Créditez, il en restera toujours quelque chose...
Il y a maintenant une quinzaine d'années, j'ai publié une introduction, un glossaire et une partition concernant La Guerre (La bataille de Marignan) de Clément Janequin. La partition, je l'avais confectionnée avec le logiciel Encore (Passeport) ; le temps du xml et notamment du génial et gratuit MuseScore n'était pas encore arrivé ! La partition est donc ici, et c'est là pour l'introduction et le glossaire.
Bien m'en avait pris : ces pages sont très consultées et répondent donc à un vrai et grand besoin. Le français net'ment, Site du monde francophone de l'e-éducation ! est même allé jusqu'à dupliquer mon travail sur son site ! Quant au site Musique Renaissance de l'Université de Toulouse 2, il renvoie à mon glossaire quand il donne le texte de Janequin... Il est très gratifiant de constater que sa production est utile aux autres, même si son nom n'est pas cité (ça, c'est pour les chercheurs professionnels ! ; de mon côté, la seule indication qui pourrait faire penser à du © pointe l'association pour laquelle j'avais engagé ce travail*).
Ce travail éditorial avait en effet été motivé par l'activité de l'ensemble vocal dont je fais partie encore aujourd'hui, Coeli et Terra, de l'association La Chapelle des Flandres, qui avait mis à son programme cette pièce sonnante et truculente de Janequin. Les éditions disponibles étant en fa ou en la, et le chef souhaitant donner cette pièce en sol, je me suis donc fendu d'une gravure...
L'introduction et le glossaire furent illustrés. Mais j'avais oublié de noter mes sources d'illustrations et donc de créditer convenablement celles-ci. Le comble pour un professionnel de l'information et de la documentation ! Passons !
Il était temps de réparer ! Du moins d'essayer : je n'ai pas retrouvé toutes les sources ! Si, cher lecteur, tu peux m'aider sur ce coup, ce sera avec grand plaisir.
Voici ce que j'ai trouvé pour l'instant :
La Guerre (La Bataille de Marignan) de Clément JANEQUIN : Crédit illustrations
https://www.tard-bourrichon.fr/musique+JANEQUIN+Bataille.html
-
http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan.gif
François Ier, Marignano, XVIe siècle
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Francis-1515-Marignano.jpg -
http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan2.gif
Urs GRAF, Horreurs de la guerre, dessin à la plume, 1521
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Urs_Graf_Schrecken_des_Kriegs_1521.jpg -
http://www.tard-bourrichon.fr/images/marignan_Bayard.jpg
Paul LEHUGEUR, François 1er adoubé par Bayard, XIX° siècle
http://www.histoire-fr.com/images/francois_I_adoube_par_bayard_paul_lehugeur.gif -
http://www.tard-bourrichon.fr/images/Fran%E7ois1er.jpg
François CLOUET, Portrait de François Ier, roi de France, vers 1540
http://eman-archives.org/FLIM/items/show/6097 -
http://www.tard-bourrichon.fr/images/tabour.jpg
Kempe playing a pipe and tabour. From the Roxburghe Ballads (1847). The original is in Kempe's Nine Days Wonder (1600). University of Victoria Library.
https://internetshakespeare.uvic.ca/Library/SLT/stage/acting/kempe.html -
http://www.tard-bourrichon.fr/images/Fran%E7ois1er%282%29.jpg ??
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http://www.tard-bourrichon.fr/images/tabour_et_phiffre.jpg ??
-
http://www.tard-bourrichon.fr/images/arbeau.jpg
Jehan TABOUROT (=Thoinot Arbeau), in Orchesographie (montage à partir des pages 22r et 24r), 1589
https://files.musopen.org/media/cf969f08-03b4-4a93-abfd-3674ccbfe756.pdf?filename=Orch%C3%A9sographie%20-%20Complete%20Book%20%28Langres%3A%20Iehan%20des%20Preyz%2C%201596.%29.pdf
* Il y a d'ailleurs bien d'autres partitions élaborées dans ce cadre ; elle sont à la page Musique de Tard-bourrichon.fr.
L'horloge de Baudelaire
En cette édition 2013 de la fête de la Musique, je réalise un vieux projet : proposer une mise en musique du poème intitulé "L'Horloge", que Baudelaire publia dans L'artiste du 15 octobre 1860 et qui fut intégré dans la seconde édition des Fleurs du Mal (1861), sous le n°LXXXV.
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "
J'en ai fait une chanson pour ensemble vocal, deux pupitres de femmes et un pupitre ténor-baryton : L'Horloge (fichier pdf). La ligne des alti se dédoublant fréquemment, j'ai préparé également une édition sur quatre lignes (sopr., mezzo, alti et barytons). Une version un ton en dessous (pour le confort vocal des sopranes) est là ou là.
Le composant, j'ai pensé à ce groupe d'amis salariés du Conseil régional Nord-Pas de Calais que je fais travailler une fois par semaine, Chocoreg, et qui se produira pour la première fois ce 21 juin dans l'Hôtel de Région (chansons Renaissance française)... Ce groupe est composé d'amateurs en général non lecteurs. D'où la relative facilicité de l'exécution de L'Horloge. Du moins ai-je tenté une écriture simple - ce qui est relativement compliqué ;-). Par ailleurs, comme de nombreux ensembles vocaux, Chocoreg manque d'hommes. D'où la réduction à un seul pupitre des voix ténors et barytons.
Bref, du cousu main pour Chocoreg qui devrait aller comme un gain à maints ensembles.
Tristan Corbière : Le Crapaud
Tristan Corbière (1845/1875)
Les Amours jaunes : 21, « Le crapaud »
Un chant dans une nuit sans air...
La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.
... Un chant ; comme un écho, tout vif
Enterré, là, sous le massif...
- Ca se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre...
- Un crapaud ! - Pourquoi cette peur,
Près de moi, ton soldat fidèle !
Vois-le, poète tondu, sans aile,
Rossignol de la boue... - Horreur ! -
... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ?
Vois-tu pas son œil de lumière...
Non : il s'en va, froid, sous sa pierre.
.....................................................................
Bonsoir - ce crapaud-là c'est moi.
(Ce soir, 20 juillet)
Les amours jaunes, expériences de la vie amoureuse dont on doit rire jaune... La vie amoureuse de Tristan Corbière semble avoir été une suite de désillusions - qui ne méritent qu'autodérision.
Ce texte m'a depuis toujours fasciné, depuis mes quinze ans.
Peu avant la quarantaine, j'en ai fait une chanson pour quatre vois mixtes, une chanson assez facile à monter en ensemble vocal.
Quatorze ans plus tard, après avoir entendu souvent les pupitres féminins de Cœli et Terra chanter des œuvres pour voix égales, l'idée me prend d'écrire une « sérénade tragicomique » pour voix de femmes et baryton soliste sur le même texte, agrémenté d'autres passages poétiques de Corbière, notamment ces quelques lignes de « Paysage mauvais », écrit dans les marais de Guérande :
Petits chantres mélancoliques
Empoisonnent de leurs coliques,
Les champignons, leurs escabeaux.
Ces partitions - réécrites sous musescore, super logiciel de gravure gratuit et portable (réécriture qui justifie le présent message) - peuvent être téléchargées. Elles sont sous un copyright qui autorise leur libre diffusion, leur copie et leur interprétation, dans le respect de leur paternité et sous réserve qu'elles ne subiront aucune modification et qu'aucun profit économique n'en sera tiré. Tout cela est bien sûr absolument gratuit.
J'ai écrit toute cette musique pour qu'elle soit chantée. Cela signifie que son interprétation n'est pas insurmontable, même si elle nécessite une qualité d'écoute importante et une bonne assurance vocale.
Dante Alighieri (Nel mezzo del cammin di nostra vita)
Divina Commedia :
Inferno, primo canto (v.1-7)
Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.
Ahi quanto a dir qual era è cosa dura
esta selva selvaggia e aspra e forte
che nel pensier rinova la paura !
Tant'è amara che poco è più morte.
La Divine Comédie :
L'Enfer, premier chant (v.1-7)
Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvai dans une forêt obscure
car j'avais perdu le droit chemin.
Ha, combien il est dur de dire ce qu'était
cette forêt sauvage et âpre et rude
qui, du seul fait d'y penser, renouvelle ma peur !
Elle est si cruelle que la mort ne l'est guère plus.
Dans ce texte qui ouvre la descente aux enfers de Dante, avant même que Virgile ne se soit institué son guide, deux forces distinctes se succèdent : tout d'abord (v.1 à 3) le sentiment de déperdition, ensuite la peur (v.4 à 7). D'où les deux périodes du madrigal (pour ensemble vocal mixte) que j'ai composé pour ce texte.
La déperdition, ici concrètement le sentiment de se perdre dans une forêt obscure, se traduit musicalement par un mélange de rectitude et de confusion. Ce mélange occupe toute la première partie du madrigal (pp.1-9, i.e. mes.1-129).
La rectitude est tant mélodique [thème initial par exemple] qu'harmonique [mes.110-129, par exemple]. Elle signifie la linéarité de la vie, de notre vie, que l'on prend en son milieu, la rectitude du droit chemin, rectitude perdue. Quant à la confusion, elle se matérialise dans le foisonnement, dans les bruissements parfois insupportables, sombres et terrifiants qui marquent les respirations de la forêt obscure. Cela s'indique dans le malaise incessant généré par le frottement quasi permanent du ré bémol avec le do, ou du ré naturel avec le ré bémol [mes.28-42 ou 110-115, par exemple] ; et, plus terrible, l'épaisseur de l'obscure forêt est rendue par un couple d'accords identiques et différents (échanges) où la respiration devient suffocation [mes.16-19 (ci-dessous), 58-61, 64-67, 85 et suiv.].
Toute la seconde partie du madrigal (pp.10-20, i.e. mes.130-266) est habitée par la peur, peur de la déperdition dans l'obscure forêt, plus terrifiante encore que la peur même de la mort. Tout d'abord une longue et lente plainte, développée dans l'interjection de souffrance ahi (mes.130-174). Puis le discours se reforme, reprend de la consistance, avec un thème sinueux inlassablement répété, l'épaisseur harmonique de l'obscure forêt étant toujours là, tapie dans l'ombre, dans sa propre ombre, prompte à envahir l'espace sonore... Enfin (mes.223 sqq.), la grande peur frissonne dans la déchirante voix de celui qui ne fait que se souvenir de l'obscure forêt, la peur frissonne jusqu'à s'éteindre dans la mort.
Chefs de choeurs, directeurs d'ensembles vocaux, si vous souhaitez étudier ce madrigal ou le mettre à votre répertoire, n'hésitez pas à télécharger la partition (nouvelle édition 2011 !)...
Une présentation plus détaillée et un document de travail sont disponibles sur Tard-Bourrichon.fr.
Mais l'idéal, c'est de chanter ! Alors, si vous faites quelque chose de cette composition, il serait sympa de me le faire savoir.
Juste pour savoir ;-)
La chanson du pauvre (Augustine Tuillerie, 1869)
En 1869, Augustine Tuillerie, alias G.Bruno, publiait Francinet. Livre de lecture courante. Principes élémentaires de morale et d’instruction civique, d’économie politique, de droit usuel, d’agriculture, d’hygiène et de sciences usuelles, son premier "roman pédagogique". Le second est plus connu et fut un énorme succès de librairie : il s'agit du Tour de la France par deux enfants...
Augustine Tuillerie (1833-1923) est une femme étonnante et il est dommage que personne n'ait encore fait le travail historien qui nous permettra de mesurer tous ses talents. Tout d'abord, en tant que femme, elle semble avoir réussi à imposer sa liberté, à une époque où la bourgeoisie était d'abord masculine. Ensuite, idéologiquement, le déploiement de son œuvre coïncide avec la construction sociale et politique de la laïcité. Enfin, pédagogiquement, sa conception de l'éducation est globalisante et relativement prémonitoire (négociation de l'articulation entre travail et l'apprentissage, etc.)... L'article que lui consacre Wikipédia est très limité. Du coup, moi qui ne suis pas historien, j'ai ouvert un chantier concernant Augustine Tuillerie et le thème de "la chanson du pauvre" sous la forme d'une carte heuristique - que j'espère pouvoir terminer bientôt (si jamais un tel travail est "terminable"). Toute remarque ou tout apport visant à m'aider à alimenter cette carte (CmapTools) seront bienvenus. Ce qui pourrait ainsi donner lieu à une mise sur la place publique de ce travail.
La chanson du pauvre, en 1869, c'est une page du roman Francinet, paroles et musique de l'auteur. C'est la chanson que fredonne, la nuit, un enfant qui travaille, encore et toujours. C'est, "dans le silence de la nuit, une voix [qui s'élève], une petite voix d'enfant, triste, plaintive"...
La chanson du pauvre, en 2008, c'est une chanson pour chœur à 4 voix mixtes que j'offre à la communauté chantante.
Les six strophes sont traitées, chacune différemment.
Elles sont précédées d'une introduction sans parole (strophe n°0) où le thème est harmonisé très simplement.
Suivent les strophes 1 et 2 sont harmonisées à 3 voix : le thème est donné aux femmes, les deux voix d'hommes faisant "accompagnement", puis aux hommes, les deux voix de femmes les accompagnant.
Les deux strophes suivantes sont harmonisées à 4 voix, la strophe 3 de façon très classique, la suivante avec dans une écriture harmoniquement plus ouverte.
Suit la strophe 5, un duo très simple voix de femmes/voix d'hommes, qui peut être chanté par le chœur, par un plus petit ensemble voire par deux solistes.
Enfin, la dernière strophe, avec son début fugué, est d'une écriture un peu plus complexe, mais reste très simple à chanter (pas comme mes autres partitions !).
J'ai voulu, en travaillant cette page de Francinet, à la fois rendre hommage à cette femme extraordinaire que fut Augustine Tuillerie et offrir une musique simple et facile d'accès aux chorales d'amateur(e)s - c'est-à-dire à tous ces gens, si nombreux dans le Nord-Pas de Calais, qui pratiquent assidument leur passion, forcément partagée, pour la musique chorale. Pour faciliter le travail des chefs, j'ai confectionné une réduction clavier de l'ensemble.
Enfin, en cette année anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH), le texte d'Augustine Tuillerie, malgré son côté bigot d'un autre temps (compensé par le voisinage d'un Jean Macé - cf. en haut de ma carte heuristique), est d'une actualité stricte.. Hélas !
Si vous faites quelque chose de cette composition, il serait sympa de me le faire savoir. Juste pour savoir ;-)
Soon I will be done
Voici le message que je viens de recevoir de Bernard :
Bonjour,
Je chante dans une très modeste chorale de Charente Maritime. Je cherche des informations sur ce chant (negro spiritual ou gospel ?). J'ai vu qu'il existe des variantes, tant dans le texte que dans l'exécution chantée (rien à voir entre la partition des éditions Caillard et ce que j'ai entendu sur divers sites internet par exemple). Mais je n'ai pas trouvé d'indication d'auteur, de lieu et d'époque de "naissance" pour ce Soon I will... ou Soon A will... ou Soon Ah will be done.
Si vous pouvez m'éclairer, merci de grand coeur.
Personnellement, je n'ai pas la réponse aux questions de Bernard. Ce chant est au répertoire de mon ensemble vocal. C'est tout.
Reste que j'aime bien le chanter ! C'est vif et ça a du relief quand on le donne avec allant et nuances...
Je ne connais pas l'édition qu'en a donné Philippe Caillard. J'ai écrit mon édition à partir d'une copie manuscrite de je ne sais quelle version...
Bref, je ne serai d'aucun secours pour Bernard !
Si quelqu'un a des réponses à apporter, il peut commenter le présent message...
Ce serait sympa !
Des nouvelles de Nouvelle Calédonie...
Je la lui ai envoyée aussitôt.
Il m'adresse ce message en retour.
Qu'il en soit remercié...
Sujet: Re: [BRICH59] nouveau commentaire |
De: "amoa" |
Date: Sun, 24 Apr 2005 22:12:27 +1100 |
salut
merci pour la partoche
en pièce jointe : une photo du groupe en ripaille post-répétition à la petite école de Touho
à bientôt
pierre

Arthur Rimbaud (L'étoile)
Arthur Rimbaud (1854-1891)
L'étoile (1871)
L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles,
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.
Quatre phrases à la syntaxe identique.
D'abord trois images de beauté, de douceur et de couleurs.
Trois climats différents.
Puis le noir obscurcit le tableau :
souffre l'homme qui se soumet à la douleur.
Une chanson en quatre tableaux pour quatre voix mixtes, moyennement difficile à interpréter - qui est là (nouvelle édition sous MuseScore)...
Fin du deuxième tableau, début du troisième.
Si vous faites quelque chose de cette composition, il serait sympa de me le faire savoir. Juste pour savoir ;-)
Tristan Corbière (Le Crapaud)
Tristan Corbière (1845/1875)
Couverture originale de l'œuvre parue en 1873
chez les frères Glady.
Les Amours jaunes : 21, Le Crapaud
Un chant dans une nuit sans air...
La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.
... Un chant ; comme un écho, tout vif
Enterré, là, sous le massif...
- Ca se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre...
- Un crapaud ! - Pourquoi cette peur,
Près de moi, ton soldat fidèle !
Vois-le, poète tondu, sans aile,
Rossignol de la boue... - Horreur ! -
... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ?
Vois-tu pas son oeil de lumière...
Non : il s'en va, froid, sous sa pierre.
..............................................
Bonsoir - ce crapaud-là c'est moi.
Les
amours jaunes, expériences de la vie amoureuse dont on doit rire
jaune... La vie amoureuse de Tristan Corbière semble avoir été une
suite de désillusions - qui ne méritent qu'autodérision.
Ce texte m'a depuis toujours fasciné, depuis mes quinze ans. Peu avant la quarantaine, j'en ai fait une chanson pour quatre voix mixtes, assez facile à interpréter - dont la partition est téléchargeable ici.
Si vous faites quelque chose de cette composition, il serait sympa de me le faire savoir. Juste pour savoir ;-)
Des partitions pour COELI ET TERRA et MÉTAMORPHOSES
Beaucoup
de matériel de chœur est disponible aujourd'hui sur le Net et très
souvent au format pdf - qui nécessite, pour être lu, un logiciel
gratuit, Acrobat Reader. Les partitions d'oeuvres faisant partie du
répertoire de l'association La Chapelle des Flandres, et disponibles sur le Net, sont répertoriées sur un site spécifique.
Quatre remarques au sujet de ce site :
lorsque la page répertoriée pointe un fichier pdf (en général, l'extension « pdf » figure en fin d'URL), il vaut mieux "enregistrer le lien" que d'ouvrir directement la page avec votre lecteur html (ce qui risque de prendre beaucoup de temps) ;
si vous avez repéré une page web proposant une partition intéressante, vous pouvez, directement depuis le site spécifique du répertoire, "proposer un nouveau site", c'est-à-dire une nouvelle adresse de page, au gestionnaire du site spécifique qui se fera alors un plaisir de valider votre proposition ;
ici (sur la "toile") plus qu'ailleurs peut-être, il convient de vérifier ses sources et notamment, s'agissant de partitions, de comparer avec des éditions faisant par ailleurs autorité ou des musicologues qui en font autant (notre chef de choeur par exemple) ;
enfin, j'ai beau surveiller avec toute la régularité qui convient la réalité des liens qui constituent la trame de ce site, il est toujours possible que l'un d'entre eux devienne l'un des chemins de Heidegger.
D'autre part, quelques partitions ont été récupérées ou, le plus souvent, gravées spécialement pour ma propre pratique vocale, et, plus globalement, pour les ensembles vocaux de l'association La Chapelle des Flandres. En voici la liste :
libre, pdf, 2p
sans ©, pdf, 5p.
libre (CPDL modifié Richardot), pdf, 3p.
© La Chapelle des Flandres octobre 2001 (éd.Richardot), pdf, 1p.
sans ©, pdf, 11p.
© La Chapelle des Flandres 2000 (éd.Richardot), pdf, 3p.
sans ©, pdf, 5p.
© La Chapelle des Flandres 2000 (éd.Richardot), pdf, 3p.
© La Chapelle des Flandres (éd.Richardot), pdf, 2p.
© La Chapelle des Flandres 2000 (éd.Richardot), pdf, 2p.
© La Chapelle des Flandres s.d., pdf, 6p.
© La Chapelle des Flandres 2000 (en mi; éd.Richardot), pdf, 4p.
© La Chapelle des Flandres déc.2001 (éd.Richardot), pdf, 3p.
© La Chapelle des Flandres 2001 (éd.Richardot), pdf, 1p.
© La Chapelle des Flandres 2000 (éd.Richardot), pdf, 2p.
© B.Richardot 1998, pdf, 2p.
© La Chapelle des Flandres 2001 (éd.Richardot), pdf, 1p.
© La Chapelle des Flandres 2001 (éd.Richardot d'après M.Bourbon), pdf, 2p.
WebChanteur
l'association
La Chapelle des Flandres