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BRICH59
28 juin 2007

Nicolas Sarkozy, une république sous haute surveillance

Qu'on se le dise !

Serge PORTELLI,
vice-président du Tribunal de Paris,
membre du Syndicat de la magistrature,
sera à la MEP
Maison de l'Éducation Permanente, 1 place Georges Lyon, Lille
ce samedi 30 juin, à 14heures

sur le thème
NICOLAS SARKOZY,
"une république sous haute surveillance"




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28 juin 2007

Sarkozy, l'homme des trusts

À présent que le Parti de la presse et de l'argent
a installé son avocat d'affaires à la présidence,
toute critique du pouvoir
passe par la critique des médias...

[la suite en cliquant sur l'image ci-dessous]

PlanB



26 juin 2007

Le capital confiance du Président

On en rirait, si l'heure n'était si grave !
Lu en page 10 de Libération ce matin :

Sarkozy accroît son capital confiance.
Selon notre sondage LH2, le Président totalise
63 % d'opinions positives
.

logoLib_Deux français sur trois sont donc heureux que 53% des électeurs votant le 6 mai dernier aient permis à Nicolas Sarkozy de gravir la dernière marche de son irrésistible ascension personnelle ! Giscard doit se retourner dans son costume étriqué ! Deux français sur trois, c'est quand même quelque chose ! Bon d'accord, c'est surtout chez les personnes retirées de la vie active comme ont dit (plus de 65 ans), chez les personnes qui ont une retraites calculées au plus avantageux, chez les personnes dont les générations plus jeunes financent le bien-être alors même que ces générations plus jeunes vont voir leur bien-être amputé par ce bon Nicolas, bref, c'est chez les très vieux que notre Président fait un carton ! Un mois et demi après, c'est pareil, mais en mieux ! La France gâteuse est gâtée.
Et le journal de détailler les points de satisfaction des 2fr./3. Dans l'ordre décroissant de l'indice de confiance :

  • préserver l'environnement (71%)
  • réduire l'insécurité (70%)
  • réduire le chômage (58%)
  • réduire les injustice sociales (51%)

Pour rester poli, je dirais volontiers que les Français ont de la merde dans les yeux. Il est vrai qu'avec l'âge, les yeux s'abîment... Je n'en dis pas davantage, de peur d'être désagréable.

Par contre, j'aurais aimé qu'on pose aux sondés la question "renforcer la démocratie". Ils auraient sûrement répondus massivement oui, pour cause d'ouverture. Non ?
J'aurais aimé parce que, juste à côté de cet article, il y a un autre article intitulé :

L'Élysée verrouille la tête de l'UMP

En gros, le culte modernisé de la personnalité fonctionne à plein, avec toutes les dérives antidémocratiques possibles, celles que l'on imagine mais les autres également. Ça commence à l'intérieur, dans sa propre famille où la contestation est censurée dans sa possibilité même, puis ça continue au dehors plus tard, trop tard pour que les soumis puissent réagir. D'ailleurs, si les Français n'avaient pas de la merde dans les yeux, il comprendraient que le travail a déjà commencé avec la pratique de l'ouverture politique notamment, pratique de soumission de l'individu qui concrétise l'ouverture, et partant pratique de musellement ou de dévaluation de la contestation possiblement issue de la famille d'origine de l'ouvrant...

Mais là ça devient franchement compliqué et c'est impossible d'expliquer ça au peuple de France qui maintenant attend de se faire bouffer tout cru, en se disant : "il travaille cet homme-là, attendons de voir le résultat de son effort". Au bout de l'attente, il y aura la déception

  • parce que l'environnement ne sera protégé qu'au prix de l'accroissement de la rentabilité économique,
  • parce que l'insécurité, si elle est vaincue, ne sera vaincue qu'au prix d'une soumission généralisé (une sorte de couvre-feu qu'on nous présentera comme sociétal),
  • parce que le chômage, s'il disparaît jamais, basculera en précarisation sociale à outrance,
  • parce que les injustice sociales vont [donc] s'exacerber et se multiplier.

Expliquer tout ça, ce n'est pas évident. Comment faire comprendre au peuple de France les risques réels qu'il encourt aujourd'hui... Les slogans style "travailler plus pour gagner plus" sont plus simples à faire comprendre, tout simplement parce qu'il n'y a rien à comprendre, rien à analyser. Juste une fausse évidence logique à gober... Comme dit Raffarin, il n'y a que Sarkozy qui sait parler au "bas peuple"...


25 juin 2007

autojustification et soumission

J'ai toujours pensé que les développements rhétoriques des uns et des autres avaient pour fonction de dernière instance de justifier a posteriori le comportement social, la vie même de celui ou celle qui les construit... Un de mes proches est ainsi fait que toutes ses théories sociales et politiques - et cela va même jusqu'à la façon de cuire le foie gras !- étaient proférées avec l'exclusive finalité d'une autojustification intégrale. Une sorte d'auto-absolution par le discours.
Ainsi Bockel, qui constate le mauvais état de santé interne du PS... et le déplore ! Comme s'il n'y avait pas contribué à sa façon et comme s'il ne s'agissait pas, pour lui maintenant, de justifier a posteriori sa trahison... Vous allez voir que ce bon Nicolas va nous refonder le PS ! Après l'avoir liquidé !
Clipboard01Moi je trouve qu'il est quand même très fort le Nico : avoir mis sous le joug l'une des fondatrice du mouvement né dans les banlieues Ni pute ni soumise ! Toute la question maintenant est de savoir quel chemin conduit de la soumission à la prostitution politique...

À côté de ça, Vanneste refuse d'être évincé de la photo gouvernementale ! J'adore la couleur de fond de l'appel de Une de 20minutes (rose) ! Et aussi son titre en page deux :

Clipboard01

Au moins là, on comprend à quel niveau se place le débat !

Bonne semaine !


22 juin 2007

Au pays de Voltaire et d'Hugo

Au pays de Voltaire et d'Hugo,
un français sur mille est en prison,
un français sur vingt est en situation d'illettrisme.

Belle et douce France en vérité.
Le libéralisme a beaucoup de vertus.
Notamment celle de produire ses exclus
- cette bonne vieille "armée de réserve",
de plus en plus nombreuse
au train où va le souffle libéral.

Où sont les humanistes français
qui énonceront clairement les enjeux humains
de notre vie réglée sur le papier millimétré
de l'efficacité économique
c'est-à-dire du profit de quelques uns ?

Mais les Français semblent ainsi faits
qu'ils se choisissent avec délice
un avenir pour les noircir.


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21 juin 2007

Je retourne, tu retournes...

Lu dans le quotidien (soi-disant) gratuit Métro ce matin : Vidéo: Sarkozy suggère que le M_tro070621commentateur belge était lui-même ivre !
Donc, c'est bien ce que je disais : c'est celui qui le dit qui l'est !
Version trivial de la vieille rhétorique du retournement chère à Monsieur Sarkozy et ses sbires.

Ils ont tellement ça en eux, qu'ils ne peuvent s'empêcher de penser que c'est la même musique pour tout le monde... surtout quand il s'agit d'effacer une mauvaise note !

Allez ! Bonne fête à tout le monde !


7 juin 2007

Électoralistes énergies

Les habitants de Lambersart, dans la banlieue de Lille, sont de droit destinataires du magazine municipal, Lambersart Énergies. Publication de luxe pour ville bourgeoise - où Monsieur Marc-Philippe Daubresse, potentat sarkozien local, règne sans partage depuis pas mal de temps. Depuis trop longtemps. Et les élections locales ne sont pour lui, semble-t-il, qu'une simple formalité.
N'empêche ! On n'est jamais mieux servi que par soi-même !
Page 13 de la livraison de juin 2007 dudit magazine, on peut lire un reportage sur une expo réalisée dans la belle programmation des Transphotographiques 2007.

ScanImage001

Les amateurs du septième art apprécieront la photo ci-dessus et surtout sa légende !
N'y est même pas mentionnée Agnès Varda, grande dame du cinéma français, grande par le génie - trop grande peut-être pour la mesquinerie électoraliste qui veut que ce soit Marc-Philippe Daubresse, grand par la taille, grand aussi par le savoir-faire électoraliste, qui soit le seul cité des deux personnages !
Décidément, dans le droit fil de la rhétorique sarkozienne de l'envers, Marc-Philippe Sarkozy a tout simplement inverser l'ordre des grandeurs ! Moi, à leur place, je n'aurais pris que le haut de la photo ! Comme ça :

13981065

Petit, tout petit !


6 juin 2007

communiqué du collectif indymedia lille avant le procès du 14 juin

perroquet_araLe 14 juin 2007, un ancien membre du collectif indymédia Lille est convoqué devant le tribunal correctionnel de Boulogne sur mer. Il répondra du chef d’inculpation de diffamation publique envers une administration ou un corps de fonctionnaires (en l’occurrence des fonctionnaires de police ayant participé le 23 juin 2004 à l’interpellation de réfugié-e-s dans la zone portuaire de Calais). Ces plaintes furent déposées par la "direction zonale nord CRS" et par le ministre de l’intérieur de l’époque, Dominique de Villepin ; lire ici le déroulement de l’enquête. Cette personne est inculpée au motif de la loi sur la liberté de la presse (!) de 1881 : dans le cadre d’un délit de presse, la justice s’attaque à une personne qu’elle considère comme directeur de la publication du site internet d’indymedia Lille.

Cette accusation est d’autant plus grotesque que le site internet du collectif indymedia Lille fonctionne sur le principe de la publication ouverte. N’importe qui est en droit de proposer des articles, qui sont relus par les membres du collectif. Le collectif décide alors de publier ou non ces articles en fonction de la charte qui définit les cadres de la politique éditoriale du site.

En inculpant une personne, la justice refuse de reconnaître le fonctionnement horizontal du collectif et essaie de plaquer ses schémas hiérarchiques, ceci dans le but de réprimer un site internet d’information alternative qui refuse les logiques des médias de masse (sélection et formatage de l’information en fonction d’impératifs commerciaux et politiques), et qui fait partie d’un réseau comptant plus de 170 collectifs à travers le monde. Le réseau indymedia est un véritable contre-pouvoir médiatique, et c’est à cela que la police et la justice essaient de s’attaquer.

Les articles incriminés par la justice ont été publiés sur notre site fin juin 2004, suite à des rafles policières visant les réfugié-e-s de Calais. Il s’agissait pour les autorités, 6 mois après la fermeture très médiatique du "centre d’hébergement" de Sangatte, de faire croire que le problème des réfugié-e-s dans le Calaisis était réglé.

En juin 2004 comme aujourd’hui, ce problème n’est pas réglé. De très nombreuses personnes ayant quitté leur pays survivent dans des conditions ignobles dans le Calaisis en attendant de parvenir à traverser la Manche par n’importe quel moyen. En l’absence d’un accueil acceptable, tant du point de vue légal qu’humanitaire, ce sont des militant-e-s qui sont au quotidien sur le terrain pour aider les réfugié-e-s à survivre, et pour veiller à ce que les forces de police, qui ont pour tâche de rendre invisibles ces réfugié-e-s, n’abusent pas de leur pouvoir.

Évidemment, ce travail de vigilance gêne les "forces de l’ordre" dans leurs activités. En plus d’essayer, par des procédures judiciaires et diverses tentatives d’intimidation, de décourager le travail de terrain des militant-e-s du Calaisis, la police et la justice s’attaquent aujourd’hui au site du collectif indymedia Lille, qui se fait le relais de leurs luttes et de la situation des réfugié-e-s dans le secteur.

Ce procès vise donc à intimider et/ou faire taire un média alternatif traitant de ce sujet, et illustre également une volonté de faire silence sur ces hommes et femmes, et sur les violences des politiques "de gestion migratoire des pays du nord".

Le collectif Indymedia Lille soutient totalement la personne inculpée, ancienne membre du collectif. Il appelle également chacun-e à diffuser à l’occasion de ce procès et par la suite le maximum d’informations au sujet de la situation des réfugié-e-s du Calaisis et d’ailleurs !

Le collectif Indymedia Lille organise une soirée de soutien et d’information le jeudi 7 juin (programme). Plusieurs soirées d’information sur le procès et la situation calaisienne sont organisées un peu partout, voir ici le programme.

Résistons et agissons
pour une information libre et insoumise et
pour la liberté de circulation et d’installation !

infos complémentaires sur ce procès sur le site.

Collectif Indymedia Lille
c/o CCL
4 rue de Colmar
59000 LILLE
imc.lille@no-log.org
http://lille.indymedia.org


5 juin 2007

Encore la rhétorique du retournement !

Moi, je trouve que le premier sinistre est très fort : encore la rhétorique du retournement ! L'avocat Sarkozy a donc ses clones : le premier d'aujourd'hui semble bien être ce cher Fillon.
Par exemple quand il dit ceci (Lyon, le 4 juin) :
"Il faut rompre, pour rejeter l'imposture morale de cette gauche qui joue à colin-maillard avec l'Histoire, la gauche des grandes âmes sèches, qui pratique la justice sociale comme on offre un caramel mou, du bout des doigts, à la sortie des kermesses dominicales".
On appréciera le travail métaphorique ! Décidément le national- libéralisme s'est outillé côté discours ! Et comme toute métaphore met en tension des différences et pointe positivement mais en creux, il y aurait beaucoup à analyser avec cette phrase à rallonge qu'elle n'en peut plus de taper sur l'adversaire... Mais pas le temps maintenant.
fillonJuste pour pointer, quant à moi, qu'on a ici, encore une fois, la fameuse rhétorique du retournement : tout ce que Fillon, dans sa posture de prêtre qui prêche (voyez la photo ci-contre), reproche à la gauche peut être (doit être) compris comme la description fidèle et acerbe de ce qu'est la droite. Relisez la phrase à rallonge en changeant juste 'gauche' par 'droite', et vous verrez que ça veut vraiment dire quelque chose, non plus sur le registre de  l'effet de manche, mais sur celui de la description la plus honnête possible de la réalité...


3 juin 2007

On peut rire ! Non ?

Discussion imaginaire, qui s'est déroulée il y a quelques semaines à Paris...


Monsieur Ernest Antoine S. s'adresse à son ami Monsieur Nicolas S. qui compose son gouvernement, en ces termes :

  • Mon fils me désespère. Il n'a pas terminé ses études, ne cherche même pas de travail, passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans un ministère ?

  • Aucun problème, répond le président. Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un traitement de 6.900 euros par mois.

  • Non, non. Ce n'est pas cela que je veux. Il faut qu'il comprenne qu'il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l'argent.

  • Ah? Bon. Je le ferai chargé de mission en chef, à 5.500 euros par mois.

  • Non, c'est encore trop. Il doit se rendre compte qu'il faut mériter son salaire.

  • Euh... chargé de mission alors ? 2.900 euros par mois ?

  • Toujours trop. Ce qu'il lui faudrait, c'est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie, à moins de 1.500 euros par mois.

  • Alors là hélas, je ne peux rien faire pour toi, répond Nicolas.

  • Mais pourquoi ?

  • Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme...


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