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BRICH59
15 mars 2006

Il y a 70 ans, il y a 50 ans... vous avez dit "progrès" ?

istDe la loi du 23 avril 1919 instaurant la journée de huit heures jusqu’à la loi du 31 mars 2005 sur le compte épargne temps, l’histoire de la réduction du temps de travail est jalonnée d’étapes importantes. La mise en place des congés payés en juin 1936, il y a soixante dix ans, a marqué les esprits. Le passage à la troisième semaine de congés payés mérite aussi d’être racontée. C’était il y a cinquante ans, en mars 1956...

Tel est le chapeau d'un article publié vendredi dernier (10 mars 2006) par l'Institut Supérieur du travail.

Lisant cet excellent document, je ne peux m'empêcher de penser à la tête de nos ultralibéraux en scène aujourd'hui devant cette déferlante de la quête de qualité de vie des travailleurs...

Plus sérieusement, je me dis que, là, il y a authentique progrès.

  • Non pas ce progrès-interlope qui parsème la rhétorique de tous ces détricoteurs du droit social, notamment du droit du travail !
  • Non pas ce progrès-slogan qui pourrit de l'intérieur la rhétorique des vendeurs de soupe et de sommeil !
  • Non pas ce progrès-fatalité qui envahit trop facilement la conscience populaire !
  • Non pas ce progrès-théologie que pointait Duvignaud !

Non ! Un vrai progrès, une lame de fond, un souffle qui vient de la profondeur du respect de l'humain et pas de cette injonction faite à l'homme de n'être qu'un homo economicus, de se comporter comme un froid calculateur où tout se compte en valeurs financières, même quand on n'a pas le sou et qu'on est économiquement à la merci du premier possédant venu...

C'est un vrai progrès, et c'est bien pour ça qu'ils essayent par tous les moyens de revenir sur ces avancées humaines (et pas seulement sociales !) !


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14 mars 2006

Dégâts de sécurité

Le rectorat de Paris chiffre entre 500.000 et un million d'euros les dégâts causés par l'occupation et l'évacuation policière de la Sorbonne dans la nuit de vendredi 10 à samedi 11 mars 2006, a-t-il indiqué à L'AEF aujourd'hui, mardi 14 mars 2006, après constat d'huissiers. Le rectorat a porté plainte.

44J'espère seulement qu'on arrivera à distinguer entre les éventuels dégâts causés par les étudiants de ceux que l'intervention violente de la police a fatalement produits.

Car la matraque, ça casse. C'est même fait pour ça... On a les outils de communication et de dialogue qu'on peut !

Alors que des étudiants ça occupe. C'est tout. Juste pour discuter de leur propre avenir. Les étudiants ça occupent. Même que ça occupe la police...

À parier qu'on va faire une cote mal taillée propice à accabler nos étudiants !


14 mars 2006

Amnesty Lille Ouest fait son bal folk

Comme tous les ans...

balfolk


13 mars 2006

L'Actionaute de mars

l'ActIonaute ©Amnesty International-             mars 2006
            
mensuel d'information et d'action
            du site Internet d'Amnesty-France
                           

            http://www.amnesty.asso.fr/08_ai_info/actionaute_mars2006.htm


10 mars 2006

Sauver les radios indépendantes

Message lu sur IndyMedia

Le Sénat s'apprête à voter en cachette un texte qui vise à réduire de 60 % l'aide aux radios associatives.  Ce vote aura lieu le 15 mars. Ce texte est un moyen d'éliminer, de fait, du paysage audiovisuel la quasi totalité des radios indépendantes. D'autre part, ce texte va aussi créer une commission de censure politique. Les subventions seront dorénavant subordonnées au contenu des émissions. Projet par projet. C'est la liberté d'opinion et d'expression qui est frontalement attaquée par une majorité parlementaire de plus en plus totalitaire.

Contre le vote de ce texte,
les radios associatives appellent à une
manifestation parisienne le samedi 11 mars.


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7 mars 2006

L'État et la Démocratie

Décidément rien ne va plus !

ACTE 1
larcher_gerardHier tard sur France2, j'entends un membre du gouvernement (M. Larcher) affirmer très catégo- riquement que, puisque le Parlement a voté le principe et la mise en oeuvre du CPE, il n'y a pas de raison qu'on retire le projet gouvernemental, et que les étudiants et salariés auront beau défiler en masse aujourd'hui, cela n'empêchera pas la décision parlementaire de s'appliquer !
Dire qu'une majorité de Français serait d'accord pour que le CPE disparaisse n'est pas en soi un bon argument. Souviens-toi, oublieux lecteur, de la loi Badinter qui a aboli la peine capitale dans notre beau pays des Droits de l'Humain et le courage politique du Président de la République de l'époque pour assumé cette abolition...
Dire qu'il y a décision parlementaire est meilleur - même si l'on a pas personnellement voté pour ce Parlement-là ! C'est le "revers" de la démocratie, la vraie !

ACTE 2
dadvsi_accrochePendant que j'écoute attentivement Gérard Larcher, bon citoyen que je suis, l'agence Reuters publie un communiqué qui commence ainsi : Le gouvernement français a décidé de retirer le premier article du projet de loi sur les droits d'auteur, qui devrait être entièrement réécrit, annonce le président de séance en ouvrant les travaux à l'Assemblée.
Le 21 décembre dernier, le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, avait dû suspendre l'examen de ce projet de loi par les députés après l'adoption, contre son avis, de deux amendements sur l'article premier qui légalisaient le téléchargement sur internet pour usage privé en contrepartie d'une rémunération forfaitaire pour les auteurs, la "licence globale"
.
En clair, cela signifie que le Gouvernement dont Gérard Larcher dit qu'il entend faire respecter les décisions du législateur suprême, ce gouvernement raye d'un seul trait un vote parfaitement conforme aux règles démocratiques formelles et informelles, mais qui a le malheur de déplaire aux puissances économiques du pays...

QUESTION CITOYENNE
Un gouvernement peut-il décemment tenir ce grand écart entre les deux actes ?

abdIl serait bon pour le moral citoyen des Français, déjà passablement bas à cause de la conjoncture sociale et économique, il serait bon que le gouvernement affiche de quel côté il fonctionne : respect ou irrespect  des députés et des sénateurs, respect ou irrespect de la chose votée ? Les démons de la droite démocratique s'agitent en ces temps obscures où l'on parle de museler la liberté d'expression au nom de principe soi-disant non politique mais religieux, en ces temps noirs où l'enrichissement légitimé des uns ( les quelques uns) est un obstacle à la diffusion culturelle au bénéfice des autres (le peuple). Cher lecteur, si tu ne l'as déjà fait, va signer la pétition de l'Interassociation Archives-Bibliothèques-Documentation qui poursuit son action pour que la société de l'infirmation soit celle d'un accès de tous à l'information et à la culture.

Ça me fera du bien au moral !


6 mars 2006

Le Papa et le patronat

eucharistiemisericor.free.fr.entrepreneurLe pape Benoît XVI a reçu samedi  4 mars 2006 au Vatican une représentation des entrepre- neurs de l'Association italienne des entreprises et des dirigeants chrétiens (ils étaient à ce que l'on dit quelque 8000 chefs d'entreprise chrétiens.

Même que, lors d'une réception organisée dans la salle Paul VI, Sa Sainteté a félicité les entrepreneurs pour "leur esprit positif " et la "confiance en la personne humaine qui les anime".

Tiens ! je croyais qu'un travailleur n'était pas une personne humaine ! J'ai du mal comprendre ce que disait Monsieur Dassault Fils l'autre jour. Faut dire qu'il articulait assez mal !


 

5 mars 2006

Violences contre les femmes : une galère internationale

verriereAmnesty International
métropole lilloise
organise
une grande manifestation
les 17 et 18 mars
à Lille
au théâtre de la Verrière
.

Toute l'info est sur le site régional d'Amnesty- où vous pouvez imprimer le programme. De nombreux dépliants ont été distribués dans les villes de la métropole...

Afin de clore la campagne relative aux « droits des femmes », qu’Amnesty International mène depuis mars 2004, tout en voulant affirmer, de façon significative, que les multiples injustices et les violations constantes faites aux femmes, dans la totalité des pays, resteront un axe de lutte primordial pour Amnesty, les groupes de la métropole lilloise se sont réunis afin de mener un travail privilégié de sensibilisation du public, en particulier auprès des jeunes.

Ces groupes souhaitent rendre compte de cet engagement en donnant la parole aux jeunes et aux adultes qu'ils ont rencontrés ainsi qu’aux associations, solidaires de ce thème, durant deux jours, pour témoigner, dénoncer, s’interroger, revendiquer, agir.

Ils vous attendent bien sûr

très nombreuses et très nombreux !


4 mars 2006

Petite racaille et grande racaille

crotte_de_chienCe matin, revenant de faire mes courses dans le quartier, j'ai encore une fois constaté et déploré la bêtise sociale : des chiens avaient déposé leurs énormes crottes dans le sable d'un petit coin, pardon un petit enclos réservé aux enfants dans une commune où l'on entreprend davantage pour les "aînés" comme ils disent que pour les petits ; bref, des gens stupides ou malveillants, c'est selon, avaient laissé grande ouverte la porte qui, fermée, eût interdit l'entrée des chiens crotteux.
À côté une grille est défoncée...
Qui sont les fauteurs de ces troubles collectifs ? De la racaille, dira ce cher Nicolas Collusionis Rex ?

En tout cas, de la petite racaille vous en conviendrez avec moi.
En tout cas, rien à côté de la grande racaille qui détruit des vies humaines, oui humaines !, pour gagner toujours plus d'argent, pour avoir toujours plus de pouvoir...

france_interHier matin, j'ai entendu sur France Inter quelqu'un qui disait que toute règle sociale est un empêchement économique, ou quelque chose comme ça, avec, en paravent public, l'anathème suprême, que le Baron et Madame Medef ne renieront pas : "le droit tue l'emploi". Les idées - si je peux oser ce mot bien trop philosophique pour la rhétorique de ce monsieur dont la parole parfois était difficilement audible - sont les suivantes, pêle-mêle :

  • un patron qui ne peut pas faire ce qu'il veut quand il veut comment il veut ne peut pas créer d'emploi ;

  • un travailleur ça doit pouvoir se changer sans autre justification que ce que le patron croit bon (sur l'échelle de la productivité, c'est-à-dire du gain de richesse pour le patron) ;

  • un travailleur syndiqué est forcément un tire au flan et un empêcheur de patronat (le patronat étant ce qui crée de l'emploi, ne l'oublions jamais !) ;

  • bon j'arrête ça m'écœure !

Ce matin, avant d'écrire ce mot, j'ai fait un tour sur la toile pour voir ce qu'on disait de cet entretien d'hier sur France Inter. Rapido, j'ai lu le mot que Grebrepuk a publié le 10 décembre 2004...

Décidément, Monsieur Dassault le fils ne changera jamais !


2 mars 2006

Libéralisez, libéralisez ! Organisez la pénurie et la précarité !

L'État se désengage de tout. C'est de notoriété publique.

gdfRegardez l'histoire de Gaz de France : l'occasion était trop belle de privatiser ; le gouvernement n'a pas attendu longtemps avant de décider de revenir sur ses promesses de non-privatisation. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, n'est-ce pas ? Depuis toujours, mais surtout depuis 1995, nous savons cela !

Regardez ce que disait Jacques Chirac au plus fort de la campagne référendaire de 2005 - et que rappelle très opportunément Jean Marc Surcin :
surcinLa directive Bolkestein "n’existe plus" avait asséné le Président Chirac pendant la campagne référendaire. C’était un mensonge, lar- gement relayé par les mé- dias en campagne à l’épo- que. Aujourd’hui alors que Bolkestein fait un retour au Parlement Européen, il ne se trouve (presque) aucun médias pour rappeler ce mensonge.
« À l’évidence [la proposition de directive Services] n’était pas acceptable pour nous, elle n’a pas été acceptée. »  Désormais, « la remise à plat com- plète est officielle » et, même,  la proposition de directive Bolkestein « n’exis- te plus ». « Nous avons pris une position très claire, nous avons dit "non". Moi, j’ai dit au Conseil européen "non", tout simplement "non". Et c’est sans discussion [...]. Voilà, c’est fini. Il y aura une autre organisation, d’autres propositions... »
Ces phrases prononcées par le Président de la République Française, il y a moins d’un an, dans le contexte de la campagne pour le referendum sur la Constitution Européenne avaient, semble-t-il, pour unique but d’écarter du débat ce qui alors symbolisait l’Europe libérale qui nous était promis si le TCE avait été adopté et étaient malheureusement de gros mensonges.

fcuDans la série "Que vive l'Europe ultralibérale !", regardez donc l'histoire de "postes gagés" dans le secteur Formation continue de l'Education Nationale... Il n'y a pas si longtemps, les per- sonnels contractuels (sous contrat de type privé avec les organismes publics, voire directement l'Etat) étaient sollicités par leurs établissements pour devenir fonctionnaires, mais sur des postes "gagés",  c'est-à-dire dont le support financier était à la charge de l'établissement en question et non de l'Etat : le salarié perdait en règle générale du salaire mais ça rendait service à l'établissement qui nous employait dans la mesure où le taux des charges patronales étaient plus faibles que pour les contractuels. Grâce à ce "système", les services publics pouvaient déployer, pour des populations qui n'y auraient pas eu accès autrement, des dispositifs de formation permettant une authentique montée en qualification. Les services publics pouvaient rendre un vrai service aux publics en difficulté, etc. Mais c'était trop beau, trop social pour un gouvernement ultralibéral et une Europe trop libérale !
Fin janvier 2006, le ministère modifie unilatéralement et apparamment sans prévenir le taux des charges salariales des postes gagés.
Pourquoi ? Sais pas ! On vous dira peut-être que c'est l'informatique qui veut ça ! Je demande à voir ! Pour moi, l'affaire est entendue : globalement c'est tout le secteur de la formation continue qui bascule irrémédiablement vers la privatisation, ne serait-ce que par la mise en marché des activités éducatives et par l'alignement des charges sur le privé à but lucratif... Du coup, les seuls publics qui bénéficieront de formation continue seront les publics qui peuvent payer (personnellement ou par leur entreprise). Du coup, on va laisser sur le carreau tous ceux qui n'ont pas le sou ou sur lesquels les entreprises ne parieront pas un copeck. La formation continue de la deuxième chance, c'est fini ! Bien fini !
Bertrand reviens vite, ils sont devenus fous !

Et Frits Bolkestein a beau être furax contre les députés européens qui ont bougé son projet, il a beau s'exclamer que sa proposition de directive ne visait pas  la privatisation ou libéralisation de services publics, mais bien une meilleure circulation "des services déjà ouverts à la concurrence", le gouvernement français est là pour le rassurer : la formation tout au long de la vie, et notamment celle de la seconde chance comme on dit sont bel et bien en passe d'être lâchées aux conflits d'intérêts financiers d'une Europe vraiment trop belle !

Mais après tout, peut-être que c'est tant mieux, car, tous ces gens qui n'ont pas le sou, tous ces gens qui sont de faible niveau de formation et de qualification, ils l'ont sûrement mérités ! Non ?

Décidément tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !


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