents 1998/1 et 1999/3 ; aide et formation à la méthodologie de la pratique documentaire; Cf. documents 1995/1 (introduction), 1996/1, 1996/6, 1997/1, 1997/2 et 1999/2]. 
  • du conseil en écriture professionnelle et praticienne dans les secteurs du développement économique local et de la formation permanente [du conseil en écriture professionnelle et praticienne à l'interne de l'institution: à partir d'une demande d'aide à la réalisation d'un ouvrage collectif (qui deviendra le Cahier d'études du CUEEP 27, Formation en entreprise sur l'entreprise. Une expérience), mon intérêt pour le conseil en écriture praticienne s'est développé; d'autres demandes ont été formulées par la suite... Cf. documents 1994/1, 1994/3, 1995/2, 1996/4, 1996/5, 1996/7, 1996/9 et 1999/1 ; du conseil en écriture professionnelle et praticienne en conventionnement avec des institutions publiques, notamment  [avec le Centre Régional de Ressources Pédagogiques et de développement de la qualité de la formation de Lille, pour aider des formateurs à transférer, par l'écriture, les innovations pédagogiques qu'ils avaient expérimentées (expérimentations type "Nouvelles Qualifications") ; avec la Direction de l'Action Économique du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, pour aider les agents de développements des services d'utilité sociale et de proximité a engagé une écriture praticienne et produire une synthèse finale (en plusieurs versions) des écrits praticiens produits dans le cadre du séminaire qui les a réunis de janvier 2000 à février 2002; cf. documents 2001/1 et 2002/1 ; enfin, rewriting pour publication, en dehors des activités éditoriales, jusqu'à l'aide à la relecture et à la correction avant bon à tirer]. 
  • des responsabilités éditoriales, que ce soit en autonomie (Cahier d'études du CUEEP 31, Ateliers de pédagogie personnalisée. Un exemple en Région Nord - Pas-de-Calais ; Cahier d'études du CUEEP 32-33, Pratiques d'autoformation et d'aide à l'autoformation. Deuxième colloque européen sur l'autoformation [= 1996/2]; etc.) ou en collaboration (Cahier d'études du CUEEP 27 [ouvrage hôte des documents 1994/1, 1994/2 et 1994/3] déjà cité, par exemple).

 


 

22 juin 2004

Une certaine activité de recherche

Tout au long de ma carrière, j'ai témoigné par écrit des expérimentations auxquelles j'ai participé ou que j'ai conduites, ainsi que des réflexions que j'ai engagées à partir de mes pratiques professionnelles. Les textes ainsi produits émargent donc soit à l'ingénierie éducative soit à l'ingénierie documentaire et à la bibliothéconomie ou encore à des thématiques connexes à ces deux domaines.

Bien que cette écriture n'ai jamais cherché à ouvrir quelque porte que ce soit vers une carrière d'enseignant-chercheur, les institutions de recherche et les organes officiels du secteur de la formation continue et de la documentation l'ont très souvent saluée, notamment par une inscription dans les bases de données bibliographiques spécialisées. Ainsi le Centre Inffo, par exemple.

D'autre part, certaines de mes publications sont de plus en plus souvent utilisées en appui à des activités de recherche universitaire, notamment lorsque j'avançais le programme d'une "herméneutique documentaire" (1996/1, mais aussi 1996/6, 1997/1 et 1997/2) - je ne sais si je suis l'inventeur de cette expression, en tout cas est-elle reprise de plus en plus souvent depuis ma première publication sur le sujet.


22 juin 2004

Le déroulement de carrière, première période (1979/1989)

Entré à l'USTL (Université des Sciences et Technologies de Lille)  en 1979, j'ai commencé par exercer les fonctions de conseiller en formation continue au centre CUEEP de Sallaumines, jusqu'en 1989. Mes tâches étaient, pour une part, générales (par exemple, accueil des publics et conseil en formation, organisation de la formation collective, négociation avec les financeurs de la formation, participation à des partenariats locaux et régionaux, etc.) et, pour une autre part, spécifiques, notamment :

  • responsabilité de la " politique d'incitation " et de la gestion des formations et formations de formateurs développées [animation des équipes pédagogiques avec l'objectif de faire évoluer la didactique, ainsi que la politique et l'ingénierie éducatives]; cf. documents 1984/2, 1985/1 et 1985/3 ;
  • pilotage d'une expérimentation pédagogique concernant l'orientation professionnelle des jeunes et mise en place, dans le cadre d'une mission d'aide auprès du syndicat intercommunal ad hoc, du dispositif d'accueil et d'orientation des jeunes demandeurs d'emploi de la zone de l'Action Collective; cf. documents 1983/1, 1983/2 et 1983/3 ;
  • participation à l'évaluation du programme régional de formation à destination des publics sous-qualifiés et sous-scolarisés mis en place par le Conseil Régional Nord-Pas de Calais dans le cadre du laboratoire Trigone; cf. documents 1987/1, 1989/1 et 1989/2 ;
  • participation à une étude sur le développement local dans la zone de l'Action Collective (cf. documents 1984/1, 1985/2, 1990/1, 1990/3 et 1993/1); je retrouverai cette problématique du développement territorial à trois reprises par la suite: avec l'un des prolongements de l'évaluation du programme régional de formation à destination des publics sous-qualifiés et sous-scolarisés mis en place par le Conseil Régional Nord-Pas de Calais (cf. documents 1989/1, 1989/2), puis avec une recherche-action menée pour une association d'une bassin minier lensois (cf. documents 1990/1, 1990/3 et 1993/1) , enfin avec le travail de synthèse et d'aide à l'écriture praticienne des années 2000/2002 mené pour la Direction de l'Action Économique du Conseil Régional (cf. documents 2001/1 et 2002/1).

J'ai assuré la direction de ce centre à partir de l'année 1984/1985, alors même que j'obtenais un DEA de Sciences de l'Éducation (1985/1). Le centre comptait alors une dizaine de salariés et une centaine de formateurs vacataires ...

  • directeur du CUEEP de Sallaumines, j'ai géré et animé l'équipe de l'Action Collective de Formation dont le volume annuel d'activité se chiffrait à environ 200.000 heures-stagiaires, réalisées en direction des publics de faible niveau de qualification (de l'alphabétisation au niveau V), aussi bien en formation générale qu'en formation technique et professionnelle - et d'" incitation " ;
  • ce poste m'a amené, d'une part, à développer des capacités de coordination et de négociation interinstitutionnelles sur la zone (responsabilité du groupe de pilotage des actions financées par le FAS, animation du collectif lensois d'expérimentation régionale du Classeur formation/emploi, etc.) ;
  • d'autre part, en tant que responsable d'une structure (à vocation de service public) recevant des publics de bas niveaux de formation et élaborant à leur intention du conseil en formation (notamment orientation), j'ai pu constater les carences du dispositif local d'information sur la formation et développer un certain nombre de propositions/hypothèses de travail en vue de la mise en place d'un système de points locaux d'information sur la formation (cf., quelques années plus tard, l'émergence des points d'appui du CARIF Nord-Pas de Calais - aujourd'hui intégré au C2RP) ;
  • enfin, en tant que responsable d'une structure mobilisant de nombreux partenaires (formateurs, conseillers en formation, décideurs locaux, ...), j'ai pu constater les besoins d'information des acteurs de la formation continue sur l'état de la recherche en matière d'analyse de publics, de dispositifs, en matière d'ingénierie de l'éducation.

C'est ce dernier constat qui m'a amené à définir en partie les objectifs de ma deuxième étape professionnelle...


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