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BRICH59
11 mai 2007

L'effet Sarkozy, rue d'Enghien, à Paris...

Extrait de la news du blog http://rentrecheztoi.blogspirit.com/, le blog des gens dont la vie quotidienne a été envahie par le QG de l'UMP pendant la campagne :

Dans notre quartier, on a amplement gagné. Jamais un score pareil ne s'est vu depuis longtemps à une présidentielle (sauf Chirac 2002). 67,5% pour Ségolène pour la rue d'Enghien. Quel carton !  (64 dans le Xe entier).

Comme quoi, il suffit de côtoyer Sarkozy et sa bande pendant un certain temps pour savoir pour qui voter !

Toute la France aurait dû habiter rue d'Enghien !


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10 mai 2007

DANGER : CONFUSION !

Bon, allez ! Ne mélangeons pas tout !
Le grand soir n'est pas là, ni aujourd'hui ni demain matin.
Les étudiants de Tolbiac ont raison de ne pas envenimer les choses, raison de ne pas se mettre dans un état de pseudo-insurrection, au lendemain d'élections démocratiques et sous prétexte du programme du candidat qui a été élu. Ce programme a été présenté. Il a été débattu et contredit. Rien n'y a fait : les Français, ces couillons, en ont pris pour cinq ans d'un gouvernement de droite ultra-libéral, qui va fabriquer des inégalités au nom de je ne sais quelle efficacité... ou plutôt au nom - systématiquement non dit - du pouvoir financier qui de toutes façons hélas a pris les rênes de ce monde trop parfait. Si la droite a un mérite, ce sera celui de la cohérence avec ce pouvoir-là.

Je ne dis pas, bien sûr, qu'il faut baisser les bras et laisser faire cette droite arrogante et bien trop sure d'elle-même.

  • Il faut lutter dans le cadre des institutions d'abord : les prochaines élections doivent tout faire pour contredire la classique et triste mécanique qui veut que les législatives qui suivent une présidentielle ne font que renforcer le pouvoir élyséen (sous le fallacieux prétexte de lui donner les moyens de son projets, et qui fera qu'on aura en France un National-Libéralisme redoutable d'esclavagisme et d'intolérance. L'objectif doit être clairement de faire barrage à la machine UMP et aux candidats de l'extrême droite (mais en quoi sont-ils distincts ?), quitte à ne pas voter comme d'habitude. Encore le vote utile !

  • Il faut lutter pacifiquement ensuite par l'usage de la liberté d'expression : dénoncer les abus droitiers, montrer les inégalités produites par la politique que les Français viennent de s'infliger à 53%, témoigner des monstruosités du National-Libéralisme, etc. Mais pas a priori, de façon à échapper à la trop facile accusation de "procès d'intention". L'a priori, c'était avant et pendant les élections. Maintenant on y est. C'est indiscutable ! Même si la majorité des Français s'est indiscutablement fait avoir par la rhétorique mensongère et caressante du meneur de jeu du National-Libéralisme ! Alors exprimons-nous, sur des blogs (cette rubrique est ouverte via le dispositif de commentaires), des forums, dans les journaux, etc.

  • Il faut aussi militer dans les organisations représentatives, notamment syndicales et/ou associatives, de façon à ce que les forces vives de la "société civile" puissent contrer le rouleau compresseur du National-Libéralisme dans la négociation collective, dans le rapport de forces social.

  • Enfin, quand vraiment ce sera trop et que les libertés publiques (toutes et pas seulement celle qui permet à une minorité de réduire le reste de la population en esclavage) seront clairement menacées, alors il faudra manifester dans le calme et la détermination...

Dernier point qui me paraît important : ce sont bien les plus de 64 ans qui ont fait pencher la balance électorale du côté du National-Libéralisme, mais cela ne nous autorise pas à engager un racisme anti-vieux. Stupide. Dans l'absolu, d'abord : le racisme, quelles que soient sa forme et sa teneur, est interdit au pays des opposants au National-Libéralisme, cette interdiction étant sûrement un héritage de mai 68, n'en déplaise à Nicolas et à la soi-disant nouvelle philosophie des années quatre-vingt. Dans le relatif, ensuite : il y a quand même un "vieux" sur quatre qui a voté Ségolène Royal ; et il y a surtout près de la moitié des moins de 65 ans qui ont voté Sarkozy !


9 mai 2007

Ceux qui ont voté ne seront pas les "payeurs" !

Ainsi c'est donc vrai ! La démocratie du "suffrage universel" nous réserve bien des surprises : ce ne sont jamais ceux qui décident qui trinquent !

L'IFOP a réalisé un sondage entre deux tours (27 avril) où il apparaît que

  • 53% des moins de 35 ans votent Ségolène Royal,

  • 55% des plus de 35 ans et plus votent Sarkozy.

Conclusion hâtive : Sarkozy, celui dont le marketing politique a fait l'homme de la rupture, l'homme du changement (voyez ses discours du 6 mai au soir!), est plutôt du côté des électeurs "mûrs".

Quand on regarde de plus près, c'est encore plus parlant : ce sont les 65 ans et plus, et eux seuls, qui veulent Sarkozy. Trois plus de 64 ans sur quatre ont soutenu le jeune Sarkozy (je peux me permettre parce que je suis plus âgé et donc plus respectable que lui). Ce ne sont plus des électeurs mûrs, mais des électeurs croulants sous le poids de leur propre vie et incapables aujourd'hui ni demain de relever l'échine pour redresser la France, ou encore de travailler toujours plus pour construire le profit des copains de l'UMP.
Comme ça aussi, on comprend pourquoi le Halliday (le jauni) et la Mathieu (Mireille) l'adorent le Sarko !
De l'autre côté, pour la tranche d'âge 18/64 ans, c'est Ségolène Royal qui est préférée ! Avec une pointe à 56% pour les électeurs juste mûrs (35-49 ans) ! La force de l'âge est là, du côté de Ségolène... en tous cas pas du côté de Sarko. Qu'on se le dise : l'électorat de Sarkozy, c'est la vieille France, celle des retraités. Pas la France qui se lève tôt pour aller bosser quand il y a du boulot ! Ceux qui sont en âge de cotiser pour la retraite des retraités actuels (c'est-à-dire ceux qui ont majoritaiment voté Sarko), ceux-là ont majoritairement voté Ségolène Royal... Y-a de quoi râler, non ?

Et tout ceci n'est que pure vérité : un sondage IFOP, ça ne mentirait pas ici comme ça à l'endroit du chouchou des patrons (IFOP  = Laurence Parisot = MEDEF = Sarkozy) !


mots-clés :
population âgée, électorat de la droite


9 mai 2007

Amalgame policier

Il fallait s'y attendre, car la "ruse" est classique et a déjà maintes fois fait ses preuves : pour éliminer la révolte juste, vous mêlez quelques casseurs (ou vous faites tout pour qu'il s'en mêlent) à une manifestation pacifique de protestation citoyenne, vous laissez faire un peu de casse, et vous ramassez la mise, casseurs et non-casseurs dans le même panier à salade, dans le même sac, comme dit


mots-clés :
provocation policière, protestation citoyenne


9 mai 2007

Vertus judiciaire de la publicité citoyenne

Extrait de l'excellente revue de presse des Cahiers pédagogiques d'hier (merci à Philippe Watrelot) :

ADN et masse de fiches.
Deux frères de 8 et 11 ans avaient volé deux Tamagoschi et deux balles rebondissantes dans un hypermarché du Nord. Vite repérés par les vigiles, ils ont été appréhendés quand leur mère passait à la caisse. Les jouets ont été payés et les enfants punis par leurs parents. L’affaire pourrait s’arrêter là. Mais les gendarmes ont ensuite convoqués les enfants pour leur expliquer qu’on prendrait leurs empreintes digitales et leur empreinte génétique. Celle-ci pourrait être ensuite stockée dans le Fnaeg (fichier national des empreintes génétiques) pendant 40 ans. C’est le père des enfants qui a rendu publique cette affaire qui alimente la polémique sur le fichage génétique des mineurs dénoncé notamment par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Syndicat de la magistrature. Aux dernières nouvelles, devant la mobilisation, la justice aurait reculé et arrêté la procédure.

Le Monde, L'Humanité et le NouvelObs permanent avait fait la publicité de la mésaventure des gamins, dès le 7 mai... Comme quoi la "publicité citoyenne" peut être efficace dans la lutte contre les dérives sécuritaires totalitaires (un principe de pistage des pédophiles s'appliquant au fichage de gamins qui piquent dans un magasin ! si ce n'est pas du totalitarisme, ca !) et autres balivernes de la droite dure... avec les autres.


mots-clés :
pratique sécuritaire, liberté individuelle, fichage, protestation citoyenne, publicité médiatique


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9 mai 2007

Bush & Berlusconi, modèles de Sarkozy

BerluscozyCe n'est pas moi qui le dit.

Pour Berlusconi, qui aime parler de lui a la troisième personne comme notre Halliday très national, c'est d'une clarté d'eau de roche (cf. à gauche l'extrait de Métro de ce jour, p.4)...

En tous cas, l'un des points communs entre ces deux modèles de Sarkozy (mais il y a de nombreux, comme, par exemple, le goût du luxe, la collusion avec le pouvoir financier, la collusion avec les propriétaires des médias, la rhétorique guerrière, la culture du mépris hautain, etc.), c'est que :

  • pour l'un, son pays lui a réglé son compte politique après s'être rendu compte qu'il s'était fourvoyé...

  • pour l'autre, son pays n'en veut plus et souhaite lui régler son compte politique le plus vite possible...

Décidément la France aura toujours un métro de retard !


mots-clés :
Sarkozy, Bush, Berlusconi, modèle politique


8 mai 2007

Pourquoi tant de haine ? Écoutez donc « Là-bas si j'y suis ! »

l_bas

Instructif, le répondeur de Là-bas si j'y suis !
Ce mardi 8 mai, on peut y entendre toute la haine de l'électorat sarkoziste.
Haine fascisante dans son expression.
Haine fascinante dans son crétinisme profond.
Haine "éructante" de vieux et de jeunes bourrés de stéréotypes comme leur héros est bourré de tics.
Écoutez donc : exemple 1, exemple 2, exemple 3 (fichiers mp3 découpés dans le podcast de l'émission).

À l'heure où le vieil Halliday fait dire par sa jeune femme que les projets de politique fiscale de la droite vont l'inciter à revenir en France - cette France qu'il aime tant et tant !-, c'est maintenant plutôt à nous, pauvres gauchistes timorés et sans le sou, de chercher où aller habiter tant le climat de violence et de haine semble congénitalement attaché à cette droite sure d'elle que 53% de ceux qui ont exprimé un vote avant-hier ont porté au pouvoir.

La France de Sarkozy est lamentablement violente ! À faire peur.

Pourvu que Mermet tienne le coup ! Malgré les appels à la censure proférés à son encontre par tous ces petits Pétains qui peuplent la France ... d'après !


mots-clés :
liberté d'expression, haine, fascisme, grossièreté, agressivité verbale, violence politique, censure


8 mai 2007

habités ! je vous dis qu'ils sont habités !

Sarkozy « habite sa fonction » sur un yacht au large de Malte, titre une dépêche de ce 8 mai (08:32) du site de Libé...
Détails : Nicolas Sarkozy est à bord d'un yacht luxueux qui appartiendrait à l'industriel français Vincent Bolloré • Accompagné de son épouse Cécilia, de leur fils Louis et de quelques proches, le président-élu est arrivé lundi à bord d'un jet privé à l'aéroport international de Malte • Le bateau sur lequel il a passé la nuit a été vu mardi matin appareiller en direction de la Sicile.

On appréciera la précision du rapport, même dans sa version réduite.

Précisions :

  1. Il faut du luxe pour réfléchir à ce qu'on doit faire en politique. On fait comment quand on n'est pas dans le luxe ? On ne peut pas faire de politique ?

  2. Nicolas Sarkozy (qui a prétendu, en tant que candidat, ne pas avoir de relations avec le monde doré de l'argent plus que ça) vit aux frais d'amis de la finance.

  3. Nicolas Sarkozy est entouré de quelques proches. Les mêmes que ceux qui sont passés au Fouquet's, bistrot populaire (n'oublions pas le "P" d'UMP) bien connu de Paris, grand rendez-vous de la France qui se lève tôt ? Ou d'autres encore, style proprio du Figaro, proprio de TF1, etc... On va finir par croire qu'il ne s'appelle pas Sarkozy mais bien Berluskozy !

  4. D'ailleurs il file droit vers la Sicile, pays de la Mafia...

  5. Mais heureusement Cécilia est là ! Tiens ! Il me semblait l'avoir récemment vu ailleurs avec un autre ! Mais c'était un reportage signé de journalistes non hexagonaux, de journalistes qui n'ont même pas peur de Nicolas ! N'empêche, il est fort Nicolas ! Nicolas est un bon père de famille !



mots-clés :
Président de la République, médias


8 mai 2007

chronique de la vigilance ordinaire : épisode du 7 mai 2007

Hier, lundi 7 mai 2007, vers 16h dans le métro lillois (ligne2, côté ouest), deux jeunes hommes écoutent de la musique, un lecteur MP3 entre leurs visages, sans écouteurs. Cela fait un peu de bruit (mais pas beaucoup plus que l'infâme musique que Transpole inflige aux voyageurs à flux tendu). Deux agents de police leur demande de baisser le son qui sort du haut-parleur de leur lecteur. Les deux jeunes s'exécutent, éteignant carrément leur lecteur... Puis l'un des agents de police commence un "travail d'approche" : mâchant un chewing-gum avec force gesticulation et beaucoup de bruit sous le nez (ce n'est pas une image!) de l'un des jeunes, il lui demande si "y a un problème?", sur un ton qui ne laisse aucune équivoque quant à ses intentions (provocation)... La rame arrivant en station, les deux agents de police intiment aux deux jeunes qui se tiennent à carreau l'ordre de descendre. Les jeunes demandent pourquoi ... mais finissent par descendre sous la contrainte. Arrivés sur le quai les deux jeunes sont plaqués contre le mur mains en hauteur et jambes écartées pour une fouille au corps comme dans les films... La rame redémarre, laissant, sur un quai désert, les deux jeunes avec les deux policiers.
La personne témoin de la scène m'avoue avoir honte de n'être pas intervenue pour faire respecter l'ordre, le vrai, celui qui est fait de respect. Elle avoue n'être pas intervenue par peur des policiers dont le comportement était plus qu'inquiétant...
Au fait, j'oubliais : les deux jeunes étaient visiblement d'origine maghrébine.


mots-clés :
provocation policière, délit de faciès, jeune d'origine maghrébine, métro, Lille


7 mai 2007

"La difficulté scolaire" est un produit social

Contrairement au discours inouï de la droite, l'échec scolaire n'est pas le fait de je ne sais quel déterminisme individuel qu'un contrôle policier suffirait à contraindre voire de je ne sais quel dysfonctionnement pédagogique que l'imposition de "programmes" ancestraux suffirait à régler.

L'échec scolaire est un fait social et, surtout, un produit social.

Les enseignants (du premier comme du second degrés) sont unanimes : la grande difficulté scolaire tient sa cause dans l'environnement de l'élève. Et c'est bien pour cela que le "dépistage" (puisque ce mot plaît à la droite triomphante) doit être effectué le plus tôt possible : la détresse sociale commence tôt ses ravages et le premier travail de la classe politique serait de comprendre cette triste réalité. Sauf que pour reconnaître ça, il faut accepter l'idée que le libéralisme destructeur de vies produit la détresse sociale... Comment l'enfant du travailleur pauvre, comment l'enfant du travailleur exclus du travail peut-il s'y prendre pour avoir de lui-même l'image suffisamment "estimable" qui lui donnera la force de surmonter le handicap social que lui impose la République toujours plus inégalitaire ?
On voit bien ici comment l'idéologie merdeuse de la récompense au petit peuple, avec son chapelet de mérite, de courage et autres balivernes au goût pétainiste et patronal, pourra se déployer ! Sauf que les enseignants s'accordent, eux, sur la nécessité de repérer et prendre en compte la détresse sociale dans sa répercussion scolaire le plus tôt possible, c'est-à-dire dès la grande section de maternelle. Ils s'accordent sur l'idée qu'ils faut aider davantage les enfants en grande difficulté scolaire (redoublement, soutien individualisé, aide au travail personnel, etc.). Ils réclament même des outils et des formations "concrètes" pour apprendre à construire des solutions sur mesure. Dire que l'origine de la grande difficulté scolaire tient dans les conditions sociales d'existence des enfants n'implique pas qu'il faille résoudre le malaise de façon uniforme et soi-disant égalitaire. Bien au contraire, c'est dans la relation pédagogique individualisée que l'effacement scolaire des stigmates sociaux imposés par le libéralisme destructeur de vies pourra se produire... Pour leur effacement social, il faut sortir de l'école et du collège et conduire la lutte politique.

Côté politique, la droite continue son travail autiste de normalisation et de cache-misère, convaincue que les enfants partent tous avec les mêmes conditions sociales de réussite scolaire, qu'il suffit de vouloir pour pouvoir, etc. Monsieur Pierre-André Périssol vient, par exemple, de déposer un projet de loi dont l'article unique dit ceci :

L’article 3 de la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 d’orientation sur l’éducation nationale est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« La Nation assigne au système éducatif la mission d’amener chaque élève à son meilleur niveau sur sa voie de réussite ; pour ce faire, le système éducatif a pour objectif premier de faire acquérir par 100 % des élèves relevant de l’enseignement ordinaire un socle fondamental commun fait de connaissances, de savoir-faire et de comportements.
« L’acquisition de ce socle fondamental commun sera validée par un diplôme na- tional qui constituera le premier degré de tout diplôme scolaire ou professionnel. »

La belle affaire ! Nous n'avons là en guise de projet de loi qu'une transposition basique du discours de la Communauté européenne et des gouvernements européens en général. Le 5 mai, les ministres de l'Éducation du Conseil de l'Europe se sont engagés « en faveur d'une éducation de qualité pour tous ». Voici le communiqué de presse de l'institution :

Istanbul, 05.05.2007 - Réunis à Istanbul les 4 et 5 mai, date du 58ème anniversaire du Conseil de l'Europe, les Ministres de l'Éducation des 49 pays signataires de la Convention culturelle européenne du Conseil de l'Europe ont conclu leurs discussions en adoptant une déclaration finale, par laquelle ils s'engagent à élaborer des politiques visant à :

  • garantir l'accès à une éducation de qualité pour tous, au sein d'une société plus humaine et plus juste, et l'apprentissage tout au long de la vie ;

  • encourager la participation active des parents et l'engagement civique de l'ensemble des autres acteurs de la société en vue d'assurer la réussite scolaire des enfants ;

  • promouvoir les droits de l'enfant, conformément aux textes européens et internationaux.

Soulignant le rôle fondamental joué par les enseignants, les participants à la Conférence se sont félicités de l'initiative norvégienne de créer un centre de ressources sur l'éducation à la citoyenneté démocratique et l'éducation interculturelle, fonctionnant en liaison directe avec la Direction de l'Éducation du Conseil de l'Europe et contribuant à son programme.
Les Ministres présents ont fixé comme principal objectif du programme de coopération du Conseil de l'Europe le développement des compétences essentielles à une culture démocratique et à la cohésion sociale.
Ils ont par ailleurs souhaité que cette déclaration soit intégrée aux travaux du Conseil de l'Europe relatifs à l'élaboration du Livre Blanc sur le dialogue interculturel.

On fait comment, en Europe ? On fait comment en France ? En faisant l'omerta sur les conditions sociales d'existence des enfants qui vont à l'école ?


SOURCES


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