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BRICH59

22 août 2019

Créditez, il en restera toujours quelque chose...

Il y a maintenant une quinzaine d'années, j'ai publié une introduction, un glossaire et une partition concernant La Guerre (La Janequinbataille de Marignan) de Clément Janequin. La partition, je l'avais confectionnée avec le logiciel Encore (Passeport) ; le temps du xml et notamment du génial et gratuit MuseScore n'était pas encore arrivé ! La partition est donc ici, et c'est pour l'introduction et le glossaire.
Bien m'en avait pris : ces pages sont très consultées et répondent donc à un vrai et grand besoin. Le français net'ment, Site du monde francophone de l'e-éducation ! est même allé jusqu'à dupliquer mon travail sur son site ! Quant au site Musique Renaissance de l'Université de Toulouse 2, il renvoie à mon glossaire quand il donne le texte de Janequin... Il est très gratifiant de constater que sa production est utile aux autres, même si son nom n'est pas cité (ça, c'est pour les chercheurs professionnels ! ; de mon côté, la seule indication qui pourrait faire penser à du © pointe l'association pour laquelle j'avais engagé ce travail*).

Ce travail éditorial avait en effet été motivé par l'activité de l'ensemble vocal dont je fais partie encore aujourd'hui, Coeli et Terra, de l'association La Chapelle des Flandres, qui avait mis à son programme cette pièce sonnante et truculente de Janequin. Les éditions disponibles étant en fa ou en la, et le chef souhaitant donner cette pièce en sol, je me suis donc fendu d'une gravure...

L'introduction et le glossaire furent illustrés. Mais j'avais oublié de noter mes sources d'illustrations et donc de créditer convenablement celles-ci. Le comble pour un professionnel de l'information et de la documentation ! Passons !

Il était temps de réparer ! Du moins d'essayer : je n'ai pas retrouvé toutes les sources ! Si, cher lecteur, tu peux m'aider sur ce coup, ce sera avec grand plaisir.

Voici ce que j'ai trouvé pour l'instant :

La Guerre (La Bataille de Marignan) de Clément JANEQUIN : Crédit illustrations
  https://www.tard-bourrichon.fr/musique+JANEQUIN+Bataille.html

  1. http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan.gif
    François Ier, Marignano,
    XVIe siècle
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Francis-1515-Marignano.jpg

  2. http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan2.gif
    Urs GRAF,
    Horreurs de la guerre, dessin à la plume, 1521
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Urs_Graf_Schrecken_des_Kriegs_1521.jpg

  3. http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan_Bayard.jpg
    Paul LEHUGEUR,
    François 1er adoubé par Bayard, XIX° siècle
    http://www.histoire-fr.com/images/francois_I_adoube_par_bayard_paul_lehugeur.gif

  4. http://www.tard-bourrichon.fr/images/Fran%E7ois1er.jpg
    François CLOUET,
    Portrait de François Ier, roi de France, vers 1540
    http://eman-archives.org/FLIM/items/show/6097

  5. http://www.tard-bourrichon.fr/images/tabour.jpg
    Kempe playing a pipe and tabour. From the Roxburghe Ballads (1847). The original is in Kempe's
    Nine Days Wonder (1600). University of Victoria Library.
    https://internetshakespeare.uvic.ca/Library/SLT/stage/acting/kempe.html

  6. http://www.tard-bourrichon.fr/images/Fran%E7ois1er%282%29.jpg  ??

  7. http://www.tard-bourrichon.fr/images/soldat.jpg  ??

  8. http://www.tard-bourrichon.fr/images/bombarde1562.jpg  ??

  9. http://www.tard-bourrichon.fr/images/Rozier.gif  ??

  10. http://www.tard-bourrichon.fr/images/infanterie.jpg  ??

  11. http://www.tard-bourrichon.fr/images/tabour_et_phiffre.jpg  ??

  12. http://www.tard-bourrichon.fr/images/arbeau.jpg
    Jehan TABOUROT (=Thoinot Arbeau), in
    Orchesographie (montage à partir des pages 22r et 24r), 1589
    https://files.musopen.org/media/cf969f08-03b4-4a93-abfd-3674ccbfe756.pdf?filename=Orch%C3%A9sographie%20-%20Complete%20Book%20%28Langres%3A%20Iehan%20des%20Preyz%2C%201596.%29.pdf

* Il y a d'ailleurs bien d'autres partitions élaborées dans ce cadre ; elle sont à la page Musique de Tard-bourrichon.fr.


 

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23 juillet 2019

L’itinéraire eschatologique d’Er le pamphylien dans la République de Platon (2)

À propos du mythe d'Er, 2

(épisode précédent)

 

Paris4Lors de la soutenance, le Professeur Aubenque a commencé par me dire que le travail que je lui avais soumis dépassait le cadre d'une maîtrise, puis m'a demandé abruptement comment l'apprenti philosophe que j'étais se situait par rapport à cette histoire de récompenses / châtiments dans l'au-délà, de réincarnation et de choix de vie, etc. Aucune remarque, aucune demande d'éclaircissement sur le travail lui-même, c’est-à-dire sur le travail engagé sur le texte lui-même. L’entretien avec le Professeur était fatalement axé sur les possibilités de discussion sur les thèses proposées par Platon ! Il a de fait tourné court !

Et il y avait deux raisons à mon mutisme relatif.

  1. Très concrètement, je me voyais mal en droit, voire en capacité de discuter les thèses platoniciennes, moi, petit apprenti philosophe que j’étais.
  2. L’objectif de mon travail était clair et affiché, écrit noir sur blanc en introduction au mémoire, et ne relevait que d’un travail sur le texte et sa situation dans l’ensemble du corpus (=ensemble de textes) platonicien.

Cette seconde raison pouvait conduire mon mentor à me questionner sur ce point. J’avais un point de vue, peut-être mineur, mais suffisamment tranché sur la place, le rôle du mythe d’Er, c’est-à-dire du texte qui court des lignes 614b2 à 621d2 de l’édition d’Henri Estienne (Genève, 1578) pour qu’une discussion puisse s’engager entre le maître et l’apprenti philosophe. Eh bien non ! Du coup, la discussion a tourné court. 

Sur le coup, fort de la positivité autocentrée qui devait me caractériser à l’époque, j’ai retenu de tout ça que mon travail dépassait le cadre d’un maîtrise - ce que j’ai immédiatement interprété comme valant plus, valant mieux qu’une maîtrise !

Mais aucun échange sur ce qui m’intéressait dans cette affaire, c’est-à-dire de montrer que ce texte de Platon n’est pas seulement une belle et poétique cerise sur le gâteau nommé République, ni seulement une espèce de synthèse d’emprunts aux traditions éléates, orphiques, pythagoriciennes, ... - ce à quoi on l’a trop facilement réduit, trop souvent rabaissé. Je soutenais que le mythe d’Er est un texte éminemment politique et il m’a semblé que mon interlocuteur ne l’a pas compris… Il faut dire que le “suivi” du maître n’avait pas eu lieu en cours d’année. Peut-être le mandarin mandarinait-il trop ?

 

Quelques années plus tard, dans un couloir de la fac de Pont de Bois, un enseignant rencontré lors de mon DEA lillois, "disciple" de Jean Bollack et Heinz Wismann, me signale qu’il voudrait que nous parlions de ce mémoire de maîtrise - que je lui avais donné à lire auparavant. Trop heureux qu’enfin quelqu’un s’intéresse à ce travail, un spécialiste de la philologie et de la philosophie grecque de surcroît, j’attendais avec impatience la proposition de rendez-vous. Peut-être allait-on enfin prendre au sérieux mon hypothèse… C’était il y a près de quarante ans. Le souhait de cet enseignant devenu “professeur” de philologie grecque un peu après est tombé à l’eau.

Décidément, pas d’chance ! 

Après Alain de Benoist qui écrivit dans un ouvrage publié en 1975  qu’une “lecture politique” du mythe d’Er ne pouvait qu’induire “à un sens pertinent” et que l’auteur promettait de s’efforcer “de faire cette lecture” afin de trouver, dans notre mythe, “les linéaments d’une problématique politique” et ne tint pas sa promesse (à ma connaissance du moins), c’était au tour d’un enseignant avec lequel j’avais travaillé en DEA à Lille de me faire une promesse qu’il ne tint pas. Autant l’oubli du représentant de la “Nouvelle droite” française (pour ne pas dire franchouillarde) des années 70 ne m’a jamais ému, autant celui du philologue me hante aujourd’hui encore, même s'il est bien tard.

 

Ce que je retiendrai de mon aventure de maîtrise, c’est - à relire le mémoire produit - cette folle énergie intellectuelle que l’étudiant y a mise. C’est pour honorer cette énergie-là que je décide de mettre ce travail en ligne, ayant la faiblesse de penser que quelqu’un qui s’intéresse à ce mythe d’Er, à ce court texte qui clôt La République de Platon, y trouvera de quoi réfléchir, de quoi avancer dans la compréhension de cette perle philosophique. L’énergie ne serait pas perdu pour tout le monde et ce mémoire sortirait ainsi des limbes de l’Université où trop de travaux intéressants restent hélas confinés.

C'est pour le même ordre de raison que je vais très prochaînement faire don à l'Université de Lille de mon fonds de littérature ancienne. Comme je disais récemment à mon ami et ancien collègue bibliothécaire, la retraite, progressivement, tourne certaines pages de la vie estudiantine et professionnelle. Il en est ainsi de ma bibliothèque de lettres anciennes (quelques centaines de volumes !)...

(épisode suivant)


 

 

21 juillet 2019

L’itinéraire eschatologique d’Er le pamphylien dans la République de Platon (1)

À propos du mythe d'Er, 1

Paris4Quarante deux ans après en avoir terminé l'écriture et l'avoir "soutenu" devant un éminent professeur de la Sorbonne, je livre le mémoire de maîtrise de philosophie que j'avais consacré au mythe d'Er le Pamphylien qui se trouve à la fin de la République de Platon.
Quelle idée ! Pourquoi publier ainsi un travail d’étudiant qui aurait bien pu rester dans les limbes de l’Université, comme c’est la règle. J’ai même des amis qui ne savent plus ce qu’ils avaient traités comme sujet de maîtrise, qui ne savent plus le titre de leur mémoire d’il y a une quarantaine d’année. Pourtant la maîtrise donnait l’occasion de travailler à fond un sujet, histoire de montrer qu’on maîtrisait (précisément) les outils de la recherche ainsi que le patrimoine accumulé de la science.
mémoirePour ma part, cette année de maîtrise fut très importante, non seulement pour l’apprentissage de la philosophie mais peut-être surtout pour le travail que j’y ai fourni, hors contrôles liés aux “certificats”. Mon parcours était délibérément tourné vers la philosophie ancienne.
Ma rencontre avec Pierre Aubenque, m’a donné l’occasion de produire ce mémoire mais aussi une traduction des Catégories d’Aristote - dont le maître était un spécialiste. Pas rien que cette traduction qui m’a permis d’entrer dans les entrailles de la pensée aristotélicienne !
Autre rencontre qui aura son importance, celle d’Heinz Wismann dont j’ai suivi les cours d’”allemand philosophique” dès la deuxième année de mon DEUG. Nous y lisions, sous sa houlette savante, des textes de philosophes allemands (Kant, Hegel, Nietzsche et Freud). C’est peut-être avec Heinz Wismann que j’ai appris à porter mon attention aux textes, aux mots de la philosophie…
Deux ans après avoir obtenu ma maîtrise de Paris IV comme on disait à l’époque et service militaire accompli, débarquant dans le Nord-Pas de Calais, je hante les couloirs de l’Université de Lille3, pour tenter d’y poursuivre mes études en philosophie grecque. J’y croise aussitôt Heinz Wismann qui me conseille alors de prendre contact avec le Centre de Recherche Philologique de Lille, fondé par Jean Bollack quelques années plus tôt. L’année de DEA fut consacré à la doxographie d’Héraclite. C’est là que j’ai croisé Fabienne Blaise (en DEA comme moi), André Laks (assistant à l’époque, et qui avait soutenu sa maîtrise avec Pierre Aubenque six ans avant moi !) ...
Un projet de thèse sera déposé sur le symbolisme animal chez Platon, projet hélas abandonné quelques années après pour cause de paternité et de vie familial. Me restent quelques cartons emplis de fiches de travail préparatoire... L’idée de cette thèse était que, quand Platon évoque un animal, il n’est pas en train de “fleurir” une démonstration trop sérieuse, avec une image, un cliché etc., histoire de détendre l’atmosphère. L’animal n’est pas choisi comme ça par hasard, juste pour agrémenter un développement trop ardu ou pour le plaisir passager du lecteur. Chaque mot sémantiquement chargé a sa raison d’être philosophique, s’agissant d’un texte philosophique.

Dans mon travail sur le mythe d’Er, l’hypothèse méthodologique était la même : le mythe n’est pas là pour faire joli à la fin d’un ouvrage très sérieux sur le Justice, sur la Cité. La République étant un ouvrage de philosophie politique, le mythe d’Er devait, à mon sens, avoir une signification politique et apporter à la réflexion de l’ensemble de l’ouvrage. Lisant les commentaires existant sur ce texte, j’étais effaré du peu de cas qu’on faisait de ce qui y est écrit, et, en tous cas, de la quasi absence de commentaire politique.  En effectuant ma recherche dont le mémoire retrace le cheminement parfois tortueux, j’avais deux intentions. La première : ausculter le texte du mythe d’Er, prêter l’oreille à sa respiration, suivre le souffle qui discourt derrière et dans les mots qui le supportent. La deuxième : exhiber le caractère politique du mythe. Il s’est trouvé que ces deux intentions ont convergé ; il s’est avéré que le texte ausculté a bien une respiration politique. J’avais, me semblait-il, pratiquer cet “art de bien lire” que promeut Nietzsche dans L’Antéchrist ("Die große, die unvergleichliche Kunst, gut zu lesen", Der Antechrist, §59). Le titre complet du mémoire est L’itinéraire eschatologique d’Er le pamphylien dans la République de Platon.

L'adresse raccourcie est https://tinyurl.com/memoireER-html, le téléchargement du pdf est à https://tinyurl.com/memoireER-pdf.

(épisode suivant)


 

29 juin 2019

Er le pamphylien, vous connaissez ?

3 mai 2019

Col Canto : demandez le programme !

L’amour de moi, je ne l’ose dire… est un programme construit autour de la chanson médiévale Une jeune fillette, telle que publiée par Chardavoine en 1576. La chanson est ici restituée dans l’intégralité de son texte (sept couplets), sur des musiques des maîtres français des périodes Renaissance et Baroque. Eustache Du Caurroy, Marc-Antoine Charpentier, André Raison, Michel Richard Delalande, Pierre Dandrieu ont en effet écrit des pièces instrumentales sur cette mélodie, ici transposées et restituées pour choeur mixte. Cette chanson donne ainsi lieu à une suite musicale originale où l’ensemble vocal, parfois soutenu par des instruments, alterne avec un ensemble instrumental. Ce dernier donnera diverses variations auxquelles le thème a donné lieu à l’époque.

 

 

Cette suite musicale Une jeune fillette est entourée de deux séries de pièces de compositeurs de la fin XVème siècle et du XVIème siècle, de Josquin Desprez à Jean de Castro. La première série comprend 9 pièces tendres voire mélancoliques, dont deux versions de L'amour de moi et de Mille regrets. La seconde série est plus enjouée, commençant par Changeons propos et finissant par le Vignon, vignon de Claudin de Sermisy (7 pièces).

 

 

Sous la direction artistique de Bruno Richardot, l’ensemble vocal Col Canto sera accompagné par un ensemble instrumental, constitué de deux flûtes anciennes, un luth, une guitare, une viole et des percussions.

Ce programme devrait être donné dans la métropole lilloise début avril 2020.

Col_Canto, demandez_le_programme !


 

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4 mars 2019

Col Canto recrute !

L'ensemble vocal Col Canto de la métropole lilloise engage un travail sur de la musique Renaissance, autour de trois grands thèmes : L'amour de moi, Mille regrets et Une jeune fillette. D'autres pièces viennent compléter ce programme qui sera donné au printemps 2020. Col Canto sera accompagné par un ensemble instrumental (Luth/guitare, flûtes et viole).

Pour mener à bien ce programme, Col Canto recrute encore, tous pupitres (avec une préférence pour les voix graves, alti et basses), expérience chorale souhaitée.

Contact pour informations complémentaires et audition : colcanto59@gmail.com

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14 novembre 2018

Éthique et déontologie dans les métiers de l'information et de la documentation

Journée gratuite et ouverte à toutes et à tous organisée par l’Université de Lille (UFR DECCID, Département SID) et la délégation ADBS des Hauts-de-France, le 7 décembre 2018, à LILLIAD Learning Center Innovation, Cité Scientifique, Université de Lille, 59655 Villeneuve-d'Ascq

Programme de la journée

Matin

  • 9h30 Accueil et introduction Bruno Richardot (ADBS) et Joachim Schöpfel (Université de Lille)logoADBS
  • 9h45 L’éthique des données de la recherche en SHS Bernard Jacquemin (Université de Lille)
  • 10h30 Information-communication : le recours à l'éthique en contexte numérique. Bilan scientifique de la 6ème conférence Document numérique et société     Evelyne Broudoux (CNAM-INTD) et Viviane Clavier (Université Grenoble Alpes)
  • 11h00 Les enjeux éthiques de l'intelligence artificielle au moment de sa normalisation par ISO/IEC JTC 1/SC 42 Evelyne Broudoux (CNAM-INTD)
  • 11h30 Les enjeux éthiques de la recherche sur les médias sociaux de santé Viviane Clavier (Université Grenoble Alpes)
  • 12h00 Pause déjeuner (libre)

Après-midi

  • 13h30 Open access, données personnelles et droits de l’homme : l’usage de la charte éthique de l’IFLA dans le cadre du Master Information-Document à Lille Joachim Schöpfel (Université de Lille)
  • 14h30 Table ronde des associations professionnelles : ABF, ABD-BVD et ADBS animée par Philippe Laurent (ABD-BVD)
  • 15h45 Synthèse et clôture
  • 16h00 Fin de la journéeUL-RVB-2014

30 août 2018

Le thésauro-annuaire mis à jour !

Comme chaque année avant la rentrée universitaire, je viens de mettre à jour le Thésauro-annuaire, qui recense pluis de 150 thésaurus francophones gratuits en ligne. L'objectif de cet outil est pédagogique. Originellement destiné à mes étudiants et stagiaires de la formation professionnelle, il permet de s'exercer à l'indexation documentaire sans devoir se "trimbaler" des tonnes de thésaurus papier, comme s'étaient le cas il y a une quinzaine d'années... Celles et ceux qui cherchent de quoi outiller l'indexation de leur fonds documentaire peuvent y trouver des solutions. Les thésaurus sont présentés dans l'ordre (numérique) des descripteurs d'Eurovoc, le thésaurus européen bien connu - ce qui facilite la recherche du ou des thésaurus qui conviendront à la thématique principale du fonds documentaire en question...

Bien sûr, il est largement perfectible. Dans la forme (mais là, j'aurai besoin d'aide pour basculer ces données dans une belle base interrogeable etc.) mais aussi dans les informations qu'il délivre. N'hésitez pas, par exemple en utilisant la fonction commentaire de ce blog, à m'interpeler si besoin.


 

 

5 juillet 2018

Chanter avec Col Canto

 

CClogo
L’ensemble vocal Col Canto est né en 1976. Il a été dans les dernières années dirigé par Marie-Christine Martin puis Frédéric Loquet. Son activité a été relancée avec l’arrivée d’un nouveau chef, Bruno Richardot, permettant de mener à bien un projet autour du Requiem de Fauré. Ce projet s’est concrétisé par un concert donné en décembre 2017 au Sacré-Cœur de Marcq-en-Barœul, avec le Requiem en version avec orgue, violon et violoncelle, et d’autres œuvres du compositeur, notamment la Messe Basse pour chœur féminin, et quelques pièces instrumentales.

Pour l’année 2018-2019, Bruno Richardot propose un programme à deux facettes.
Dans les deux cas, il s’agit de faire découvrir des œuvres d’un grand intérêt musical et poétique, injustement tombées dans l’oubli.

1 . Chansons et madrigaux autour de Gabriel Fauré

Le premier programme, qui veut être consacré cette fois à la musique profane et a cappella, est construit autour des relations que Gabriel Fauré pouvaient entretenir avec des compositeurs ayant écrit pour choeur mixte a cappella. Il s'agit, dans l'ordre chronologique, de Camille Saint-Saëns qui fut son professeur et néanmoins ami, Émile Pessard qui fut son collègue au Conservatoire, Georges Alary qui lui dédia ses Choeurs sans accompagnement, Reynaldo Hahn qui fréquentait les mêmes salons que Fauré, et, plus lointain, Joseph Guy-Ropartz, qui reprit la même structure que Fauré pour son Requiem.

2 . ”Une jeune fillette”, chansons de la Renaissance

Le second programme est construit, d'une part, autour de la chanson médiévale "Une jeune fillette", telle que publiée par Chardavoine en 1576. La chanson est ici restituée dans l’intégralité de son texte (7 couplets), sur des musiques des maîtres français des périodes Renaissance et Baroque. Eustache Du Caurroy, Marc-Antoine Charpentier, André Raison, Michel Richard Delalande, Jean-François Dandrieu ont en effet écrit des pièces instrumentales sur cette mélodie, ici transposées et restituées pour choeur mixte. Cette chanson donne ainsi lieu à une suite musicale chantée, avec intermèdes instrumentaux (luths), à partir des diverses variations auxquelles le thème a donné lieu à l’époque.
Ce programme comprend également une série de pièces Renaissance bien connues des choristes (Josquin Desprez, Claudin de Sermisy, Pierre Passereau, Pierre Certon, etc.).

 

Pour mener à bien ces deux programmes, Col Canto recrute des choristes expérimentés tous pupitres.

L’ensemble fonctionne en répétitions sur une dizaine de samedis (10h/16h30) dans l’année, à Marcq-en-Barœul, quelques répétitions en semaine pouvant être organisées par pupitres (en début de travail d’une œuvre) ou en tutti (notamment à l'approche des concerts).

Il est nécessaire d’avoir une bonne expérience de chant choral et un engagement de travail personnel avant les répétitions.

Contact pour audition : colcanto59@gmail.com.

 


 

26 juin 2018

Musique à Venise ♫ Un concert à ne pas manquer ♫♫

EVSF - Fly concert 01-07-2018

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