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BRICH59
22 avril 2009

Beffrois du travail, édition 2009

Ne manquez pas la troisième édition des BEFFROIS DU TRAVAIL, dans sept villes du Nord Pas de Calais, en Belgique et en Catalogne !

Affiche_BDT_40x60


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14 avril 2009

Joyeuses Pâques...

Je ne me lasse pas de cette image :

lapinsdeP_ques

Drôle, non ?


11 décembre 2007

Moi, taxidermiste !

Damned ! Quelle surprise ! Tard-bourrichon.fr, mon site qui aborde aux mêmes rivages thématiques que ce blog, mon site cité dans une page consacrée au terme "taxidermiste", une page relevée ce 11 décembre, jour de l'installation du salon des métiers par les services du Conseil régional Nord-Pas de Calais !
Non non, mon métier n'est pas taxidermiste.
Mon métier, ou plutôt mon "occupation", ma "vocation" comme disent les allemands et les anglais, c'est musicien amateur (et pas seulement "du dimanche"), vigilant des droits de l'homme, père de famille, documentaliste professionnel, mais pas taxidermiste ! Quoique...
Le musicien comme taxidermiste, l'interprétation de l'œuvre comme empaillage sans cesse répété...
Le vigilant des droits de l'homme, comme empêcheur de faiseurs en rond des professionnels de la fossilisation des êtres vivants...

Chouette_GessnerTraumatisé (dans le sens positif du terme!) par mes études sorbonnardes de philosophie notamment ancienne, j'ai souvent fait le rêve d'une chouette empaillée, somnolant sur la cheminée d'un vieux philosophe, à côté d'un exemplaire usé du recueil doxographique de Diels/Kranz, d'une chouette empaillée mais dont les yeux soudain s'agitent lentement et qui finit par s'ébrouer comme pour sortir d'un trop long sommeil où l'avait plongée un philologue taxidermiste intempestif. S'ébroue puis s'envole.


23 octobre 2006

Tard bourrichon ?

Bourrichon
[substantif masculin,  XIXe siècle, premières occurrences chez Gustave Flaubert dans les années 1860]
Dérivé de bourriche. Populaire : tête. Surtout dans les locutions Monter le bourrichon à quelqu'un (l'exciter, lui donner des illusions) et Se monter le bourrichonau sens de "se faire des idées", "se bercer d'illusions", ce que je traduirais bien quant à moi par "vivre en utopie". Mais aussi seul, au figuré, comme lorsque Flaubert se plaint de n'avoir pas le moral : Mon pauvre bourrichon est à bas (Correspondance, 1872, p. 377).
bourrichon_emball_Le Bourrichon, c'est aussi un fromage franc-comtois, rond, de lait de vache, pasteurisé, à croûte lavée, de onze centimètres de diamètre et de trois centimètres d'épaisseur, d'un poids moyen de 250 grammes et à quarante-cinq pour cent de matière grasse. Pour être tout à fait franc, je n'en ai jamais goûté de ce fromage ! Mais comme j'adore le fromage en général, de la cancoillote au comté en passant par le camenbert au lait cru, et que mes parents, grands-parents, etc. sont francs-comtois comme le bourrichon... Le bourrichon, c'était aussi, paraît-il, un panier grossier employé à la campagne - du moins dans le pays natais, si l'on en croit Paul Eudel (Les Locutions nantaises, 1884). Peut-être pour y transporter le fromage : fromage franc-comtois dans un panier nantais !
Mais le Bourrichon est également présent dans l'histoire de l'art : Le Voyage de la famille Bourrichon que Georges Méliès fit voir en 1913 - sans aucun succès d'ailleurs - reprenait l'argument d'une farce qu'Eugène Labiche et Édouard Martin avaient intitulée Le Voyage de M. Perrichon (1860), une de ces farces où la bourgeoisie se moque d'elle-même... Plus près de nous, Le Bourrichon, est une comédie écrite, mise en scène et interprétée par Joël Jouanneau (Actes Sud-Papiers, 1989),  une comédie "rurale" - ce qui peut-être nous ramène au fromage dans le panier...

Bon ! Bourrichon, d'accord ! Mais pas jeune bourrichon : à cinquante ans passés, je n'ai plus l'âge, je ne suis plus "de la bourre" ! Je serais plutôt "à la bourre", disons alors tard bourrichon !
Tard,

  • parce que mieux vaut tard que jamais,

  • parce que j'ai récemment décidé de prendre le temps de faire ce qui me plaît,

  • parce que vient un âge où l'on s'autorise à penser et à parler par soi-même, après qu'on a écouté et lu les pensées des autres, des "autorités" des années durant,

  • parce que le désir me prend de vouloir exprimer, de vouloir sortir de mon fors intérieur ces pensées, ces images, ces musiques qui trop souvent me prennent le bourrichon,

  • parce que me hante l'impassible rythme de L'Horloge de Baudelaire - que Julie Potvin avait illustrée d'un superbe flash sur www.perte-de-temps... et qu'il me reste à mettre en musique.

Horloge! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi!
Les vibrantes douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

PertedetempsLe Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
À chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote: Souviens-toi! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit: je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!

baudelaire_par_nadarRemember! Souviens-toi! Prodigue! Esto memor!
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! C'est la loi.
Le jour décroît; la nuit augmente; Souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! La dernière auberge!),
Où tout te dira: Meurs, vieux lâche! Il est trop tard!
"

Je me suis mis à la communication toilesque il n'y a pas si longtemps (mai 2004), en ouvrant ce blog (grand merci à Canalblog !).
Je n'abandonne pas le blog pour lui substituer un site en bonne et due forme.

Je voudrais seulement adosser le premier, énergie fluide enserrée dans le couloir du temps, au second, énergie solide ancrée dans le terreau sédimenté de ma propre vie. Comme un journal appuyé contre un livre, pour y puiser de sa force, de son sens profond. Comme un courant d'air dans un paysage stable et mouvant à la fois...

Fatalement les thématiques, d'un support à l'autre, sont les mêmes :

musique
information-documentation
éducation permanente et formation continue
droits de l'humain.

Je sais bien qu'une telle répétition thématique, ce n'est pas très beau et que ça pourrait ressembler à du spamdexing... Je sais bien aussi qu'un site (c'est vrai aussi pour le blog) qui accoste à des rivages thématiques si dissemblables, ayant si peu de concepts en commun, je sais bien qu'un tel site n'est pas facilement indexable et qu'il en va de son référencement toilesque, de sa visibilité pour les araignées, de sa "publicité". Tant pis ! Je n'ai vraiment pas envie de créer quatre sites, pas envie d'imposer quatre Tard-Bourrichons à la collectivité !

La répartition thématique et, partant, le "menu" s'étalent tout au long du cadre gauche du site Tard-Bourrichon - encore partiellement en construction.

Et puis quand j'aurai dit que Tard Bourrichon
est l'anagramme de mes nom-prénom...!


26 septembre 2006

Un petit moteur pour BRICH59 ?

freefindCe n'est pas pour crâner, juste pour permettre à mes obscurs et loyaux amis lecteurs de s'y retrouver dans ce blog polygraphe : BRICH59 est maintenant équipé d'un moteur de recherche, accessible en allant dans la "catégorie" recherche sur BRICH59. Pratique, non ?
On peut même se payer le luxe d'une petite équation booléenne ! Merci FreeFind !


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7 juin 2006

j'écris, tu me lis, tu m'écris, je me relis...

C'est quand même agréable de lire les messages de celles et ceux qui vous demandent comment se procurer un texte que vous avez publié il y a cinq, dix, quinze, vingt ans ou qui désirent connaître les références exactes de tel texte ou contribution. Agréable aussi de se voir cité dans la bibliographie d'un ouvrage, d'une thèse ; encore davantage d'être présenté et discuté...
Et tout ça par des gens que je ne connais pas, des gens qui vivent en France, mais aussi au Canada, en Suisse, etc.

Ce n'est même pas de la fierté, ou quelque chose qui aurait à voir avec un sentiment d'impossible gloire.
C'est autre chose... qui confine à la satisfaction d'être reconnu comme facilitateur de la réflexion de l'autre, au minimum point d'appui possible pour la construction d'une pensée qui n'est pas mienne... Peut-être cette satisfaction est-elle possible parce que je suis par dessous tout documentaliste, c'est-à-dire déjà - sans même écrire et publier quoi que ce soit - facilitateur de réflexion et d'apprentissage...profr_el3

Et puis quand ce sont des étudiants ou des enseignants-chercheurs, quand le lieu de citation/discussion est l'Université avec un grand U, lieu sacrosaint de construction et de diffusion du Savoir avec un grand S, c'est quasi troublant, pour moi qui n'hésite pas à pourfendre les "mésactions épistémiques" de certains universitaires, fussent-ils "professeurs"...

Bref, tout ceci pour dire merci à mes lecteurs fidèles et infidèles !

Tout ceci pour prétendre surtout que l'écriture non universitaire construit du savoir, elle aussi, ou plutôt des savoirs avec un petit s au début mais un autre à la fin - prétention que l'Internet accompagne d'une possibilité de diffusion inouïe jusqu'alors...
"Écriture praticienne" et Internet, en voilà un beau programme de recherche !


4 juin 2006

Mort, où sont tes victoires ?

mortmusikLa semaine dernière, on m'a passé la nouvelle, la trop triste nouvelle. Une de mes collègues est décédée, rongée par le crabe. Elle était jeune encore. Elle avait l'âge de mes plus grands enfants, ou à peine plus âgée... J'ai appris aussi qu'une autre collègue avait voulu se donner la mort. Elle a mon âge ou presque...

Pourquoi toute cette mort, si tant près de moi ?

La mort me fait horreur. Je ne suis qu'un mécréant. J'ai toujours refusé de croire à la vie après la mort. Toujours refusé de gober béatement cette énormité qui consiste à dire qu'une chose peut être son contraire strict. Je ne connais qu'une vie, celle qui est coincée entre naissance et trépas. Même si les chants qui appellent une vie après la mort, une vie dans la mort, une vie-mort, même si tous les chants religieux qui implorent ou louent l'au-delà ou l'ailleurs sont trop souvent d'une incroyable beauté humaine, trop humaine. La musique m'accroche à l'idée du divin. Juste la musique, seulement la musique. Surtout la musique chorale. Chœurs des anges et harmonie des sphères...
orphvaseSeule la musique peut dom- pter la mort, apaiser la peur de la mort. Orphée a vaincu la mort, sa propre mort, au moins par deux fois. Mais il n'a su empêcher la seconde mort d'Eurydice : après avoir effacé la première mort de son aimée, il n'a su apaiser son propre désir, il n'a pu surseoir à l'étreinte amoureu- se... Mais sa mort à lui, Orphée l'a bel et bien dom- ptée : son corps démembré chante encore avec la lyre et arrête la mort qui ravageait la Thrace son pays...

Il est des musiques humaines. Elles chantent les passions, pleurent la mort, s'extasient du bonheur, calment les souffrances. Tenez, le Requiem de ce bon Mozart : un chef-d'œuvre d'apaisement des sentiments de crainte devant la mort. Dans cette musique, c'est bien l'homme qui chante, crie, s'insurge puis accepte la paix.
De l'autre côté, il est des musiques divines, qui chantent l'harmonie de ce qui est, dessinent la grande architecture cosmique. Écoutez : vous verrez la grande harmonie du temps qui ne passe pas. Regardez : vous entendrez l'agencement du mobile cosmique. La
Messe en si du grand Bach ne s'écoute pas seulement. Ou plutôt, s'écoutant, elle se déploie en une grande architecture totale, mouvement de l'immuable en même temps qu'immobilité du mouvant.
Si Dieu existe, il est là, dans cette contradiction-là, contraction vitale que seules la musique et la poésie sont capables d'exhiber. La poésie et la musique tiennent à la fois l'espace et le temps et peuvent ainsi "jouer" la contradiction essentielle, contraction humaine-divine...

Mort, où sont tes victoires ?
La seul victoire que je te reconnaisse :
nous contraindre à la consolation !


3 juin 2006

Plongée des ménages...

Lu dans la revue de presse de la CCI de Lille Métropole en date du 1er juin 2006 :

rp_cci_0601

En fait tout est question de niveau d'eau !

Pardon aux collègues de la CCI, mais c'était trop tentant, surtout pour un fidèle lecteur du Canard Enchaîné ! On se déchaîne comme on peut, vu la plongée du moral !
Amitiés aux collègues de la CCI - que je remercie (et je ne dois pas être le seul !) pour leur travail quotidien sur la presse régionale et nationale !


18 avril 2006

Lapins de Pâques...

lapinsdep_ques

Sans commentaire.


3 avril 2006

Road Movie à Bicyclette

La Compagnie de l'Oiseau-Mouche accueille
au GARAGE, Théâtre de l'Oiseau-Mouche

Road Movie à Bicyclette

D’après les carnets de route de Chantal Valéra
Mise en scène: Brigitte Mounier
Cie des Mers du Nord

image001Adaptation et mise en scène et inter- prétation: Brigitte Mounier
Scénographie et construction: Ettore Marchica
Lumières:Marie-Jo Dupré
Réalisation vidéo: Franck Renaud

Avec l’aide de la Ville de Grande- Synthe, la DRAC Nord-Pas de Calais, le Conseil Régional du Nord-Pas de Calais, le Conseil Général du Nord.

Samedi 8 avril à 20h30

Road Movie à Bicyclette, c’est l’histoire d’une femme du Nord, qui après avoir consciencieusement élevé sa famille, découvre à 45 ans que la planète ne se limite pas au Nord Pas de Calais.
Alors elle prend la route et parcourt en vélo près de 100 000 km en 15 ans!
De Grande Synthe au Cap Nord, de Montréal à Vancouver, de Buenos Aires à Ushuaia, de Mexico à Fairbanks, puis elle traverse l’Europe, l’Australie, la Tasmanie, le Japon etc... (et prépare en ce moment son voyage en Asie).
C’est une quête d’émancipation et de connaissance à travers le dépassement de soi que nous raconte cette femme, qui refuse le sillon de l’épouse- ménagère que la société lui a tracé, découvrant le chemin dangereux de l’égalité et de la liberté.
Cette femme existe, elle s’appelle Chantal Valéra, elle m’a confié ses étonnants carnets de route dont j’ai tiré ce spectacle.
       

Brigitte Mounier


Le Garage, Théâtre de l’Oiseau-Mouche
28, av. des Nations-Unies à Roubaix
Merci de confirmer votre présence au 03 20 65 96 50
Tarifs : 10 Euros, 6 €, 5 €, 1 crédit loisirs


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