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BRICH59
18 octobre 2007

Vive le roi !

« Sarkozus, collusionis Rex, collusionarum collusio », c'était le titre de mon message du 31 décembre 2005. Eh oui ! Déjà bientôt deux ans ! Sachant qu'on aurait pu dire ça comme ça bien plus tôt...
Cette caractérisation du Roi de Maubeuge prend un relief très intéressant, quand on apprend que c'est le secrétaire général de l'Élysée qui aurait pris les choses en main pour accélérer la procédure de divorce. Ce n'est pas moi qui suce cette hypothèse de mon pouce, c'est Ghislaine Ottenheimer qui la publie dans ces termes sur le site du NouvelObs ce matin.
Un relief d'autant plus intrigant que Sa Majesté avait demandé, je ne sais plus quand, qu'on ne mêle pas sa vie privée à ses responsabilités publiques, et qu'on le laisse tranquille sur ses affaires de couple...
Ce que c'est d'être roi !


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16 octobre 2007

caricatures et tyrannies

Un tyran, ça soigne son image. Normal.
Le culte de la "personnalité" est à ce prix.
Sauf qu'on est en démocratie.
Formellement, du moins.
C'est la fonction politique qui compte,
pas l'individu qui l'occupe.
Normalement, du moins.

Il y a bien un biais :
assimiler purement et simplement la fonction et l'individu.
C'est le pied de la tyrannie contre la porte de la démocratie.

Qu'un syndicat important juge que ses adhérents sont grugés par l'autorité politique suprême,
c'est son droit le plus strict.
C'est même son devoir de veiller à ce qu'ils ne soient grugés
par personne.
Déjà qu'ils sont pas très riches,
si en plus on leur pique le peu qu'ils avaient !

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Quand je dis "gruger", je suis faible dans l'expression.
Si je me laissais aller à davantage de poésie,
je dirais tout cru qu'ils se font baiser...

Que peut un doigt d'honneur contre ça ?
Sauf à être intégriste jusqu'au ridicule,
on ne peut que sourire en se disant non pas
"ils l'ont dans le ..."
mais "tiens, ça y est ! Ils commencent à comprendre !"

affiche_unef_bas_

Allez les jeunes, on se bouge !
On ne se laisse pas manger tout cru par Saint Fric,
l'ange déchu, le diable qui les habite !

...

J'arrête : sinon je risque d'être accusé d'incitation à la rébellion !


3 octobre 2007

La grande salade, à la sauce amère !

Décidément, les politiques ne sont jamais si forts que quand ils disent n'importe quoi ! Regardez cette histoire de fusion UNEDIC/ANPE.
Lisez donc le début de l'édito de Nicolas Barré dans Le Figaro d'aujourd'hui : Le bon sens voudrait qu'un demandeur d'emploi n'ait pas affaire à des guichets différents. Le bon sens voudrait que l'indemnisation du chômage ne soit pas totalement déconnectée de la recherche d'emploi. Bref, le bon sens serait que les deux entités fusionnent pour rendre le meilleur service possible aux chômeurs. Etc.
On appréciera l'amalgame thématique exhibé dans ce texte, et surtout les non-dits qui en disent long !

  • Primo, on enchaîne - comme s'il allait de soi (le fameux "bon sens") que tout cela est lié par des relations de causalité - l'intérêt du chômeur en tant que chômeur et la nécessité de connecter indemnisation du chômage et recherche d'emploi ! Il est vraiment formidable cet éditorialiste ! Il vraiment dans le moule de ce libéralisme arrogant qui veut faire porter au chômeur la responsabilité de sa propre condition de chômeur ! Pourquoi ne pas tout simplement, avec "bon sens", considérer l'indemnisation du chômage comme une réparation faite au salarié jeté sur les bords du marché du travail par l'entreprise qui usait et abusait de sa force de travail puis n'en veut plus ? Que l'indemnisation s'arrête lorsque le chômeur n'est plus chômeur, certes. Cela veut dire que l'indemnisation du chômage est directement connectée à la qualité de chômeur de celui qui la perçoit.

  • Deuxio, affirmant que notre service public de l'emploi a historiquement échoué, notre éditorialiste voudrait nous laisser entendre que le chômage est dû à l'incompétence du SPE ! Si le nombre de chômeurs est si élevé en France, ce n'est pas du tout parce que la politique social du patronat le décide ainsi ; ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout, parce que les chefs d'entreprises licencient pour faire toujours plus de profit... Non non ! Quelle idée ? S'il y a des chômeurs en France, c'est juste parce que les personnels de l'ANPE font pas bien leur boulot et sont incapables de travailler avec les personnels des ASSEDICs etc. taratata.

  • Tertio, on notera tout le mépris pour les travailleurs sociaux qui rament pour colmater les brèches que le patronat peu soucieux de l'impact social de son comportement taillent dans le pays. Notre éditorialiste ne parle-t-il pas des petits barons locaux du social ? Dans la même veine, on remarquera le même mépris envers ceux qui vendent leur force de travail, ce qui est le premier bon sens cette l'idéologie libérale  où les demandeurs d'emploi [doivent être] pris en charge le plus efficacement possible, comme s'il s'agissait de déficients mentaux ou je ne sais quoi !

  • ...

J'arrête, ça m'écœure ! Toute cette logorrhée juste là pour nous faire avaler la toujours plus grande précarisation des salariés, la toujours plus importante dégradation des conditions de travail... et pour, peut-être - mais Dieu qu'ils sont sots de faire ainsi ! - donner bonne conscience à un patronat et un gouvernement qui n'hésitent pas à verser la larme devant les caméras... et jure leurs grands dieux qu'ils ne vivent que pour faire le bonheur de la France !


3 octobre 2007

Sarkozy dérape !

Après le « Grenelle » de l'environnement, voici le « Grenelle » de l'insertion !
C'est $ARKO I° lui-même qui l'annonce. L'AFP est très clair là-dessus : "Nicolas Sarkozy a affiché mardi à Dijon son intention de "mettre le paquet" pour "bousculer" le modèle social et refuser "l'assistanat", annonçant la création d'un "contrat unique d'insertion" et l'organisation d'un " Grenelle de l'insertion"."

Si j'en crois mon Wikipédia favori, un « Grenelle » est un débat multipartite réunissant des représentants du gouvernement et d'associations professionnelles et/ou d'ONG, portant sur un thème spécifique et visant à légiférer ou à prendre position. Fort bien, mais bon, en mai 1968 je n'avais pas quatorze ans - ce qui n'est pas une raison d'occulter le contexte de ce « Grenelle » !

Que dit mon Wikipédia chéri ? Il dit que les accords de Grenelle ont été négociés et conclus pendant Mai 1968 au siège du ministère du Travail situé dans cette rue.
En effet, les accords de Grenelle ont été négociés les 25 et 26 mai, en pleine crise de mai 1968, par les représentants du gouvernement Pompidou, des syndicats et des organisations patronales. Parmi les négociateurs figurait Jacques Chirac, alors jeune secrétaire d'État aux Affaires locales.
Pire encore, les accords de Grenelle, signés le 27 mai 1968, aboutissent essentiellement à une augmentation de 25 % du SMIG et de 10 % en moyenne des salaires réels, ainsi qu'à une baisse du temps de travail (40 h par semaine). Ils prévoient aussi la création de la section syndicale d’entreprise, actée dans la loi du 27 décembre 1968.

Allons ! Nicolas ! Un peu de retenue, que diable !
Mai 68 est le diable ! On doit balayer tout ça, non ?
N'as-tu pas exactement dit, à Bercy fin avril, qu'il fallait maintenant "liquider l'héritage de mai 68 une bonne fois pour toutes" ?

Franchement, tu dérapes ! Ça fait vraiment promesse électorale non tenue ! Tous les retraités et tous les rentiers qui ont voté pour toi l'autre fois et t'ont permis d'être élu Président de la République vont être très déçus ! Sans parler de tous les fâcheux fachos qui t'entourent...

Franchement tu dérapes ! À moins que tu n'aies dérapé ce 29 avril à Bercy. À moins que ton programme et tes promesses ne soient qu'un gigantesque dérapage plus ou moins contrôlé...


1 octobre 2007

Ça y est ! Ils ouvrent les yeux !

Un élu de droite de Neuilly sur Seine entre en guerre contre la mainmise du roi de Maubeuge sur sa ville. Il a enfin compris le fonctionnement de Sa Majesté $arko I°. Pourtant ce chef d'entreprise de 44 ans, habitant de Neuilly, candidat "sans étiquette", clame haut et fort qu'il soutient la "majorité présidentielle" de Nicolas Sarkozy. Enfin, c'est ce qu'il disait lors de la campagne des législatives...
Dommage qu'il ouvre les yeux au moment où le fonctionnement $arkozien lui met des bâtons dans les roues. Ça fait évidemment moins sincère que s'il l'avait dénoncé plus tôt.
Ceci dit, c'est mieux que rien...

Sur le blog dudit élu, les termes ne sont pas vraiment tendres, y compris dans les commentaires ! On passe, sans transition, de "parachutage très médiatique" à "dictature" , en passant par "droite issue du « système »", "carrière personnelle", "machine de guerre UMP qui ne laisse pas de place aux hommes et femmes qui ont une vraie soif de renouveau", etc.

Comme disait $arko I° quand il parlait aux "éducateurs", tout n'est qu'amour et respect !

Allez petits, encore un effort !


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28 septembre 2007

Vital !

CARTEvital


26 septembre 2007

Le complexe de Zorro

La technique est éprouvée. Je l'ai déjà rencontrée à l'œuvre dans un cadre professionnel. La technique qui consiste à se déclarer sauveur après avoir saccagé ce qu'on prétend sauver. Une sorte de syndrome du pompier pyromane sauf que l'ordre est univoque. Le pompier met le feu pour pouvoir être pompier, mais il arrive que l'amour du feu à lui seul provoque la pyromanie. Dans le cas du syndrome Zorro, c'est toujours dans le même sens : on détruit pour faire semblant de reconstruire, ou tout simplement pour reconstruire autrement. Le sauveur est un manipulateur.
Exemple : ce bon don Diego de la Vega lutte masqué contre l'autocratie militaire coloniale que subissent les californiens de la fin du XIX° siècle pour mieux asseoir les valeurs idéologiques de la puissance coloniale (catholicisme).
Exemple de ce début XIX° siècle : ce trop bon roi d'Maubeuge chante à qui veut l'entendre que la fonction publique est dans un piteux état. Citons : "je souhaite une fonction publique où les fonctionnaires se sentent heureux, se sentent utiles, respectés, reconnus dans leurs mérites, dans leurs talents, dans leurs compétences", a-t-il déclaré. "Le malaise est partout", a-t-il ajouté. "Ce malaise ronge les meilleures volontés. Ce malaise fait obstacle au changement", a-t-il poursuivi. "Le moment est venu de reconstruire". Etc. Ce qu'il oublie de dire, notre bon roi d'Maubeuge, c'est que c'est le libéralisme sauvage de son équipe et de ses petits copains grands patrons qui met ainsi à mal, depuis des lustres, la fonction publique - c'est-à-dire le service de l'État, le service de la collectivité pour ses propres membres. Bref, le peuple crédule et endormi agrée bouche bée : il est formidable ce roi-là !
Et le libéralisme de poursuivre son œuvre de sape sociale.


23 septembre 2007

Dangers

Après avoir fait l'hargneux chœur de roquets pendant la campagne présidentielle (et avant!), l'UMP du roi d'Maubeuge s'attaque aux chiens dangereux ! C'est Le Figaro qui le titre :

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De toutes façons, pour cette moitié des Français qui n'avait pas souhaité le roi d'Maubeuge comme chef de meute, c'est déjà trop tard ! Alors !


4 septembre 2007

Roid'Maubeug...isme ?

Décidément, on nous sert tout et son contraire !

Le dénonciateur médiatique du "droit-de-l'hommisme" (terme né dans les marécages de l'extrême-droite, si je me souviens bien) reçoit en grandes pompes une des grandes figures de la lutte pour les droits de l'homme: Nelson Mendela reçoit les honneurs du Roi de Maubeuge - dont le ministre HeurteDroits-BouteFeu humilie jour après jour sans relâche tant et tant d'hommes, de femmes et d'enfants.
La France libérale aime les droits de l'homme, mais hors de chez elle! Souvenez-vous des paroles de Lili, la si belle chanson de Pierre Perret :

Elle aima un beau blond frisé, Lili
Qui était tout prêt à l'épouser, Lili
Mais la belle-famille lui dit : "Nous
N' sommes pas racistes pour deux sous,
Mais on veut pas de ça chez nous..."

Aujourd'hui, rentrée des classes oblige, le Roi de Maubeuge et son Premier Sinistre ont rendu des visites. Le Roi a visité une école de Blois et y a ostensiblement caressé l'épaule d'un petit bonhomme noir de peau - mais en (s')assurant qu'il était bien français (Guyane)...


Le premier Sinistre, son second (en titre, mais c'est pas vrai du tout !) a visité un lycée professionnel où il a assuré que l'objectif de "plein-emploi" que s'est fixé le gouvernement repose "aux trois quarts" sur l'amélioration de la formation, comme si la formation si excellente qu'on puisse l'imaginer en elle-même (mais c'est quoi les critères d'évaluation ?) pouvait créer de l'emploi ! Comme disait mon adjudant-chef quand j'ai commencé à bosser, la formation ne crée que des emplois de formateurs ! Ceci dit, évoquant la possibilité de l'excellence de la formation en elle-même, je tombe dans le "pédagogisme" le plus abscons ! Tant pis pour moi. Mais quand même, à quoi sert donc que tout le monde soit bien "formés", formatés, si ce n'est à fournir au patronat une main-d'oeuvre disponible qui n'aura pas plus de travail pour autant. On va juste déplacer la file d'attente, pas la réduire. Une file d'attente telle que le jumping social va pouvoir fonctionner à plein comme on l'a déjà vu : j'embauche, parmi les gens qualifiés, ceux qui me font l'offre de rémunération la plus basse. Histoire de profit capitalistique. Comme quoi ce bon vieux Marx avait mille fois raison : c'est l'économique qui décide "en dernière instance", comme on disait dans le temps !

Par ailleurs, à l'époque du quasi plein emploi, disons avant 1973, même les non qualifiés trouvaient du boulot. L'idiot du village était cantonnier. Et les patrons payaient cher pour attirer les personnes qualifiées. D'ailleurs, notre bon roi de Maubeuge ne dit pas autre chose, en ces temps de rigueur annoncée : Dans l'école de demain vous serez mieux rémunérés, mieux considérés et à rebours de l'égalitarisme qui a trop longtemps prévalu, vous gagnerez plus, vous progresserez plus rapidement si vous choisissez de travailler et de vous investir davantage (discours d'aujourd'hui à Blois). Toujours et encore l'économique : la seule valeur en ce monde libéral est décidément le fric, le fric qu'on "gagne", le fric qu'on "vole", le fric qui tue ! La maxime du parfait petit libéral, c'est "ma devise est d'être toujours en compétition pour être toujours plus riche de devises"...

Non, le problème, ce n'est pas la mauvaise qualité du système éducatif. C'est juste le non respect de la personne humaine en tant que telle. Que le Roi de Maubeuge insiste tant sur le respect (de soi, des autres) est bien un signe, signe qu'en fait là n'est pas le centre de son intérêt ! Le non respect de la personne humaine en tant que telle, c'est, ce fut clairement l'avatar obligé des tyrannies, de toutes les tyrannies sans exception. C'est aussi celui du libéralisme, de plus en plus clairement depuis qu'il apparaît comme échappant à toute alternative pratique. Reste la question du philosophe libre : On doit se demander si le libéralisme suffit à la dignité authentique du sujet humain (Emmanuel Levinas, dans Quelques réflexions sur la philosophie de l'hitlérisme (1934).


26 août 2007

encore un pschitt!

Excellent le coup de Guy Roux !

rouxIl remue ciel et terre pour faire bouger le droit footballistique en sa faveur, il provoque même l'intervention appuyée du Roi de Maubeuge qui voit là l'occasion "naturelle" de faire valoir son obsession du "travailler toujours plus", ... , il fait sauter le verrou de la limite d'âge pour son nouveau job - et voilà-t-y pas qu'il jette l'éponge quelques semaines plus tard, parce qu'il est fatigué, trop vieux !
Du moins c'est ce qu'il avance comme raison, mais peu importe : il a réussi à ridiculiser indirectement le Roi de Maubeuge. Et cela me contente...

PSCHITT !


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