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BRICH59
19 avril 2008

Le parler-vrai du Figaro... (suite)

figaroCette fois-ci, c'est Marianne (je ne suis pas abonné au Figaro, ni ne lis cette feuille malodorante : faut bien que j'ai recours aux autres) qui lève le voile sur les abus de manipulation publique que peut commettre cette équipe de presse qui prétend que, sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ! Pauvre Beaumarchais ! Le journal de Serge Dassault et Étienne Mougeotte traficote encore et toujours le discours, quand ce n'est pas la méthode (idée de panel "sarko-représentatif") !

Cette fois-ci, c'est encore plus radical que la dernière fois. Je cite Marianne : Quand le Figaro commande une enquête à Opinion Way sur les Français et les réformes, les questions sont tellement ouvertes que la réponse ne peut être que : le gouvernement a raison.

Opinion way au Figaro,
ça veut dire Power way !

ou alors

grâce au Figaro, Opinion way,
c'est le chemin de l'opinion qu'il faut avoir !
c'est le chemin de l'opinion qui sied au pouvoir !

ou encore

Opinion way au Figaro,
ça veut dire Opinion War !


Magique, non ?


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18 avril 2008

Je t'opprime, tu m'opprimes, ...

cesaireLe poète et homme politique de la négritude est mort.

Tous les oppresseurs et leurs représentants rendent hommage au grand homme, saluant en lui le poète des
...
opprimés.

Fort-de-France, novembre 2001
photo © 2001, Susan Wilcox


17 avril 2008

transparence

Quand on cherche sur la toile, avec Google ou avec Exalead (au hasard), quels rapports Nicolas Sarkozy et sa troupe entretiennent avec l'idée de transparence, on apprend plein de chose. Notamment que cet exécutif-là a toujours promis et promet toujours la plus grande transparence...
Le coup de la CAF est un excellent exemple, tout chaud, le dernier en date !

Mais ce doit être juste un problème de pédagogie, comme dit l'excellent De Charette, car, comme dit le non moins excellent Bruno Le Maire, député UMP, la grande nouveauté avec Sarkozy, c’est la transparence absolue et sincère avec laquelle il agit (cf. ci-dessous). Quand il va se promener à Disneyland ?

Source : Le Monde

À côté de ça, ce bon Nicolas préfère engueuler ses troupiers et troupières. Le manque de clarté serait dû à leurs épanchements perso (= pas gouvernementalement solidaires) devant caméras et micros. Le prochain qui moufte se fait virer purement et simplement !
Mais que fait ce bon Fillon ?

Ma grand'mère disait souvent "Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage".


13 avril 2008

Décadence à l'Assemblée !

Vraiment ! Le clan au pouvoir de la représentation nationale ne sait plus ce qu'est la politique, ni le bien commun, ni même l'idée de la France !

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, et le secrétaire général du parti, Patrick Devedjian, ont organisé une conférence de presse spéciale vendredi après-midi pour parler de ... la condamnation de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle par le tribunal de Rennes. L'affaire a été largement présentée et commentée dans les médias. Je n'insiste pas.
Une députée socialiste (Aurélie Filippetti) voit dans cette gesticulation du parti conservateur une "pitoyable mise en scène". "L'UMP ne sait plus quoi utiliser pour essayer de détourner l'attention de l'opinion publique de sa politique hasardeuse et calamiteuse", analyse-t-elle.
Moi j'aurais plutôt tendance à dire qu'il font tout ça pour tuer l'ennui qui les assaille depuis que Sarko est au Château (voir mon billet d'hier concernant Claude Goasguen)...

Bref, du coup, c'est l'ensemble des assistants parlementaires affiliés à l'UNSA qui, dans la foulée, estime que trop de députés "ne respectent toujours pas le droit du travail" avec leurs collaborateurs, parle de "comportements voyous" et dénonce "un catalogue de mauvaises pratiques sociales".

Bon ! Tout va bien ! Les députés sont donc fort occupés !


12 avril 2008

les résultats justifie la méthode, comme la fin les moyens ?

Comique, ce député UMP de Paris, Claude Goasguen, qui déplore, dans un entretien au Journal du Dimanche à paraître demain, que, depuis la dernière élection présidentielle, "la vie politique se résume à un face-à-face entre l'Élysée et l'opinion".
Il est comique au moins pour deux raisons.

  1. Faisant partie de la famille politique du Président, il le connaît sûrement (rappelons que l'arrondissement de notre député jouxte la ville de Neuilly-sur-Seine), et donc savait très bien qu'il allait phagocyter tout le relationnel politique à son seul avantage. Le Président n'a-t-il d'ailleurs pas la très haute main sur l'UMP ?

  2. Il ne déplore tout ça que parce que ça va mal pour le Président - et donc pour l'UMP - dans les sondages ! Alors là, on touche le fond, le fond de la bêtise politique, voire tout simplement méthodologique. Voici ce qu'on pourra lire demain comme venant tout droit de la bouche du député du XVI° : "Depuis l'élection présidentielle, la vie politique se résume à un face-à-face entre l'Élysée et l'opinion. Or, si cela a bien fonctionné quand le président caracolait dans les sondages, on voit aujourd'hui que ce n'est pas la bonne méthode". La méthode, justement ! Parlons-en !

    Depuis quand une méthode n'est-elle évaluée qu'en fonction des résultats qu'elle permet ? Quel amateurisme ! Quel "expérimentalisme" à la noix ! C'est réduire la méthode à un moyen pour atteindre l'objectif qu'on s'est fixé. Or les moyens ne permettront d'atteindre l'objectif que, précisément, ils sont choisis et utilisés avec la bonne méthode. Non ? Confondre méthode et moyens, c'est vouer son entreprise à l'échec.
    D'autre part, il n'est pas dit que la chute "sondagière" (ne) soit due (qu')à cette méthode... On remarquera au passage que la plus importante préoccupation de notre bon député du XVI°, c'est le niveau de l'opinion publique, telle que les sondages la construisent. De la grande politique. Avec une certaine idée de la France ?
    Et puis, enfin, peut-on seulement parler de méthode ? Ne s'agit-il pas plutôt du fonctionnement mégalomaniaque d'un petit homme pour lequel il a voté, le député râleur du XVI°... Retour à la première raison qui fait de notre homme un grand comique de la politique.



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11 avril 2008

Nous sommes biens gouvernés !

C'est terrible de se donner le temps de lire la presse ! On lit de ces trucs ! Tiens ! Par exemple, dans Le Monde daté d'aujourd'hui, on apprend que notre bon Président passe une partie de son temps à embêter un homme à terre, je veux parler de ce pauvre Bayrou :
    Une note détaille la stratégie de l'Elysée contre M. Bayrou
EN DÉPIT des récents déboires électoraux rencontrés par le MoDem, le " cas " de son président, François Bayrou, continue d'occuper Nicolas Sarkozy, qui cherche à isoler l'ancien candidat à l'élection présidentielle. En témoigne une note de synthèse, adressée, lundi 7 avril, au chef de l'État, par l'un de ses conseillers, Dominique Paillé.

En clair, ça signifie que chaque français, quoi qu'il ait voté en mai 2007 et y compris s'il vote MoDem depuis que le MoDem existe, s'acquitte de son devoir de travailleur imposable non pas pour que la France s'embellisse moralement et physiquement, mais pour que le locataire du Palais s'amuse a embêté le président du MoDem.
C'est-y pas de la politique, ça ?
Et pour quelqu'un qui se dit haut et fort "président de tous les Français", je trouve ça carrément lourd ! Comment croire cet homme, comment attacher la moindre once de crédit à ce qu'il dit ? Je crois que cet homme est un menteur !
En tout cas, ses vieux démons de la collusion systématique le taraude sans cesse : ne serait-ce pas plutôt à l'UMP de faire ce "travail" contre les autres partis politiques ?


11 avril 2008

croissance, partage & croyance

Moi, je trouve qu'ils sont bien ces lycéens ! Ils font montre d'un sens social que les plus de ... ans ne semblent pas connaître !
Il étaient 40.000 à défiler dans les rues de Paris hier après-midi pour protester contre les suppressions de postes dans les lycées. La tonalité de leur revendication sociale globale était lisible sur une banderole qui disait

On préfère travailler tous que travailler plus.

C'est bien ça la question sociale, c'est la question du partage.
C'est-à-dire, en dernière instance dans ce monde libéral où nous sommes contraints de vivre, l'équation à deux termes : solidarité vs propriété.
Poser la question en d'autres termes est une arnaque idéologique.

Ceci dit, on ne dira pas que notre gouvernement ne sait pas partager : l'État projette de subventionner significativement l'enseignement catholique, au moment où il se "désubventionne" lui-même en supprimant 11 000 postes d'enseignants laïcs. Moi, je dis que la République peut être fière de savoir se sacrifier pour les autres ! Lisez la contribution d'Henri Pena-Ruiz parue dans Libé de mercredi 9 avril.


11 avril 2008

91 000 $, 15 000 €, excuses, punition et cachoteries...

PHOTOGRAPHIE: Une photo déshabillée de Carla Bruni vendue 91 000$
La photo de Carla Bruni-Sarkozy nue (cliché en noir et blanc du photographe Michel Comte), proposée lors d'une vente aux enchères organisées par la maison Christie’s, a trouvé acquéreur pour 91 000 dollars.
Formidable ! La France le vaut bien !

L'acquéreur est chinois.
Formidable ! La question du Tibet, la question du Darfour et les autres sino-questions sont en passe d'être réglées !

Non ? Ah bon ?
C'est autre chose alors ?

Ça, par exemple ?

20_du20080411

Photo reprise du quotidien gratuit et en ligne 20 minutes. Montage de photos prises à l'occasion de la réception d'un hôte officiel ce 10 mars 2008... Pour un article qui nous apprend, entre autres choses de la plus haute importance, que "Dior, Carla et Nicolas Sarkozy adorent", qu'une robe comme celles qui sont sur la photo, ça coûte environ 15 000 €, soit plus d'une année de labeur d'un smicard - y compris les heures supplémentaires. Ce qui me fait penser au désolant mais attendu spectacle d'un gouvernement minable qui s'en prend ad hominem à ceux qui ose dire que leur politique ne fonctionne même pas ("affaire" Didier Migaud à l'Assemblée Nationale)...

Vous, je ne sais pas, mais moi, je pense qu'on est dans une phase de civilisation décadente.

Bah ! Le principal, c'est que Nathalie Kosciusko-Morizet ait présenté et réitéré ses excuses publiquement pour avoir dénoncé publiquement mais une seule fois la lâcheté des gouvernants et des élus-godillots qui font carpette devant les pouvoirs financiers, au détriment de la santé publique ! En plus elle a été puni de sortie au Japon ! L'État est vraiment bien géré ! Même très bien : toute cette histoire de dénonciation de lâches et de repentance publique a occulté le vrai problème : les  véritables dangers sanitaires, environnementaux et démocratiques que la loi OGM fait courir à notre pays.


7 avril 2008

au fond de la terre, au fond de la mine : souvenirs des colonies

Curieux ! Personne, à ma connaissance, n'a fait de rapprochement entre la profanation sacrilège répétée de Notre Dame de Lorette et, dans le même département du Pas de Calais, le mépris souverain que l'autorité économique des Houillères afficha à l'endroit des travailleurs marocains et algériens lors de la fermeture des mines du bassin lensois, mépris enfin reconnu par l'autorité judiciaire, ici représentée par la HALDE.

Moi, le parallèle, je le fais sans hésiter. D'un côté, les colonisés qu'on est allé chercher chez eux pour défendre la Patrie qu'on leur imposait ; de l'autre, les hommes en bonne forme physique qu'on est allé chercher chez eux pour vider les veines noires de la terre, leur ayant fait miroiter le paradis économique et social.

Quelle différence au fond ?

La discrimination appelle la discrimination.

Pour la réparation, ce sera une autre histoire, un autre enchaînement.
Qu'une institution se fasse taper sur les doigts est une chose - déjà un grand résultat.
Que tous les citoyens, comme une seule entité, mettent le "respect obligé" dans le magasin de leurs comportement en est sûrement une autre - pas gagnée !


7 avril 2008

pollueur et agressif

C'est bien ce que j'ai toujours imaginé : le commerce, nerf du libéralisme, ne fonctionne pas sans agressivité. Le principe du commerce est de faire du profit lors d'un échange marchandise ou service contre finance. S'il y a nécessité de profit, il y a, comme par définition, inégalité dans l'échange. En gros comme en détail - et en règle générale -, l'acheteur paye toujours plus qu'il ne devrait si on s'en tenait à la "valeur" de ce qu'il achète... Vaste débat. C'est quoi la "valeur" ? Comment ça se calcule ? Pourquoi est-ce l'inverse quand on vend sa force de travail ? [ajout du 8 avril : peut-être tout simplement parce qu'on ne vend pas sa force de travail, on achète le droit à un salaire - tout étant dans le sens du rapport (de force) offre/demande] Etc.
Reste que j'ai l'intime conviction que le fond de mon intuition est correct.

Qui plus est dans le secteur immobilier où les "marges de profit" sont énormes - ne serait-ce parce que le commerçant peut faire fonctionner son savoir-faire sur deux victimes à la fois. Je ne vous dis pas l'enjeu. Du coup un agent immobilier est quelqu'un de très très courtois, style Kaa, le serpent du Livre de la jungle quand il hypnotise sa prochaine proie... Très courtois, sauf que, quand on fait savoir ce qu'on pense d'eux et de leurs pratiques, ils deviennent très très grossiers.

ZorroExemple récent : le défenseur [?] d'une société immobilière - il s'y fait appeler Zorro !- a "répondu" à mon billet de l'autre jour (c'était le 19 mars) par un commentaire que je vous livre ici tel quel :

et toi tu en as pas marre de polluer le Web avec des blog à la con.......
ARCADIM - email : zorro@arcadim.com - http://www.arcadim.com

On appréciera le style de cette éructation langagière. J'aurais pu la laisser passer dans la rubrique des commentaires. Je préfère la valoriser dans un billet, un vrai ! Histoire de rappeler à ce Zorro-là que le Zorro de L.A. défendait la cause des pauvres gens, lui !


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