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BRICH59

27 janvier 2008

La Très Nouvelle Alliance

Le matin, je reçois dans ma boîte aux lettres (pas l'électronique, la "vraie") Le Figaro depuis une dizaine de jours et à titre gratuit.
J'ai par ailleurs la manie de lire tout ce qui traîne, tout ce qui tombe à portée de mon regard, de ma main.
Plaisir de tout lire, désir de tout comprendre, joie extrême de l'intellectualisation totale...
Bref, je viens de lire dans Le Figaro Magazine de ce samedi 26 janvier (p.36 et 38) la discussion entre un prêtre et un franc-maçon, respectivement Philippe Verdin, dominicain, et Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France. Cette lecture me plonge dans les abîmes d'une pensée complexe et difficile.

sarkocielRéflexions toutes personnelles et très rapidement jetées sur ce blog après cette confondante lecture :

  • Confusion des genres

Pratique sarkozienne s'il en est, la confusion permet de subrepticement bouger les repères et de brouiller l'analyse que les esprits critiques et tatillons dans mon genre pourraient faire de ce qui se présente aujourd'hui comme une politique désirée par une majorité de Français. Je n'insiste pas... En l'occurrence, il s'agit là de faire bouger les lignes entre pouvoir terrestre et pouvoir céleste, entre État et Église, entre vie privée (le fors intérieur comme refuge de la croyance) et vie publique (la république comme chose publique, res publica). Il s'agit de remettre en cause la ligne de séparation tracée en 1905 par la IIIème République. S'il on en croit notre dominicain de service, grand copain de notre Président de la République, ce dernier "veut tourner la page de la IIIème République". Au prétexte d'apaisement : "L'Église et l'État ne sont plus obligés de se regarder en chiens de faïence". Comme si c'était le cas aujourd'hui ! Je crois que frère Philippe en est resté au bon temps de l'anticléricalisme primaire que l'école laïque avait dû développer pour se protéger des assauts répétés d'une Église trop confiante dans sa suprématie morale et politique. C'était il y a longtemps, très longtemps... Et puis, le futur roi d'Maubeuge avait proposé qu'on efface de notre histoire commune l'annus horribilis que fut 1968. Maintenant, c'est carrément 65 ans d'histoire de France qu'il faudrait effacer, sinon oublier ! On baigne dans le déraisonnable le plus achevé.

  • Stratégie du pouvoir terrestre : attirer l'attention sur le céleste pour agir hors du regard critique

Mais pourquoi les gardiens de l'État républicain pourraient-ils vouloir ainsi amener une telle confusion des genres ?
Je crois qu'on a là le schéma classique des stratégies de la conversion du regard. Depuis la nuit des temps jusqu'à la philosophie libérale, en passant pas Staline et les autres, il y a une façon simplissime de gouverner les mains libres : on pointe le ciel, avec dans les yeux la lueur de l'espérance suprême, pour attirer tous les regards vers le ciel - c'est-à-dire ailleurs que là où l'action se déroule (sur terre) - dans l'attente de l'objet supposé de l'espoir existentiel de celui qui montre le ciel... Le détournement des regards laisse les mains libres à celui qui détient le pouvoir terrestre. Quand c'est ce dernier qui incite à un tel détournement des regards, on comprend immédiatement l'intérêt d'une telle incitation... "Regardez là-bas rutiler les feux de l'esprit et les braises de l'espoir ! Moi, je m'occupe de vos affaires d'ici-bas !" dit-il en substance...
J'ai développé ailleurs la profondeur d'une telle manipulation.

  • Incompatibilité foncière entre le sarkozysme et les Évangiles...

La pertinence tactique de cette manipulation est d'autant plus évidente que les catholiques représentent une part importante de l'électorat sarkozien. Les catholiques n'ont pas besoin d'être convaincus qu'ils doivent détourner le regard politique : il suffit de leur faire oublier les frasques peu catholiques de notre roi d'Maubeuge ; et si la manipulation convainc aussi les mécréants, c'est toujours ça de pris ! D'où le prosélytisme avancé par le gardien de notre Constitution républicaine.
Ceci dit, je me suis laissé dire qu'il y avait comme un problème : ce que prône notre bon Roi d'Maubeuge n'est pas franchement catho-compatible. Le grand mépris pour l'humain qui se dévoile dans le traitement de la question des immigrés n'en est que l'un des aspects ; il y a aussi la façon de traiter les hommes et les femmes que le capitalisme rejette sans vergogne et sans honte dans les profondeurs du dépouillement matériel, dans la pauvreté - après avoir utilisé leur force de travail ; façon de tout faire pour que l'enrichissement des uns (les moins nombreux) se fasse sur l'appauvrissement des autres (les plus nombreux)... Je n'ai jamais lu cela dans les fameuses "Bonnes Nouvelles".  Bien au contraire, quand j'étais petit, on m'a expliqué que la grande différence entre la vieille alliance (ancien testament) et la nouvelle alliance (christianisme), c'était l'humanité du divin, le Dieu fait homme, la valorisation de chaque vie humaine dans sa singularité et dans son humanité, etc. Quand le catholicisme veut fonctionner comme leurre au service du libéralisme économique, l'humain n'y est plus. C'est pourtant ce catholicisme-là, intégrisme de la plus belle espèce, que promeut le pouvoir terrestre en France aujourd'hui, la main sur le cœur et le regard vers le Très-Haut. Simon Weil (avec un W) ou Madeleine Delbrêl doivent se retourner dans leur tombe !
Je crois que nous sommes perdus. Que l'humanisme n'est plus de mise et que l'homme est condamné à subir toujours davantage les effets d'un capitalisme fournisseur officiel des règles sociales et économiques...
 

À moins qu'il ne nous faille, pauvres électeurs que nous sommes, aller déposer un cierge à Rita, sainte patronne des causes désespérées, pendant que frère Nicolas se paye notre tête et celle de nos enfants ?
Saint Bigard, priez pour nous !


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23 janvier 2008

Bertrand SCHWARTZ à l'honneur dans le Nord-Pas de Calais

BS_mainsVoilà plus de dix ans que je demande à Bertrand Schwartz de me confier ses archives "praticiennes" pour en assurer l'accès aux praticiens de l'éducation permanente et pour me régaler à en produire la "valorisation documentaire". Grâce à l'appui de quelques uns de mes amis qui sont aussi les siens, j'ai obtenu gain de cause...

Résultat immédiat : Bertrand Schwartz va signer une convention de dépôt d'archives personnelles avec le Conseil Régional. À la clé : dans un premier temps, travail archivistique mené par le service des Archives du Conseil Régional ; dans un deuxième temps, valorisation documentaire par le CUEEP (bibliographie dite herméneutique) ; enfin, publication (mise à disposition) via le C2RP et les Archives du Conseil Régional... Mais ça, c'est pour plus tard. Le projet reste à ficeler. Dans l'immédiat, la signature de la convention de dépôt d'archives ne se fera pas dans une manifestation discrète : la Présidence du Conseil Régional s'est montré très intéressée par tout ça et y a vu, entre autres (aidée en cela par mes ami[e]s de la Région), l'occasion de valoriser le travail d'Histoire & Mémoire de la Formation Permanente en Nord-Pas de Calais de Gérard Mlékuz.schwartz

Bref, on en est maintenant à l'organisation, le 28 février prochain au Nouveau Siècle, d'une

JOURNÉE SUR
L’HISTOIRE DE LA FORMATION PERMANENTE
DANS LA RÉGION NORD PAS-DE-CALAIS
EN PRÉSENCE DE BERTRAND SCHWARTZ
.

Cette journée comprendra deux temps.

Le matin, demie journée réservée (sur invitation), sera, sous la présidence de Daniel Percheron, le temps des politiques qui, d'une façon ou d'une autre, ont croisé Bertrand Schwartz sur leur chemin. Jacques Delors est d'ores et déjà annoncé... Cette matinée sera l'occasion de visionner une série d'extraits du film Région pionnière puis un montage fait à partir de l'entretien que B.Schwartz avait accordé à Gérard Mlékuz en 1995, gravé sur le premier des trois DVD qui composent le coffret Histoire & Mémoire de la Formation Permanente en Nord-Pas de Calais, produit par le Conseil Régional. La matinée se terminera avec la signature de la convention de dépôt d'archives...
pour189L'après-midi, demie journée ouverte (sur inscription auprès du C2RP), sera le temps des praticiens. Il s'agira d'évoquer la pertinence actuelle (et future!) des intuitions schwartziennes, de montrer comment les expériences fondatrices de Bertrand Schwartz ont germé sur les territoires. Les débats seront animés par Odile Plan, l'une des nombreuses personnes qui firent un (long) bout de route avec Bertrand Schwartz. Une table-ronde s'animera, composée de personnalités régionales porteuses des valeurs prônées depuis toujours par Bertrand Schwartz. Ma collègue Catherine Schmitt en sera pour ce qu'elle a produit dans le souffle de la méthode MSE (automédiatisation collective...), à Tourcoing notamment. Bertrand Schwartz et la région Nord-Pas de calais, deux histoires qui se sont souvent croisées, s'accompagnant l'une l'autre...
La journée sera clôturée par Lucie Tanguy, sociologue de la formation et de l'imbrication emploi/formation mais aussi "grand témoin" de l'action plurielle de Bertrand Schwartz.

Il y a deux ans, lorsque j'ai senti que Bertrand allait accepter de nous confier ses archives et que j'ai commencé, avec d'autres, à penser "projet", je ne pensais pas que j'enclencherais une telle manifestation. C'est comme ça ! L'un des intérêts majeurs de cette manifestation est qu'elle donnera l'occasion de diffuser très largement le coffret de DVD de Gérard Mlékuz : édition d'exemplaires qui seront disséminés dans tous les centres ressources emploi-formation de la région. À quoi on peut ajouter un DVD dit de synthèse qui sera diffusé encore plus largement et qui comprendra une présentation du coffret ainsi que l'étude rédigée par Gérard...


Image1Au fait, si vous avez dans votre bureau, chez vous, dans vos dossiers, des documents impliquant (je ne dis pas engageant) notre homme, je suis preneur... Serge Évrard a commencé. Je me suis laissé dire que Daniel Poisson était prêt à en faire autant. La valorisation documentaire que je souhaite mener à bien sera tout sauf académique : tout document éclairant la moindre parcelle de l'histoire que nous avons construite en compagnie de Bertrand Schwartz est "éligible" !

Merci de me contacter.


21 janvier 2008

Menteur ou girouette ?

Lu sur le site de Marianne, l'extrait de discours du rhéteur en chef de la politique française le 9 mai 2004, au Conseil national de l'UMP, à Aubervilliers... Intéressant ! Avec la question subséquente : celui qui est devenu aujourd'hui le Roi d'Maubeuge est-il un menteur ou une girouette ? Écoutons-le :

Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec.
Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté et la souveraineté, c'est le peuple. À chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.
Si nous croyons au projet Européen comme j'y crois, alors nous ne devons pas craindre la confrontation populaire.
Si nous n'expliquons pas, si nous ne convainquons pas, alors comment s'étonner du fossé qui risque de s'amplifier chaque jour davantage entre la communauté Européenne et la communauté Nationale ?
Je le dis comme je le pense, simplement : je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d'en tirer la conséquence qu'elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l'on prenne la peine de solliciter directement l'avis des Français.

Et quand on visionne l'enregistrement vidéo de ce moment politique fort, on ne peut qu'aimer ce grand "démocrate", et même que la foule UMP en délire l'applaudissait à tout rompre ! Si si ! Regardons-le :

Bah ! C'était l'bon temps !

Je ne sais pas pourquoi, mais, subitement, je pense encore à Matin Brun... Et du coup je prends peur !
Parce que, quand même, quand il dit le mot "peuple", ça me met mal à l'aise. C'est qui lui ? C'est qui les cadres de l'UMP ? C'est qui le peuple ? Pour qui se prend-il lui ? Et eux ?


20 janvier 2008

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !

Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio est demandé !
Pas vraiment de retour : il n'est jamais parti !
Mais maintenant, c'est le parti lui-même qui le demande !
L'UMP, que le Roi d'Maubeuge a soumis, appelle de ses vœux l'intervention de son maître, non pour que ce dernier gère son domaine privé (l'UMP), mais pour qu'il redorer son blason à lui !

C'est du moins ce que dit l'inénarrable Devedjian dans une interview au Journal du dimanche de cette semaine ! On y apprend que Sa Majesté Sarkozus-collusionis-rex est l'antiTartuffe. On entend le godillot-chef se plaindre de l'incurie intellectuelle et politique de la populace :  Les gens, dit-il, ne retiennent que les images du luxe. C'est plus facile et plus amusant de regarder les photographies d'un couple heureux que l'argumentaire juridique et austère de la réforme du contrat de travail. Cette petite révolution, c'est vrai, marque pour l'instant moins les esprits que les images sur papier glacé.
Pauvres de nous ! Pauvre de lui ! Pauvre presse !

Tiens, ben, justement, le détricotage du droit du travail, si on en parlait aux "gens" sans mensonge ni duperie, avec "transparence" et respect de la personne humaine ? Chiche ?

Bref, le godillot en chef attribue la baisse de popularité de son patron à un "effet pervers" de la fameuse transparence. Il enchaîne en disant préférer un président bling-bling à un candidat plan-plan. On voit ici que le niveau du discours politique monte quand il chausse la paire de godillots ! Les attaques ad hominem sont toujours de la partie dans le parti... sûrement un effet de la transparence ! ou du manque d'épaisseur !

Notre godillot en chef pense que la baisse de popularité de son boss est provisoire et qu'avec son engagement dans les municipales, le président regagnera du terrain... En tous cas, avec des propos comme ça, si transparents, la lettre envoyée à François Hollande et Didier Mathus par Michel Boyon, le président du CSA, en réponse à leur requête concernant le temps de parole de Nicolas Sarkozy dans les médias audiovisuels s'illumine d'une transparente clarté : on sait pour qui roule le CSA !

Voilà une des facettes les plus visibles de la transparence toute berlusconienne de Sarkozus, collusionis rex, collusionarum collusio !


19 janvier 2008

Signatures

Le 3e Grand Prix de la Campagne Citoyenne co-organisé par l’Association des Agences de Conseil en Communication (AACC) et l’Assemblée Nationale a été décerné le 16 janvier 2008 à

Amnesty International pour sa campagne Signatures

 (réalisée par l’agence TBWA\PARIS). Ce film montre en 2mn15 différentes formes d’atteinte aux droits de l’homme que la force d’une seule signature réussit à faire disparaître.
Soutenu par BNP Paribas, la Chaîne Parlementaire Assemblée Nationale et Metro France, le Prix de la Campagne Citoyenne vise à promouvoir les campagnes de communication dont la vocation est d’améliorer un comportement individuel ou collectif.

Clique directement sur la vidéo


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18 janvier 2008

Aujourd’hui...

Le problème de la France aujourd’hui, c’est que les salaires sont trop bas et que les prix sont trop élevés. Je veux SarkoBiaisque les heures supplémentaires soient toutes rémunérées 25% de plus que les heures normales, quelle que soit la taille de l’entreprise, et qu’elles soient exonérées de toutes charges fiscales et sociales pour qu’elles soient plus payantes pour les salariés et moins chères pour les entreprises. Quatre heures de travail en plus par semaine sans charges, c’est immédiatement 1 980 euros net en plus à la fin de l’année pour tout salarié rémunéré au SMIC. Je veux que notre économie soit plus dynamique, plus prospère, que les salariés aient des emplois plus qualifiés, pour que les salaires de tous soient plus élevés. Je n’augmenterai pas les impôts car les impôts, c’est moins de pouvoir d’achat pour tous les Français.
Ce propos date du 16 février 2007 et se lit encore aujourd'hui sur sarkozy.fr, avec le titre suivant : Je veux être le Président du pouvoir d'achat.

Intéressant ce propos, intéressant de le rapprocher de ce que dit aujourd'hui l'élu des Français, je veux dire la même personne qui en février 2007 était candidate et qui aujourd'hui est Président de la République.

Et que ce Président-là, il dit aujourd'hui que le français qui se plaint de ne pas avoir un pouvoir d'achat à la hauteur de la satisfaction de ses besoins sociaux vitaux, que ce français-là n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Et que s'il veut augmenter son pouvoir d'achat, il n'a qu'à augmenter sa cadence de travail, il n'a qu'à bosser plus d'heures, etc.

Bref la promesse se voudrait oubliée ! La rhétorique de l'envers faisait bien son œuvre... Aujourd'hui, il est question de contrepartie (le fameux gagnant-gagnant), alors qu'il est clair que les salariés ne peuvent être en situation de dialogue d'égal à égal avec un patronat trop sûr de lui, chômage aidant... car le chômage profite aux patrons, c'est établi - mais personne ne le dit clairement. Le jeu de dupes peut continuer.

Pour Nicolas Sarkozy qui, pendant la campagne électorale, s'était présenté comme "le président du pouvoir d'achat", la tache va être complexe, comme dit Jean-Marcel Bouguereau sur le site du NouvelObs !
Ça, c'est sûr ! La tache que le libéralisme rhétoriquement habile a produite sur la civilisation humaine est énorme et n'a pas fini de s'étendre pour contaminer l'ensemble du tissu humain tel un maïs OGM en plein champ !
Quant à la tâche, il faut y être dur, si l'on veut dénoncer sans relâche les malversations langagières de notre bon Président et de sa bande de suppôts champions de la rhétorique du mensonge et de la culpabilisation des foules.
Pour aujourd'hui...


16 janvier 2008

Le goupillon et le tableau noir !

Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme de l'engagement porté par l'espérance.

Qui a dit ça ? Le responsable d'une école confessionnelle qui fait sa publicité au moment des soldes inscriptions scolaires ? Le pape qui, s'emparant du pouvoir terrestre, se prend pour le souverain absolu et universel ? Le primat des Gaules qui vient de se faire élire Président de la République ? Le curé de ma paroisse dans son œuvre de catéchumène ? Le bon pasteur qui veut sauver malgré elles les brebis égarées ?

Clique , perspicace lecteur, et tu auras la réponse !
Ou alors directement ici, à la source (divine?).

Si si !
C'est le représentant officiel de la RÉPUBLIQUE FRANÇAISE !
Celui-là même qui écrivait à son Ministre de l'Éducation "Nationale" en juillet dernier :
L'éducation a été l'un des enjeux majeurs de la campagne électorale. Nos concitoyens la savent essentielle pour l'avenir de leurs enfants et même de notre pays tout entier. L'école est un maillon déterminant de la civilisation que nous voulons construire et dans laquelle nous voulons vivre. La mission qui est la vôtre au sein du gouvernement revêt dès lors une importance toute particulière. Il vous incombe de rétablir l'école dans sa mission fondamentale de transmission des valeurs, de formation des intelligences, d'élévation des esprits, de préparation à la vie adulte et professionnelle, de pilier de l'égalité des chances, en ayant à cœur que l'école regarde vers l'avenir et non pas qu'elle cultive la nostalgie du passé. [C'est moi qui souligne]
Aucun gouvernement ne peut prétendre faire de l'éducation une priorité s'il ne commence pas par revaloriser la condition enseignante. C'est pourquoi nous avons engagé avec vous-même les travaux et les concertations nécessaires à cette fin. Nous souhaitons que l'autorité des professeurs soit respectée, que leurs compétences soient reconnues, que leur formation soit mieux assurée. Vous garantirez la liberté pédagogique des enseignants
etc.

Sic et re-sic !

Que s'est-il donc passé entre juillet 2007 et décembre de la même année ?
Le roi d'Maubeuge aurait-il rencontré Dieu lui-même derrière le pilier d'une cathédrale ?
Ce dernier lui aurait-il dit que les mensonges n'étaient plus de mise, qu'il fallait enfin dire la vérité, la vérité de son cœur, la sincérité de son projet pour la France et pour le monde ?
Va savoir, dépité lecteur !

En tout cas, soyons reconnaissants à l'église romaine d'avoir joué du sérum de vérité ! corbeau_renardLes naïfs qui ont voté pour le cheval fougueux en mai dernier vont peut-être avoir la révélation... de leur naïveté ! La leçon de La Fontaine - que nous avons tou(te)s apprise par cœur à l'école républicaine est toujours hélas très actuelle :

Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendroit plus.

Si seulement c'était vrai ! ... Il faut y croire !


15 janvier 2008

Sacrée Roumanoff !

Anne Roumanoff allume Sarkozy en compagnie de Drucker !
C'est ici ou ici ou ... La liste des url pour voir est longue...
À voir absolument !
Moi, les comiques me font rire. Même si le fonctionnement actuel du pouvoir est des plus inquiétants. Pas toi, dépressif lecteur ?


14 janvier 2008

Quand l'Action Collective de Formation de Sallaumines-Noyelles sous Lens fêtait ses 20 ans !

Ressortie (retrouvée ! je l'avais quasiment oubliée !) de mes cartons, une bibliographie produite pour les vingt de l'ACF de Sallaumines-Noyelles sous Lens. Elle s'intitule 1971/1991 - Vingt ans d'action collective de formation à Sallaumines, Noyelles-sous-Lens, Méricourt et Loison-sous-Lens : repères bibliographiques. Présentée sous deux format (signalétique et analytique), elle faisait partie du dossier distribué aux participants à la petite fête organisée en 1991. La version signalétique fut intégrée dans un article de mon ami André Tarby (Globalisation des moyens et mise en synergie des dispositifs de formation, Actualité de la formation permanente, 112, mai-juin 1991, p.6-25 ; la bibliographie est aux pp.18-19)...

Voici le texte introductif de ces repères bibliographiques
1971/1991
L'Action Collective de Formation de Sallaumines, Noyelles sous Lens, Méricourt et Loison sous Lens fête ses vingt printemps...
Ce qui peut-être distingue cette action collective des autres, c'est son statut de terrain de recherche-sujet d'écriture. En vingt ans, pas une année sans qu'un acteur ou un chercheur n'écrive.
L'action collective est comme un texte giganstesque, tissé jour après jour, entrelaçant discours et paroles, raison et récit...
Bien sûr, dans ce vaste tissu, tout n'a pas la même valeur, la même place. Certains textes en constituent la trame, ce que l'on pourrait appeler « l'épine scientifique dorsale » (les fameux « rapports » collectifs de 1976, 1978, 1979 puis 1984). D'autres en sont comme des développements, des approfondissements partiels (les travaux universitaires de Claude Dubar, Michel Feutrie, Jacques Hédoux, Bruno Richardot, etc.). D'autres encore s'attachent à (re-)présenter des recherches ou des écrits existants. D'autres enfin, aux formes variées, apportent des éclairages partiels, individuels ou collectifs, historiques ou scientifiques, sur l'action collective et son environnement.
Ces
Repères bibliographiques n'ont pas la prétention de l'exhaustivité. D'une part, toute une littérature souterraine, aussi abondante qu'éclairante, n'a pas été prise en compte. D'autre part, des textes des deux dernières catégories n'ont pas été mentionnés, parce qu'ils sont non disponibles ou redondants.
Ces
Repères bibliographiques n'ont pas davantage la prétention d'être une œuvre. Le travail reste à accomplir qui mettra en perspective tous ces textes, laissant voir leurs articulations mutuelles, comme s'il s'agissait là d'un organisme vivant. Puisse ce document inciter à une telle entreprise !

Dix-sept ans plus tard, je maintiens que la bibliographie est un organisme vivant. L'herméneutique documentaire ne dit pas autre chose...


12 janvier 2008

L’évolution d’internet d’useweb aux blogs et au web sémantique

Eric_SebdroiteÉric Delcroix - qui se caractérise lui-même comme un "touche à tout de la communication et de la formation" - est un de ces professionnels de la documentation et de l'information pleins de ressources et toujours en quête de l'innovation praticienne partagée. Il dirige Ed Productions. Il est aussi l'animateur de Blog en Nord. Il est encore enseignant à l'UFR IDIST de Lille3... Et sa connaissance des pratiques de e-communication, il compte bien la partager. Ce sera le mardi 29 janvier, à partir de 9h30, à la CCI Lille-Métropole (salle Jean Goudaert), à l'invitation de la délégation régionale de l'ADBS, dans le cadre du Club Informatique Documentaire.

Au terme d’une décennie charnière pour la communication et l’information électronique, Eric DELCROIX fera le point sur l’évolution d’internet. Il nous exposera comment  nous sommes passés de Usenet, du web statique, de Deuxième monde, des groupes de travail aux blogs, aux flux RSS, aux "CMS modulaires", à MSN, aux wiki, à Second Life pour demain employer les réseaux sociaux en nomade . Cette intervention nous permettra de mieux appréhender les nouveaux outils actuels et d’esquisser des perspectives d’avenir.

Venez nombreux, c'est ouvert à tou(te)s et gratuit. Il suffit de s'inscrire auprès d'Isabelle ou de Françoise.


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