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BRICH59
2 janvier 2009

Rapprochements terribles

Je trouve que Libé exagère et commence bien mal l'année !

Lib__com

No comment.


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1 janvier 2009

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2009


23 décembre 2008

Rapprochements terribles

Lu ce jour ce message "dernière minute" de NouvelObs.com

Mardi 23 décembre 2008 - 16h45

  • SABOTAGES SNCF Julien Coupat maintenu en détention par la cour d'appel > lire
  • JUSTICE Nicolas Sarkozy gracie partiellement Jean-Charles Marchiani > lire

J'avais pourtant cru comprendre que le Préfet était incarcéré pour des fautes avérées, alors que le jeune Julien était encore sous le coup de la présomption d'innocence...
J'ai mal compris ?
J'ai raté quelque chose ?
On m'a caché quelque chose ?
Ou alors j'ai la comprenette qui déraille ?

Joyeux Noël !?!?


10 décembre 2008

UMP, c'est gonflé !

Incroyable ! Désopilant ! Fort de café ! etc. !

Le blog "Ensemble pour faire gagner la France"- UMP - Nicolas Sarkozy, s'est ouvert hier sur deux messages pour le moins étonnant :

  • Réforme Hebdo : « Que faites-vous pour les autres pour les fêtes de fin d’année ? »
  • Déclaration universelle des droits de l’homme : 60 ans après, quel bilan ?

Moi, je dis qu'il faut oser !

  • Il faut oser quand on prône une politique dont l'un des principaux outils est la paupérisation de la majorité des citoyens !
  • Il faut oser quand on se pare bling-bling !
  • Il faut oser quand le système carcéral est à lui seul un déni des droits humains !
  • Il faut oser quand les RG se mettent à "intimider" la population trop active dans la revendication sociale et politique (cf. très récemment le cas de cet élève du lycée Picasso d'Avion dans le Pas-de-Calais, convoqué le 26 novembre dernier au commissariat [dépêche AEF]) !
  • Il faut oser !

26 novembre 2008

d'où qu'elle est, l'erreur ?

Sacré Étienne Mougeotte ! Son journal, qui est très indépendant puisqu'il met en exergue Beaumarchais disant qu'il n'y a pas d'éloge flatteur sans la liberté de blâmer, a retouché une photo de Madame la Garde des Sceaux. Mais il s'en excuse :

baguerreur

Dont acte.

Ce qui peut signifier tout de même que, jusqu'à présent, la retouche était pratique acceptée simplement. C'est en fait la pratique de l'éloge flatteur que la retouche favorisait - sûrement compensée par une grande liberté de blâmer les mœurs politiques de notre bonne vieille droite française qui vient juste de rajeunir ses cadres...

Me vient tout à coup une idée horrible : et si l'erreur du Figaro était seulement de s'être laissé prendre en flag dans cette histoire de retouche ?


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17 novembre 2008

De qui se moquer ?

devedjanEntendu ce week-end, le patron de l'UMP avouer, non sans une ironie débridée, ne pas comprendre ce qui se passe au PS... avec l'air du prof en sciences politiques qui se moquent de la politique réelle.
La démocratie politique a un prix que la crise financière ne concerne pas. C'est peut-être déjà pour cette raison toute bête que cet homme politique-là n'y comprend rien.
D'autre part, son propre fonctionnement politique est loin de ce type de problématique. Le roi d'Maubeuge a la haute main sur l'UMP, où il ne risque pas d'y avoir des motions A, B, C, D, E. Pensée unique dans motion unique pour homme unique : UMP = unique motion présidentielle = union pour le motus parlementaire.
Celui qui est en deuil de son principe vital soulage sa peine en raillant celui qui vit encore...


14 novembre 2008

Il veut être traité comme tout le monde...

Pauvre roi d'Maubeuge ! Il n'a pas apprécié le jeu qui consiste à enfoncer des épingles dans une poupée style vaudou à son effigie ! Les juges avaient pourtant statué que ledit jeu restait "dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour". Mais le Roi fait appel parce que, dit son avocat, il ne veut être traité "ni mieux, ni moins bien qu'un autre"...

Voilà donc l'argument béton !

Mais je vous dis, moi, petit sujet de la France, que le roi d'Maubeuge n'est pas comme tout le monde. Il a donné son être entier à sa fonction, à la France ! Il est le premier d'entre nous, hélas ! Mais il l'est par la grâce de la démocratie. Ceux qui, comme moi - et nous fûmes tout de même très très nombreux -, n'ont pas souhaité qu'il soit élu doivent faire avec. En contrepartie, l'élu doit faire avec, lui aussi. Il doit, en tant que dépositaire de la suprême fonction, il se doit d'être irréprochable dans son comportement - sans quoi il porte lui-même atteinte à la dignité de son poste. C'est pour cela qu'il est scandaleux qu'il ait pu parler grossièrement (le fameux "casse-toi pauv'con", par exemple) à l'un ou l'autre de ses sujets. C'est pour cela qu'on pourrait dire qu'il n'est pas respectable, ni comme homme ni comme premier élu.

Et ce poids de la fonction élective n'est pas que pour le premier élu. Il est aussi sur les épaules de tout élu. C'est pour cela qu'il est scandaleux qu'un représentant du peuple, et à ce titre "investi d'une parcelle de la souveraineté nationale" (je cite l'avocat de M.Vanneste qui justifie ainsi le pourvoi en cassation du jugement en appel qui condamnait son client), puisse tenir des propos à la moralité plus que douteuse au nom de la "liberté d'expression" (là je cite la cour de cassation) ! L'élu assure que son "blanchiment" lui procure "un très grand bonheur. Cela prouve que nous sommes en France, la patrie de Voltaire, où on peut exprimer ses idées sans avoir sur le dos un lobby harcelant et une justice mal informée". Pauvre Voltaire ! Pauvre justice !

Non content de son pied de nez à la morale la plus élémentaire, l'élu en remet une louche : traitant les homosexuels de ..., "je n'établis pas de hiérarchie entre les gens. Je suis professeur de philosophie, j'exprime un point de vue philosophique". Pauvre philosophie !

Et de traiter de fascistes ceux qui voulaient qu'il soit puni pour sa parole à la moralité douteuse. Tour de rhétorique classique qui consiste à traiter celui qui vous conteste de malade, de fasciste... Les nazis aussi ont déjà fait cela, par exemple en qualifiant les homosexuels de malades, de sous-hommes, et les tuant...

Bref, comme écrit si bien Geneviève Fraisse, une philosophe une vraie, dans le Libération d'hier, ce qu'on attend d'un élu investi d'une parcelle de la souveraineté nationale, c'est bien d'honorer sa charge, pas de proclamer, avec la force que lui confère cette charge, sa propre "subjectivité" - qui en tant que telle peut avoir "le droit" d'être moralement douteuse.
Bref de bref, l'expression d'un dépositaire de la souveraineté nationale n'est pas libre : ce n'est pas parce qu'on est élu du peuple qu'on peut dire n'importe quoi. Bien au contraire.

Souhaitons seulement que les gens inquiétés par l'avocat de notre roi d'Maubeuge bénéficieront au moins de la même "liberté d'expression" que Monsieur Vanneste.


10 novembre 2008

L'entorse du Roi

C'est signé gpas et a été posté ce 10 novembre il y a très peu de temps. Je tombe dessus par hasard, intrigué par le titre de 20minutes selon lequel l'épouse présidentielle conteste au copain italien du Président : elle n'aime pas l'humour de Berlusconi à l'endroit d'Obama (cf. mon dernier message)... Au passage, elle confie (au Journal du Dimanche que cite 20minutes) apprécier être devenue française, tellement elle a honte du comportement du copain de son Président de mari... Je cite le début du post de gpas :
article_photo_1223887327516_2_0Tiens donc, ainsi Carla Sarkozy de Naguy-Bocsa Bruni Tedeski est devenue Française. Ainsi donc elle à bénéficié d'un passe-droit. Ainsi donc la loi Française n'a pas été appliqué dans son cas. Ainsi donc, les lois "Sarkozy" sur la naturalisation des étrangers par le mariage n'a pas été appliquée.
Rassurez moi, on est toujours en démocratie??? Parce que, quand les gens aux pouvoirs sont au-dessus des lois, les appliquent ou non selon leur bon vouloir, cela s'appelle une monarchie dans le meilleur des cas, une dictature dans le plus courant. Sarkozy n'étant pas chef d'État par filiation, c'est donc une dictature.

Et notre gpas de s'étonner que cette entorse présidentielle à une loi portée par un ministre devenu Président ne soit pas exhibée par la presse. Il a bigrement raison sur ce dernier point. Attendons tout de même ce bon vieux Canard enchaîné de mercredi 12 novembre...
Et puis, convaincu que nous sommes bien dans une dictature, je préfère, pour amoindrir ma peine, me dire que le Roi d'Maubeuge s'est fait une entorse !


7 novembre 2008

Il est noir ?

La négritude métissée de l'homme que les américains viennent de se donner comme leader n'a pas fini de gêner les racistes, déclarés ou non, qui gouvernent ici et là ! Il faudra bien qu'ils s'y fassent. Me revient à la mémoire cette chanson qu'Hugues Auffray chantait autrefois dont j'ai oublié le titre et jusque la mélodie mais qui finissait sur l'idée que Dieu soi-même était ... une femme et qu'elle était ... noire.

Barack Obama est d'abord un homme politique et sa négritude métissée ne doit pas nous questionner quant à cet homme-là, mais bien quant à la capacité d'un peuple bigarré s'il en est (comment en serait-il autrement dans un pays de plus de 305 millions d'âmes, comme on disait autrefois) d'effacer des siècles de racisme opérationnel, de KKK, etc. J'avoue que je pensais que les américains ne feraient pas le choix d'Obama, précisément pour cette histoire-là. J'avais tort et tant mieux.  Cela ne peut que nous redonner confiance dans les choix collectifs, dans l'humanité des hommes et des femmes qui ont voix au chapitre... Cela questionne l'idée que j'avais d'un peuple dont l'unité certes ne m'a jamais paru aller de soi, mais qui avait tout de même récemment réélu un va-t-en-guerre pour présider à sa destinée...

Laissons donc aux racistes le loisir de s'interroger sur la négritude métissée de l'heureux élu ! Berlusconi n'a pas raté l'occasion d'exhiber son raciste foncier en qualifiant Barack Obama de « jeune, beau et bronzé ». En France, on ne fait pas non plus dans la dentelle : notre sinistre de la chasse ethnique n'a-t-il pas déclaré mercredi 5 novembre sur BFM-Radio que le succès de Barack Obama était le symbole d'une intégration réussie, comme si la seule couleur de sa peau en faisait un immigré ? Son pote le Roi d'Maubeuge avait tenu à peu près le même genre de langage s'agissant de Condoleezza Rice il y a un an. La stigmatisation superficielle comme élément fondamental du racisme... c'est pas moi qui le dit, c'était Raymond Aron, qui ne fut pas vraiment un gauchiste ou un anar !
Bref, il y aurait beaucoup à analyser de cette réaction de notre sinistre de la chasse ethnique... 


31 octobre 2008

Histoires de brouillages... (encore ?)

Depuis qu'il a été élu Président de la France mais déjà pendant sa campagne électorale, notre roi d'Maubeuge nous embobine à coups de brouillages de frontières mâtinés de pseudo-bon-sens-commun : brouillages sémantiques, brouillages politiciens, brouillages sociaux, brouillages stratégiques, brouillages idéologiques... Que ne brouille-t-il pas au nom du pragmatisme ? Que ne brouille-t-il pas pour se maintenir au pouvoir, pour ne rien perdre de son pouvoir actuel, pour prendre tout le pouvoir. En effet, la prise de pouvoir passe par l'inhibition de la faculté de pensée de l'autre et le brouillage systématique fait partie des modes d'une telle inhibition.

Le goût du pouvoir ? Certes. Mais pas seulement ! En se rasant le matin, avant même d'être candidat à la « fonction suprême », il pensait à cette ultime marche qu'il comptait gravir pour couronner sa carrière politique. En se rasant le matin, maintenant qu'il a gravi cette marche, il pense à la stratégie qu'il faut mettre en œuvre pour toujours mieux enrichir les riches c'est-à-dire appauvrir les pauvres, pour permettre à ses amis de la finances, de l'industrie et des médias, ceux-là même qui l'ont grandement aidé à gravir la marche en question, d'accomplir toujours mieux leur destin de prise de pouvoir économique et politique (l'homme politique comme marionnette active non seulement consentante mais intéressée manipulée par les potentats économiques).

Il est un front où tout le monde (partis politiques, syndicats patronaux et syndicats de salariés, tout le beau monde quoi !) semble d'accord, où personne ne remet en cause ce qui n'est pourtant qu'un postulat idéologique. Je veux parler du statut et du rôle de la formation. Je veux parler de l'instrumentalisation de la formation, de son enfermement dans la politique de l'emploi, de sa réduction à un outil d'ajustement économique, bref de sa soumission ancillaire au service de l'économique. Notre beau pays fut pourtant pionnier il y a bientôt quarante ans, lorsqu'il grava la formation continue dans le marbre de la loi, l'inscrivant comme une obligation nationale. C'était en 1971 (Loi no 71-575 du 16 juillet 1971). La formation professionnelle continue y était organisée dans le cadre de l’éducation permanente - ce qu'on appelle aujourd'hui formation tout au long de la vie. L'objectif qu'on lui assignait alors était de permettre l’adaptation des travailleurs au changement des techniques et des conditions de travail, de favoriser leur promotion sociale par l’accès aux différents niveaux de la culture et de la qualification professionnelle et leur contribution au développement culturel, économique et social. De ces deux objectifs, n'en subsiste qu'un seul : l’adaptation des travailleurs au changement technologique et/ou organisationnel. Exit la promotion sociale des travailleurs, que ce soit par l’accès aux différents niveaux de la culture et de la qualification professionnelle, comme dit le texte de 1971, ou par un autre biais : il y a belle lurette que le fameux « ascenseur social » est en panne ! Quant à la contribution des travailleurs au développement culturel, économique et social, c’est TF1 qui s'en charge ! La formation est devenue un outil de la politique de l’emploi, un outil pour calmer les foules : certes, mon brave, ton boss t’as jeté, mais moi, gentil samaritain, je t’offre un stage, et comme ça tu seras enfin « employable » !
Regardez ce qui vient de se négocier chez Renault Sandouville : des actions de formation sont mises en place pour répondre au chômage partiel. La belle affaire : la mise en formation des salariés privés de travail va résoudre le problème de leur mise au chômage partiel ! On croit rêver. La formation-placebo existe donc ! Chouette ! Au passage, on admirera la réactivité de ce bon gouvernement qui, décidément, s'occupe bien des malheurs des petites gens, comme on dit à l'UMP : discussion le 29 octobre, mise en œuvre des décisions du 29 octobre le 3 novembre ! Au passage, on a pu voir que le plan de formation de l'entreprise n'était pas du tout au point...
Mais, comme dit le DG de l'UNESCO, la formation est une dimension centrale de la vie adulte. Qu'il est doux et réconfortant d'entendre de telles paroles ! Elles ont été proférées ce 29 octobre, pendant que Laurent Wauquiez discutait avec les organisations syndicale set la direction de Renault Sandouville. Un peu plus loin dans son allocution, Koïchiro Matsuura (c'est lui le DG de l'Unesco) affirme que rallonger d'un an la formation peut accroître de 6% le PIB d'un pays. On ne s'en sortira donc jamais. Pour la simple raison que le système économico-politique qui gouverne le monde est globalement appauvrissant et que, du coup, tout geste social ou politique n'est compréhensible que dans l'urgence du traitement des plaies causées par ce système. Écoutez donc Jan Figel, le commissaire européen chargé de l'éducation, de la formation, de la culture et de la jeunesse. Là où, avec les organisations syndicales, Pompidou et Chaban pensaient (mais étaient-ils vraiment sincères ?) promotion sociale, Jan Figel soumet la formation à l'impératif de l'accès à l'emploi : l'initiative « new skills for new jobs » a été lancée afin d'offrir un meilleur accès à l'emploi, affirme-t-il...
Quant à la dimension culturelle et sociale de la formation permanente, la droite libérale ne lui accorde aucun crédit, dans les deux sens du terme : elle relève de la décision individuelle et n'a donc pas à être prise en charge par la collectivité etc. L'affiliation religieuse est d'ordre individuel ; notre chanoine de Latran en fait une affaire d'État. La culture est d'ordre collectif ; l'ami des grands patrons en fait une affaire privée. Mais on oublie aussi de dire qu'elle peut également être subversive ?

M'est idée que l'ensemble de cette stratégie du brouillage - et pas seulement pour ce qui concerne la formation - n'a qu'une seule finalité : camoufler, tant qu'on peut, les failles du système capitaliste actuel. Non, décidément, Marx n'est pas mort ! Il n'est que d'observer avec quel soin l'équipe présidentielle éteint toutes les dissensions que l'on risquerait d'observer au sein de la majorité. C'est dans ses dissensions que l'on tient le début d'une analyse partielle des contradictions internes de notre système politique. Regardez, par exemple, ce qui se dit à l'UMP au sujet de la décision présidentielle de mettre en place nombre d'emplois aidés : il ne s'agit pas seulement d'une opposition entre un libéralisme soi-disant social et une droite dure. Il s'agit bien d'une seule et même droite française dont le roi d'Maubeuge soi-même, grand chef de cette faction politique, disait que la caricature - c'est-à-dire l'identité remarquable, ce à quoi on la reconnaît - était d'être injuste et insensible aux inégalités sociales ! Bref, les emplois aidés, ce n'est pas pour sauver la vie des petites gens, comme on dit à l'UMP, c'est d'abord pour pallier les ravages causés par le capitalisme libéralissime triomphant et amoindrir la dégradation de l'image qu'on pourrait avoir de lui.

À suivre donc...


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