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BRICH59

28 mai 2007

Spinoo

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avec le CNDP
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28 mai 2007

Vol AF 796 pour Bamako - suite

En début d'après-midi, ce communiqué de RESF.


L’HUMANITÉ DANS LES MOTS, LA BRUTALITÉ DANS LES FAITS

Le Malien dont l’expulsion a été empêchée le 26 mai par l’intervention de passagers indignés des violences qu’il subissait sur le vol Air France Paris-Bamako est libre.

En effet, bien que la police l’ait particulièrement chargé en portant plainte pour trois motifs (« opposition à une mesure d’éloignement », « refus d’embarquement » et « coups et blessures contre un policier »), le Juge des libertés et de la détention du TGI de Bobigny a décidé de ne pas le traduire en comparution immédiate, de le libérer et de le convoquer en justice le 28 juin. Une décision qui est un démenti cinglant aux rumeurs colportées aussi bien par les policiers dans l’avion que par un collaborateur du ministre tendant à le faire passer pour un dangereux délinquant.
Les conditions de brutalité particulièrement choquantes dans lesquelles s’est déroulée cette tentative d’expulsion sont aussi un démenti sans appel aux propos du nouveau ministre qui, dans ses déclarations, prétend conjuguer "fermeté et d'humanité" (« l’un ne va pas sans l’autre ») alors que dans les faits, la brutalité et elle seule préside aux expulsions.

Cette violence à l’égard des expulsés s’accompagne d’une volonté de plus en plus affirmée de réprimer tous ceux qui seraient tentés de ne pas laisser faire, de ne pas se taire, de ne pas fermer les yeux. 
Cette affaire, qui a conduit à l’annulation du vol du 26 mai pour Bamako place Air France devant ses responsabilités : rien, aucune loi, aucun règlement n’oblige une compagnie aérienne, privée de surcroît à accepter des voyageurs contraints sur ses vols, menottés, parfois bâillonnés, attachés à leur siège  et tabassés quand ils protestent. Les clients de la compagnie ne prennent pas non plus des billets Air France pour être menacés par la police quand ils s’élèvent contre des scènes choquantes, et, pour certains d’entre eux, évacués de force de l’avion, molestés, placés en garde à vue et poursuivis comme le sont Kadidja  et François Auguste traînés en justice et menacé de 5 ans de prison et 18 000 € d’amende pour n’avoir pas toléré les conditions inhumaines imposées aux reconduits. Les passagers d’Air France achètent des billets pour se déplacer dans des  conditions normales de sécurité et de confort. Ils veulent voyager dans un avion, pas dans un fourgon cellulaire volant.


27 mai 2007

Vol AF 796 pour Bamako

logo3Il y a à peine plus de deux heures, un message est tombé dans ma boîte aux lettres électronique. C'est un communiqué de RESF. Il contient le témoignage de passagers du vol Air France 796 Paris-Bamako d'hier en fin d'après-midi...
Je ne peux pas ne pas me faire relais de ce texte - que voici.


Samedi 26 mai. Vol AF 796 pour Bamako.
Quelques minutes avant la fermeture des portes, des cris au dernier rang de l'avion. Une reconduite à la frontière classique.
Deux personnes tentent de contenir un homme d'une quarantaine d'années qui se débat violemment. On croit d'abord à une bagarre entre passagers. Certains veulent les séparer mais en sont vite dissuadés par les policiers qui se font alors connaître. S'ensuit une scène d'une grande violence: l'un des policiers pratique un étranglement sur le passager, l'autre lui assène de grands coups de poing dans le ventre. Ses hurlements se transforment en plaintes rauques. Cette tentative de maîtrise dure dix bonnes minutes, peut-être plus, et suscite immédiatement chez les passagers un mouvement de protestation qui n'a aucun effet sur les violences en cours.
L'un des passagers filme la scène avec son téléphone, ce qui énerve un peu plus la responsable de l'opération, qui menace d'arrestation les personnes les plus proches et photographie les protestataires.
Pour tenter de faire taire tout le monde, la policière explique que l'homme n'est pas un simple sans papiers, mais un repris de justice, soumis à la double peine. Cela semble à ses yeux justifier la méthode et toute la violence exercée sur lui.
Sous les huées des passagers, l'homme finit par être immobilisé et sanglé. Il perd connaissance, yeux révulsés, langue pendante, écume aux lèvres. Un mouvement de panique gagne les policiers. Ils prennent alors la décision de l'évacuer. Autour de nous, de nombreux passagers imaginent que l'homme est mort, ce qui fait encore monter d'un cran l'émotion. Des femmes pleurent, des gens convergent de tout l'appareil, rajoutant à la confusion. C'est alors qu'une bonne dizaine d'agents de la Police des Air et des Frontière, la PAF, fait irruption dans l'appareil.
Désigné par la responsable de l'opération, Michel Dubois, qui comme nous tous avait pris part aux protestations, est débarqué pour auditions. D'autres passagers, choqués par cette arrestation, sont à leur tour menacés du même sort.
A bord, on nous demande vainement de nous rasseoir, de nous calmer mais beaucoup exigent le retour de Michel Dubois. Un des policiers, visiblement dépassé par la situation, nous propose alors un marché: Michel pourrait réembarquer à condition que l'expulsé remonte lui aussi à bord. La balle était donc dans notre camp, nous serions responsable du retard de l'avion, et même de l'éventuelle annulation du vol. Michel devenait clairement une monnaie d'échange.
Cette proposition inacceptable est d'ailleurs tout de suite contredite par un policier de la PAF qui annonce la garde à vue de Michel Dubois et réitère ses menaces à l'égard des passagers qui campent sur leurs positions.
Le commandant de bord finit par faire une annonce, dans laquelle il fait état de "manœuvres" d'un individu refusant d'être reconduit dans son pays d'origine, et de manifestations d'une minorité de passagers pour expliquer l'annulation du vol.
Nulle mention des violences dont nous avions été témoin, ni de l'état de santé du passager pourtant aperçu dans une ambulance stationnée au pied de l'appareil, toujours inconscient et sous assistance respiratoire.
Nous sommes nombreux, comme Michel Dubois, à être choqués par la barbarie de la scène, par le traitement excessivement violent qui a été infligé sous nos yeux à cet homme, fut-il repris de justice, (ce dont il nous est d'ailleurs permis de douter, puisqu'afin de ne pas attirer l'attention des autres voyageurs, les policiers avaient d'abord décidé de le faire voyager sans le menotter).
Nombreux aussi à avoir la désagréable impression d'avoir été pris en otage par les autorités et profondément choqués par l’attitude du Commandant de bord d’Air France qui n’est pas intervenu pour faire cesser ces violences les tolérant même au mépris de la sécurité des passagers qu’il se doit d’assurer et en prenant la responsabilité de faire annuler le vol empêchant du même coup des centaines de personnes de faire le voyage pour lequel elles avaient acheté un billet.
Nous sommes enfin révoltés d'avoir été contraints de devenir complices des policiers en obéissant aux différentes injonctions et menaces proférées à notre encontre. Devions-nous laisser se dérouler sous nos yeux des actes d'une telle brutalité?
Pouvions-nous accepter l'arbitraire de l'arrestation de l'un d'entre nous dont le seul tort avait été de s'indigner et de parler avec les policiers pour tenter de faire cesser la violence? Il y a là une pénalisation de la solidarité qui nous semble inadmissible et inquiétante quant à l'état de notre démocratie.
Nous ne sommes pas assez naïfs pour croire que cette scène est un cas isolé, une bavure en somme. Nous savons qu'elle se reproduit quasi quotidiennement, et nous tenons à manifester notre indignation en relatant les faits le plus exactement possible.
Michel Dubois a été relâché quelques heures plus tard, mais on l’a informé que des poursuites seraient engagées contre lui. Quant au passager Malien, nous n'avons aucune nouvelle de lui, et son état de santé ainsi que le sort qui lui sera réservé dans les prochains jours nous inquiètent au plus haut point.

Des passagers du vol AF 796.


26 mai 2007

Concerts en vue...

Décidément, ça ne chôme pas à La Chapelle des Flandres !
Après le superbe concert des jeunes de Biscantor! (lisez l'élogieux article de La Voix du Nord), c'est le chœur de chambre Cœli et Terra qui se fait entendre. Ça commence par une randonnée sonore sur un fil pour finir par une excursion dans une île du nord-ouest de l'Écosse :

  • Mercredi 30 mai, Cœli et Terra vous propose trois départs pour une randonnée sonore dans l'Usine Bombardier Transport, place des Ateliers à Crespin : 16h30, 18h30 et 20h - gratuit sous réserve de réservation à la Mairie de Crespin [03 27 45 61 61]. Toute l'info est .

  • Samedi 9 juin, les Roubaignos sont à Vieux-Condé, Parc Jean Dussenne, à 18h (accès libre). Souvenez-vous de l'enregistrement Vivat ! 1/2 siècle de chansons roubaisiennes... L'info est .

  • Vendredi 22 et Samedi 23 juin, Cœli et Terra participera à la production française de Kilda, l'île des hommes oiseaux, opéra européen... Ce sera au Phénix de Valenciennes. L'info est . Le tract du Phénix est ici.

groupKilda


24 mai 2007

Petites affaires entre "amis" : Berlusconi comme modèle politique

sollyDécidément, la valse berloscunienne est dirigée de main de maître par Nicolas Ier !
La nomination de Laurent Solly (qui participa très activement à la campagne du candidat Sarkozy) à TF1 vient compléter le tableau de la nomination des deux journalistes au cœur opérationnel du nouveau pouvoir (Catherine Pégard de l'hebdomadaire Le Point et Myriam Lévy du quotidien Le Figaro)...
En fait, c'est juste pour montrer à la face du monde que TF1, Le Point, Le Figaro - et les empires médiatiques qui vont avec - sont des médias très "respectables"... Quant aux chaînes "publiques"...


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21 mai 2007

Jogging

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21 mai 2007

Le silence est une caution...

UMPflicsC'était vendredi 18 mai,

au début de l'émission Là-bas si j'y suis,

parmi les messages déposés sur le répondeur par des auditeurs,

un témoignage de la violence policière à Montpellier...

Le silence est une caution...


20 mai 2007

Ruptures intestines...

En fait, il est clair, depuis l'intronisation de Nicolas Ier et l'entrée en fonction du nouveau gouvernement, que la fameuse rupture dont ils parlaient ne concerne pas du tout l'ensemble du fonctionnement politique français, mais vise seulement une différence de modes d'action dans le fonctionnement de l'Élysée et du Matignon des cinq dernières années. Il est clair qu'il ne s'agit pas de se distinguer des idéaux et des objectifs d'action de la droite représentée - que Nicolas Ier le veuille ou non - par la bande Chirac, Juppé, Borloo, Alliot-Marie, Bertrand, Darcos, Bachelot, Sarkozy (si si, il était même Ministre d'État, n° 2 du gouvernement Villepin ; mais il ne s'appelait pas encore Nicolas Ier ! juste Rastignac II), Fillon et consorts... Nous sommes toujours dans une politique de continuité du point de vue de l'objectif à atteindre : l'enrichissement des riches et l'appauvrissement des pauvres, comme au Monopoly ! Non, la rupture revendiquée par Nicolas Ier, c'est une différence pragmatique, juste dans la façon de s'y prendre. Et ce qui se voit de cette différence aujourd'hui, c'est :

  • le carnet d'adresses de Sarkozy (depuis trente ans qu'il hante les couloirs des pouvoirs - parti politique, collectivité locale, gouvernement - il a eu le temps de se faire plein de copains, patrons de presse, propriétaires de yachts, etc.) ;

  • l'apparence d'ouverture dans le constitution de l'équipe gouvernemental (comme dit l'AFP [19/05/2007 08h09], "les éditorialistes de la presse nationale et régionale créditent Nicolas Sarkozy d'une certaine habileté dans l'élaboration d'un "séduisant" gouvernement Fillon, principalement marqué par son "ouverture" et sa "parité""), mais, quoi qu'en disent les médias médusés et aveuglés, il s'agit bien d'une apparence et, encore une fois, il y a duperie, le seul objectif de Nicolas Ier étant de se démarquer de Chirac - ce que les éditorialistes ont vite fait de mettre en valeur, comme si "on" le leur avait commander !

  • l'apparence de parité qu'aucun des gouvernements sous Chirac n'avait mise en place... mais là aussi il y a tromperie sur la marchandise !

  • le premier ministre, lui, se présente au suffrage populaire, se démarquant ainsi de Villepin, le "premier-ministre-non-élu" comme lui ont reproché les sarkozistes quand il était en poste à Matignon ; chacun à son étage, il s'agit de montrer très ostensiblement (non non ce n'est pas un pléonasme !) qu'on change le fonctionnement de la politique !

  • le premier ministre, lui aussi (comme son patron), y va de sa larme ostentatoire ; l'AFP met ça bien en avant dans une dépêche : "le Premier ministre se dit "submergé par une émotion extrêmement forte qui se voit j'imagine" et essuie quelques larmes. "Je ne vous quitte pas, je ne vous abandonne pas, je ne vous trahis pas. Sablé, ça reste pour moi l'essentiel. Je sais que je dois tout aux habitants de Sablé"." (SABLÉ-SUR-SARTHE - 19/05/2007 13h30) ; pour un peu on pleurerait avec lui !

et puis il y a le footing ! le fameux footing... Vous remarquerez que le mot est américain et qu'aucun journaliste (à ma connaissance mais je peux me tromper - je l'espère même !) ne commente ce nouveau phénomène de la vie politique française comme il conviendrait ! Le mot est américain et la façon aussi ! La France comme copie de l'Amérique de Bush : pas mal non ! Chirac n'y avait pas pensé !
Hors l'idée d'acclimater les Français à l'idée qu'on a un remake US, Sarkozy Ier et son secrétaire particulier veulent nous faire le coup de l'esprit sain dans un corps sain, pas comme ce Chirac qui se prélassait sur les plages de l'île Maurice ou d'ailleurs...

D'ailleurs, je vais vous dire, moi, la vraie rupture sarkozienne : souvenez-vous ! c'était en juillet 2001, quand le Président de la République offrait des vacances aux journalistes pour les amadouer, les mettre à sa convenance... Relisez Le Canard Enchaîné du 11 juillet : vous y verrez une photo montrant Chirac "lézardant" sur une plage du Royal Palm à l’île Maurice en mai 1992, en maillot de bain et en compagnie d’Elisabeth Friederich, de l’AFP, et Françoise Varenne, du Figaro, en de semblables appareils. Comme ceux de Chirac, "leur voyage et leur séjour au Royal Palm sont intégralement pris en charge par l’AIMF" (Association internationale des maires francophones) dont une réunion de bureau ("bidon") sert de prétexte au séjour. "La séance de travail a été vite expédiée" rapporte Le Canard, et le communiqué de presse de l’AIMF sera "obligeamment repris par l’AFP et par Le Figaro". Ce cliché, paru dans Libé le 5 juillet 2001, a valu au quotidien plusieurs coups de fil de proches de Chirac tandis que Gamma, le diffuseur de la photo, refusait de la diffuser pour cause d’une mystérieuse "exclusivité". Le Canard précise que Gamma, filiale d’Hachette, est « sous la tutelle » d’Anne-Marie Couderc, ex ministre RPR et ex adjointe de Chirac à Paris. [là je cite une page d'Acrimed].

Ce qui n'a pas changé :
la collusion entre les médias et le pouvoir

La vraie rupture sarkozienne :
Chirac se débrouillait pour inviter,
Sarkozy, lui, il est invité !

Ce qui nous ramène au carnet d'adresses...


20 mai 2007

TF1

requ_teHier, je cherchais l'adresse du site de TF1 pour vérifier une information (plutôt vérifier TF1 !). J'ai alors inscrit 'TF1' dans la petite fenêtre de recherche de mon Firefox préféré, et j'ai cliqué sur la loupe. J'ai alors obtenu le résultat suivant :

tf1

Surprise !
En fait, j'avais laissé le module de recherche sur l'extension du Conjugueur !
Bon, ça va, tout le monde peut hésiter !
Bref, j'ai ainsi appris que les verbes qui se rapprochaient le plus de TF1 sont, dans l'ordre : tuer, taire, taler, taper, tapir, tarer, tarir, tâter...top

Il y a vraiment des rapprochements terribles, comme dirait le Canard enchaîné !
Et vive Le Conjugueur !


19 mai 2007

L'ouverture et la parité

Titre de la dépêche AFP hier (17:39) :

Le gouvernement Fillon: majorité UMP, parité et ouverture.

AFP070518

  • Majorité UMP, OK.
    Le compte y est et, de toutes façons, l'UMP, c'est Nicolas (relire ceci).

  • Parité : ah bon ?
    On nous dit que, sur les quinze membres du gouvernement, il y a sept femmes.
    Ce qui est mathématique, c'est que sept c'est moins que la moitié de quinze, d'abord. L'arrondi du calcul est donc défavorable à la gente féminine.
    Ensuite, dans l'ordre protocolaire, la première femme apparaît en quatrième position ! Mieux, si vous observez bien, dans les cinq premiers ministres (hors le premier ministre, bien sûr), il y a une seule femme [Alain Juppé - Jean-Louis Borloo - Michèle Alliot-Marie - Bernard Kouchner - Brice Hortefeux], alors que dans les cinq derniers sur la liste, il y a un seul homme [Roselyne Bachelot-Narquin - Christine Boutin - Christine Lagarde - Christine Albanel - Eric Woerth]. Drôle d'équivalence, en vérité ! Il serait plus avisé de parler ici de symétrie en défaveur des femmes.
    C'est comme sur la photo ci-dessus : la majorité des femmes sont au derrière, au deuxième rang !
    Enfin, je sais pas vous, mais moi, je compte vingt et une personne autour de ce bon Nicolas. Ce qui fait qu'il est juste de calculer qu'il y a deux fois plus d'hommes que de femmes dans le gouvernement, comme on peut le compter sur la photo ci-dessus.
    Bref la parité est plutôt malmenée par notre Nicolas qui l'a promise. Peut-être par souci d'efficacité ?

  • Ouverture : ah ah !

    ManteCe gouvernement, disait hier soir le premier ministre (d'après de ce que j'ai compris), est riche d'opinions diverses mais pour appliquer sans faillir le programme électoral de Nicolas. Comme ouverture, c'est plutôt fermé, non ?
    En fait, à l'UMP sarkozienne, 'ouverture' est le nouveau mot pour 'traitrise' ou 'racolage'.
    Ou alors, tout bien réfléchi, je prendrais bien ici l'image de la mante religieuse. Vous savez pourquoi on l'appelle religieuse ? Parce qu'on a l'impression qu'elle prie quand elle replie ses pinces inférieures pour ... chasser. On peut se souvenir aussi de Petit Chaperon Rouge :
    - "Oh ! Nicolas, comme vous avez les bras grand ouverts !"
    - "Mais c'est pour mieux te manger mon enfant !"...

Bref, je suis ébahi de la façon dont les médias (TF1, LCI, Le Figaro, etc. bien sûr, mais aussi France Télévision au complet, AFP, etc.) nous débite, à la lettre près, le message que Sarkozy veut faire passer. Sans aucun recul. Pour argent comptant. Que des bouffons, quoi !

Oh regardez comme il court vite le Président !

Oh regardez toutes ces femmes au gouvernement !
Vive la parité ! Vive le Président !

Oh regardez la Dati, comme elle est méritante !
C'est justice qu'elle ait la justice !
Vive le Président !

Oh regardez comme il va tenir toutes ses promesses le Président !
Vive Lui !

Oh regardez : on dirait un gouvernement socialiste, tellement il est ouvert le Président !
Vive Nicolas Ier !

Etc.

Tout cela est bien nauséeux !


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