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BRICH59

10 décembre 2009

Chanoine, pompier pyromane... mais négrier

Le concert de réactions plutôt négatives à la tribune du roi d'Maubeuge dans les colonnes du quotidien Le Monde (daté de ce jour) se suffit à lui-même, d'autant qu'il est illimité... Fleuve qui se régénère à grande eau plutôt que concert ! Pas la peine d'ajouter une goutte d'eau à l'eau qui s'écoule vers l'océan.

Mon grain de sel sera précis : ce n'est pas le roi d'Maubeuge qui a écrit le texte de cette tribune. En effet, ce qui caractérise notre bon roi, c'est - tous ses sujets le savent bien quand bien même ils n'osent pas trop le crier sur les toits - qu'il est plus à l'aise avec les "casse-toi pauv'con" et autre "racaillardise" qu'avec la syntaxe de notre belle langue. Non ?

Du coup, me vient une idée, sournoisement.

Et si l'on définissait d'abord l'identité nationale
par le respect de la tradition linguistique ...
pour l'oral comme pour l'écrit ?
 

Partant du principe qu'il y a inégalités de moyens et de "rang" au départ, on décidera un "handicap" : les dignitaires du royaume devront être irréprochables à l'oral comme à l'écrit, alors qu'on admettra que le commun des sujets, quelle que soit leur origine ou celle de leurs parents, pratique la langue française en commettant quelques entorses...


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6 décembre 2009

Pour ne pas oublier...

Je veux lancer un appel à tous ceux qui, dans le monde, croient aux valeurs de la tolérance, de la liberté, de la démocratie, de l'humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures. Je veux dire à tous les enfants à travers le monde, à toutes les femmes martyrisées dans le monde, je veux leur dire que la fierté, le devoir de la France sera d'être à leurs côtés.

Déclaration de Nicolas Sarkozy, le soir de son élection à la Présidence de la République Française.


5 décembre 2009

Performance universitaire

Dans le cadre de la loi LRU, les établissements universitaires vont donc devoir afficher le taux d'emploi de leurs diplômés, selon Les Échos de mercredi 2 décembre : "Insertion professionnelle : les universités contraintes de rendre des comptes" (ici le pdf correspondant). En gros, on lance une enquête auprès des diplômés 2007 de 83 universités françaises, afin d'aboutir à un classement qui permettra de comparer les performances des établissements, comme dit si bien un chargé de mission universitaire interrogé par le journal économique. L'idée est également (surtout) de récompenser les établissements qui affichent le meilleur taux d'insertion professionnelle de leurs diplômés : "Les performances observées seront, en effet, prises en compte dans le cadre des contrats pluriannuels passés entre l'État et les universités, et auront donc une incidence directe sur les enveloppes budgétaires attribuées", écrit le quotidien.

En détail, cela signifie que :

  1. les établissements qui ont de la peine ne seront pas aidés mais tout simplement tués, sans qu'on ait bien analysé les raisons de leurs difficultés (niveau social et culturel de leur population étudiante, implantation dans une zone économiquement sinistrée, etc.) ; l'uniformisation quantitative fait son œuvre de normalisation libéralissime, privilégiant les établissements déjà bien dotés, financièrement mais aussi "en nature",
    - c'est-à-dire profitant de conditions matérielles de fonctionnement haut de gamme,
    - c'est-à-dire bénéficiant d'une population étudiante aisée pour laquelle, de toutes façons, la situation sociale permet de se consacrer à temps plein à ses éttudes et promet, quoi qu'il arrive (même en cas d'échec scolaire), une situation sociale favorable (un super-job grâce à papa - dernier exemple médiatisé en date : le prince Jean),
    - c'est-à-dire ayant les meilleurs enseignants-chercheurs méritant de super-primes parce que roulant pour les capitaines d'industrie comme on disait autrefois, etc.

  2. l'Université ne doit pas seulement former et qualifier les jeunes, mais aussi leur trouver du boulot à la sortie ;
    a) en toute logique, un établissement d'enseignement a une obligation de moyens, comme on dit, sachant que l'obligation de résultats est partagée entre l'établissement et l'apprenant : on ne saurait en effet châtier une université parce que ses étudiants sont par exemple contraints de travailler pour pouvoir faire leurs études ;
    b) les étudiants ayant obtenu leur diplôme, l'université va devoir porter la responsabilité de leur insertion professionnelle, sachant que cette insertion est conditionnée par des facteurs qui sont étrangers au monde universitaire, tels que la santé économique des entreprises, le réseau social dans lequel fonctionnent les étudiants, les moyens concrets des étudiants en termes de recherche d'emploi (titulaire ou non du permis de conduire, possesseur ou non d'un véhicule, notamment), etc. ;

    c'est-à-dire que pour cette étape-là, l'université n'est responsable d'aucun des éléments qui conditionne l'accès à l'emploi, mais porte la responsabilité de cet accès !

    Mais peut-on être tenu pour responsable

    de ce dont on ne maîtrise rien ?


    Comprenne qui pourra !

Eh bien, pour incompréhensible qu'elle soit, cette idée va devenir structurante pour le fonctionnement universitaire. L'Université est sommée de se conformer aux réalités économiques du temps et du lieu... D'ici quelques années, l'offre universitaire française sera réduite à quelques immenses universités, immenses par la taille et le "talent", mais aux étudiants rares et issus des classes sociales les plus aisées, des universités à la merci d'un patronat hostile au savoir social critique.
La papa du prince Jean veut sans aucun doute "ré-enchanter l'Université".


4 décembre 2009

Télédon, la pêche au thon

Pardon ! C'est juste pour la contrepèterie !

Remontez les filets !


3 décembre 2009

8. Recherche d'infodoc sur Internet

Recherche d'infodoc sur Internet,
cela signifie recherche sur Internet d'information et/ou de documentation.

  • Petit module dans le cadre de la formation B2i/C2i mise en place à l'Université de Lille1 depuis quelques années. Ledit module planche sur le D4 du B2i = B2 du C2i... Pour accéder à la présentation, il faudra entrer le mot de passe convenu, puis choisir le mode "lecture seule" et faire F5 pour passer en mode diaporama. C'est simple ! Non ?
    Au fait, il s'agit d'un fichier réalisé avec PowerPoint de Microsoft (eh oui, personne n'est parfait !), qui donc nécessite au minimum la visionneuse Microsoft gratuite pour être au mieux de sa forme... Pour les récalcitrants, il y a une version dégradée en pdf.
    Tout est également sur Moodle (Lille1).

  • Le reste est à venir... ;-)

Voici les Repères (version 2008) que nous proposent gracieusement d'Élisabeth Noël et ses ami(e)s :

           

Si vous préférez la version pdf, c'est ici.

mise à jour : 3 janvier 2010
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3 décembre 2009

Hommage

Hisfora, lettre trimestrielle du Groupe d'étude histoire de la formation d'adultes (Gehfa), publie dans son n° 28 un hommage de Christiane Étévé à Gérard Mlekuz, disparu il y a un mois - hommage que je me permets de reproduire ici, afin qu'il rebondisse en échos dans la blogosphère.


HOMMAGE A GERARD MLEKUZ

Nous apprenons le décès de Gérard Mlékuz survenu à Lille le 3 novembre à l'âge de 68 ans.
Tous ceux et celles qui s'intéressent de près ou de loin à la formation continue des adultes ou à l'insertion professionnelle des jeunes ont rencontré un jour ou l'autre Gérard.
Défenseur infatigable des moyens et occasions de promouvoir les personnes et les groupes, il transmettait ses expériences sous la forme d'un fraternel partage.
Instituteur, instructeur « cinéma » détaché à la Délégation régionale Peuple et Culture, il a accompagné avec Frédéric Thébaud et Bernard Lluch les premiers pas du mouvement dans le Nord-Pas-de-Calais. Engagé dans la grande aventure de l'action collective de formation à Sallaumines-Noyelles, en 1969, avec l'aide des partenaires sociaux et de l'université autour du Centre Université Economie - Education Permanente (CUEEP), il a contribué à tant d'innovations sociales et pédagogiques.
Intégré aux travaux de la commission de l'Institut national de formation d'adultes (INFA) puis au Centre académique de formation continue (Cafoc) de Lille avec Jacques Hédoux et Viviane Zanel, il a participé à la formation des conseillers en formation continue et réfléchi aux « non publics » de la formation permanente.
Il reprendra ses activités au CUEEP quand le Délégué à la formation continue se passera de ses services.
La revue Perspectives documentaires en éducation (ENRP) qui recueillait les Itinéraires de chercheurs et de formateurs, s'est honorée de son magnifique témoignage : « Écoute le temps qui marche sur le sable...ou chronique d'une réconciliation annoncée », n°21,1990, p. 53-86.
Mieux encore, certains ont peut-être eu la chance, de le voir incarner et conter ce parcours dans des colloques, comme cela m'est arrivé à Montréal pour une rencontre internationale sur l'autoformation. Belle référence à l'éducation populaire où la mise en voix et la mise en gestes sont des moyens de transmission dans la rencontre des hommes.
À la demande de Jacky Beillerot, il participe comme administrateur au travail de recherche et de préservation des archives de la formation continue dans le Groupe d'études sur l'histoire de la formation des adultes (Gehfa) et y sera le correspondant pour la région.
À la veille de la reprise du séminaire, le 6 octobre dernier, il envoyait encore ses signes d'amitié à notre groupe.
Gérard, nous n'oublierons pas ta « musette culturelle », ta « boite à outils » pour des « savoir agir » toujours à inventer.
Toute l'équipe du Gehfa et toute l'Union Peuple et Culture partagent la peine de Chantal et de ses enfants et leur témoignent leurs plus vives condoléances.

Christiane Étévé, GEHFA et Peuple et Culture


Par ailleurs, Peuple et Culture Nord-Pas de Calais a mis en place un blog où il est bien sûr question de Gérard et où l'on peut revoir aussi par exemple le couple Hédoux... Les textes lus lors de la cérémonie de funérailles du 9 novembre à Herlies y sont disponibles et une page y est spécialement consacrée à son travail d'Histoire et mémoire de la Formation Permanente en Nord/Pas-de-Calais, où l'on peut télécharger la version pdf du document.


Ajout du 21 décembre 2009

Gaston Pineau a déposé sur le site du GRAF des témoignages amicaux, mais aussi des textes de Gérard.


2 décembre 2009

France helvète ?

Ainsi donc le  roi d'Maubeuge aurait parlé de l'affaire du referendum suisse. L'AFP rapporte les propos de quelques parlementaires UMP devant lesquels le Chef Suprême a mis cette affaire était dans le même sac que le débat sarkobessonnesque sur l'identité nationale et du "travail" actuel sur la question de la burqa.

Je cite : Il nous a dit que c'était l'illustration que les gens, en Suisse comme en France, ne veulent pas que leur pays change, qu'il soit dénaturé. Ils veulent garder leur identité. Selon l'analyse du Président, les Français ne veulent pas voir des femmes en burqa dans la rue. Mais cela ne veut pas dire qu'ils sont hostiles à la pratique de l'islam.

On notera d'abord le "en Suisse comme en France". Assimilation. Bon ! Je n'ai personnellement rien contre les Suisses, à part leur décision scandaleuse et ridicule à la fois d'interdire la construction de minarets sur leur territoire. Peut-être tout de même une raison de ne pas vouloir être pris pour un Suisse, non ? Ceci dit ça bouge en Suisse : la minorité qui n'a pas voté l'interdiction de la construction de minarets se fait entendre dans la rue ! Je veux bien être Suisse, tous comptes faits !

On notera ensuite l'idée que la construction de minarets "dénature" le "pays".
Quand on dresse, grâce au génial CNRTL, la liste des synonymes de 'dénaturer', cela donne (par ordre décroissant de proximité sémantique : altérer > déformer > corrompre > fausser > frelater > gâter > défigurer > dégrader > falsifier > dépraver > forcer > vicier > déguiser > pervertir > travestir > torturer > maquiller > changer > contrefaire > gangrener > violenter > tourmenter > tordre > mutiler > détourner > avilir > adultérer > tronquer > transformer > sophistiquer > estropier > empoisonner > corroder > avarier > ruiner > polluer > gauchir > faire violence > empoissonner > dénaturaliser > contorsionner > calomnier > affadir > abâtardir > trahir. Cela va donc d'altérer (rendre autre) à trahir (là je n'explique pas, le roi d'Maubeuge et sa cour le feront bien mieux que quiconque !).

La question est de savoir si les minarets dénaturent le pays ou le paysage... S'il s'agit de la défiguration du paysage, on remarquera qu'un minaret peut être très joli, comme certains clochers d'églises catholiques, et, en tous cas, bien plus joli que ces constructions élevées au siècle dernier à la gloire du capitalisme triomphant et qui ont dégradé nos villes.
S'il s'agit de la dénaturation du pays, alors il faut être clair sur ce dont on parle : le pays, c'est ici la division territoriale habitée par une collectivité, et constituant une entité géographique et humaine (toujours le CNRTL), avec son histoire et ses "us et coutume" comme disait l'autre jour un cador bien connu de la Cour du roi d'Maubeuge. Jusque là pas de problème. C'est quand il faut assigner des bornes à tout ça que ça devient problématique : les fameuses "racines judéotruc" sont-elles si fondamentales que ça ? Certains diront qu'historiquement elles sont premières. La question se pose alors de savoir quand commence l'histoire de France. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle ce que me disait un jour un copain algérien : à l'école, à Oran, on faisait réciter aux bambins (dont il était) "nos ancêtres les Gaulois"... La colonisation fait bouger les limites ! Et dépasser les bornes, non ? Bref, aujourd'hui la question est de savoir quand commence l'histoire de France, car la France, pays de langue romane mais de superstrat germanique, occupe la plus grande partie des anciennes Gaules celtiques, conquises par Jules César, mais elle tire son nom des Francs, un peuple germanique, dont le nom signifie « hommes libres », qui se forma tardivement et s’installa sur une partie des terres de l’Empire romain (Wikipedia). Aïe ! Aïe ! Aïe ! Die Französe sind germanisch ! Wir sind germanisch ! Damned !
Drôle, non ?

Je ne sais pas pourquoi, mais me viennent en tête les paroles d'une chanson de ce bon Hugues Auffray, une chanson de quand j'étais petit, une chanson des années soixante donc qui finissait sur l'idée que Dieu, en fait, était une femme et ... qu'elle était noire !


1 décembre 2009

Soyons vigilants !

Dimanche, à l'annonce de la nouvelle des premiers résultats officiels du referendum helvète, j'écrivais que la droite populiste (UDC) et la droite chrétienne (UDF) ont agité le chiffon rouge de l'invasion islamique, et les suisses n'y ont vu que du feu ! Pauvres suisses ! J'ai failli écrire que le conglomérat suisse ]UDC+UDF[ avait son pendant franchouillard dans l'équation ]FN+UMP[, mais je n'ai pas osé, craignant peut-être de n'avoir que trop raison ! Je me suis contenté d'un : Chez nous, les droites se ruent sur le débat nationaliste... Soyons vigilants !

Eh bien, c'est fait. Nos droitiers de service se sont engouffrés dans la brèche béante du racisme à deux balles certes mais meurtrier. Je dis "à deux balles" parce qu'il suffit d'être bête et méchant pour y aller. Je dis "meurtrier", parce que ce racisme-là a tué maintes fois en France, France métropolitaine et Maghreb colonisé.Le populisme de bas étage est vraiment de retour : on le voit ici, UMP = Union du Mouvement Populiste dont le FN, idéologiquement, n'est qu'une annexe.

La collision entre la mise en place contestable du débat sur l'identité nationale et le résultat du referendum suisse graisse particulièrement la planche déjà savonneuse où s'agite la cour du roi d'Maubeuge, notamment le sarko-traître Besson...D'un savon noir qui sent mauvais, qui pue la misère intellectuelle et affective de l'homme politique d'aujourd'hui, et d'où sort une odeur nauséabonde de relents qu'on préfère ne pas dater.

Que penser de l'à propos des propos tenus par les personnages en vue à la cour du roi d'Maubeuge, quand ils disent qu'il faut distinguer entre les religions qui étaient là (sur le territoire national) avant l'instauration de la République et celles qui sont arrivées après, quand ils mettent en avant nos prétendues racines judéo-chrétiennes comme un bouclier anti-islam, du moins anti-minarets, quand ils évoquent les règles d'urbanisme comme si un minaret était pour ne pas les respecter, quand... etc.? Les dirigeants UMP perdent la tête. Le débat sarkobessonnesque leur tourne l'esprit. Ils ne savent plus ce qu'ils disent !

Quand j'entends tout ça, j'ai, pour le coup, grande honte d'être français ! En tous cas, je ne m'y reconnais pas et ne comprends pas pourquoi je devrais être français comme ça ! Je n'ai pas les moyens d'émigrer, même si j'ai très mal à mon identité nationale...

Alors, que Moïse, David, Jésus et Mahomet - ou bien tout simplement Voltaire ! - les aident à mieux couler leur pensée dans les ruisseaux de l'humanisme, le vrai. Mais s'y sont-ils jamais seulement trempé le bout des pieds ?


1 décembre 2009

NoëL au Non-Lieu

Pour le plaisir de se retrouver et de fêter ensemble la fin d'année, bloquez dés maintenant la date : samedi 12 décembre de 17h à pas d'heure !

noel_au_nonlieu1web

Ce sera à la forge (chauffée), il y aura des contes et garlousettes de Noël, du vin chaud, un repas chaud, une cheminée en tenue de réveillon, on chantera, dansera à l'envi.

Les détails du programme et des modalités d'inscription vous parviendront très prochainement.

Alors, au plaisir?

L'équipe du non-lieu
117, rue Montgolfier
59100 Roubaix

contact@non-lieu.fr

www.non-lieu.fr


30 novembre 2009

Jeunes populaires et mariages gris sur France-Inter

france_interDécidément, j'ai de plus en plus de mal  avec les médias, avec la fâcheuse habitude des journalistes et autres présentateurs de radio/TV de ne pas faire attention à la signification et à la portée des mots qu'ils emploient.

Dernier coup en date : ce matin entre 5h30 et 6h, sur France Inter, on raconte l'esbroufe des petits couillons de l'UMP parisienne qui décident de plonger dans la Seine mais évitent, on ne sait par quel miracle, d'être arrêtés sur la berge comme l'auraient été n'importe quels petits couillons pourvu qu'ils n'aient pas appartenu au mouvement du roi d'Maubeuge ... Bon ça, on a maintenant l'habitude de tels privilèges. Le plus fort, c'est quand la personne qui raconte emploie, pour désigner le groupe des petits couillons de l'UMP parisienne, l'expression "jeunes populaires".

Insidieusement, la machine rhétorique mise en place par le roi d'Maubeuge et ses conseillers il y a quelques années commence à produire ses effets : la peuple se reconnaît dans l'UMP. Magique, non ? À ce moment, je me souviens avoir râler d'une telle manipulation, me disant, non sans quelque malice - celle de l'humour, celle de la dérision -, que le bon peuple dans sa sagesse profonde verrait bien la supercherie, qu'il refusait d'être assimilé, avalé ainsi par la jet-set bling-bling qui aujourd'hui nous gouverne.

Aujourd'hui, je vois qu'il n'a rien vu du tout !
Il nous faudrait un Roland Barthes pour montrer comment ce mot de populaire est l'élément d'une construction mythifiante, comment la rhétorique sarkozienne vole et dénature la signification des mots, pour rendre le plus "naturel" possible la dictature qui s'installe aujourd'hui. À quand une émission de décryptage salutaire sur France-Inter ? 


Côté humour, le sarko-traitre Besson n'en a vraiment pas une goutte ! Je lis ce matin qu'il envisagerait de porter plainte contre France Inter, à cause de la chronique guillonnesque de mercredi 25 dernier : l’humoriste évoquait les mariages gris, prenant en exemple la jeune compagne tunisienne du sarko-traite...

Décidément France-Inter est bien mal-en-point !


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