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BRICH59
14 avril 2006

Se faire soigner sans se faire arrêter !

mdm[reprise du message du 13-04-2006 publié
sur le site des Médecins du Monde ]


La circulaire du 21 février 2006 peut paraître anodine. Elle marque cependant un point de rupture profond avec le respect de l’accès aux soins en France. Jusqu’à présent, les lieux de soins étaient préservés au nom du respect du droit fondamental de la personne malade à être soignée - ce qui est un impératif de santé publique - Avec cette circulaire, ces lieux de soins sont désormais visés comme des endroits de contrôle de l’immigration.

Médecins du Monde a lancé une pétition car nous avons besoin de l’engagement ainsi que de la parole des soignants. Témoins dans leur pratique quotidienne de la relation patients/soignants, les professionnels de la santé sont les mieux placer pour constater une brèche dans l’accès aux soins. A travers cette pétition, nous montrons que nous sommes nombreux à défendre le respect des droits de l’homme et à faire respecter le droit de tous à l’accès aux soins.. On ne peut pas utiliser la santé comme un moyen de politique de l’immigration.

Signer la pétition


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13 avril 2006

CPE et santé publique

villepin31Alors, comme ça, Monsieur le Premier a tiré les leçons de la crise qu'il a provoquée avec l'article 8 du projet de loi sur la soi-disant égalité des chances... Bravo !
En effet, Monsieur le Premier ne souhaite rien imposer, mais décider après une large consulta- tion au sujet de ... l'interdiction de fumer dans les lieux publics.
C'est bien, Monsieur !

Il a bien raison : les faiseurs et vendeurs de tabac pourraient descendre dans la rue, faire grève, et chambouler ainsi, au grand dam de Madame Parisot, l'économie de notre bon pays...

Ils descendaient dans la rue pourquoi les gens qui ont manifesté pour le retrait du CPE ?
Pour que le pays laisse aux jeunes le droit de vivre dignement et de se projeter positivement dans l'avenir immédiat !
Pour empêcher qu'un patronat agrippé à ses profits réduise les jeunes en esclavage !

droopyquifume

Ils descendraient dans la rue pourquoi les faiseurs et vendeurs de tabac ?
Pour que le pays leur laisse le droit de continuer à empoisonner le pays et ses habitants !
Pour qu'ils puissent conti- nuer à prospérer économi- quement sur le dos de la sécurité sociale qui doit assurer les soins des habitants empoisonnés par ce qui leur permet de prospérer !
etc.

droopy_02Tout compte fait, je ne crois pas que ce soit la leçon du CPE qui provoque chez Monsieur le Premier la volonté de dialogue. Bien au contraire, c'est la même logique qui est au-dessous de tout ça, au-dessous du refus d'entendre dans le cas du CPE, et au-dessous de la volonté de "dialogue" dans le cas de l'industrie et du commerce du tabac... ; comme dirait Duvignaud, c'est le même sous-texte : le chant des sirènes de l'ultralibéralisme.

Et, pour le coup, j'aurais apprécié que le premier ministre ait le courage d'accepter la proposition de son ministre de la santé...


10 avril 2006

OUF !

cpe_cfdtOuf !

Je ne suis pas affilié à la CFDT, mais ce document traînait dans ma poche depuis mardi après-midi dernier...
Même que je ne suis affilié à rien, inféodé à personne. C'est peut-être bien le plus gros de mes défauts !

Mais comme ça fait du bien de pouvoir faire OUF !

La vie va enfin reprendre son cours ... et les étudiants vont étudier, comme disait l'autre (Pompidou, si je me souviens bien ?)

On souffle un coup et on s'attaque au CNE ?


8 avril 2006

Pourquoi tant de violences !

"La voiture est rentrée dans la foule". Hier, au quartier latin, un automobiliste a foncé sur un groupe de lycéens qui manifestaient contre la normalisation et la légalisation de la précarisation et, dans ce geste politique, bloquaient le passage...

Dans quel monde vivons-nous donc ?

Voilà des jeunes qui manifestent, c'est-à-dire expriment leur opinion politique sur un sujet qui les concerne au premier chef, expriment leur opposition en gênant le bourgeois parce que, sans causer cette gêne, ils ne seraient pas entendus !

Voilà des jeunes engagés dans un geste politique, coincés entre des casseurs collectifs - profitant de l'aubaine des rassemblements de foule pour casser du flic et de la vitrine - et des casseurs individuels - se croyant légitime à risquer le meurtre par qu'ils sont simplement gênés dans leur déplacement citadin.

Oh ! On va vous dire que ce mec en Twingo rouge (si j'ai bien compris) était exaspéré de se sentir pris en otage par une bande de petits cons qui refusent d'en chier pour s'insérer dans le monde du travail et pour se faire une placeau soleil du libéralisme boursier même que lui il en a bavé pour en arriver là où il est et que c'est grâce à son courage et à son huile de coude qu'il est ce qu'il est aujourd'hui et que même que lui il a fait plein de petits boulots...
Moi personnellement ça me donne envie de gerber !

Et puis il y a les mensonges d'État, autre forme suprême de violence.

Les jeunes expriment haut et fort leur refus d'étudier pour devenir les esclaves d'un ultralibéralisme qui se veut pragmatique - comme notre prmier ministre qui se dit enclin au "pragmatisme" plutôt qu'à "l'idéologie" (parce que c'est connu, la seule chose, la seule cause (= 'pragma') qui vaille la peine qu'on se batte, c'est la rentabilité financière). En face, l'État ultralibéral tente par tous les moyens de minimiser la réalité de cette expression et on assiste depuis le début du mois de mars a une mascarade informationnelle où le ministère sous-évalue systémati- quement l'ampleur de la contestation, allant jusqu'à diminuer le nombre de lycées et de facs bloqués. Et je peux vous dire qu'il ment : la fac où j'interviens en tant que professionnel de la documentation est déclarée non bloquée par le ministère (foi d'AEF!) alors que je n'ai pu faire cours hier après-midi...

Et puis il y a la violence implicite du système libéral, de l'"idéologie dominante" aurait-on dit en d'autres temps.
Par exemple, cette réaction d'un syndicat de l'enseignement supérieur et de la recherche (toujours foi d'AEF, dépêche du 7 avril 2006, 13:30:26), qui se dit "préoccupé par le blocage des universités, qui est une atteinte aux libertés des étudiants et des personnels". C'est-à-dire que les étudiants doivent accepter sans rechigner ce qu'on leur impose et ne doivent en aucun cas exercer le droit constitutionnel de grève et d'expression de la contestation - on voit poindre ici le coup de la prise d'otage. C'est avec des arguments comme ceux-là qu'on finit par voir des automobilistes risquer le meurtre, voire tenter l'assassinat !
Mais encore ce n'est rien ! Notre syndicat poursuit : "C'est d'autant plus grave que l'université est entrée en concurrence avec les formations privées et les universités étrangères". Pour nos ensei- gnants-chercheurs syndiqués, il est interdit de perturber un système qui est précisément celui qui produit ce contre quoi nos étudiants ne sont pas d'accord ! Bel argument, en vérité ! C'est l'argument-roi de la compétition, de la concurrence. Le monde libéral est un monde en guerre permanente, en guerre civile bien sûr, la guerre la plus horrible qu'on puisse imaginer - Platon le disait haut et fort. Non ! Vraiment ! Le philosophe, celui qui réfléchit à ce qu'il fait et à ce qu'il dit, ne saurait encourager un tel monde !

Décidément,
je n'aime pas la visée libérale du monde.
Elle n'est que violences.


6 avril 2006

D'abord sans a priori, maintenant sans tabou !

villepin1Bravo Dominique !

Je trouve qu'il faut un certain cou- rage pour avouer ses fautes en politique : Monsieur le Premier Ministre reconnaît être allé trop vite ! Sauf que, comme disait Madame Palmier, ma maîtresse de CM1 (c'était à l'école communale de la rue des Bois, Paris XIXème, au milieu des années soixante), "vite et bien ne vont pas ensemble".
Mais, plaide notre Premier Ministre, c'est "simplement parce que je veux des résultats pour les Français et surtout pour les jeunes" ! Remarquons simplement que, s'il est un lieu où la fin ne saurait a priori justifier les moyens, c'est bien le droit social ! Et c'est, si j'ai bien compris, ce que semble vouloir dire un morceau de la loi du 4 mai dernier (sur le ... dialogue social !). C'est, si j'ai encore bien compris, ce que semble vouloir rappeler ce bon Nicolas Collusionis Rex !

villepinimg_9574Bref ! Passons pour cette fois - qui risque de lui coûter son job à notre Premier Ministre ! Sur fond de mea culpa, il est quand même content : "nous nous sommes attaqués, dit-il, au nœud des difficultés françaises : le chômage des jeunes. [...] "Ce problème a été enfin ouvert, il ne pourra plus être refermé"...
Quoi ? Je rêve ! Mais il avait quel âge en 1982, ce Dominique ? Moi, j'étais déjà au boulot, la vingtaine finissante, et je me souviens très bien que Pierre Mauroy avait "ouvert" le "problème", comme dit Galouzeau, notamment en commandant un rapport sur la question à un certain Bertrand Schwartz... Je ne vais tout de même pas avoir l'outrecuidance de donner une leçon d'histoire contemporaine à Monsieur notre Premier Ministre ! Mais quand même, j'ai la vague impression qu'il enfonce des portes ouvertes !
Pourquoi n'avoue-t-il pas carrément qu'il a voulu traiter le problème de l'insertion sociale et professionnelle des jeunes par une soumission aux valeurs les plus ultralibérales ? Pourquoi n'a-t-il pas tout simplement avoué qu'il avait un a priori ultralibéral sur la question ?

villepin3Pourquoi ?

Parce que c'est tabou de mettre en avant l'ultralibéralisme - avatar moderne de l'esclavagisme antique ! Il faut s'appeler Monsieur Figaro (Serge Dassault) pour oser prétendre qu'un salarié ça doit pouvoir se jeter au bon vouloir du patron, tout simplement parce que le patron a a priori raison, puisque c'est lui qui a le fric (éventuellement d'ailleurs le fric des subventions  publques et autres aides indirectes ou directes !)... Galouzeau, lui, tente de rester dans les clous du langage politique éthiquement correct...

Mais, comme la meilleure défense c'est l'attaque, comme la meilleure façon de ne pas être accusé de commettre les forfaits qu'on commet c'est d'en accuser l'autre, voilà-t-y pas que notre Premier Ministre, après avoir réclamé un dialogue sans a priori, demande maintenant un dialogue sans tabou !

Sans tabou ?
Sans tabou ??
Sans aucun tabou ????
Vraiment ? Mais alors, on se met d'accord sur les sujets à ne pas aborder, sur les sujets tabous hors desquels on discutera sans tabou ! Parce que, si mon expérience sociale et professionnelle ne me trompe pas, "sans tabou", ça veut exactement dire "à l'intérieur d'invisibles limites fixées a priori"...

Vraiment !
Pourquoi faut-il toujours
qu'ils nous prennent pour des demeurés !


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5 avril 2006

La CIA et ses prisons secrètes en Europe

ÉTATS-UNIS : Des sociétés écrans sont utilisées pour transporter secrètement par avion des personnes afin de les torturer ou de les faire «disparaître»

Index AI: AMR 51/054/2006
http://web.amnesty.org/library/print/FRAAMR510542006
ÉFAI

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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Amnesty International publie ce mercredi 5 avril un nouveau rapport qui dénonce une opération secrète ayant consisté à arrêter ou enlever des personnes pour ensuite les transférer et les détenir de façon secrète ou les envoyer dans des pays où elles ont été soumises à des actes de torture et à d’autres mauvais traitements. Le rapport montre que la Central Intelligence Agency (CIA, Services de renseignements) a utilisé des compagnies d’aviation privées et des sociétés écrans pour garder le secret sur ces vols à des fins de «restitution».
Le rapport États-Unis. Hors de portée des radars: vols secrets, torture et «disparition» montre que la CIA recourt à des pratiques en matière d’aviation qui lui permettent de ne pas déclarer des vols aux autorités aériennes. Il présente la liste de dizaines de destinations à travers le monde où des avions utilisés à des fins de «restitution» ont atterri et décollé, et de compagnies d’aviation privées autorisées à atterrir sur des bases militaires américaines dans le monde entier.
Amnesty International a recensé près de 1000 vols directement liés à la CIA, dont la plupart ont utilisé l’espace aérien européen. Ces vols ont été assurés par des avions qui sont manifestement utilisés de manière permanente par la CIA par l’intermédiaire de sociétés écrans. De plus, 600 autres vols ont été opérés par des avions dont il a été vérifié qu’ils ont été utilisés au moins de temps à autre par la CIA.
Le rapport donne des précisions sur des destinations et des propriétaires d’avions utilisés pour transporter des personnes qui ont fait l’objet d’un transfert illégal, et qui ont pu être interrogées par Amnesty International. Ainsi, on sait qu’un certain avion s’est arrêté plus de 100 fois à Guantánamo. Un autre a emmené Abu Omar d’Allemagne en Égypte après son enlèvement en Italie. Les propriétaires de cet aéronef ont admis l’avoir loué à la CIA, mais ils ont précisé qu’il n’est pas utilisé exclusivement par ce service. On dénombre, entre février 2001 et juillet 2005, 488 atterrissages ou décollages en rapport avec de tels agissements.
«Le gouvernement étasunien tente de se soustraire à l’interdiction de la torture et des autres mauvais traitements de nombreuses façons. Les dernières preuves obtenues montrent qu’il manipule des accords commerciaux pour pouvoir transférer des personnes en violation du droit international. Elles montrent jusqu’où il est prêt à aller pour cacher ces enlèvements», a déclaré Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty International.
Le rapport lève une part du mystère qui entoure la pratique des «restitutions». En raison du caractère secret des opérations de «restitution» il est impossible de savoir combien de personnes ont, dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme», été arrêtées ou enlevées puis transférées dans d’autres pays, détenues de manière secrète et torturées. D’après les informations provenant des gouvernements mêmes ce nombre est probablement de l’ordre de plusieurs centaines.
Le rapport se penche sur de nouvelles informations concernant des prisons clandestines de la CIA, surnommées «sites noirs», transmises à Amnesty International par trois Yéménites qui ont récemment été relâchés après deux ans de captivité. Ils pourraient avoir été détenus quelque part en Europe de l’Est ou en Asie centrale.
Muhammad Al Assad, Muhammad Bashmilah et Salah Ali Qaru ont passé treize mois dans une prison clandestine. Ils ont ensuite été transportés par avion au Yémen en mai 2005 et finalement relâchés le mois dernier.
«Leurs ravisseurs se sont donné beaucoup de mal pour empêcher ces hommes de savoir où ils se trouvaient, mais des indices tels que le climat, les horaires de la prière et les temps de vol nécessaires pour se rendre sur le site et pour en repartir laissent penser qu’ils ont peut-être été détenus en Europe de l’Est ou en Asie centrale, a précisé Anne FitzGerald, conseillère spéciale en matière de recherches à Amnesty International. En l’absence d’informations complémentaires venant du gouvernement étasunien et des autorités européennes il est cependant impossible de déterminer le lieu exact.»
La «restitution» consiste à transférer illégalement une personne d’un pays dans un autre en se passant de tout contrôle judiciaire et administratif. Dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme», cette pratique vise généralement à faciliter l’interrogatoire des suspects en se plaçant hors de portée de la loi.
«Les "restitutions" ne consistent pas simplement à transporter des personnes soupçonnées de terrorisme d’un lieu dans un autre en évitant les obstacles bureaucratiques. Ce terme ne rend pas compte des nombreuses violations des droits humains qui les accompagnent, a déclaré Irene Khan.
«La plupart des victimes de cette pratique ont d’abord été arrêtées et placées en détention de manière illégale. Un grand nombre ont été enlevées, privées de tout accès à une procédure judiciaire, et ont ensuite "disparu". Toutes les personnes interrogées par Amnesty International ont dit avoir été soumises à des tortures et à d’autres mauvais traitements.
«Ces violences multiples, cruelles et calculées sont effroyables. Les personnes capturées sont soumises à de nombreuses atteintes aux droits humains commises par un certain nombre de gouvernements complices, et tout cela est entouré de secret et de mensonges, a ajouté Irene Khan.
«Le rapport montre qu’il n’est tenu aucun compte des procédures d’arrestation et d’extradition, de l’interdiction de la torture et des autres mauvais traitements, ainsi que des règles en matière d’aviation: en bref, l’état de droit n’est plus respecté.»
Amnesty International lance un avertissement: les États qui tolèrent que ces avions atterrissent sur leur territoire, et les compagnies qui opèrent ces vols risquent d’être complices de graves atteintes aux droits humains.
L’organisation demande instamment que le transfert de tout détenu vers un autre pays respecte les garanties existantes; il faut notamment que soit appliquée la règle du contrôle judiciaire et que soient utilisés des avions de l’État.
«Tous les gouvernements doivent empêcher la détention secrète et la pratique de la "restitution", enquêter sur ces agissements et déférer à la justice ceux qui sont soupçonnés d’en être responsables», a déclaré Irene Khan.
Amnesty International a exhorté le secteur de l’aviation à prendre immédiatement des mesures spécifiques pour que les compagnies aériennes ne louent pas des avions lorsqu’ils risquent d’être utilisés pour des «restitutions». Ces compagnies ont la responsabilité de veiller à être informées de l’utilisation finale de tout aéronef qu’elles louent et de tout vol qu’elles opèrent, et de veiller à ce qu’ils ne soient pas utilisés pour commettre des violations des droits humains.
Amnesty International demande aux gouvernements:
- d’exiger que les vols, par avion ou hélicoptère, utilisés pour mener des missions des services de renseignements soient déclarés comme étant opérés par l’État, qu’il s’agisse ou non d’aéronefs civils;
- d’interdire l’utilisation de l’espace aérien et des aéroports pour des «restitutions», et d’enquêter activement sur les cas présumés de «restitution»;
- de révéler toute l’ampleur de ces pratiques et ce qu’il est advenu de tous ceux dont on ignore toujours où ils se trouvent.

REMARQUE
Estimation du nombre des victimes de «restitutions»
Le Premier ministre égyptien a fait observer en 2005 que les États-Unis avaient transféré environ 60 à 70 détenus en Égypte seulement, et un ancien agent de la CIA ayant une bonne connaissance de la région pense que «des centaines» de détenus pourraient avoir été envoyés par les États-Unis dans des prisons de pays du Moyen-Orient. Les États-Unis ont reconnu avoir capturé près de 30 suspects «de grande valeur» - on ignore toujours où ils sont détenus -, et la CIA enquêterait sur une trentaine de cas de «restitutions erronées» - il s’agit de personnes qui ont été arrêtées sur la base de fausses informations ou en raison d’une confusion concernant leurs noms. Veuillez également vous reporter au document USA: Human dignity denied: Torture and accountability in the "war on terror" (index AI: AMR 51/145/2004) http://web.amnesty.org/library/Index/ENGAMR511452004.
Le rapport États-Unis. Hors de portée des radars: vols secrets, torture et «disparition» (index AI: AMR 51/051/2006 - Résumé) est disponible sur le site de l’organisation, à l’adresse suivante: http://web.amnesty.org/library/index/FRAAMR510512006.
Amnesty International fait campagne pour qu’il soit mis fin à la torture et aux autres mauvais traitements dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme». Pour obtenir des informations à ce sujet, rendez-vous sur la page d’accueil de la campagne, à l’adresse suivante: http://efai.amnesty.org/torture.

Pour obtenir de plus amples informations, veuillez contacter le Service de presse d'Amnesty International à Londres, au +44 20 7413 5566, ou consulter le site http://www.amnesty.org


5 avril 2006

Lille, le 4 avril 2006 après-midi

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La mobilisation n'a pas faibli malgré les tentatives de Chirac et autres Sarkozy et Accoyer. Même la police le dit...

Tant mieux!

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé, aujour'hui, que tout ça mettait en danger l'économie du pays. "Cela fait en six mois deux crises majeures auxquelles notre pays est confronté, la crise des banlieues en novembre, la crise du CPE en mars-avril. Il faut se rendre compte que ceci met en danger l'économie du pays", a-t-elle déclaré sur la Chaîne LCI.
Que dire alors des responsables de ces deux "crises", des fauteurs de ces troubles sociaux et politiques que sont les membres d'un gouvernement arrogant et trop sûr de lui. Car à vouloir mépriser la population, on finit par la réveiller de la torpeur que lui inflige quotidiennement l'ultralibéralisme conquérant...


4 avril 2006

Laurence Parisot ... OK ?

parisot__photo_tina_merandon_Ainsi la Présidente du MEDEF est d'accord avec le Parti Socialiste !
Si si ! Vois plutôt, fidèle lecteur : Laurence Parisot a avoué au Journal du Dimanchejdd que le CPE est "trop discriminatoire vis-à- vis des jeunes".
J'avoue que j'ai du mal à comprendre...

À moins que ce soit comme quand le Président de la République promulgue une loi qu'il interdit d'appliquer !

Ou alors quand il parle avec fougue du dialogue social et indique lui-même, a priori, c'est-à-dire avant tout dialogue social, les corrections à apporter à la loi qu'il promulgue tout en interdisant son application !

OK ?

zorro2Ou encore quand Nicolas Collusionis Rex est, en tant que second ministre, très solidaire du chef du gouvernement et qu'il lui pique la place, en tant que chef du parti de gouvernement, en bon Zorro souriant de la Nation qu'il est (mais attention citoyen, tous les dictateurs sans exception se sont présentés d'abord comme des Zorros !)...

OK ?

Ou alors quand un patron UMP (non ! pas Nicolas Collusionis Rex, mais un petit Zorro, un militant UMP [lemonde1le militant n°561462, à croire Le Monde de jeudi daté du 31 mars] qui est par ailleurs chef d'entreprise) voit dans le CPE le complément bienvenu "d'une formation qui n'est pas adaptée au monde du travail"... Ce qui doit être, aux yeux de ce Monsieur, un argument très fort pour imposer la précarisation de la jeunesse travailleuse ! Il ne doit pas écouter Laurence Parisot celui-là ! C'est vrai que, quand on s'auto-institue épigone de Nicolas Collusionis Rex, on n'a besoin d'écouter personne d'autre !

OK ?


30 mars 2006

Dialogue et violence

D'un côté, une génération qui refuse d'être sacrifiée sur l'autel du libéralisme exacerbé.
De l'autre côté, une poignée d'hommes et de femmes, accrochés à un pouvoir qu'ils doivent à l'oligarchie financière ainsi qu'à l'aveugle- ment d'une majorité silencieuse qui, un jour de 2002, finit par refuser le fascisme français.

D'un côté des jeunes qui engagent leur conscience politique dans la volonté de ne pas être cantonnés toute leur vie durant dans l'ombre de la liberté de certains.
De l'autre côté des vieux qui s'acharnent à sauver leur place au soleil et à transmettre à LEURS enfants cet héritage si durement volé.

D'un côté des enfants qui veulent comprendre pourquoi la chasse au profit les réduit au mal vivre.
De l'autre côté des adultes qui refusent d'entendre la quête des enfants et continuent la chasse au profit, coûte que coûte.

D'un côté des citoyens contestant, librement, la légitimité d'une loi non votée qui contredit une loi récemment votée, sinon la Constitution elle-même.
De l'autre côté des "sages" déclarant, non librement mais dans leur décidément trop grande sagesse, que des élus peuvent voter une disposition pour la contredire ensuite - sûrement une façon élégante de saluer le pragmatisme d'une certaine classe politique.

D'un côté des gens réfléchis qui appellent au dialogue sans a priori, c'est-à-dire en deçà de l'imposition du principe de profit.
De l'autre côté des gens réfléchis qui appellent au dialogue avec
 a priori, c'est-à-dire après l'obligation d'accepter le principe ultralibéral.

D'un côté des gamins qui protestent, pensant à leur avenir.
De l'autre côté une autorité usurpée qui les empêchent par tout moyen de protester.

D'un côté des gosses qui veulent parler, posent des questions; etc.
De l'autre côté, c'est-à-dire en face, des gens en armes qui matraquent, qui cognent, etc.

Nous vivons vraiment dans un monde décidément formidable, dans un monde formidablement diabolique.
Moi qui ai cinquante ans passés, je hais les adultes qui bradent leur propre jeunesse, je hais la violence qui cogne sur la demande de dialogue.
C'est à vomir !


30 mars 2006

Avoir 20 ans aujourd’hui à Grozny

lille20__du_060323_p14Je me permets de mettre à disposition des lecteurs une page publiée dans le 20minutes du 23 mars dernier (p.14), très exactement, dans la rubrique "Monde". Il suffit de cliquer sur l'image ci-contre pour ouvrir cette page au format pdf, ou bien sur le lien ci-dessus pour accéder à l'info en question sur le site de 20minutes...

... histoire de compléter, pas à pas, le petit point web-documentaire que je vous avais proposé il y a six mois, en octobre dernier, et qui, malgré son "ancienneté", garde tout son intérêt (liens actifs réactualisés).


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